Une des parties prenantes de la politique de chaque pays concerne l’emploi et chacun y travaille selon sa propre possibilité. En outre, ses facteurs de croissance se manifestent par le développement des entreprises ou la richesse de la population, or qui dit entreprise ou population dit emploi ou chômage. Il est donc clair que pour l’analyse succincte d’un pays sur le plan économique l’analyse de l’emploi est un versant incontournable. Actuellement, les pays entrent dans l’air de la mondialisation ce qui conduit à une inter influence et une interconnexion de l’un sur l’autre surtout sur le point de vue commerciale et économique. L’entreprise devient son élément clé de et son champ d’application. L’emploi, comme tout état socio-économique présente des maux qui sont entre autres : le chômage, les problèmes salariaux, les droits du travail, les problèmes syndicaux…
LES PROBLEMATIQUES DE L’EMPLOI
Avant de s’aventurer dans la mise en route de l’analyse, force est de donner les théories économiques qui ont suscité à la mise en place de l’emploi et de son application économique.
THÉORIE ECONOMIQUE
On va étudier successivement : la fixation du salaire, le syndicalisme, le chômage.
La fixation du salaire
La fixation du salaire se fait de plusieurs manières suivant les pensées et les études économiques : suivant la loi du marché (offre et demande), la pensée keynésienne et l’individualisation des salaires ; relation salariés et employeur .
la loi du marché
« Selon la théorie classique, il existe un marché sur lequel s’échange la marchandise travail offerte par des actifs et demandée par des entreprises: c’est le marché du travail. » .
Selon la loi de l’offre et de la demande, le salaire est délimité par la rencontre de la courbe de l’offre de travail avec la courbe de la demande de salaire. La loi stipule que le travail, comme toute marchandise, s’échange sur un marché appelé : le marché du travail. . Si le salaire augmente, la demande de travail diminue, ce qui permet de dire que l’offre de travail est fonction croissante et la demande de travail, une fonction décroissante de l’emploi.
Keynes stipule que le salaire dépend de la force de travail que le travailleur effectue, en plus, le salaire d’un ouvrier est inférieur à celui d’un cadre du fait de sa qualification intellectuelle.« Becker » déclare aussi que le salaire est fonction de l’investissement, en éducation, en instrument,. Ceci peut expliquer les inégalités de salaire. Grâce à l’individualisation, le salaire est déterminé en fonction de la productivité individuelle ou du moins de son estimation plus ou moins objective c’est le salaire au mérite. Le salaire devient un moyen de motivation. La détermination du salaire se fait aussi par l’intercommunication entre l’employeur et le futur employé. Voyons comment cela se passe.
Relation entre salariés et employeur
Ici deux idées se démarquent : les contrats implicites et les salaires d’efficience Le premier permet de limiter l’incertitude en minorant la productivité du travail car l’employeur redoute les salariés de ne pas fournir les efforts maximum et les salariés redoutent que l’employeur procède à des réductions de salaires (théorie du principal et de l’agent).On peut aussi limiter l’incertitude par l’image d’un contrat d’assurance par le maintien du niveau des salaires et pré maintien des salaires contre les éventuelles baisses de pouvoir d’achat. La productivité est conçue ,dans le second cas, comme fonction du niveau des salaires et non le contraire. C’est parce que les salariés redoutent que leur employeur les rémunère à un taux inférieur à leur productivité, l’employeur, quant à lui, redoute que les salariés minorent leurs efforts. Ainsi, on fixe le salaire à un niveau supérieur à celui déterminé par le marché. D’où les salariés conçoivent rationnellement qu’ils sont privilégiés.
Une fois le salaire fixé, une idéologie est actuellement en place par le biais de l’envie de formalisme : le syndicalisme déjà évoqué par les théories de Keynes.
Le syndicalisme
Versant d’idée de John Maynard Keynes
John Maynard Keynes a certainement révolutionné la pensée économique avec sa » Théorie générale de l’emploi, de la monnaie et de l’intérêt » éditée en 1936. Cet ouvrage marque, de prime abord, une triple rupture dans la pensée économique. Le marché ne permet pas l’équilibre sur le marché du travail, à preuve le chômage important des années 1930. Le marché ne peut donc être l’alpha et l’oméga d’une société qui ne veut pas de chômage Ceci amène une deuxième remise en cause : il s’agit de revenir sur la non-intervention de l’État dans le champ économique, autre dogme libéral du XIXe siècle. Il ne s’agit plus de soutenir l’offre et la production mais de soutenir la demande et la consommation.
John Maynard Keynes est aussi le premier qui a soutenu l’idée que le syndicalisme est utile avec le désengagement de l’Etat. Il s’agit souvent de sauver le marché et le capitalisme coûte que coûte. Il se peut même que l’on cherche comme actuellement à inventer des emplois pour éviter une explosion sociale ou une désespérance sociale Nous avons là une solution keynésienne à la crise de l’emploi devant laquelle les syndicats sont plutôt bienveillants .
Pour en savoir plus sur le syndicat, donnons donc les rôles essentiels du syndicat:
1- Le syndicat : négociateur des droits des travailleurs licenciés
2- Le syndicat : encadreur des travailleurs licenciés
3- Les stratégies syndicales de la réinsertion professionnelle .
Différentes mesures ont été prévues pour accompagner les travailleurs des entreprises dans leur insertion professionnelle. L’existence de toutes ces mesures ne dispense pas le syndicat de jouer son rôle de négociateur et/ou d’encadreur, pour le retour des travailleurs à l’emploi et pour le respect des droits de ces derniers.
Cette partie du devoir présente quelques éléments des stratégies que les syndicats auront à appliquer dans leur appui aux travailleurs. Il s’agit de la négociation des droits des travailleurs licenciés ; et de l’encadrement pour un retour à l’emploi salarié ou à l’auto emploi.
Les résolutions de la conférence nationale sur « l’action syndicale dans le cadre de la mondialisation » (septembre 1998) ont défini comme axes d’action prioritaires : entre autres .
La concrétisation des mesures prises pour la maîtrise des effets de la privatisation . on peut citer comme exemple, le cas des industries qui ont été sujettes à la privatisation dans les pays en voie de développement. L’amélioration du cadre juridique ( surtout des ouvriers et ouvrières sous employés ) par l’amélioration de certaines lois ou textes par exemple ou le changement direct de ces derniers.
La détermination de la politique nationale de l’emploi en collaborant ensemble en créant des syndicats régionaux par exemple.
Se basant sur ces axes prioritaires, les activités à réaliser vont dans le sens : renforcer la capacité de négociation des cadres syndicaux par l’instauration de cadre syndicale dans tous les entreprises (service du personnel…) ;mettre en œuvre une stratégie pour l’amélioration des droits syndicaux (information du personnel et des dirigeants..);et de ce fait, augmenter la capacité d’organisation du mouvement syndical . Toutefois les syndicats sont convaincus que les gestions de l’emploi et des conditions de travail (salaire, avantages sociaux …) restent des soucis majeurs que tout Etat a le devoir de garantir quelque soit son degré d’engagement ou de désengagement.
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Table des matières
INTRODUCTION GENERALE
PARTIE I :LES PROBLEMATIQUES DE L’EMPLOI
Chapitre 1 :Théories économiques
Section 1 : La fixation du salaire
Section 2 : Le syndicalisme
Section 2 : Le chômage
Chapitre 1 : Actualisation dans le contexte temporel actuel
Section 1 : Le problème syndical
Section 2 : Le salaire et ses sous-entendu
Section 3 : Main d’œuvre bon marché et le travail des enfants
Chapitre 1 :Mise en situation de l’étude dans les Zones franches industriels
Section1: Historique
Section 2 : Définition et mise en place à Madagascar
Section 3 : Problèmes salariaux et syndicaux à MADAGASCAR
CONCLUSION
PARTIE II : LES POLITIQUES DE L’EMPLOI
Chapitre 1 : Le droit du travail
Section1: Le contratdetravail
Section2: Lessyndicatsdestravailleurs
Section 3 : Les conditions de travail
Chapitre 2 : Les politiques de l’emploi
Section 1 : Les politiques passives
Section 2 : Les politiques agissant sur la population active
Section 3 : La politique macro-économique
Chapitre 3 : Réflexions
Section 1 : Historique
Section 2 : Manque à gagner
Section 3 : Prudence
CONCLUSION
CONCLUSION GENERALE
ANNEXE