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La faiblesse de gestion opérationnelle du système
Il est vrai que le baccalauréat est une preuve de la faible opérationnalité du système éducatif au niveau national, voire du dysfonctionnement concernant son organisation. Mais, ce modèle de fonctionnement bureaucratique existe également dans les écoles. Ainsi nous allons nous appuyer sur les travaux de recherche publiés en anglais en 2015, coordonnés par l’équipe de N.E.P. composée de deux chercheurs cambodgiens (Ang Sopha, et Chum Syrom) et d’un chercheur étranger (Colin Anderson) portant sur le nombre d’heures d’enseignement des écoles primaires publiques au Cambodge13.
Cette recherche a été menée dans les écoles primaires cambodgiennes tout au long de l’année scolaire 2012-2013 dans cinq provinces du Cambodge et dans la municipalité de Phnom Penh. 309 enseignants ont été enquêtés dans 91 écoles et de multiples sources ont été mobilisées pour établir combien de fois les enseignants étaient absents de l’école, les raisons de ces absences, la durée des sessions d’enseignement et le rendement de leurs élèves. La collecte de données dans les écoles a été effectuée par les personnes formées d’O.N.G. locales.
Le but de l’étude était d’identifier des défis concernant des heures d’enseignement dans les écoles primaires cambodgiennes, et d’évaluer les raisons de ces défis et l’impact sur les résultats d’apprentissage des élèves.
Les causes de perte d’heures d’enseignement
Les chercheurs ont soulevé trois causes principales de la perte d’heures d’enseignement dans les écoles primaires publiques.
Ajout des vacances scolaires supplémentaires
Selon le rapport, en 2012-2013, les nouvelles vacances scolaires officielles ajoutées après la rentrée scolaire présentent l’une des principales causes de la perte d’heures d’enseignement au Cambodge. Selon la politique de développement du curriculum 2005-2009, il y a 38 semaines de cours par année scolaire. Toutes les classes se déroulent du lundi au samedi, sauf le jeudi qui est consacré à des activités extra-scolaires (le sport, la couture, la menuiserie, etc.)14. Le jeudi n’est donc pas considéré comme un jour formel de travail des élèves. Par conséquent, les élèves apprennent officiellement cinq jours par semaine, équivalant à 190 jours par année scolaire15. Il convient de noter que le nombre de jours d’école en 2012-2013 était en fait de 186 jours.
Selon les chercheurs, le calendrier scolaire pour 2012-2013 a montré que 14 jours, équivalant 70 séances ou 47 heures, ont été perdus à cause des événements suivants : réunion de l’ASEAN16, cérémonie de crémation du Roi-père17, examens semestriels de 6ème, examens de recrutement des enseignants et jour de congé (environ sept jours) avant et après les élections nationales en 2013. Beaucoup d’écoles urbaines ferment pour des examens de recrutement des enseignants car l’école est utilisée comme centre d’examen. Aucune classe n’a été ouverte aux élèves durant ces journées en raison de la fermeture officielle de l’école.
Il est vrai que l’année 2012-2013 était exceptionnelle en termes de vacances officielles supplémentaires, mais cela a eu un net impact sur le temps d’enseignement dispensé aux élèves. En outre, plusieurs événements étant des jours fériés supplémentaires se produisent réellement chaque année.
Mais pourquoi ces jours fériés supplémentaires ne peuvent-ils pas être anticipés lorsque le calendrier scolaire est conçu ? Pourquoi les fermetures d’écoles ne sont-elles pas prévues pour les examens de recrutement des enseignants, par exemple, quand ils se produisent chaque année ? ». Ce sont des questions posées par les chercheurs dans leur rapport (N.E.P., 2015).
D’autres jours fériés officiels, selon le rapport, conduisent à des nouvelles fermetures non officielles des écoles, si, par exemple, les vacances tombent le vendredi. Ainsi ces fermetures raccourcissent l’année scolaire et sont également à l’origine de l’ajout des vacances scolaires supplémentaires. La moitié de l’absence des enseignants est liée donc à des décisions de fermer des écoles autour des fêtes officielles ou pour des vacances non officielles et de chaque côté des jours fériés.
Selon le rapport, les enseignants et les directeurs scolaires affirment que les parents n’envoient pas leurs enfants à l’école à ce moment- là, ce qui n’est pas efficace pour ouvrir les écoles. Inversement, le rapport montre que les parents ne peuvent pas envoyer leurs enfants à l’école parce que les écoles ne sont pas ouvertes. Les parents ont dit, par exemple, que le trafic plus intense au début et à la fin des périodes de vacances rendait trop dangereux l’envoi de leurs enfants à l’école à cette époque.
Absence de l’enseignant
Le rapport désigne « l’absence des enseignants » comme les circonstances dans lesquelles les enseignants, quelles que soient leurs raisons, ne fréquentent pas l’école pour enseigner des cours réguliers. Cette absence a été repérée grâce au contrôle des cahiers d’élèves, aux observations non annoncées sur place et aux entretiens avec des enseignants.
Selon le rapport, l’absence individuelle des enseignants variait considérablement. 136, soit 44 des enseignants, étaient présents lors de toutes les observations non annoncées sur place. Les 56 d’enseignants étaient absents au moins une fois durant les observations non annoncées. Ces observations ont été effectuées plus souvent les jours où les enseignants étaient soupçonnés d’être absents, en particulier pendant les périodes proches des jours fériés comme Pchum Ben (la fête des morts)18, pendant les festivals qui ne sont pas des vacances scolaires comme le Nouvel An chinois et Cheng Meng19 et pendant des journées scolaires « normales ». Dans 12 % des cas, ces enseignants étaient absents.
Lors des entretiens avec les enseignants, la majorité d’entre eux ont indiqué qu’ils étaient absents à l’école une fois par mois ou moins. Près d’un tiers ont indiqué qu’ils n’étaient pas absents chaque mois, mais qu’ils pouvaient être absents à un moment donné au cours de l’année. Un petit pourcentage d’enseignants a déclaré une journée d’absence par semaine. Après avoir donné ces estimations, il a été demandé aux enseignants de valider les données recueillies lors du contrôle des cahiers de leurs élèves qui indiquaient des jours où ils avaient été absents au cours des trois mois précédents. En comparant leurs estimations et les cahiers de leurs élèves, y compris les données d’observations non annoncées, les chercheurs ont constaté que les enseignants étaient en moyenne absents pendant 16 jours à l’école, ce qui représente 10,50 % des jours d’enseignement observés pendant l’année scolaire 2012-2013. L’absence vérifiée par l’enseignant au cours de cette étude était donc beaucoup plus élevée que les taux déclarés par les enseignants lorsque les chercheurs leur ont demandé d’estimer combien de fois ils ne fréquentaient pas l’école. Ce taux d’absentéisme moyen de 10,5 % sur l’ensemble de l’année scolaire de 186 jours d’enseignement en 2013-2014 montre que l’absence des enseignants représenterait une perte moyenne de 19,5 jours d’enseignement, soit 78 heures.
Les différentes raisons de l’absence des enseignants ont été classées en sept grandes catégories :
Raisons liées au revenu : les enseignants s’engagent dans des activités génératrices de revenus ou font un deuxième emploi, par exemple, travailler la terre, récolter etc.
Responsabilités familiales : ils s’occupent de membres de la famille tels que gérer les enfants, emmener des membres de la famille à l’hôpital ou conduire des enfants à l’école ;
Mission officielle : ils accomplissent leurs autres tâches professionnelles en dehors de l’enseignement. Cela comprend la participation aux réunions, à la formation, aux ateliers, aux voyages d’étude, et à d’autres tâches assignées par le directeur de l’école ou l’équipe de gestion. Raison personnelle : ils poursuivent leurs études, sont malades, ont un examen médical, prennent un examen pour l’université, font leurs titres fonciers ou se marient, etc.
La faiblesse des résultats des élèves du cycle primaire
Selon le rapport sur l’évaluation des résultats des élèves du niveau de 6ème menée par le M.E.J.S. en 2013 et publié en anglais en décembre 201524 , le M.E.J.S. a créé le Département de Certification de la Qualité en Éducation (D.C.Q.E.) en 2009 pour faire des inspections et évaluer les élèves. Grâce à ce département, une évaluation dite « nationale » a eu lieu à la fin de l’année scolaire 2012-2013 pour évaluer les compétences des élèves de la dernière année du primaire en khmer et mathématiques. Généralement, les évaluations internes ou externes comme celle-ci n’ont pas été autorisées dans l’enceinte du M.E.J.S. car ce dernier ne voulait pas creuser les problèmes existant dans l’éducation et les montrer au public pour ne pas perdre la face. Il pensait que tout allait bien.
Cette évaluation a été menée auprès de 5 984 élèves de la sixième année du primaire de 210 écoles primaires dans 24 provinces du pays. Les écoles ont été réparties en deux zones : rurales et urbaines. L’évaluation a commencé en mai 2013 et la collection des données s’est achevée en décembre 2013.
Nous commençons par observer le tableau ci-dessous. Il présente un résumé de la réussite de khmer de la sixième année en fonction de l’évaluation nationale du D.C.Q.E. effectuée à la fin de l’année scolaire 2012-13. Dans la partie supérieure, les résultats sont présentés pour chacun des trois principaux domaines de contenu qui sont inclus dans le test de khmer de 6ème année: la lecture, la dictée et les activités d’écriture.
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Table des matières
INTRODUCTION
PARTIE I : CADRE CONTEXTUEL DE LA RECHERCHE
CHAPITRE 1 : LES REGARDS SUR L’ÉDUCATION AU CAMBODGE
Introduction
1. L’éducation du Cambodge et ses contraintes
1.1. L’éducation de base
1.2. Les contraintes du secteur éducatif
2. Le fonctionnement du baccalauréat 2014
3. La faiblesse de gestion opérationnelle du système
3.1. Les causes de perte d’heures d’enseignement
3.2. Quelques problèmes de suivi de l’école et des enseignants pour assurer le nombre des heures d’enseignement prescrit
4. La faiblesse des résultats des élèves du cycle primaire
Conclusion
PARTIE II : CADRE THÉORIQUE ET PROBLÉMATISATION
CHAPITRE 2 : LA BUREAUCRATIE DU SYSTÈME
Introduction
1. Définition de la bureaucratie
2. La bureaucratie aux États-Unis et en France
2.1. L’émergence aux États-Unis des études critiques sur la bureaucratie
2.2. La bureaucratie en France
3. Les caractéristiques de la bureaucratie
4. Les conséquences de la bureaucratie
4.1. Les conséquences positives de la bureaucratie
4.2. Les conséquences négatives de la bureaucratie
5. La bureaucratie dans les organisations
5.1. La définition de l’organisation
5.2. Les différentes parties de l’organisation
5.3. Les types d’organisation
5.4. Les organisations scolaires
5.5. À quel type d’organisation correspond l’école primaire publique cambodgienne ?
Conclusion
CHAPITRE 3 : CE QUI CONTRAINT LE SYSTÈME À CHANGER : LES ÉVOLUTIONS MACRO-ÉCONOMIQUES DE LA SOCIÉTÉ
Introduction
1. Les transformations de la société cambodgienne
2. La formation des ressources humaines
2.1. Les évolutions récentes du système éducatif cambodgien
2.2. Les réformes éducatives mises en place par le M.E.J.S.
3. Une stratégie d’action basée sur la coopération
Conclusion
CHAPITRE 4 : LA QUESTION DE L’EFFICACITÉ DE L’ENSEIGNEMENT
Introduction
1. Des recherches divergentes sur la question de l’efficacité de l’enseignement
2. L’effet-établissement, l’effet-classe et l’effet-maître
2.1. L’effet-établissement
2.2. L’effet-classe et l’effet-maître
3. Les critères d’efficacité dans l’enseignement
3.1. L’opportunité d’apprentissage et le temps effectif d’apprentissage
3.2. L’enseignement structuré
3.3. L’apprentissage coopératif
3.4. Le climat de la classe
4. L’efficacité dans l’enseignement propre à l’école
4.1. Le leadership de la direction
4.2. La coopération entre enseignants
4.3. La culture de l’école
4.4. Synthèse sur l’établissement efficace
5. L’efficacité des pratiques pédagogiques
Conclusion
CHAPITRE 5 : LA PÉDAGOGIE
Introduction
1. Cadre général de la pédagogie
2. L’éthique à l’école
2.1. Définition du terme
2.2. Comment cette dimension éthique intervient-elle concrètement dans l’enseignement ?
3. Le pôle Maître : ce qu’apporte l’enseignement explicite
4. Focale sur quatre notions stratégiques favorisant les apprentissages : l’attention de l’élève, l’hétérogénéité des élèves, les interactions ajustées et le travail en équipe
4.1. L’attention de l’élève
4.2. L’hétérogénéité des élèves et la différenciation pédagogique
4.3. L’interaction de tutelle et le couple erreur-feedback
4.4. Le travail d’équipe
Conclusion
CHAPITRE 6 : LA MAIN À LA PÂTE (L.A.M.A.P.) – UNE DÉMARCHE CONCRÈTE RECONNUE ET MISE EN PLACE AU CAMBODGE
Introduction
1. Le programme de L.A.M.A.P. au Cambodge
2. Quelques principes-clés de L.A.M.A.P.
CHAPITRE 7 : PROBLÉMATIQUE ET HYPOTHÈSE DE LA RECHERCHE
1. Les éléments de problématique
1.1. Le rappel du cadre contextuel
1.2. Les apports du cadre conceptuel
2. Question de la recherche
3. Hypothèse de la recherche
PARTIE III : MÉTHODOLOGIE DE LA RECHERCHE
CHAPITRE 8 : PRÉSENTATION DE L’ÉTUDE DE CAS
1. Le programme du rattrapage scolaire dans le cycle primaire au Cambodge
1.1. Comparaison entre le système éducatif ordinaire et celui du rattrapage scolaire dans le cycle primaire
1.2. Objectifs du programme du rattrapage scolaire
1.3. Critères de sélection des enfants en rattrapage scolaire
1.4. Organisation des classes du rattrapage scolaire
1.5. Recrutement des enseignants
2. P.S.E. et le rattrapage scolaire
2.1. Centre de rattrapage scolaire dans l’enceinte de P.S.E.
2.2. Un enseignement accéléré pour les enfants très en retard
2.3. Pourquoi P.S.E. travaille-t-elle sur le retard scolaire ?
3. Projet de déploiement de la méthode de rattrapage scolaire dans cinq provinces du Cambodge (2014-2017)
3.1. Contexte général
3.2. Orientations stratégiques
3.3. Bénéficiaires du projet
4. Formation des enseignants et des directeurs d’école
4.1. Objectifs, modules et résultats attendus de la formation
4.2. Ressources humaines mobilisées
4.3. Bénéficiaires de la formation
4.4. Calendrier de formation et de suivi
CHAPITRE 9 : MÉTHODOLOGIE ET MÉTHODE DE LA RECHERCHE
1. Choix de l’échantillon
2. Outils de la recherche
2.1. Questionnaire d’enquête
2.2. Guide d’entretien auprès des directeurs d’école et des formateurs de P.S.E.
2.3. Observation de classe : enquête par observation
3. La conception des outils de recherche
4. Méthode de collecte des données
5. Méthodologie de l’analyse des données
CHAPITRE 10 : PRÉSENTATION DES POPULATIONS
1. Les instituteurs du rattrapage scolaire
1.1. Caractéristiques individuelles des instituteurs
1.2. Caractéristiques contextuelles des instituteurs
2. Les directeurs d’école
2.1. Caractéristiques individuelles des directeurs d’école
2.2. Caractéristiques contextuelles des enseignants
3. Les formateurs pédagogiques de P.S.E
PARTIE IV : ENQUÊTE EMPIRIQUE ET SES RÉSULTATS
CHAPITRE 11 : LES ANALYSES DES DONNÉES DU QUESTIONNAIRE DES INSTITUTEURS
Introduction
1. Rôle de la formation des enseignants
1.1. La formation initiale des enseignants
1.2. La formation continue des enseignants
2. L’implication dans le travail, le sentiment d’avoir prise sur l’activité et de disposer d’une marge de manœuvre
2.1. La motivation des élèves perçue par les enseignants
2.2. Les attitudes pédagogiques des enseignants
2.3. Les démarches / méthodes pédagogiques des enseignants
2.4. Adaptation des démarches / méthodes pédagogiques
2.5. Organisation du temps des enseignants
2.6. Efficacité des outils / supports pédagogiques
2.7. Adaptation des cas des élèves
2.8. Le choix du métier et le soutien de la hiérarchie
3. Disponibilité des enseignants pour les élèves
3.1. En fonction des enfants à la maison
3.2. En fonction du nombre d’élèves par classe
3.3. En fonction du nombre d’heures d’enseignement
3.4. En fonction du salaire
Conclusion
CHAPITRE 12 : LES ANALYSES DES DONNÉES DES ENTRETIENS DES DIRECTEURS D’ÉCOLE
Introduction
1. Les dispositifs prévus et leurs évolutions
1.1. Formation des directeurs d’école
1.2. Observation de classe
1.3. Les évolutions des dispositifs prévus
2. Les traits bureaucratiques du système
3. Les difficultés rencontrées
4. Les effets et limites du rattrapage scolaire
4.1. Les effets du programme
4.2. Les limites du programme
5. Les progrès constatés ou les traits d’engagement des acteurs
5.1. Réactivité en cas d’absence des élèves
5.2. Prise en compte des élèves faibles
5.3. Engagement de tous les acteurs de l’éducation
Conclusion
CHAPITRE 13 : LES ANALYSES DES DONNÉES DES OBSERVATIONS DE CLASSE
Introduction
1. Matériels didactiques utilisés et leurs évolutions
1.1. Préparation et utilisation des fiches de cours
1.2. Usage des manuels et documents authentiques
1.3. Création de matériels et leur utilisation
2. Méthode et techniques de classe prévues et leurs évolutions
2.1. La méthode L.A.M.A.P.
2.2. Le travail en groupe
3. Dynamique de la classe
3.1. Élève comme sujet
3.2. Espace maître-élève
4. Différenciation pédagogique et régulation
4.1. Différenciation pédagogique
4.2. Régulation de l’erreur
Conclusion
CHAPITRE 14 : LES ANALYSES DES DONNÉES DES ENTRETIENS AVEC LES FORMATRICES DE P.S.E.
Introduction
1. Rappel : expérience professionnelle des formatrices
2. Les traits bureaucratiques et la corruption
2.1. Les traits bureaucratiques du système
2.2. La corruption du système
3. Difficultés pédagogiques rencontrées
4. Les évolutions dans le système
4.1. Les évolutions générales du système
4.2. Les évolutions dans les classes du rattrapage scolaire
4.3. Les répercussions du rattrapage scolaire sur le système ordinaire
5. Les limites de l’enseignement en rattrapage scolaire
5.1. L’inefficacité de suivi des enseignants par le directeur
5.2. La participation, le travail mais problèmes pour les apprentissages
5.3. Le recopiage du manuel, les matériels insuffisants
4. Les problèmes d’absentéisme, le manque de motivation
Conclusion
CHAPITRE 15 : SYNTHÈSE DES DONNÉES ET DISCUSSION
1. Les traits bureaucratiques
2. Les effets sur les acteurs du système éducatif cambodgien
2.1. Les engagements professionnels des acteurs
2.2. Les résistances aux changements et innovations pédagogiques
3. Avancées et limites du programme de rattrapage scolaire : réponses à la question de recherche
Conclusion
CHAPITRE 16 : RÉFLEXIONS SUR L’EFFICACITÉ DU SYSTÈME ÉDUCATIF CAMBODGIEN
CONCLUSION
RÉFÉRENCES BIBLIOGRAPHIQUES
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