L’éloge du roi chevalier et sa préservation dans les remaniements du Roland furieux de Ludovic Arioste

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La coiffe impériale au prisme des inquiétudes italiennes

Le Saint-Empire était une entité politique comprenant unvaste territoire qui coïncidait avec l’Allemagne même si, historiquement, l’empereur revendiquait la suzeraineté sur d’autres territoires européens comme la Bohème, la Moravie, l’Alsace, la Lorraine, la Franche-Comté, la Suisse et une grande partie du nord de l’Italie. L’empereur pouvait compter sur la Chancellerie impériale et une Chambre Impériale de Justice. Il présidait la Diète dans laquelle siégeaient les princes électeurs, les princes et les villes d’Empire jouissant d’un statut spécial. Les Diètes prenaient des décisions politiques et votaient les subsides pour la défense de l’Empire. Selon certains théoriciens proches du pouvoir impérial, comme par exemple Marsile de Padoue, la Diète était une émanationdu Sénat romain. Les sept électeurs désignés par laBulle d’or – promulguée par Charles IV de Luxembourg en 1356 – étaient trois ecclésiastiques, c’est-à-dire les archevêques de Mayence, de Cologne et de Trèves et quatre laïcs, le roi de Bohême, le duc de Saxe, le comte palatin et le margrave de Seuls véritables candidats à la dignité impériale, le roi de France et le roi d’Espagne se retrouvent donc assez rapidement en lice l’un contre l’autre588. Les campagnes de persuasion et les négociations pour que les princes électeurs choisissent l’un d’entre eux comme le successeur de l’empereur commencent bien avant la disparition de Maximilien Ier. En effet, ce dernier, malade, sentant sa fin approcher, se met rapidement à l’œuvre au sein du marché électoral, pour que la couronne du Saint-Empire soit confiée à son petit-fils 589.
En novembre 1516, l’électeur de Trèves, l’année suivante ceux de Mayance, de Brandebourg et du Palatinat promettent leur vote au roi de France : c’est la majorité du collège électoral. Cependant, l’action de Maximilien Ier et l’or des banquiers allemands Fugger réussissent à contrer l’action diplomatique déployée par les émissaires de François I er590.
Malgré des mois de pourparlers, d’accords et de promesses, mais, surtout, malgré tout l’argent versé par les caisses de la couronne de France, à la mort de l’empereur, survenue le 12 janvier 1519, Charles de Habsbourg bénéficie de la faveur de la plupartdes princes électeurs . Néanmoins, François Ier ne perd pas espoir et, tout au long de cette période, ses agents continuent immanquablement à négocier avec les électeurs et leurs proches. De grosses sommes d’argent seront encore dépensées lors de la campagne, dans cette véritable mise à l’encan des voix592.

A nessun patto, Sua Santità vorria che questo imperio perveniss i nel Catholico614

Pour LéonX, l’exigence d’opposer un contrepoids à l’autorité toujours grandissante du roi d’Espagne est quelque chose d’irréfutable615. La stratégie qu’il adopte pour ce faire s’avère, encore une fois, très ambigüe . Initialement, il entame des pourparlers secrets avec le Très Chrétien mais également avec le Catholique, afin d’obtenir des assurances concernant la paix avec Rome, Florence et la famille Médicis, ainsi que sur la défense de la Chrétienté contre le Turc. Avec les deux souverains, il signe des traités qui, grâce à un remarquable sens de la négociation, évoquent des points bien précis d’intérêt pontifical, mais demeurent délibérément assez brumeux à propos du parti que le pape prendra au sujet de l’élection impériale616.
Le roi d’Espagne et le roi de France se montrent très conciliants face aux requêtes du Saint-Siège : le premier s’engage sur différents fronts, comme le nombre d’hommes, la quantité de munitions et de trirèmes qu’il mettrait à la disposition du Saint-Siège pour sa défense ou comme la promesse de non-intervention sur les affaires spirituelles mais aussi matérielles de l’État de l’Église luttes entre partis adverses, dans les mains de Laurent de Médicis. De surcroît, à François I er, le pape demande la libération de l’engagement de rendre Modène et Reggio. Les négociations se prolongent des mois sans que jamais le pape ne prenne position sur son éventuel soutien.
De plus, face aux pressions des deux parties, il continue à temporiser sur la question la plus urgente : envoyer ou non la couronne d’empereur au roi des Romains en charge. En effet, rappelons-le brièvement, jamais couronné par le pontife,Maximilien Ier demeure « seulement » le roi des Romains et empereur élu, il lui est alors impossible de faire élire son petit-fils de son vivant, car ils porteraient tous les deux le même titre . Aux requêtes réitérées du Catholique et de son grand père de remédier à cet obstacle, LéonX persiste à répondre qu’il s’agit d’un sujet extrêmement délicat, qui nécessite réflexion ; à François Ier, qui lui demande inlassablement de repousser ces sollicitations, le pontife explique qu’imposer un refus catégorique à de si grands princes entraînerait l’État de l’Église dans des eaux très périlleuses .
Or, sur ces entrefaites, le 12 janvier 1519, Maximilien Ier passe de vie à trépas. La nouvelle est accueillie avec grand soulagement par Léon X, dispensé à présent de ce choix si difficile. Une fois disparus avec l’empereur le plus grand soutien à Charles ainsi que les promesses que les princes électeurs lui avaient faites, le pape semble se résoudre à s’y opposer franchement. Mais apporte-t-il pour autant un franc soutien à François I dans une certaine mesure du côté français, sa proverbiale « prudence » l’amène à offrir au souverain un concours qui reste plein de nuances, car l’étude de la correspondance des émissaires du pontife permet d’éclaircir un point nodal (que Nitti ne manque pas de mettre en évidence) .
Le pape est véritablement convaincu que l’alliance avec le roi de France est un rempart indispensable au salut de l’Église. D’ailleurs, une missive, écrite en septembre 1518, adressée par Jules de Médicis à l’évêque de Pistoia, Antonio Pucci, montre sans équivoque la direction prise par le Saint-Siège. Le cardinal fournit des instructions bien précises au nonce. Ce dernier doit se rendre en Suisse et plaider la cause du Très Chrétien auprès des cantons: « el fine vostro principale – explique le Médicis – ha ad essere di riscaldarli et prepararli per tucte queste vie che vi parranno ad proposito a la devotione et servitio di Nostro Signore et del Christianissimo »621. Preuve ultérieure, dans cette lettre, du soutien pontifical au roi de France : LéonX souhaite suggérer aux Helvètes de choisir– en vue d’une possible expédition en Terre Sainte – des capitaines « gallizanti et amici de Franzesi »622. En effet, puisque « la bussola è mutata et bisogna navigare per altra tramontana », ces hommes se révèlent mieux adaptés à intégrer les milices pontificales que ceux qui auraient une « dependentia da Cesare »623. Bien entendu, le pape reste prudent. On remarque, en effet, que les instructions adressées à Antonio Pucci se scindent en deux parties. L’une lui indique le discours à tenir lors de la rencontre avec le gouverneur de Milan, ainsi qu’avec les agents de François I er qui se trouvent en Suisse, l’autre précise la conduite à garder devant les représentants des cantons. L’évêque de Pistoia devra insister avec Lautrec – comme avec Monseigneur Soliers, orateur du roi auprès des Helvètes – sur le fait que désormais le salut et le destin de Rome et du Royaume de France sont unis à jamais. Cependant, une fois en Suisse, Pucci devra user beaucoup de dextérité et de diplomatie, comme d’ailleurs son statut le requiert, pour exhorter les seigneurs de ce pays à l’entente avec le Très Chrétien. Dans ce souci de discrétion, il ne faudr pas « dire cosa che li havessi a scandolizzare » et ne jamais donner l’impression que le pape veuille « conciliarli lui al Christianissimo »624. La croisade et la défense de l’Église resteront le sujet central de son discours, le nonce appellera les Suisses à la préservation de la paix universelle et à la protection du pontife ou de « ses amis », s’ils venaient à se trouver en état de guerre. Enfin, si le nonce a l’impression que le temps est venu, il pourra faire allusion à une éventuelle ligue défensive, entre les cantons, le Saint-Siège, Florence, Venise et le Royaume de France.

Et si ‘l re Catholico fusse [Re di Romani], non saria un amico di la Signoria, come è il Christianissimo

L’autre grand soutien sur lequel François I er fait reposer ses espoirs de réussite est celui de Venise. Depuis le traité de Blois, la Seigneurie s’affiche en grande amie du Royaume de France et l’entente avec ce monarque est solide dès son sacre. Les troupes des deux États ont vaincu ensemble à Marignan ; les diplomates vénitiens ont voulu revendiquer la place de conseillers (étrangers) les plus proches du souverain à Bologne ; l’action de l’armée française a été déterminante,en 1516, pour la récupération de Brescia. Par ailleurs, cette ville était « carissima et gratissima » aux Vénitiens et ceux-ci savent bon gré au souverain pour son aide647. En outre, François I er est l’auteur et le protecteur de la nouvelle trêve négociée et er. En effet, quand l’ancienne trêve signée pour une durée de 5 ans entre Venise et Maximilien I prend fin, en 1518, les Vénitiens sont invités par LéonX à se rendre à Rome afin d’y mener les négociations de renouvellement, comme cela avait déjà étéfait par le passé. Or, en raison de l’amitié franco-vénitienne, les sénateurs préfèrent la cour de France auSaint-Siège et c’est là qu’ont lieu les pourparlers648.
Girolamo Morone et son soutien à Charles d’Espagne
Pendant que le souverain cherche à obtenir le concours de ses alliés, l’espoir de libérer Milan des Français et d’imposer à la tête du Duché le frère de Massimiliano Sforza anime l’esprit des partisans de l’ancien duc déchu. Ainsi, ayant rejoint Francesco II dans la ville de Trente, Girolamo Morone, avec d’autres fuoriusciti philo-sforzeschi, suit de près les manœuvres des prétendants à la couronne et offre ses services à Maximilien Ier et à son petit- fils.
Auparavant, le diplomate, qui s’était accordé avec les nouveaux maîtres du Duché, avait été accusé de traîtrise parl’empereur, car il était considéré comme le responsable de la reddition précipitée du château de Milan en octobre 1515, moyennant, en contrepartie, le fief de Lecco et la charge de sénateur. Cependant, seulement quelques mois après, il avait abandonné Milan, d’abord pour Alexandrie, puis pour Modène. En effet, malgré les accords établis, les Français avaient ordonné à Morone de quitter le Duché pour se rendre en France ; à Modène, où il vécut entre juillet 1516 et août 1518, dès son arrivée, le réfugié avait pris part à des conspirations, avec Prospero et Muzio Colonna, afin d’occuper une place forte du Duché de Milan664.
En 1521, Morone tenta, avec d’autres proscrits, d’organiser une action armée, qui prévoyait la révolte simultanée de plusieurs villes du Duché ainsi que l’attaque conjointe des fuoriusciti provenant de Como et de Ayant obtenu finalement la grâce de Maximilien I er, le Milanais s’emploie pour la cause des Habsbourg. Entre 1518 et 1519, il écrit différentes missives, à l’empereur et à ses conseillers, ainsi qu’à Charles (une fois l’aïeul disparu). Dans ces lettres, il témoigne de sa volonté à ne pas rester un simple spectateur des événements qui se produisent autour de lui et propose de participer avec ses conseils, ses actions et tous les moyens dont il dispose à la perte et à la destruction de l’ennemi français665. Dans cette perspective d’appuyer le candidat de la maison d’Autriche, entre septembre 1518 et mars 1519, Morone écrit également des lettres à Francesco Guicciardini, à l’époque gouverneur de Modène pour le pape.
Dans une première, l’ancien chancelier informe son ami que Charles d’Espagne a d’ores et déjà obtenu le consensus de tous les princes électeurs, y compris les votes les plus ardus à gagn er à la cause, ceux de l’évêque de Trèves et du duc de Saxe666. Quelque temps après, dans une nouvelle missive, Morone confirme la nécessité – exprimée auparavant – de s’accorder avec les Suisses, car cela pourrait affaiblir considérablement la puissance française.
L’empereur élu, d’ailleurs, leur propose une pension de 300 000 écus d’or667.
Ensuite, le Milanais dénonce les intentions belliqueuses de certains princes cupides, qui, ore vultuque, affichent des sentiments de paix, mais qui, en réalité,en sont bien loin. Puis, il laisse le raisonnement en suspens pour justifier le choix du duc de Ferrare de rallier François I er. Cet enchaînement des sujets abordés, laisse entendre que l’on pourrait considérer Alphonse Ier comme l’un de ces princes qui nourrissent des sentiments hostiles, pour la simple raison qu’il a rejoint le roi de France. Or le duc – explique Morone – a adhéré à la cause française non sua sponte, mais contraint par les menaces de guerre qui planent sur ses terres. En effet, non seulement Léon X est réticent à tenir la promesse – faite au monarque lors des accords en 1515 – de rendre les deux villes de Modène et Reggio à Alphonse Ier, mais il aspire encore à s’emparer de Ferrare. Selon Morone, ce prince est donc obligé de rechercher une protection auprès du roi de France. Par ailleurs, ses craintes ne sont pas sans fondement : à la fin de l’année 1519, le pontife tente effectivement de prendre la ville668.
Les jours de la Diète de Francfort
La missive écrite le 29 juin par le cardinal Caetano semble synthétiser les différentes positions et opinions présentées tout au long de cette période.Le dominicain rappelle au pontife le discours prononcé par l’archevêque de Mayence, lors la Diète pour l’élection, sur les deux principaux prétendants au titre d’empereur et les ripostes des autres électeurs669. Selon l’archevêque, la préférence exprimée pour Charles de Habsbourg est conditionnée par le faitque François I er  est un candidat étranger et, conformément à leur loi et à leur serment, les électeurs ne peuvent tout bonnement pas le choisir. D’autant plus que le souverain revendique des droits sur le Royaume de Naples et sur les Flandres. Il fera tout son possible pour en prendre possession. Si, après le succès de Marignan, il mbitionnait déjà de s’emparer de toute l’Italie, à la suite de l’élection, il déciderait sans doute d’annexer les terres des électeurs à son Royaume et il leur ôterait toute liberté et prérogative, pour mettre à leur place des hommes de confiance et maintenir à jamais ce titre en France. E n outre, continue l’archevêque, les princes ne doivent pas se laisser séduire par les éloges de ses mbassadeurs, qui définissent le roi huomo di gran potentia et […] fortissimo della sua persona et molto coraggioso »670, mais, au contraire, ils doivent les considérer comme une mise en garde sur les dangers qu’encourent leurs libertés.
On admet que, pour sa part, la candidature de Charles présente également des faiblesses. Ce prétendant vit loin de l’Empire : ainsi, il aurait d’énormes difficultés à mettre un terme aux discordes civiles qui existent en Allemagne, ainsi qu’à la menace turque, toujours présente. En outre, la crainte que ce souverain ne considère ces terres comme une simple province et qu’il ne se résolve à les envahir avec l’armée espagnole persiste. De surcroît, s’il sedécidait à reprendre le Milanais au  roi de France, Charles le réunirait au Royaume de Naples, consolidant ainsi la couronne d’Espagne et non pas la puissance de l’Empire. Pour toutes ces raisons l’archevêque affirme que, au premier abord, la seule solution semblerait être cell de choisir un seigneur allemand. Mais, continue-il, à ce j our, aucun des possibles prétendants au titre ne bénéficie d’une solidité et d’une renommée telles qu’elle lui assurerait, en cas de guerre, le soutien inconditionné des autres princes, déjà divisés à cause de leurs désaccords religieux : un candidat allemand ne ferait pas l’unanimité. En conclusion, selon l’archevêque de Mayence, il s’avère préférable de choisir le Habsbourg, car ce n’est pas véritablement un étranger, il dispose déjà de possessions au sein de l’Empire et il peut, tout de même, assumer, mieux que tout autre prince allemand, l’initiative contre le Turc.
Ensuite, c’est à l’archevêque de Trèves de contre-argumenter. Méthodiquement, le prince Richard s’oppose aux affirmations d’Albert de Brandebourg. Concernant le respect de leur serment et de leurs lois, l’élection de Charles n’est pas plus légitime que celle de François I er, car un Espagnol ne peut pas être considéré comme moinsétranger qu’un Français.
Et quand bien même Charles possède des domaines en Allemagne,le roi français détient le Duché de Milan, qui est fief de l’Empire. Puis, rappelle l’archevêque de Trèves, dans le temps où les Francs étaient unis aux peuples de l’Allemagne, l’Empire vivait des jours heureux et glorieux : les Français et les Allemands sont proches par la culture et les coutumes et ils haïssent les Espagnols. De surcroît, le prince électeur nsiste sur le fait que Charles ne pourrait pas garantir la paix, notamment contre le péril turc : lesEspagnols ne sont pas connus pour être de bons soldats et, d’ailleurs, avec tout ce que leur coûtent leurs navires, ils ne peuvent pas se permettre de grandes armées.
François I er, en revanche, richissime, s’empressera de chasser l’ennemi infidèle de la Hongrie et de l’Italie. En outre, dans son discours, parmi les qualités de François I er, l’archevêque de Trèves évoque le fait « che [il re] si diletta di legger […] che sopratutto in quelle cose di religione usa sempre di consigliarsi con persone dotte »671. Cette brève remarque sur la culture et la tolérance montrées par le roi en matière de religion, en réalité, touche au vif un sujet très délicat, si l’on songe un instant au climat de tension qui habite l’Allemagne depuis que les thèses de Luther ont été rendues publiques . La bienveillance du souverain français à l’égard de ces princes qui – comme le duc de Saxe, protecteur du moine – se rapprochent des idées réformatrices se révèle un argument solide au sein de la propagande française 673.

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Table des matières

INTRODUCTION
CRITÈRES DE TRANSCRIPTION
PREMIÈRE PARTIE : LA CONSTRUCTION DE L’IMAGE DU ROI
Premier chapitre : À la conquête du Duché de Milan
1. Le poids de Marignan dans l’histoire
2. Les droits des rois de France sur le Duché de Milan
3. Les préparatifs et les négociations
4. Les États italiens : pour et contre le roi de France
5. Le Saint-Siège et la ville de Florence
6. Gênes et Ottaviano Fregoso, de doge à gouverneur
7. Venise. Une alliance solide
8. « Marco ! Marco ! » Bartolomeo d’Alviano et le rôle des Vénitiens lors de l’affrontement
9. Les Suisses, les véritables seigneurs de Milan, les guerriers mercenaires, les paysans.
10. À la suite de l’affrontement
Deuxième chapitre : Marignan 1515 : célébrer le vainqueur en Italie
1. Le bonheur du triomphe
2. Marignan dans la réflexion politique : une bataille comme les autres
3. Giovanni Battista Cipelli : le Panégyrique du roi, vainqueur des Helvètes.
4. La première dédicace du Livre du Courtisan de Baldassar Castiglione
5. L’éloge du roi chevalier et sa préservation dans les remaniements du Roland furieux de Ludovic Arioste
6. Les guerres « in ottava rima » et d’autres « cantari »
Troisième chapitre : Une rencontre au sommet : les entrevues de Bologne
1. Les rencontres entre souverains : une folie ou un acte nécessaire ?
2. Au-delà de la Pragmatique, les enjeux politiques pour les États de la péninsule
3. « Un bello principe » et une suite barbare : chronique des entrevues
4. La célébration du roi : un discours et un prologue
5. Divagation autour des femmes
SECONDE PARTIE : LES PREMIERS ÉCHECS
Quatrième chapitre : La croisade, le Lys et l’Empire dans les attentes des États italiens 
1. In hoc signo (mihi crede) invictiddime Francisce vinces
2. La coiffe impériale au prisme des inquiétudes italiennes
3. A nessun patto, Sua Santità vorria che questo imperio pervenissi nel Catholico
4. Et si ‘l re Catholico fusse [Re di Romani], non saria un amico di la Signoria, come è il Christianissimo
5. Girolamo Morone et son soutien à Charles d’Espagne
6. Les jours de la Diète de Francfort
7. L’ambition personnelle du roi ou une candidature nécessaire ?
8. La fin d’un rêve… ou pas
Cinquième chapitre : La perte du Duché, la Bicoque et la détestation des Français
1. Lo imperatore, el pontefice e ‘l re
2. La conférence de Calais et la médiation d’Henri VIII
3. Habemus papam
4. La défaite à la Bicoque et la perte de Lodi et Gênes
5. Odet de Foix, seigneur de Lautrec : seul responsable de la ruine ou bouc émissaire ?
TROISIÈME PARTIE : LES REPRÉSENTATIONS DE LA DÉFAITE
Sixième chapitre : La bataille de Pavie : l’espoir d’un nouveau Marignan
1. Passer les monts à nouveau
2. Jeux d’alliances et choix stratégiques
3. Perdre, mais l’estoc à la main
4. Arrêt sur image : brève rétrospective sur un vice-roi
5. La défaite entre légendes et divinations
Septième chapitre : Un échec cuisant : la fin d’un rêve ?
1. Simone Litta. Pavie et la présumée volte-face du poète
2. La Tragica elegia de Giovanni Melezio
3. Les lamentations du roi
4. À la cour du roi. Amomo et Luigi Alamanni : le poète mystérieux et la « tosca chetra »
5. La victoire du vaincu selon Pierre Arétin
6. Quelques textes pro-impériaux ou antifrançais
QUATRIÈME PARTIE : LA GUERRE ET LA PAIX
Huitième chapitre : De Madrid à Rome : les vicissitudes de la péninsule
1. Le traître aux accords de Madrid et le regard italien
2. La ligue de Cognac et les hésitations du roi
3. Raconter la « ruina di Roma »
4. Le rôle de l’empereur lors du sac
5. Mais que fait donc le roi de France ?
6. Le glorieux libérateur viendra : l’espoir en vers
Neuvième chapitre : L’équipée napolitaine et la fin d’une époque
1. La descente de Lautrec, ce héros
2. L’invasion du Royaume et les traîtres angevins
3. Quelques vers sur la campagne
4. Du triomphe à la chute
5. Un larron en aide à l’armée impériale
6. Gagner Gênes, perdre Gênes
7. Histoire de paix, de dames, de trahisons et de déception
CONCLUSION
BIBLIOGRAPHIE

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