L’élevage à Behsud : étude du cheptel et de son exploitation
Climat et hydrographie
Climat et hydrographie en Afghanistan
Le climat est continental à dominante aride. Il se caractérise par de grandes variations de température entre l’été et l’hiver et, en montagne, entre le jour et la nuit. Dans le Sistan, au sud, balayé par les vents, il règne une température moyenne de 45°C à l’ombre durant les trois ou quatre mois d’été, tandis que l’hiver le thermomètre descend à – 20°C. Des écarts de température analogues marquent le climat des steppes du nord. En montagne, tout dépend de l’altitude. Entre 1 500 et 2 500 m, il fait généralement doux en été mais très froid l’hiver même si l’Afghanistan se situe à la latitude de la Tunisie. A Kaboul, perchée à 1 800 m, le thermomètre peut atteindre jusqu’à +30°C et -20°C selon la saison. Au delà de 2 500 m, la neige persiste durant sept à huit mois. Après 4 500 m s’étend le domaine des neiges éternelles.
La hauteur de précipitations varie beaucoup selon la région. Les hautes chaînes de l’Hindou-Kouch reçoivent de 600 à 1200 millimètres par an. Les queues de mousson venues de l’Inde atteignent les versants orientaux du sud-est du pays. Mais le nord-ouest ou le sud du pays recueillent moins de 100 mm de pluies dans l’année .
Climat et hydrographie à Behsud
Le climat à Behsud est caractéristique des régions continentales d’altitude. La température moyenne est faible : 3,6 °C. Elle varie entre –41,6°C en février et 31,5°C en juillet. Les vents y sont souvent très violents. La rudesse des hivers isole certains villages plus de 4 mois par an, contraignant les habitants et les animaux à un long confinement. Précisons que la région est coutumière de sécheresses plus ou moins graves, telle celle qui l’a affectée de 1998 à 2001. La dernière du genre s’était produite en 1972 .
Il pleut en moyenne 300 mm par an, mais la majeure partie de l’humidité provient de la neige (395 mm par an)
Routes, pistes et axes de communication
Axes de communication en Afghanistan
Le pays est traversé par trois axes principaux, reliant l’est à l’ouest (cf figure 8) : un axe au nord, reliant Kaboul à Herat en passant par Mazar-e-Charif, un axe au sud reliant Kaboul à Herat par Kandahar, et un axe médian, passant par Chaghcharan.
Axes de communication dans le Hazarajat et à Behsud
La région est traversée du sud au nord par deux grands axes : la route de Kaboul à Mazar-i-Charif via Maydan-Char et Bamyan, et celle de Ghazny à Bamyan. Ces deux axes se rejoignent à Behsud pour n’en former qu’un seul jusqu’à Bamyan. Un troisième axe traverse la région d’est en ouest : c’est la « piste du centre ». Ouvrage inachevé, cette route devait relier Kaboul à Herat, ce qui aurait singulièrement raccourci le trajet et désenclavé définitivement le Hazarajat en l’ouvrant au trafic national voire international. Le tronçon est de cet ouvrage fut achevé avant l’invasion soviétique, il forme l’épine dorsale des communications dans les deux districts de Behsud.
Aucune de ces pistes n’est goudronnée. Dans un état lamentable, après plus de 18 années de non-entretien, le réseau routier a été notablement amélioré durant les quatre années passées, grâce aux activités des différentes ONG situées dans les régions qu’il dessert. Sa remise en état constitue un des supports les plus favorables aux programmes de « Food for Work ». Malgré ces travaux, les pistes n’en sont pas moins très difficiles en hiver et à la fonte des neiges, mêmes pour les lourds camions tous-terrains de fabrication soviétique. Pour accéder à la région de Behsud, deux cols frôlants les 4000 mètres doivent être franchis et les hauts plateaux traversés de part en part : – le col d’Hadjigak, au nord, quand on vient de Mazar-i-Charif via Bamyan – la passe de Honay, au sud-est, en arrivant de Kaboul via Maydan-Char – l’immense steppe du Dacht-e-Nawour (3500m) au sud en arrivant de Ghazni [51]. Les villages sont reliés entre eux par un réseau dense de pistes et de chemins muletiers dont certains peuvent être utilisés en saison estivale par des véhicules légers 4×4. Mais la plupart des hameaux situés dans les reliefs ne sont accessibles qu’à pied.
Guide du mémoire de fin d’études avec la catégorie Importance de l’agriculture en Afghanistan |
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Table des matières
Table des matières
Introduction
1ère partie : Behsud, zone d’intervention : situation dans le contexte général afghan
1. Description du milieu
1.1 Le milieu humain
1.1.1 Historique succinct
1.1.1.1 Historique succinct de l’Afghanistan
1.1.1.2 Historique succinct du Hazarajat et de Behsud
1.1.2 La population
1.1.2.1 La population en Afghanistan
1.1.2.2 La population à Behsud
1.1.3 Administration
1.1.3.1 Découpage administratif du pays
1.1.3.2 La région étudiée
1.1.4 Les habitudes alimentaires
1.1.5 Sécheresse et crise alimentaire
1.1.6 Contexte économique
1.1.7 Transit du bétail
1.2 Environnement physique
1.2.1 Situation géographique
1.2.1.1 Situation géographique de l’Afghanistan
1.2.1.2 Situation géographique du Hazarajat et de Behsud
1.2.2 Climat et hydrographie
1.2.2.1 Climat et hydrographie en Afghanistan
1.2.2.2 Climat et hydrographie à Behsud
1.2.3 Routes, pistes et axes de communication
1.2.3.1 Axes de communication en Afghanistan
1.2.3.2 Axes de communication dans le Hazarajat et à Behsud
2. L’économie rurale
2.1 Importance de l’agriculture en Afghanistan
2.2 Productions agricoles à Behsud
2.2.1 Exploitations et cultures
2.2.2 L’élevage et les éleveurs
2ème partie : L’élevage à Behsud : étude du cheptel et de son exploitation
1. Objectifs / Motivations de l’enquête
2. Matériel et méthodes
2.1 Présentation de MADERA
2.2 Zone d’étude
2.3 Les ONG présentes sur la zone d’étude
2.4 Méthode d’enquête
3. Résultats
3.1 Aspects démographiques
3.1.1 Le cheptel bovin
3.1.1.1 Chiffres globaux
3.1.1.2 Différences géographiques
3.1.1.3 Evolutions récentes
3.1.1.4 Races
3.1.1.4.1 La race Kounari
3.1.1.4.2 La race Kandahari
3.1.2 Le cheptel ovin
3.1.2.1 Chiffres globaux
3.1.2.2 Différences géographiques
3.1.2.3 Evolutions récentes
3.1.2.4 Races
3.1.3 Le cheptel caprin
3.1.3.1 Chiffres globaux
3.1.3.2 Différences géographiques
3.1.3.3 Evolutions récentes
3.1.3.4 Races
3.1.4 La décapitalisation pendant la sécheresse
3.2 Aspects zootechniques
3.2.1 Les bovins
3.2.1.1 Types de production
3.2.1.1.1 Animaux vivants
3.2.1.1.2 Production de viande
3.2.1.1.3 Lait et dérivés
3.2.1.1.3.1 Importance de la consommation de lait
3.2.1.1.3.2 Production de lait de vache
3.2.1.1.4 La peau
3.2.1.1.5 Force de traction
3.2.1.1.6 Utilisation des déjections
3.2.1.2 Reproduction
3.2.1.3 Alimentation
3.2.1.4 Logement
3.2.2 Les petits ruminants
3.2.2.1 Types de production
3.2.2.1.1 Les animaux vivants
3.2.2.1.2 La viande
3.2.2.1.2.1 Importance de la viande ovine dans l’alimentation
3.2.2.1.2.2 Commercialisation de la viande ovine et caprine
3.2.2.1.3 Le lait et ses dérivés
3.2.2.1.4 La laine, le cuir et les peaux
3.2.2.2 Reproduction
3.2.2.3 Alimentation
3.2.2.4 Logement
3.3 Aspect sanitaire
3.3.1 Généralités
3.3.1.1 Etat constaté du cheptel
3.3.1.2 Sous-nutrition et contre-performances
3.3.1.3 Effets de la sécheresse
3.3.2 Maladies parasitaires
3.3.2.1 Ectoparasitoses et mycoses
3.3.2.1.1 Zoonoses ectoparasitaires
3.3.2.1.2 Ectoparasitoses non transmissibles à l’homme
3.3.2.2 Endoparasitoses
3.3.2.2.1 Zoonoses endoparasitaires
3.3.2.2.1.1 La fasciolose
3.3.2.2.1.2 La cénurose cérébrospinale
3.3.2.2.1.3 Zoonoses endoparasitaires secondaires
3.3.2.2.2 Endoparasitoses non transmissibles à l’homme
3.3.3 Maladies virales
3.3.3.1 Zoonoses virales
3.3.3.1.1 La rage
3.3.3.1.2 L’ecthyma contagieux
3.3.3.2 Maladies virales non transmissibles à l’homme
3.3.3.2.1 Fièvre aphteuse
3.3.3.2.2 La clavelée (variole ovine) et la variole caprine
3.3.3.2.3 La peste des petits ruminants
3.3.3.2.4 La peste bovine
3.3.4 Maladies bactériennes
3.3.4.1 Zoonoses bactérienne
3.3.4.1.1 La fièvre charbonneuse (anthrax, ou charbon bactéridien)
3.3.4.1.2 La brucellose
3.3.4.1.3 La tuberculose
3.3.4.2 Maladies bactériennes non transmissibles à l’homme
3.3.4.2.1 Le charbon symptomatique
3.3.4.2.2 Entérotoxémie
3.3.4.2.3 Pasteurellose et septicémie hémorragique des bovins
3.3.4.2.4 Tétanos
3.3.4.2.5 La pleuropneumonie contagieuse caprine
3.3.4.2.6 L’agalactie contagieuse des petits ruminants
3.3.4.2.7 L’anaplasmose ovine, caprine, bovine
3.3.4.2.8 L’ehrlichiose ovine
4. Discussion
4.1 Discussion sur la validité des estimations
4.1.1 Par rapport à la méthode et aux moyens utilisés
4.1.2 Par rapport à d’autres estimations antérieures
4.2 Interventions souhaitables qui ressortent des observations de terrain à court/moyen/long terme
4.2.1 Amélioration de l’alimentation
4.2.1.1 Principe de l’alimentation et définition des objectifs
4.2.1.2 Utilisation des compléments alimentaires pour les différentes productions
4.2.1.2.1 Alimentation du pré-troupeau
4.2.1.2.2 Alimentation des femelles reproductrice
4.2.1.2.2.1 Le flushing
4.2.1.2.2.2 Le steaming
4.2.1.2.3 Alimentation des jeunes et des nouveau-nés
4.2.1.3 Les moyens d’application dans la région étudiée
4.2.2 Amélioration du logement
4.2.2.1 Utilisation de l’énergie solaire : principes de l’architecture solaire
4.2.2.1.1 Gains solaire
4.2.2.1.1.1 Choix du site
4.2.2.1.1.2 Organisation des pièces
4.2.2.1.1.3 Vitrages
4.2.2.1.1.4 Masse thermique
4.2.2.1.2 Isolation
4.2.2.1.2.1 Matériaux
4.2.2.1.2.2 Utilisation du site
4.2.2.1.2.3 Vitrages
4.2.2.1.2.4 Double mur
4.2.2.1.2.5 Béton léger
4.2.2.2 Mise en place des projets communs MADERA-GERES
4.2.2.2.1 Présentation du GERES
4.2.2.2.2 Mise en place des projets communs
4.2.2.2.2.1 Une serre agricole solaire passive attachée à la bergerie
4.2.2.2.2.2 Rénovation et amélioration des bergeries
4.2.3 Formation des éleveurs
4.2.3.1 Une action difficile
4.2.3.2 Principal axe de vulgarisation : l’hygiène
4.2.3.2.1 Hygiène de l’alimentation
4.2.3.2.2 Hygiène de l’abreuvement
4.2.3.2.3 Hygiène de l’habitat
4.2.3.2.4 Hygiène de travail et soins aux animaux
4.2.3.2.5 Hygiène du nouveau-né et des jeunes
4.2.4 Amélioration génétique
4.2.4.1 La reproduction
4.2.4.2 Les bases de l’amélioration de la race locale
4.3 Actions engagées sur le court terme
4.3.1 Mise en place d’un réseau vétérinaire
4.3.2 Mise en place d’un laboratoire vétérinaire de production de vaccins à Kabul.86
Conclusion
Bibliographie
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