L’électrophorèse des protéines (EPP)
PHYSIOLOGIE DU TISSU LYMPHOIDE
Organisation du tissu lymphoïde Le tissu lymphoïde permet l’intégration des interactions cellulaires intervenant dans les réponses immunes. Ce tissu est réparti d’une part en organes lymphoïdes et d’autre part sous forme d’infiltrats lymphoïdes diffus [4]. 1-1- Les organes lymphoïdes [5] 1-1-1- Les organes lymphoïdes centraux Le thymus et la moelle osseuse sont, chez l’homme, les organes lymphoïdes centraux (ou primaires). Ces organes « primaires » sont colonisés par des cellules souches lymphoïdes. Ils assurent leur différenciation en lymphocytes T ou B. .Le Thymus Certaines cellules souches, lors d Les lymphoblastes se différencient en thymocytes pendant la vie fœtale et les premiers mois de la vie. Les thymocytes précoces situés dans le cortex profond du thymus migrent à travers le cortex et se différencient en thymocytes intermédiaires puis en thymocytes matures à la jonction cortico-médullaire. Les thymocytes matures passent alors dans la médulla puis dans la circulation générale sous forme de lymphocytes activés [5]. . La moelle osseuse Les cellules hématopoïétiques totipotentes peuvent donner naissance aux trois lignées cellulaires retrouvées dans le sang périphérique. Ces cellules se différencient en progéniteurs déterminés, à l’origine de toutes les cellules sanguines *Les globules rouges. *Les plaquettes. *Les différentes familles des globules blancs -Les monocytes à l’origine des macrophages. -Les lymphocytes pro-T, à l’origine des lymphocytes T. -Les lymphocytes pro-B, précurseurs des lymphocytes B. Outre sa fonction d’organe producteur de cellules sanguine, la moelle se comporte également comme un organe lymphoïde primaire car elle assure la différenciation et la maturation des lymphocytes B, impliqués dans la défense de l’organisme contre les agents infectieux. 1-1-2 Les organes lymphoïdes périphériques . Les ganglions lymphatiques Des organes lymphoïdes branchés sur la circulation lymphatique. Ce sont le lieu de prolifération et de différenciation des cellules immunitaires. Le rôle des vaisseaux lymphatiques est d’amener un antigène du tissu jusqu’aux ganglions,ceci permet d’activer la réponse immunitaire spécifique en activant les lymphocytes B et T.
Les lymphocytes
Elles assurent l’immunité spécifique à médiation humorale ou cellulaire et comprennent les différentes populations lymphocytaires et les cellules apparentées. 2-1- Les lymphocytes B Ils proviennent de la cellule souche médullaire, et colonisent les ganglions et la rate au niveau des territoires bien déterminés en particulier les centres germinatifs. Ces lymphocytes se différencient en plasmocytes, suite à une stimulation antigénique, et produisent des immunoglobulines assurant ainsi l’immunité à médiation humorale [51]. Les lymphocytes T A partir de la cellule souche médullaire, ils colonisent le thymus, parviennent à la maturation et deviennent immunocompétentes. Les lymphocytes T colonisent ensuite les ganglions et la rate au niveau des zones bien déterminées (Zones T). Ils répondent à une stimulation antigénique par la formation d’un clone cellulaire de petits lymphocytes qui peuvent participer à la réaction immunitaire locale ou bien passer dans le sang pour devenir des cellules mémoires assurant ainsi l’immunité à médiation cellulaire [51]. 2- 3- Les cellules NK Les cellules NK (Natural Killer) représentent 5à16% de la population totale des lymphocytes humains. Elles font partie d’une sous population de grands lymphocytes, LGL (Large Granular Lymphocytes). Ces cellules tueuses résultent de la différenciation de cellules souches lymphoïdes produites par la moelle osseuse. Les cellules NK interviennent dans plusieurs réponses immunitaires, elles peuvent, en particulier, aider les anticorps à tuer les cellules exprimant la cible sur laquelle l’anticorps s’est fixé. La libération d’interféron-gamma par les cellules NK activées, a notamment pour effet l’activation des macrophages qui se traduit par une activité antitumorale et microbi
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Table des matières
Introduction
Malades et méthodes
Résultats
I. EPIDEMIOLOGIE
1. Fréquence
2. Répartition selon l’âge
3. Répartition selon le sexe
4. Répartition géographique
5. Répartition selon le niveau de scolarité
II. Facteurs de risque
III. Caractéristiques cliniques
1. Le délai de consultation
2. Circonstances de découverte
3. Répartition selon la localisation
3.1-Atteinte ganglionnaire
3.2-Atteinte extraganglionnaire
3.3- les signes généraux
IV- HistologieV- Bilan d’extension
1. Bilan biologique
1.1- Hémogramme
1.2- Vitesse de sédimentation
1.3- L’électrophorèse des protéines (EPP)
1.4- Dosage de la LDH
1.5- Bilan hépatique
1.6- Bilan rénal
1.7- Sérologie hépatique
1.8- Sérologie VIH
2. Bilan radiologique
2.1- Radiographie thoracique
2.2- Tomodensitométrie(TDM) thoracique
2.3- Echographie abdominale
2.4- Tomodensitométrie abdominopelvienne
3. La biopsie ostéo-médullaire
4. Autres investigations
VI- Classification
1. Classification d’ANN ARBOR
2. Classification selon l’évolutivité
3. Synthèses
VII- Traitement
1. Les moyens
1.1- La chimiothérapie
1.2- La radiothérapie
2. Les protocoles
VII-Résultats thérapeutiques1. Bilan clinique
2. Bilan biologique
2-1- L’hémogramme
2-2- Electrophorèse des protéines
2-3- Dosage de la LDH
2-4- Bilan hépatique et rénal
2-5- Les sérologies virales
3. Bilan radiologique
3-1- Radiographie thoracique
2-2- La tomodensitométrie
2-3-L’échographie abdominale
4. La biopsie osteo-médullaire
VII. Stadification
1. Stadification d’ANN ARBOR
2. Classification selon l’évolutivité
3. Synthèse
IX. Traitement
1. But du traitement
2. Les moyens thérapeutiques
2-1- La chimiothérapie
2-2- La radiothérapie
2-3- Chirurgie
2-4- Intensification thérapeutique avec greffes
2-5- L’immunothérapie
3. Les protocoles
3-1- Les monothérapies [5]
3-2- Les associations de chimiothérapie
X. Evolution
Conclusion
Resumés
Références Bibliographiques
ANNEXES
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