La communication interpersonnelle
La communication interpersonnelle a lieu entre deux individus. Elle se construit à partir des interactions entre les participants. Elle peut se faire oralement en présence l’un de l’autre, ou par l’intermédiaire d’un support électronique, comme par exemple, la vidéoconférence.
La nature des signes échangés : Les acteurs collaborent à la construction du sens en interprétant des signes émis par l’autre. Ces signes peuvent être :
• Verbaux : Registre de langue, ton
• Non verbaux : Regards, gestes, silences, postures, mimiques, tenue vestimentaire…
Les interprétations se réfèrent à des modèles et à des représentations mentales propres, à des codes sociaux qui varient selon la culture, l’appartenance sociale de chacun des interlocuteurs.
La signification du message : Les même mots ou expressions entendus par plusieurs personnes n’ont pas une signification identique. En effet, la compréhension des mots résulte de multiples facteurs : vécu personnel, expérience, connaissance, culture, milieu, contexte…
Exemple : Le mot travail peut avoir une résonnance positive (emploi qualifié, responsabilité de haut niveau) ou négative (stress, fatigue…).
La qualité de l’échange : La compréhension est mutuelle lorsque le message, l’interprétation et l’intention sont égaux pour l’émetteur et le récepteur (ce qui est rarement le cas). La qualité de l’échange repose donc sur le décodage pas toujours évident des signes transmis par l’autre personne. S’il est mal traduit, il pourra être source de malentendus, d’erreurs, d’incompréhensions. Tout échange interpersonnel comporte des risques comme :
• L’intrusion : un tiers intervient dans la relation,
• La non-réponse : le récepteur n’a pas entendu ou fait mine de n’avoir pas entendu,
• L’abandon : l’émetteur n’a pas réussi à se faire comprendre et s’en va,
• Le blocage : l’émetteur et le récepteur restent sur leurs positions respectives, leur désaccord empêche la poursuite de la relation.
L’efficacité professionnelle de la communication : L’écoute active est un élément fondamental conditionnant la qualité de la communication. Elle vise à faciliter l’expression de l’autre. Les principales caractéristiques de l’écoute active sont les suivantes :
L’acceptation inconditionnelle de l’autre : Elle consiste à éviter/refuser tout jugement sur ce que l’autre exprime.
On parle d’une écoute compréhensive et non interprétative ou évaluative.
L’authenticité : Elle exprime l’intérêt réel de chacun des acteurs pour l’expression de l’autre. Elle permet d’instaurer un climat de confiance.
L’empathie : C’est une qualité, une aptitude, une volonté qui nécessite de contrôler ses propres réactions socio-affectives afin de se rendre disponible. C’est une manière de ressentir ce que l’autre ressent. L’empathie est active et transmissible. L’écoute active se manifeste notamment à travers la capacité à reformuler les propos de son interlocuteur. La reformulation consiste à redire en d’autres termes et d’une manière plus explicite ce que la personne vient d’exprimer afin d’obtenir son accord sur ce qui vient d’être dit.
L’élaboration de la communication
De nos jours la conception de stratégies de communication efficaces se fait selon une démarche alliant rigueur, professionnalisme, travail d’équipe, participation et créativité. Cette démarche respecte les principes d’une bonne planification soit:
• avoir une pensée organisée;
• lier les activités et les ressources aux résultats escomptés;
• déterminer des indicateurs de performance et des moyens de vérification;
• répartir les responsabilités et communiquer de manière concise et sans ambiguïté;
• s’adapter à une situation en évolution et évaluer les risques.
• Les objectifs de communication doivent être réalistes, précis, mesurables et comporter un délai d’exécution.
La situation selon le modèle SPEAKING
Le cadre – (S) : Nous pouvons distinguer: Le cadre physique ou matériel, c’est-à-dire le lieu où se tiendra l’événement, qui se trouve au sein même de l’Université d’Antananarivo.
Le(s) participant(s) – (P) : Ce second paramètre concerne les entités prenant part à la communication. Le salon de l’Université est organisé pour les nouveaux bacheliers. Ceux-ci constituent donc la cible, les participants directs à la communication ou récepteurs allocutaires. Les autres, comme les parents, les professionnels, les enseignants non organisateurs constituent les récepteurs non-allocutaires, c’est-à-dire ceux qui y participent indirectement. Ainsi, à en juger par le nombre des participants et des visiteurs, on peut dire que l’on a assisté à une communication de masse de genre réciproque directe, c’est-à-dire une situation de présence ou de face-à-face entre les visiteurs et les représentants de chaque stand, une animation médiatisée par l’ensemble du public et des participants. Le salon a utilisé des méthodes de médiatisation habituelles, par exemple, les spots publicitaires diffusés sur les chaînes télévisées et les plateaux dans les Journaux télévisés.
Ends : (E) ou objectifs de la communication. : Pour cet évènement, on a eu trois grands objectifs:
– faire connaître et découvrir aux nouveaux bacheliers les cursus de formation offerts par chaque Etablissement et chaque Filière ou Département de l’Université.
– Valoriser l’Université malgré la crise traversée, augmenter la notoriété de la filière STICOM qui, rappelant le, a élaboré toute l’organisation de l’événement.
– entretenir et développer la relation existant entre l’Université et les différents opérateurs économiques tels que Telma et Ambatovy.
Acts (A) : « acts ». Durant l’événement, on a eu recours à la communication ritualisée. On peut prendre l’exemple du face-à-face entre les étudiants de la filière STICOM présentant leur filière aux visiteurs qui ont voulu en savoir plus dessus : les phrases ont été écrites et répétées à l’avance dans le ton le plus naturel possible. Cette ritualisation se remarque également par la répétition journalière des tâches.
Key (K) : c’est la tonalité de la communication. : En général, le salon de l’Université s’est déroulé dans une atmosphère calme et joviale, par l’intermédiaire des animations diverses.
Instruments (I) : Les instruments utilisés à ce Salon d’Université sont surtout le visuel à travers les banderoles, les spots publicitaires, les diverses décorations et animations.
Normes (N) :
norme langagière : La langue utilisée a été le malgache.
normes d’interaction : Le salon, étant une communication ritualisée, les règles régissant celle-ci sont précises, et les étapes sont amenées à donner satisfaction à chaque pôle prenant part à la communication, que se soit les organisateurs ou les visiteurs. A cet effet, aucune rupture de la communication n’est donc envisageable.
norme d’interprétation : Le salon suit la norme d’interprétation objective. Le message est évident pour le public.
Genre (G) : c’est le genre de la communication. Il s’agit ici de « Communication événementielle ».
La Diffusion de la Communication
L’événement organisé est destiné à tout public. Les moyens utilisés pour la diffusion du salon proprement dit ont été les stands, les banderoles, le livret de l’Etudiant et les diverses animations. L’animation et les divers jeux, dirigés par des étudiants de la filière STICOM ont été faits dans le but de mettre à l’aise les visiteurs, d’éviter une rupture de communication. Pour la diffusion du salon de l’Université édition 2012, on a eu:
– Les spots publicitaires
– Les spots radiophoniques
– Le plateau télévisé
– Les Banderoles
– Le livret de l’étudiant.
La rétroaction
La rétroaction est essentielle en communication. Elle peut servir à confirmer la réception du message, demander des précisions, relancer la discussion (métacommunication), et terminer la discussion. De ce fait, la satisfaction a été sentie après le salon. Les visiteurs ont trouvé ce qu’ils désiraient savoir, tandis que les organisateurs sont satisfaits de la réussite de l’événement, malgré l’annulation d’une certaine partie du programme, par l’absence des intervenants conférenciers. En outre, les diverses animations et les dispositions des stands ont été adaptées et sont conformes au contexte.
Conclusion
En guise de conclusion, cette étude est le fruit de l’importance et de la cohérence des différents concepts et théories en communications. De plus, le Salon de l’Université de l’année 2012 a permis la mise en pratique de différentes théories du modèle PEDIAC, la communication publicitaire, et la communication événementielle. Au terme de ce rapport, on peut affirmer ainsi dans son ensemble, que cet événement est considéré comme un succès, tant pour les organisateurs que pour les différents participants. De leur côté, les visiteurs ont su répondre à l’appel émis par les différents publicités. Leur nombre a largement dépassé l’effectif des années précédentes.
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Table des matières
INTRODUCTION
Premiere Partie : ASPECTS THEORIQUES
I. Les formes de communication
La nature de signes échangés
La signification du message
La qualité de l’échange
L’efficacité professionnelle de la communication
II. Enjeux de la communication
L’enjeu identitaire
L’enjeu d’influence
L’enjeu relationnel
III. Objectifs
IV. Analyse de la situation de communication
V. Le cadrage
VI. L’élaboration de la communication
VII. La diffusion de la communication
VIII. L rétroaction
IX. Confrontation avec les objectifs
X. Recadrage
Deuxièmee Partie : APPLICATION
I. L’Intention de Communication
II. L’enjeu
III. Analyse de la Situation de communication
Le cadre – (S)
Le(s) participant(s) – (P)
Ends (E)
Acts (A)
Key (K)
Instruments (I)
Normes (N)
Genre (G)
La situation selon la théorie sémio-contextuelle
IV. L’élaboration de la Communication
V. La Diffusion de la Communication
VI. La rétrocation
VII. Confrontation avec les objectifs
VII. Le Recadrage
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