L’efficacité de la politique budgétaire
Localisation géographique, climat et population
Le Vietnam est situé en Asie du Sud-Est, entre 102°09 et à 109°30 de Longitude Est, et 8°10 et 23°24 de Latitude Nord. La superficie totale est de 331.698 km2 dont les troisquarts sont les zones de montagne et de colline, et le reste est plat avec les deux grands deltas : celui du Fleuve Rouge et celui du Mékong. Le climat du Sud du pays est tropical avec deux saisons distinctes : saison des pluies et saison sèche, tandis que le Nord est caractérisé par un climat subtropical humide avec quatre saisons printemps, été, automne et hiver. Les précipitations annuelles varient de 1200 à 3000 mm, les températures sont de 5°C à 37°C, avec de 1500 heures à 3000 heures d’ensoleillement/an. La population totale de 89,7 millions d’habitants en 2013 est répartie en 54 groupes ethniques dont 53 ethnies minoritaires. Ces dernières représentent environ 14% de la population du pays. Les Viet, ou Kinh, sont majoritaires. Ils sont localisés principalement dans les deltas et les zones côtières. Les ethnies minoritaires, à l’exception des Chinois, Cham et Khmer, sont largement concentrées dans les régions de montagne et de haut plateau. La densité moyenne de population en 2011 est de 265 habitants/km2 à l’échelle nationale, 2013 habitants/km2 à Hanoi et 3589 habitants/km2 à Hô Chi Minh ville.
Changements dans le développement agricole ces 30 dernières années
L’agriculture joue un rôle important dans le développement de l’économie vietnamienne ces 30 dernières années, depuis les réformes économiques en 1986. L’agriculture du Vietnam a une très forte croissance au cours de 30 dernières années (World Bank, 2016). L’agriculture a toujours occupé une part importante dans le PIB national. De 1985 à 1990, l’agriculture représentait 33,6% du PIB, mais elle a diminué à 25,8% entre 1990 et 2000, pour passer à 19,2% entre 2000 et 2010 et représentait 19,4% pour la période de 2011 à 2013 (World Bank, 2016) (tableau 2). En dépit d’une tendance de décroissance ces deux dernières décennies, la part de l’agriculture reste encore élevée dans le PIB total, par rapport à d’autres pays de la région asiatique. En outre, avec une population de 89 millions d’habitants en 2013 dont 68% vivant dans les zones rurales, l’agriculture, incluant la sylviculture et l’aquaculture, est une source importante de revenus pour la moitié de la population (OECD, 2015). L’agriculture crée des emplois pour les travailleurs ruraux, avec 60% des actifs qui travaillent actuellement dans l’agriculture ou en zones rurales au Vietnam. Les réformes économiques en 1986 ont initié un processus de modernisation de l’économie du pays. L’essor économique a contribué à la croissance du PIB par habitant qui a triplé en deux décennies de 1990 à 2010. La croissance économique stable continue de créer des conditions politiques favorables à la réforme agricole.
Rôle de l’agriculture familiale dans le développement agricole au Vietnam
Les exploitations agricoles familiales au Vietnam se caractérisent par de petites surface en terre, une diversité des activités agricoles et non agricoles et le recours à de la maind’œuvre familiale. La surface agricole moyenne est de 0,12 ha par personne résidant sur l’exploitation et 0,8 ha par exploitation, et qui est souvent divisée en plusieurs parcelles (4 parcelles environ) (OECD, 2015a). 77,5% des exploitations porcines ont moins de 5 cochons, et 89,6% des exploitations avicoles ont moins de 50 volailles dans 12 provinces vietnamiennes (DLP, 2014). Le nombre de personnes habitant sur les exploitations et la main-d’œuvre sur les exploitations diminuent depuis ces dernières années. D’après le recensement agricole, le nombre d’habitants moyen par exploitation a diminué de 4,49 en 2002 à 3,9 en 2010. Le nombre de travailleurs familiaux par exploitation a diminué de 2,6 en 2006 à 2,5 en 2010 en raison de l’exode rural vers les villes pour y travailler (Ngo Van Hai and Phi Van Ky, 2012). Le revenu des ménages agricoles familiaux est composé par une diversité d’activités agricoles et non agricoles, et ce en raison notamment des surfaces agricoles réduites. Le revenu dans une exploitation agricole peut se composer de 8 sources de revenus différents, comprenant les cultures, l’élevage, la pêche, la foresterie, les activités non agricoles, les salaires, les aides de l’état, et d’autres sources de revenus (Tableau 3). Il y a deux dynamiques de changement quant à l’évolution du nombre et de la structure des ménages. D’une part, le nombre de ménages dans les zones rurales a augmenté dans la période de 2001 à 2011. D’autre part, le nombre de ménages impliqués dans la production agricole a quant à lui diminué (tableau 4).
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Table des matières
ILa politique budgétaire et la dette souveraine
Les concepts de base de la politique budgétaire
Définition du concept de la politique budgétaire
Définitions de la politique budgétaire
Les instruments de la politique budgétaire
Sous-Section I-II Typologie de la politique budgétaire
La politique budgétaire conjoncturelle
La politique budgétaire structurelle
La politique budgétaire réglementaire
L’évolution et Typologie des théories budgétaire.
La théorie classique
La théorie de Keynes
Le modèle de croissance de Modèle Keynes à prix flexible
Les néoclassiques
Les autres effets non keynésiens
Sous-Sectio
L’efficacité de la politique budgétaire
L’efficacité de la politique budgétaire selon la forme de son financement
Financement des dépenses par l’impôt
Financement des dépenses par emprunt
Le financement monétaire des dépenses publiques
L’efficacité de la politique budgétaire dans une économie ouverteI.II. Les concepts de base de ladette publique et la dette souveraine
Sous-Section
Définition du concept de la dette publique et la dette
Souveraine
Définitions de la dette publique et la dette souveraine
Les instruments de la dette publique
Les théories de la dette publique et la genèse de la
politique d’endettement.
Les théories de la dette publique
La théorie classique
La théorie keynésienne
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