L’éducation musicale au cœur d’une pédagogie de projet : la mise en musique du conte de La Moufle 

Les contes

L’origine et l’histoire des contes

Les contes, bien avant d’être recueillis et mis sur papier, étaient transmis de génération en génération par le bouche à oreille. Il est donc difficile, de par cette tradition orale, de situer précisément l’origine des contes. Au fil des siècles, ils se sont transmis, le conteur en modifiant parfois certains passages. Selon la Bibliothèque Nationale de France , les premières traces écrites de contes remontent au temps de l’Egypte pharaonique, c’est-à-dire au VIIIème siècle avant Jésus Christ, avec le Conte du Naufragé.
Cependant, c’est véritablement à la fin du XVIIème siècle et au début du XVIIIème que ce genre littéraire connait un essor dans la culture populaire française. Des auteurs tels que Charles Perrault, Marie-Catherine d’Aulnoy et Jeanne-Marie Leprince de Beaumont y contribueront. Au XIXème siècle en Allemagne, les frères Jacob et Wilhelm Grimm collectent des légendes ainsi que des contes populaires allemands et les réunissent dans de nombreux ouvrages tels que Contes de l’Enfance et du foyer , ouvrage dont la première édition ne regroupe pas moins de 86 contes.
Dans un même temps, de nouveaux contes voient le jour. Au Danemark, Hans Christian Andersen écrit plus d’une centaine de contes de fées dont La Princesse au petit pois, La Petite Sirène et La Bergère et le Ramoneur.
Les contes ont traversé l’Histoire et les pays. Alors que certains les ont collectés, d’autres se sont attardés à les définir, à les classifier. Cependant, de par leur diversité, cela s’est avéré une tâche complexe.

Les rôles du conte dans la société

La portée psychologique du conte

De nombreux auteurs d’orientations différentes se sont attardés sur la question du, ou des rôles, du conte dans les sociétés passées et actuelles.
Dans son ouvrage Psychanalyse des contes de fées, Bruno Bettelheim stipule que le conte joue un rôle important dans le développement de l’enfant.
En effet, pour le psychanalyste, ce genre littéraire permet aux enfants, par le biais de l’identification au héros, d’établir des solutions «symboliques» afin de palier à des difficultés psychologiques puisqu’il aborde des problématiques humaines existentielles. Le conte du Petit Poucet de Charles Perrault, par exemple, traite de l’angoisse de l’abandon.
De plus, bien au-delà du simple divertissement, le conte de fées permettrait, selon Bettelheim, de guider les enfants «vers une existence indépendante satisfaisante».
Pour les psychologue et professeure Corinne Bouin et Christine Landel, le conte aurait une fonction de catharsis, permettant de laisser libre cours à l’expression de ses émotions mais également un rôle important dans la gestion des angoisses et des peurs archaïques des enfants. En effet, en s’identifiant au héros qui traverse de nombreuses épreuves, l’enfant prend conscience que les angoisses qu’il rencontre ne lui sont pas réservées et qu’il est possible d’y faire face. Ces angoisses et conflits intérieurs sont donc dédramatisés et mieux apprivoisés.
Au-delà de leur portée psychologique, les contes sont pour les enfants source de joie et d’enchantement. Leurs qualités littéraires ainsi que leurs aspects fictif et merveilleux font des contes une forme de littérature unique mais également « des œuvres d’art qui sont plus que toutes les autres totalement comprises par l’enfant. »
Il est donc du devoir de l’Ecole de se saisir de ces œuvres littéraires afin de les proposer aux élèves.

Pourquoi introduire les Arts dans une pédagogie de projet ?

« Aujourd’hui, l’art et les artistes ont acquis, au moins dans le principe, une sorte de droit d’entrée dans le champ éducatif. »
Penser la place de l’art dans l’enseignement et l’intégrer dans des pédagogies de projet permet de sortir les activités artistiques de leur marginalité et de leur statut trop souvent perçu comme accessoire. Ces activités qui, de plus, sont très bénéfiques pour les élèves, et ce de multiples manières.

L’effet de l’art sur les élèves

Selon le programme d’enseignement de l’école maternelle, le fait d’«agir,s’exprimer [et] comprendre à travers les activités artistiques » permet aux élèves de «développer les interactions entre l’action, les sensations, l’imaginaire, la sensibilité et la pensée. »
Les activités artistiques, et l’art d’une manière plus générale, font appel à une intelligence sensible. Pour la chercheuse anglaise en Sciences de l’Education Pippa Lord, l’art et les interventions artistiques auraient de nombreux impacts sur les élèves. Concernant le développement social, les interventions artistiques permettraient notamment de développer le travail coopératif et la conscience d’autrui, selon Lord.

L’éducation musicale au cœur d’une pédagogie de projet : la mise en musique du conte de La Moufle

Le projet pédagogique mené dans cette étude a pour objectif d’amener les élèves à créer, dans la limite de leurs capacités liées à leur jeune âge, un conte musical, qui sera l’aboutissement du projet.
Ce projet pédagogique de la mise en musique de La Moufle proposé aux élèves favorise de nombreux apprentissages, principalement en arts du son et parallèlement en langage.
En effet, ce projet a pour objectifs de faire développer chez les élèves un goût pour les pratiques artistiques et de vivre et exprimer des émotions et formuler des choix. C’est un réel projet de création musical dans lequel les élèves vont pouvoir, de manière collective comme individuelle, jouer avec leur voix, explorer des instruments, utiliser des instrumentalités de leur corps, mais également affiner leur écoute.
Concernant le langage oral, les élèves sont amenés à entrer en communication afin d’«échanger et réfléchir avec les autres» . Ce projet fait également appel au langage écrit. En effet, les élèves vont devoir comprendre le conte de La Moufle « sans autre aide que le langage entendu », « manifester de la curiosité par rapport » à ce conte et « pouvoir redire les mots d’une phrase écrite après sa lecture par l’adulte ».
Mêler musique et narration nécessite de la rigueur. Ainsi, pour la création d’un conte musical, certains auteurs préconisent une réalisation en plusieurs étapes bien distinctes.

Le conte musical et sa réalisation

Fort et D. Saint Martin, du Groupe Musiques Vivantes de Lyon, proposent cinq étapes de réalisation d’un conte musical.
En premier lieu se déroule la « prise de son ». Elle correspond au fait d’enregistrer des sons concrets comme des voix, des bruits d’objets du quotidien, des instruments de musique. Ces deux auteurs nomment ces sons des « sons naturels ».
Par la suite viennent les « traitements ». Fort et Saint Martin définissent ces traitements comme une « transformation des matières brutes [comme des] ajouts et modifications d’espaces en largeur et en profondeur ».
La troisième étape est l’étape du « montage ». Les sons déjà enregistrés sont juxtaposés et organisés.
Puis a lieu le « mixage ». Caractérisé par Fort et Saint Martin comme étant l’«opération finale», le mixage correspond à l’organisation de tous montages préalablement réalisés. C’est lors de cette étape que sont déterminés le volume de chaque son, la création des espaces et la polyphonie du conte.
Pour finir, que serait un conte musical sans une «diffusion» ? La diffusion correspond à un concert ou un spectacle, «une distribution du son sur un ensemble de haut-parleurs […] Plus qu’un interprétation il s’agit de la mise en relief d’une production déjà achevée lors du mixage» , toujours selon Fort et Saint Martin.

Temps 1 : Compréhension initiale du conte

Afin de pouvoir comparer le niveau de compréhension du conte nous avons effectué une première lecture offerte du conte La Moufle de Bernard Villiot et Antoine Guilloppé . Les enfants découvraient le conte ainsi que les illustrations pour la première fois. Une fois la lecture terminée l’enseignante a demandé aux élèves ce qu’ils avaient compris du conte. Le fait de questionner les enfants directement après cette première lecture a pour but de récolter leurs impressions initiales ainsi que leur niveau de compréhension du conte. Les données ont été récoltées par enregistrement (Annexe- Transcription [A]). Ces dernières seront analysées ultérieurement dans ce travail.

Temps 2 : Mise en musique de La Moufle

Une collaboration avec le Krakatoa

La localisation de l’Ecole Marcelin Berthelot nous a permis de faire appel au Pôle Action Culturelle du Krakatoa pour la mise en musique du conte La Moufle.
Ainsi, nous avons pu bénéficier d’un intervenant pour la création de la bande sonore et musicale. La mise en musique a été effectuée par les élèves de Grande Section, accompagnés d’un musicien multi-instrumentiste. Cet artiste a étudié au Conservatoire de Bordeaux et a été formé à la Musique Assistée par Ordinateur (MAO).

Pistes de travail retenues

En collaborant avec cet artiste ainsi qu’avec la chargée d’action et la médiatrice culturelle du Krakatoa, nous avons établi les conditions de création de la bande sonore et musicale du conte et déterminé les pistes de travail retenues. Deux versions du conte de La Moufle ont été retenues et réadaptées par les enseignants et les élèves afin de réaliser leur propre version du conte.
La Moufle de Villiot et Guilloppé et La Moufle de J. Aylesworth et B. McClintock ont été retenus.

Temps 3 : la compréhension a postériori du conte

Une fois les bandes sonore et musicale terminées, l’enseignante a demandé à nouveau aux élèves de raconter le conte. L’enregistrement de cette séance est également disponible sous la forme d’une transcription en annexe. Il sera analysé ultérieurement dans ce mémoire (Annexe- Transcription [B]).
Cette ultime séance de langage va nous permettre de comparer les progrès en termes de compréhension du conte de La Moufle par les élèves. Cette compréhension sera analysée en fonction de l’ordre d’apparition des personnages du conte et de la compréhension de la chute.

RESULTATS ET ANALYSES

Afin d’observer s’il y a une différence de compréhension entre le Temps 1 et le Temps 3 deux transcriptions vont être analysées puis comparées.

Résultats et analyse de la transcription [A]

Cette première partie est consacrée à l’analyse de la première transcription. Cette dernière a été réalisée suite à l’entretien collectif qui a suivi la lecture de la version de La Moufle de Villiot et Guilloppé.
Tout d’abord, nous pouvons remarquer que de nombreux enfants participent lors du questionnement de l’enseignante. En effet onze élèves de Grande Section sur dix-huit prennent la parole au moins une fois pendant la séance de langage.
Après une première lecture de l’album de Villiot et Guillopé l’enseignante a demandé aux élèves de Grande Section de lui rappeler quels animaux étaient présents dans le conte de La Moufle.
Nous pouvons remarquer une bonne mémorisation des personnages. En effet, les neufs animaux, soient le rat, le crapaud, le hibou, le lapin, le renard, le sanglier, l’ours, la fourmi et l’araignée, sont tous nommés par les élèves.
L’ordre d’apparition des personnages, quant à lui, n’est pas totalement respecté, comme nous pouvons l’observer sur le tableau de la page suivante.
Cela peut s’expliquer par la difficulté de mémoriser une liste de neuf éléments pour des enfants de Grande Section. De plus, on observe une meilleure mémorisation des premiers et derniers animaux : le rat, le crapaud et l’araignée.
Pour percevoir la façon dont la chute du conte a été comprise par les élèves l’enseignante pose la question suivante : « A cause de qui s’est-elle déchirée, cette moufle ? »
Au regard des réponses des élèves (Quentin : « A cause de l’ours ! », Léo : « A cause de l’ours », Jules : « C’est l’ours ! »), il semble que ces derniers attribuent la cause du déchirement de la moufle à l’ours. Cependant, il s’agit de la fourmi.
Les élèves tendent donc à croire que c’est l’animal le plus gros qui fait exploser la moufle, ce qui semble a priori le plus logique. C’est d’ailleurs ce qu’exprime Zyed : « C’est l’ours, parce qu’il est tellement gros ».
Après de nombreuses relances de la part de l’enseignante les élèves ne parviennent pas à se rappeler de la fourmi. L’enseignante fait donc appel aux illustrations de l’album afin de leur faire comprendre que malgré la présence de l’ours, c’est après l’arrivée de la fourmi que la moufle explose.

Résultats et analyse de la transcription [B]

Une semaine après la réalisation du conte musical, l’enseignante a de nouveau demandé à ses élèves de Grande Section de lui parler du conte de La Moufle. Cependant, cette fois ci il s’agissait de leur version du conte.
Nous remarquons premièrement que sur dix-huit élèves de Grande Section, quatorze ont pris la parole au moins une fois lors de cette séance de langage.
Lorsque l’enseignante demande aux élèves de lui rappeler quels animaux étaient présents dans leur version du conte les huit animaux sont présents. Cependant, le sanglier, qui n’avait pas été retenu pour la version musicale du conte à tout de même été nommé lors de l’échange par une élève.
De plus, les élèves mentionnent la présence du hibou dans le conte musical, ce qui est correct car les élèves l’avaient représenté lors des enregistrements.
Cependant, il n’a pas été inséré au montage.
L’ordre d’apparition des personnages dans la version musicale du conte de La Moufle a été pratiquement retenu dans sa globalité par les élèves de Grande Section, comme nous pouvons l’observer sur le tableau suivant.

Comparaison des deux analyses

Participation

Le graphique ci-dessus nous permet de constater que la participation des élèves est plus élevée en Temps 3 qu’en Temps 1. En effet en Temps 1, onze élèves sur dix-huit avaient participé à l’échange, alors que quatorze d’entre eux avaient participé en Temps 3. En d’autres termes, plus d’élèves de Grande Section ont participé à l’échange après la création du conte musical.
L’hypothèse opérationnelle A, selon laquelle la participation des élèves devrait être plus importante en Temps 3 qu’en Temps 1, semble donc vérifiée.

Compréhension du conte

La compréhension du conte doit être mise en évidence par deux éléments.
Le premier est la façon dont les élèves vont ordonner l’apparition des animaux.
Le second est la façon dont les élèves justifient le déchirement de la moufle : la chute du conte.
Concernant les personnages, que ce soit en Temps 1 qu’en Temps 3, les élèves se souviennent de tous les animaux présents dans le conte. Cependant ils n’ordonnent pas leur apparition de l a même manière.
En effet, on observe qu’en Temps 1, les élèves n’ont pas su ordonner les animaux tels qu’ils apparaissent dans le conte. Seuls le rat, le crapaud et l’araignée sont correctement ordonnés. En revanche, une fois le conte musical effectué les élèves réussissent à mettre les animaux dans le même ordre que celui du conte musical.
La compréhension du conte passe aussi par la compréhension de sa chute, soit le déchirement de la moufle et la raison pour laquelle elle se déchire. En comparant les réponses des transcriptions [A] et [B], nous observons une différence de compréhension quant à la chute du conte entre le Temps 1 et le Temps 3.
En effet, après la première lecture du conte, les élèves pensent que c’est l’animal le plus gros qui fait exploser la moufle, soit l’ours. Une fois le conte musical réalisé, plus aucun enfant n’évoque l’ours pour justifier le déchirement de la moufle. Ils sont tous d’accord sur le fait que la fourmi est « l’animal de trop » « qui n’a pas demandé à entrer », et fait exploser la moufle.
Les élèves ont su dépasser la réponse la plus facile selon laquelle l’animal le plus gros fait exploser la moufle et ont su, ainsi, capter l’humour présent dans le conte : « en fait, c’est rigolo parce que c’est le petit animal qui vient faire éclater la moufle alors que le gros animal non. »
Il semble donc, qu’après la création du conte musical, les élèves aient une compréhension plus fine concernant la chute du conte et l’apparition des personnages.
Ainsi, l’hypothèse opérationnelle B selon laquelle le niveau de compréhension du conte en temps 3 devrait être meilleur qu’en temps 1 semble être également vérifiée.

DISCUSSION ET LIMITES DE L’ETUDE

Discussion

L’étude menée ici avait pour objectif d’associer l’Education Musicale et la pédagogie de projet pour favoriser la compréhension d’un conte par des élèves de Grande Section.
Elle nous a aidés à mettre en évidence que proposer à des élèves de créer un conte musical leur a permis d’acquérir une compréhension plus fine, aidé à mieux interpréter le conte et à en donner du sens. Notre hypothèse générale selon laquelle la mise en musique d’un conte favoriserait sa compréhension semble donc vérifiée.
En narrant certains passages du conte, en réalisant le paysage sonore et le fond musical et en attribuant des sons aux caractéristiques des animaux, les enfants ont pu s’approprier le conte de La Moufle afin de mieux le comprendre.
Une fois le conte musical réalisé, la chute de l’histoire est mieux interprétée et comprise pas les élèves qui ont su y déceler une certaine forme d’humour. Malgré la réussite de ce projet pédagogique, nous pouvons néanmoins mettre en évidence quelques limites à cette étude.

Limites de l’étude

Selon B. Fort et D. Saint Martin, cinq étapes sont nécessaires pour réaliser un conte musical : la « prise de son », les « traitements », le « montage », le « mixage » et la «diffusion » . Parmi ces cinq étapes, les traitements, le montage et la diffusion n’ont pas été réalisés par les élèves mais par l’intervenant du Krakatoa car elles nécessitaient une certaine maitrise informatique.
Cependant, il aurait été intéressant de proposer aux élèves d’assister à cette élaboration, ne serait-ce qu’en partie. En effet, cela leur aurait permis de se saisir de toute la complexité et du temps nécessaire à la transformation et à la juxtaposition des sons enregistrés.
Dans cette étude, l’analyse des données concernant la compréhension du texte est basée en partie sur l’analyse d’une transcription lors d’une séance de langage collective. Deux transcriptions ont donc été analysées : avant la réalisation du conte musical et après cette réalisation. Pour plus de significativité, il aurait été intéressant de s’entretenir de manière individuelle avec les 18 élèves de Grande Section, avant et après la réalisation du conte musical.
Enfin, l’analyse de la compréhension du conte est également basée sur la capacité des élèves à ordonner l’apparition des animaux présents dans le conte de La Moufle. Néanmoins, il semblerait, après réflexion, que cette capacité relève plus de la connaissance du conte que de sa compréhension.

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Table des matières
INTRODUCTION
I) REVUE DE LITTERATURE 
A) Musique et histoires
1) Quand la musique raconte une histoire
2) Les contes mis en musique, une association entre musique et narration
B) Les contes
1) L’origine et l’histoire des contes
2) Le conte, les contes ? Une définition complexe
3) Les rôles du conte dans la société
4) La Moufle, un conte traditionnel
C) L’Education Musicale au cœur d’une pédagogie de projet
1) Qu’est-ce que la pédagogie de projet ?
2) Pourquoi introduire les Arts dans une pédagogie de projet ?
3) L’éducation musicale au cœur d’une pédagogie de projet : la mise en musique du conte de La Moufle
4) Le conte musical et sa réalisation
II) METHODOLOGIE 
A) Temps 1 : Compréhension initiale du conte
B) Temps 2 : Mise en musique de La Moufle
1) Une collaboration avec le Krakatoa
2) Pistes de travail retenues
3) Création de la bande sonore et musicale du conte
C) Temps 3 : la compréhension a postériori du conte
III) RESULTATS ET ANALYSES 
A) Résultats et analyse de la transcription [A]
B) Résultats et analyse de la transcription [B]
C) Comparaison des deux analyses
1) Participation
2) Compréhension du conte
IV) DISCUSSION ET LIMITES DE L’ETUDE
A) Discussion
B) Limites de l’étude
CONCLUSION 
BIBLIOGRAPHIE 
Ouvrages généraux et outils de travail 
Ouvrages spécialisés 
Articles et revues 
Sources 
ANNEXES 
Annexe – Transcription [A] : Compréhension initiale du conte
Annexe – Transcription [B] : Compréhension a postériori

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