L’éducation et la foi chrétienne au service de la société

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Motifs du choix du thème et du terrain

Nous avons choisi l’église FLM Ambolokandrina comme terrain d’enquête en raison de sa localisation géographique, se trouvant à côté du campus universitaire et près de l’arrêt bus 182, elle recense de nombreux fidèles et pratiquants de diverses origines régionales. Nous remarquons ainsi une forte concentration des jeunes de ces diverses origines dans toutes les associations cultuelles existantes au sein de l’église. Ces associations sont nombreuses mais le choix nous a conduits à prendre la Chorale KEROBIMA Ankatso comme principal sujet d’étude car nous faisons parties des membres dans cette association. C’est une des associations cultuelles qui regroupent de jeunes à partir de 13 ans et il n’y a aucune limite d’âge qui veut dire que si on a ce niveau d’âge req uis pour les jeunes on peut intégrer l’association. Et celle-ci a pour objet d’éduquer et de former les individus à faire, religieusement, face à la vie. Elle veut créer des nouvelles générations de chrétiens responsables, sérieux et capables d’apporter un changement dans son entourage puis dans la société sans s’éloigner des principes éducatives dela vie chrétienne. La majeure partie des membres sont des jeunes de 15 à 35ans. Entre cet âg e les jeunes sont plus exposés aux problèmes de la toxicomanie, de l’alcoolisme, du banditisme, de la prostitution, de la délinquance, de la fugue et de l’aliénation qui sont reliés étroitement et sont encore des problèmes majeurs dans la société actuelle. C’est insia qu’on s’est intéressé à l’étude de l’impact de l’éducation chrétienne dans la vie quotidienne de ces jeunes dans ce présent mémoire.

Problématique

Aussi notre question générale portera sur l’évolution de l’éducation chrétienne et son aptitude à susciter la confiance des autres : L’éducation chrétienne est-elle fiable au point d’apporter un changement durable sur le comportement des individus ?

Objectifs

L’objectif généralde la recherche étant la contribution à l’amélioration des organisations et des activités au sein de l’association pour que les répercussions sur les comportements des jeunes soient positives ;
Les objectifs spécifiquesseront axés sur une meilleures connaissances de la capacité des jeunes à mettre en œuvre les principes éducatifs du groupe dans la société, à la connaissance du niveau de changementapporter par l’association depuis sa création au sein de l’Eglise et dans la société, c’est-à-dire connaître l’influence de l’association sur la mentalité et les comportements des jeunes, et enfin une contribution à la diminution des jeunes e xposés à la toxicomanie, à l’alcoolisme qui sont fréquents aujourd’hui à Ambohipo/Ambolokandrina et les incités à intégrer une association culturelle uelconque dont l’image est réduite à la manière par laquelle la société définit l’Eglise actuellement.

Hypothèses

Comme réponses provisoires à la problématique on apu élaborer les hypothèses telles que l’église essaie de se rapprocher des fidèles etlaïcs en s’intéressant à leur vie quotidienne et en leur offrant une éducation tangible et praticable, les jeunes d’aujourd’hui sont beaucoup plus fascinés par les nouvelles technologies idéologies occidentales véhiculés par les mass-médias que par les associations cultuelles et chrétiennes ; l’éducation chrétienne participe aussi à la formation de la personnalité de ces membres et peut servir de moyen efficace pour promouvoir le développement.

Méthodologie de recherche

Méthodes

Afin de pouvoir vérifier les hypothèses de recherches on a adopté la méthode quantitative consistant à rechercher la cause des p hénomènes en faisant intervenir les données qualitatives récoltés sur terrain et comme théorieon a utilisé la théorie fonctionnaliste et la théorie interactionniste symbolique pour servir aussi de modèle d’analyse.En outre, on a utilisé la méthode probabiliste par la technique d’échantillon et on a pris des échantillons au hasard afin d’éviter la subjectivité. En principe,le hasard faisait bien les choses, l’échantillon de départ devrait être représentatif de la population en général et l’échantillon final des répondants devrait ressembler à celui de l’échantilon de départ. C’est ce que nous voulons vérifier à partir des variables que nous contrôlion s au moment de la constitution de l’échantillon, le type d’échantillonnage est alors . Ces variables sont : sexe, âge, niveau d’instruction, profession des pères de familles, la région d’Origine.

Techniques

La population étudiée est une population jeune de 51 à 30 ans la plupart mais il ya quelques exception d’individu dépassant cet âge qui est minoritaire et fait partie de la population étudiée.
En ce qui concerne la technique, on va montrer le processus et le plan d’observation lors de l’enquête, la manière de l’organisation de toutes les démarches de la recherche/enquête. Dès lors, avant de rédiger ce ésentpr mémoire, ce processus de recherche se divisera indispensablement en trois grandes phases.
– La pré-enquête;elle a pour objet de regrouper tous les outils pour la descente sur terrain comme les documentations pour améliorer notre travail de recherche et la technique documentaire concernant la lecture des ouvrages, des revues, des journaux et aussi, vue que la technologie est avancée actuellement, des articles sur les sites internet pour enrichir notre connaissance sociologique et récolter plus d’information. Des entretiens semi-libres auprès des laïcs et fidèles dont les questions étaient similaires à ces catégories précédentes qui permettront d’avoir leur point de vue sur l’éducation chrétienne. L’intérêt de ses entretiens est alors de mettre à l’épreuve les hypothèses et de vérifier sacongruence. On a effectué cette pré-enquête auprès de quelques individus comme desanciens membres du choral, des laïcs et des dignitaires de l’église pour en savoir plus sur cette association.
– L’ enquêteconsiste à vérifier les hypothèses de recherches et à faire le traitement de toutes les données recueillies sur terrain. Pour mieux approcher le choral KEROBIMA Ankatso on a aussi adopté l’observation participante en assistant aux réunions lors d’une répétition à l’église FLM Ambolkandrina et en participant aux activités organisées par l’association pour s’intégrer dans le milieu à étudier de façon à éviter les méfiances et les différences avec les membres. On a aussi effectué des enquêtes auprès des parents, des nouveaux et anciens membres à partir d’un questionnaire préétabli pour chaque catégorie et basé sur les hypothèses d’une part, et sur la problématique précédemment décrite d’autre part.
– Le dépouillementconsiste à faire le tri sur toutes les réponses des questions que nous avons effectuées et toutes les données que nous avons eu pendant l’enquête.
Et pour finir, on a fait une rédaction qui consiste à réduire tous les rapports de la descente sur terrain dans un document.

Taille de l’échantillonnage

La tailletotale de l’échantillonnage est fixée à trente-cinq (35) jeunes membres de la chorale dont, à remarquer treize (13) sont des fem mes en âge qui dépassent la quarantaine, dix (10) les parents des enfants membre au sein de l’association, six (6) sont les anciens membres de KEROBIMA, les deux (2) constituent les laïcs et les trois (3) autres, les éducateurs. On subdivise leur sexe en deux tels que vingt (20) féminins et quinze (15) masculins.

Plan

L’objet de ce mémoire est donc d’identifier les impacts de l’éducation chrétienne et connaître le niveau de changement qu’elle peut appo rter. Pour cela, il sera, ce mémoire, découpé en trois (3) parties dont la première seradestinée au cadre théorique qui va nous permettre d’approfondir sur les théories et concepts utilisés lors de la recherche mais aussi de décrire notre terrain d’enquête. La seconde partiesera l’occasion de présenter les résultats de l’enquête avec nos analyses et de vérifier les hypothèses par les données recueillies sur terrain, elle sera alors plus descriptive et on reviendra sur les méthodes d’investigations et les informations qu’elles ont permis de récolter. Et enfin, dans la troisième et dernière partie les problèmes rencontrés par l’association tout en essayant de suggérer des solutions provisoires, c’est-à-dire une approche prospective comme étant anticipative et concrète sera adoptée dans cette dernière partie.

Conceptions sociologiques de l’éducation

Le vaste mot de modernisation des sociétés occidentales qui s’est poursuivi au cours de XXème siècle avec ses développements scientifiques, économiques et sociaux, a créé de nouveau besoin et offert de nouveau potentiel humain d’éducation. C’est autour des problèmes liés à l’expansion scolaire et aux inégalités sociales devant l’école que s’est structurée la sociologie de l’éducation contemporaine. Ainsi la sociologie de l’éducation s’est développée à partir des préoccupations pédagogiquesmais ses prémices intellectuelles s’enracinent dans des interrogations plus anciennes et sur les fondements de l’ordre social au regard de l’évolution à l’échelle de l’histoire des sociétés humaines a fait l’objet des premières réflexions proprement sociologiques sur ’éducationl.
La sociologie de l’éducation représente l’approchescientifique de l’éducation comme phénomènes sociaux. Cet égard est exclus du conceptd’éducation, les influences multiples, qu’elles soient naturelles ou culturelles qui affectent le développement de l’individu, mais ne sont pas initiées par un éducateur dans ce but.
Ce concept nous permet d’expliquer que notre travail concernant l’association éducative chrétienne doit, et surtout les éducateurs dans cette association, éduquer/former les étudiants en donnant des savoirs pour qu’ils puissent affronter tous les circonstances des phénomènes sociaux, c’est-à-dire face à la réalité de vie et en prenant compte l’approfondissement de la vie spirituelle.

La sociologie des organisations

La sociologie des organisations est une branche de la sociologie qui étudie comment les acteurs coordonnent et construisent des activités organisées. Ou encore une science sociale qui étudie les entités particulières nommés organisations, ainsi que leur interaction avec leur événement et qui applique les méthodes sociologique à l’étude de ces entités. Les phénomènes originels étant liés à la construction ed la sociologie comme corps de connaissance distinct, au développement des grandesindustries et des bureaucraties.
Ainsi notre recherche concerne cette étude des organisations car elle exige l’analyse sociologique des sociétés qui se composent d’ensemble au sein duquel les membres de la chorale passent une grande partie de leur vie.
En étudiant ce phénomène organisationnel, la sociolgie soulève certains problèmes écurent qui sont souvent liés aux tensions qui affectent l’organisation. Elles ont donné lieu à différents thèmes d’études comme la cohésion qui itfa partie des buts de l’association, l’adaptation ou intégration dans la chorale qui a pour raison de chercher la paix intérieur et d’un peu plus de consécration à Dieu étant affirméspar des femmes âgées plus de quarante an, la hiérarchie et les relations de pouvoir ; lebien social et identitaire ;
La sociologie des organisations se place dans le cadre d’une logique d’action : l’individu au travail est un être libre, et même sison environnement ne lui permet de développer qu’une rationalité limitée, il peut décider. Il entre individuellement dans l’organisation, et à ce titre, développe des stratégies comportementales individuelles.
On possède dès la naissance le fait d’organiser, par exemple une chose, parce que, si on ne parle que de la chorale KEROBIMA, l’individu peut librement faire son choix et prendre sa propre décision s’il veut faire partie du membre ou pas. Il n’est pas obligé d’intégrer l’association s’il n’a pas envie.
Le sociologue français Michel CROZIER est le principal fondateur de la sociologie des organisations en 1961. Il s’était inspiré des phénomènes bureaucratiques pour connaitre le fonctionnement et les disfonctionnement qui émanentdu système.

Sens de l’organisation

Le terme de l’organisation peut avoir trois (3) sens distincts en sociologie :
Un groupement d’humains qui coordonnent leurs activités pour atteindre certains buts. L’organisation est alors envisagée comme une réponse au problème de l’action collective, de sa coordination et de la stabilisation.
Les diverses façons par lesquels ces groupements st ructurent les moyens dont ils disposent pour parvenir à leurs fin.
L’action d’organiser, ou encore le processus qui en gendre les groupements ou les structures organisationnelles.
Pour conclure, nous avons proposé,dans ce premier chapitre, quelques concepts de définitions suivis des théories sociologiques afinde mettre en valeur l’objet de notre travail de recherche.

PRESENTATION GENERALE DE LA FLM AMBOLOKANDRINA

Le travail sociologique est un travail intellectuel qui consiste à partir d’une idée et à réaliser un travail pratique sur terrain. Le terrain est le lieu d’expérimentation en sociologie qui permet de privilégier une observation satisfaisante pour amener à des explications variables. La monographie consiste à faire la descr iption détaillée du terrain donné et du système à étudier. Elle sert de base de recherche et permet de maîtriser le terrain donné. Ainsi le deuxième chapitre constituant la représentationde la FLM Ambolokandrinasera divisé en deux (2) sections dont la première constituera l’église à étudier, et ensuite à l’organisation générale au sein de cette église.

LaFLM (FiangonanaLoterana Malagasy) Ambolokandrina

La FLM est une église protestante reformée à Madagascar qui se traduit littéralement comme l’ Eglise Luthériens Malgache. Avant, il n’y avait qu’une seule unité de protestant à Madagascar ; et après dix-huit (18) ans de négociation à travers l’union des trois (3) églises (Luthériens ou FLM, Anglicans ou EEM et protestants reformés ou FJKM) qui résulte du travail de la LMS (London Missionnary Society), de la société de Mission de Paris et de la FriendsForeign mission Association (ou encore association de mission étrangère amis) le protestant reformé a été établi. Le terme FJKM estainsi instauré en 1968. La première infrastructure de l’église FLM Ambolokandrina a étéconstruite par les missionnaires de la LMS en 1863. Si nous essayons de remonter dans l’histoire de Madagascar c’était durant la règne de RADAMA II cette époque où l’on a construit l’église, RADAMA II fils de RANAVALONA I a proclamé la liberté religieuse en 1861. Avec lui se répand le christianisme et se diversifie avec l’arrivée des catholiques, des anglicans et des protestants. En 1869, le Reine RANAVALONA II se convertit déclenchant un raz de marrée de conversion : le christianisme est devenu partie intégrante de la société malgache, surtout sur les hautes terres. Un travail de réaménagement a ét effectué pour agrandir l’église en 1901. Le dernier édifice de l’église a été agrandi et renouvelé en 1975, inauguré le 23 Octobre de l’année 1975. En même temps elle s’organise face àl’afflux des conversions en produisant des œuvres scolaires et caritatives ainsi on a cons truit une école primaire (du jardin d’enfant jusqu’à la classe de 7ème) qui est sous la directio n de l’église en 1995 pour promouvoir l’éducation des enfants et rendre service aux parents.

Fonctionnement général de l’église

Organigramme

Les églises protestantes s’organisent en presbytériens synodal, c’est-à-dire, un type de gouvernement ecclésiastique inspire du calvinisme et adopté par certaines églises protestantes reformées comme FLM à Madagascar fondé sur une organisation démocratique. L’assemblée est groupée dans des synodes régionaux qui se réunissent au moins une fois par an. Le Président du synode national se substitue tous lesquatre (4) ans et le conseil national composé de dix-huit (18) membres se réunit deux (2) fois par an.
L’organigramme va nous permettre de présenter la structure hiérarchisée au sein de l’église qui nous indiquera ensuite les rôles des divers personnels ou dignitaire au sein de l’église et leurs relations mutuelles. Ce sont des laïcs membres de l’église qui gèrent les affaires de l’église avec le pasteur. Ces dignitaires peuvent être élus volontaires. La plupart de ces dignitaires sont des bénévoles membres de l’église consacrant gratuitement une partie de leur temps aux bons fonctionnements de l’église. Ils ont des professions occupations rémunérant pour subvenir à leur besoin quotidien. D’un autre côté ceux qui travaillent comme permanent au sein de l’église sont quant même rémunérés comme les instituteurs au sein de l’école par exemple, ou les gardiens, les trésorier par mois. Ils occupent et assurent le maintien de l’ordre des activités à l’église.
Les Pasteurs adjoints et les Pasteurs stagiaires collaborent avec le Pasteur pour répandre l’évangile et ils remplacent le pasteur quand il est en mission. On peut dire que tous les personnels occupent chacun une fonction qui est reliée entre eux, c’est-à-dire les personnels occupent les postes dans la hiérarchise suivant leur fonction. Le Pasteur se réunit tous les premiers samedi du mois avec les président des branches, les chefs de groupe et les chefs de département pour faire une évaluation desprogrès des activités mise en place par chaque département et branche.

Les départements au sein de l’association KEROBIMA

L’éducation des membres du KEROBIMA et les attentes ou plus précisément la demande des anciens membres a abouti à la mise en p lace de trois (3) nouveaux départements depuis l’année 2000 qui sont principalement destiné aux anciens membres, c’est-à-dire ceux qui ont déjà suivi la formation de base ou « training » : le département de praise et de worship qui s’occupe des séances cultuelles et louanges chaque premier mardi du mois et réunissent tous les départements. Il s’occupe de l’enseignement de chansons au sein du choral chaque mercredi. Pour ce département, la formation se focalise sur les manières d’adopter le style de vie des « worshipper » (groupe de louange) dans la vie quotidienne sans s’éloigner de l’objectif de la formation, des individus qui peuvent faire la différence par la puissance de l’amour de Jésus. Il fait aussi de la lecture biblique, du partage ou encore des jeux consistant à améliorer les relations entre les membres et les staffs-éducateurs « teams building ».
Le département de l’art SAGA (Sport And Glory Art) est le département qui s’occupe principalement de l’art de la danse, des chorégraphies, des chansons évangéliques qui serviront durant les animations de l’évangélisationen plein air. C’est l’art aussi qui s’occupe des chorégraphies des danses pour certaines fêtes ccasionnelles à l’église.
Le département des médias comme son nom l’indiqueest la couverture médiatique de l’association. Il assure des fonctions plus techniques comme les installations des matériels avant les réunions quotidiennes tels que les micros, les baffles, les projecteurs. Le média effectue ces installations pour chaque départementavant les réunions qui se réalisent dans des salles différentes pour chaque département. Le département de média forme ces membres à manipuler des matériels informatiques comme le projecteur par exemple, à utiliser le Powerpoint, à prendre des photos (cadrage et triage des photos), à faire des réalisations de Films, et surtout à utiliser le groupe et à install er des matériels qui seront nécessaires dans les endroits, destinations pour les phases pratiques où il n’y a pas d’électricité ou en cas de coupure d’électricité qui se manifeste fréquemmentà Ambohipo/Ambolokandrina le soir. En dehors de ces formations techniques il destine aussi une partie de leurs temps à l’étude biblique, la Bible qui sert de référence pour le comportement de chacun.
Enfin le département de formation complète ou « training » est l’étape essentielle de la formation. A part la lecture, des cours théoriques qui sont titré le plus souvent en anglais, la somme des heures pendant la formation est de trente heures (30h) chaque mardi sans composé le temps passé pour effectuer d’autre activité comme le « praise and worship » pour l’ensemble du KEROBIMA ou encore les moments de la phase pratique. Le training a aussi une activité principale la tête à tête, le partageet une discussion qui se déroule le plus souvent le samedi. Ceci est comme une réunion de reportage de la semaine, partager des expériences vécues durant la semaine.

La phase pratique

Durant cette phase pratique les membres sont tenus de mettre en pratique les cours théoriques en s’adaptant à dans des situations nouvelles et en intégrant un groupement d’individus qui ne partage pas les mêmes valeurs, mœurs et coutumes. Cette phase pratique se fait deux (2) fois durant un cycle de formation. La première se déroule pendant le mois d’Août et dure environ dix (10) à quinze (15) jours avec la durée du voyage, et la deuxième phase pratique se fait avant la fin de la formation, le mois de Novembre et ne dépasse pas plus d’une semaine. Un programme de tous les activités est préétabli et les membres doivent suivre les accommodements et les règles tout en acceptant d’être sous la responsabilité des staffs. L’évangélisation est l’une des activités principales de la phase pratique, elle se fait en plein air, dans une salle théâtrale, à l’église, ou par porte à porte appelé encore contact personnel.
Au niveau ministériel, le courant évangélique exprime en permanence dans l’imaginaire collectif de la figure idéal-typique du missionnaire. Cette reconfiguration du champ missionnaire, également liée à l’activisme d’organisation au sein du groupe s’accompagne d’une redéfinition des identités culturelles au service de la mission. La culture mise en scène, tout en demandant, l’expression d’une identité singulière, n’est plus pour autant le signe d’une activité indispensable ; elle est désormais un moyen de communication, la manière à la fois la plus efficace et la plus authentique de se présenter aux autres. Autrement dit la diversité culturelle devient une sorte de lieu commun permettant d’engager le dialogue et l’action missionnaire.
La première phase pratique de cette année 2009 s’est déroulée à l’église FLM Ambolokandrina le mois d’Août. Cette photo nous montre une évangélisation à l’église, on essaye d’attirer l’attention des gens en dansant, e n chantant et s’habillant traditionnellement comme ici, ils s’habillent en « Salovana » et « Lambaoany » qui sont plus pratiqués au Nord (Nosy-Be Hell ville, Diego).
Les chrétiens doivent apprendre à aider les autres. Le besoin d’aider ou le désir de l’autre doit renaitre dans chaque chrétien pour qu’il puisse comprendre les autres et ensuite apporter des solutions à leurs problèmes. Dans son livre concernant la révolution orange en Ukraine, SUNDAY Adelays insiste sur le devoir du chrétien envers son prochain : « notre but n’est pas de promouvoir notre propre intérêt, maisd’avoir la même pensée que les autres croyants ; pour cela, nous devons nous soutenir les uns les autres autant que possible ». Une contribution quelconque à une activité personnelle ou quotidienne des autres permettrait de nous impliquer dans ce qu’on fait, de créer des liens symboliques entretenus avec les habitants locaux. Le « love work » traduit littéralement comme bonne action signifie qu’on peut démontrer qu’on peut aimer les autres en faisant des activités qui pourront avoir de l’importance à leurs yeux mais aussi pour apprendre aux membres de prendre des responsabilités, de ne pas avoir peur de se souiller ou de se salir. « Celui qui agit sur le bien d’autrui pourrait continuer à défendre l’objectif de son action sans pour autant dernier son propre désir ». La réalisation de ses actions sollicite la participation de tout le monde. Ils sont appelés à être des modèles pour leur prochain, faire les choses en se souciant des autres mais de son impact sur la vie des autres aussi.
Cette photo nous montre alors une des bonnes actions effectuées par choral durant la phase pratique à Fort-Dauphin. Lors de cette phase pratique, ils ont participé à un travail de réparation d’une école primaire publique (EPP) Ambohimazava en aidant les autres à repeindre les murs, en nettoyant les salles de classe, en coupant les mauvaises herbes de la cour, c’est-à-dire une nettoyage totale du dedans a u dehors.
En témoignant et en voyageant ils exercent un ministère de sensibilisation des chrétiens. Ainsi, des séances de partage d’expériences religieuses ou de débats et d’échanges, des séances de film qui a pour but d’édifier, les hrétiensc sont organisés avec les communautés locales. Une distribution de magasine chrétienne est aussi effectuée afin d’informer les chrétiens et entretenir leur foi en Dieu. On peut dire alors que la phase pratique est une totale consécration des KEROBIMA dans la vie chrétienne. On leur encourage d’être ouvert à tous en phase pratique qu’à la vie de tous les jours sans oublier les méditations et de faire la différence dans tout ce qu’on fait en s’interrogeant sur son impact et sur la volonté de Dieu, on est soumis à la loi mais aussi régit par des principes de l’église surtout de la Bible.

les buts, se former et le leadership

Les buts

Le but de la chorale KEROBIMA est résumé dans une hrasep en anglais qu’on va traduire en français et essayer d’évaluer les moyens mise en œuvre pour la réalisation de ce but : « Webreath in and out to raise and to direct young people a meaningfull life and purposefull, and to make a difference by the power of Christ’s love » qui signifie, nous inspirons à construire du dedans et du dehors et di riger les jeunes vers une vie qui aura un but et faire la différence par la puissance de l’amour du Christ. Apprendre les jeunes à faire le bon choix dans la vie. L’individu est libre dans son choix qui est influencé par une conscience individuelle, son imagination et sa volonté. Ce qui signifie qu’on est responsable de nos actes : « Notre comportement est le résultat de notre décision, non de notre confiance ». Dès lors, la formation est effectuée pour avoir un aboutissement à ce but et la transmission des savoirs remet aussi l’accent sur le changement des comportements et des mentalités permettront d’atteindre les objectifs.

Se former

Pour créer des familles plus solides et une sociétéplus stables, il est important de se former. La formation nous permet d’agrandir notre champ de connaissance et de compétence. Et quand la connaissance fait défaut l’abus, la ruine et la destruction s’installent. L’acquisition de la connaissance apportera une autonomie spirituelle et intellectuelle. L’exigence dans la pratique, la préoccupation de l’authenticité du savoir transmis lors des prédications de dimanche sont dominants dans le premier cheminement. L’intensité de relation avec Dieu au moment des offices ou lors des instants de médiation (invocation ou évocation) est recherchée par certaines jeunes avec une exigence d’authenticité. Comment vivre au quotidien cette relation avec Dieu et le messager, comment faire vibrer son cœur au son d’invocation et au rythme des lectures bibliques.
Les jeunes sont aussi encouragés à faire de l’auto-éducation, s’affiner en faisant des recherches. Se perfectionner, ne lassez pas d’apprendre pour que l’on puisse être utile dans l’avenir de ce pays ; ainsi ils ont encouragés dans leur étude car l’octroi d’un diplôme suscite la reconnaissance des autres et la crédibilité devant les autres s’en trouve accrue. L’éducation est un processus qui n’a pas de fin.

Les éducateurs

Ils sont formés pour but de bons exemples pour les membres. Leur principe : nous avons l’autorité mais nous ne sommes pas autoritaires. Ils sont formés pour être redevable devant Dieu, remplis d’amour, consacre dans leur engagement. Ils sont sollicités à faire connaissance avec soi-même et avec les autres pourpouvoir comprendre une communication avec tout le monde. Apprendre à écouter, partager et comprendre pour devenir uni, pour travailler ensemble ; des principales caractéristiques d’une communication efficace qui seront mise en œuvre lors des « Small group », connaitre l es réactions des membres lors des feedback. Ils doivent être obéissants et montre del’intérêt dans ce qu’ils font, toujours prête à accomplir quelques choses.

Le leadership

L’une des principaux cours de training est le leadership et la communication le leadership est une activité qui a pour but d’aider les gens à faire face à leurs réalités problématiques, pour les mobiliser dont l’objectif est de trouver des solutions et générer du progrès. Dans la formation on parle plutôt de leadership que de leader. Ceci n’existe que dans le contexte d’une culture, voire d’un mélange de culture. Le vrai leadership part toujours des habitudes, des comportements, des mentalités et desvaleurs des gens. Dans son ouvrage sur le principe des habitudes des personnes qui réussissent dans leur vie, l’auteur Américain qui est professeur de l’organisation comportementale et de management des affaires définit les habitudes comme « l’intersection entre la connaissance (quoi, pourquoi), l’expérience (comment) et le désir (vouloir) ». Une notion propre à chaque culture est le rapport des gens au pouvoir et aux autorités. Leadership et pouvoirse confondent souvent. Ces deux(2) actions sont différentes et se complètent. Cette approche de leadership implique donc beaucoup d’humilité de la part de celui qui l’exerce dans l’exercice du vrai leadership, le plus important ce sont les questions. Le but de leadership dans la formation c’est ainsi de cultiver des nouvelles habitudes qui vont définir notre personnalité et notre caractère. Il faut alors relever un défi de créativité, de développement et de transition, de mobilisation de l’attention comment éveiller leur esprit critique afin qu’ils évoluent en toute indépendance, comment développer une conscience citoyenne ?
En résumé, l’association KEROBIMA présente les mêmes caractéristiques que les autres associations et possède son propre organisation. Cette association est aussi la réunion des plusieurs personnes, des jeunes et des adultes qui se décident de se regrouper autour des activités et des buts communs dans l’espoir de changer la société. Après avoir évoqué l’organisation générale au sein de l’association KEROBIMA, nous allons voir les réflexions et les analyses des résultats.

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Table des matières

INTRODUCTION GENERALE
1) Généralité
2) Motifs du choix du thème et du terrain
3)Problématique
4-a)Objectifs
b) Hypothèses
5)Méthodologie de recherche
a)Méthodes
b)Techniques
c)Taille de l’échantillonnage
6)Plan
Patrie 1 : Approche conceptuelle et contextuelle
Chapitre I. Cadrage theorique 
Section 1: La sociologie religieuse
1)Définition de la religion
2) Sociologie religieuse
Section 2 : La sociologie de l’éducation
1) Définition de l’éducation
2) Conceptions sociologiques de l’éducation
Section 3 : La sociologie des organisations
1- Définition
2- Sens de l’organisation
Chapitre II. Presentation generale de la FLM Ambolokandrina
Section 1: La FLM (Fiangonana Loterana Malagasy) Ambolokandrina
Section 2: Fonctionnement général de l’église
1) Organigramme
2) Eglise et éducation
3) Les ressources financières de l’église
Partie 2 :L’éducation et la foi chrétienne au service de la société
Chapitre III : Organisation au sein de l’association KEROBIMA
Section I : Fonctionnement de l’association
1) Historique
2) Les activités
2-1) Les départements au sein de l’association KEROBIMA
2-2) La phase pratique
Section 2 : les buts, se former et le leadership
1) Les buts
2-1) Se former
2-2) Les éducateurs
3) Le leadership
Chapitre IV : Réflexions et analyses des resultats
Section 1 : Constatation des faits ; entre réseaux sociaux et quête spirituelle
1) Positionnement des membres vis-à-vis des éducateurs et de la formation
2) Opinions des parents et des laïcs sur la religion et l’éducation chrétienne
3) Evolution des effectifs des membres
4) Catégorie socio-professionnelle des pères
5) Origines des membres
Section 2 : Réflexions et analyse
1) Regroupement des données
2) Analyse et réflexions
Partie 3: Approche prospective et essai de solutions
Chapitre V : Prospectives
Section 1 : Les contraintes
Section 2 : Intervention de l’église, des parents et de la société
1) L’église
2) Les parents
3) La société
Chapitre VI : SOLUTIONS
Section 1 : Suggestion pour l’association KEROBIMA
Section 2 : Suggestions pour les parents
CONCLUSION GENERALE
BIBLIOGRAPHIE

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