L’éducation et la Cantine scolaire

Approche théorique

La faim

«La faim et la soif tourmentent non seulement de la bouche et l’estomac; ils ont aussi tourmenté l’esprit des hommes. » Mencius (372-289 avant JC). Il est évident qu’une personne qui a faim ne peut pas développer son potentiel humain, toute personne a besoin : de travailler, d’étudier, d’être en bonne santé, de se nourrir, de vivre en société, etc. La faim est un vrai handicap pour la concentration, comme dit le proverbe Malgache « Raha noana ny kibo mivezivezy ny fanahy». Une bonne nutrition est donc une condition primordiale toujours au développent de l’homme.

Les besoins alimentaires sont essentiels pour tout homme afin d’atteindre sa capacité humaine. Il est difficile, pour la personne malnutrie de penser à autre chose qu’à la nourriture, l’empêchant ainsi de se concentrer dans ce qu’elle entreprend. Un homme affamé n’est pas un homme libre. Mencius (372-289 avant JC). Par contre une bonne alimentation est également importante pour chaque personne, une nutrition saine et nutritive afin de rester en bonne santé.

Alimentation et niveau de développement

Dans le Monde, de grandes différences de revenus existent entre les pays peu industrialisés et ceux qui le sont beaucoup, les différences entre les catégories sociales existent aussi, mais il ne faut pas en oublier les divergences de niveaux alimentaires, aussi problématiques. Aux habitants des pays riches bénéficiant d’une alimentation dépassant leurs besoins s’opposent des populations insuffisamment ou mal nourries des pays pauvres. Les premières peuvent se procurer une alimentation diversifiée, à forte teneur en protéines, tandis que les secondes sont soumises à une alimentation monotone à base de céréales et à forte teneur en glucides.

Catégorie sociale et alimentation

« Le véritable principe des différences qui s’observent dans le domaine de la consommation et bien au-delà, est l’opposition entre les goûts de luxe (ou de liberté) et de nécessité ». Bourdieu (P.), « La Distinction », Paris, Éditions de Minuit, 1979. Les consommations alimentaires sont structurées selon le niveau de capital et selon la composition, plutôt économique ou culturelle, de ce capital. Elles correspondent à des niveaux élevés ou faibles de ce capital. Socialement construits, les goûts se diffusent d’une classe à l’autre et donnent lieu à des phénomènes de distinction. Il existe une grande diversité sociale en matière de consommation alimentaire. Ce que l’on mange dépend fortement de notre revenu.

« La culture du pauvre » est décrite comme une culture plus pauvre que celle du riche, et le goût populaire ramené à une absence de goût, de réaction mécanique à la nécessité. La diffusion des goûts implique de multiples facteurs (économiques, techniques, conjoncturels…). Du point de vue de la structure sociale, on aurait spontanément tendance à penser qu’il existe une diffusion des goûts « du haut vers le bas », mais elle est en fait plus complexe car il faut tenir compte de l’influence des appartenances sociales, entraînant des genres de vie et des habitudes de consommation différentes. La possibilité nutritionnelle dépend de chaque revenu des familles, de leurs catégories sociales. Par exemple, les familles plutôt aisées mangent adéquatement dans de très bonnes conditions : des aliments fortifiés en vitamines ou encore en protéines, des aliments de qualités, leurs revenus leurs permettent de manger convenablement. Tandis que les familles démunies, mangent inadéquatement et leur santé est menacée. Elles vivent dans de très mauvaises conditions : santé, logement, sociale, éducation, etc. leurs faibles revenus ne leurs permettent pas de manger sainement dans de très bonnes conditions nutritionnelles.

Monographie du centre 

L’ONG HARDI est une organisation spécialisée dans la réinsertion des enfants déscolarisés des bas quartiers d’Antananarivo. Elle a été créée le 25 janvier 1993 par des étudiants Malgaches issus eux-mêmes de ces quartiers, conscients des besoins de certaines catégories parmi les plus pauvres de la population malgache.

Localisation géographique

L’ONG HARDI Madagascar se situe à Manarintsoa Afovoany, dans la région Analamanga, dans la zone d’Isotry – 1 er arrondissement d’Antananarivo, dans l’un des bas quartiers de la ville d’Antananarivo.

Activités du centre

HARDI a crée Le volet éducation des enfants en situation difficile (volet ESD) en 1993. Il a pour objet de promouvoir l’insertion sociale par l’éducation des enfants issus de familles vulnérables. Ce projet s’articule autour de plusieurs composantes: l’éducation à la vie, l’enseignement, l’accompagnement des enfants à l’insertion dans les écoles primaires publiques (EPP) et Centres de Formation Professionnelle, l’accompagnement des familles à l’éducation des enfants.

L’enseignement et l’éducation des enfants (la remise à niveau et réinsertion scolaire)

Le nombre d’enfants inscrit chez HARDI pour l’année scolaire 2011-2012 compte 205 enfants, repartis dans les 05 classes du centre.

Les enfants, âgés de 6 à 15 ans, passent une ou plusieurs années dans le centre jusqu’à pouvoir entrer en EPP ou en formation professionnelle, selon leur âge. HARDI a plusieurs niveaux de classes. Il y a d’abord un cours préscolaire. Ensuite, un cours de remise à niveau intensive pour les enfants qui n’ont jamais été à l’école et qui ont entre 6 et 12 ans, ils apprennent le calcul, la lecture et l’écriture en accéléré selon la méthode la planète des alphas. Le centre a aussi une classe de remise à niveau normale et une classe de préparation au CEPE. Il ne s’agit pas de remplacer le système scolaire mais bien d’aider les enfants à s’y réinsérer. HARDI réinsère environ 90 enfants par an dans les EPP et les centres de formation professionnelle. La méthode d’alphabétisation « Ambohitsoratra et Ambatomikajy » est une méthode d’apprentissage de la lecture en Malgache et du calcul inspirée de la méthode alpha, qui dure 10 mois. C’est une méthode interactive et ludique basée sur la trame d’un conte. Cette classe spécialisée est réservée aux enfants âgés de 8 et 9 ans n’ayant jamais été scolarisés. La méthode d’alphabétisation ASAMA (Action Scolaire d’Appoint pour Malagasy Adolescents) est une méthode d’apprentissage de la lecture et de l’écriture (1 mois), des autres matières, des activités parascolaires et d’éducation civique et français oral allant de un à deux ans. L’objectif est que les enfants obtiennent leur diplôme CEPE et qu’ils intègrent le cycle secondaire. La totalité des enfants bénéficiaires inscrits dans le centre pour l’année 2011 – 2012 est de 205. Ce chiffre a diminué durant l’année scolaire, 11 élèves ont quitté l’école pour de raisons multiples : déménagement de la famille, séparation des parents, manque de volonté des parents. Par ailleurs, la mise en œuvre de la cantine a eu de répercussion sur l’assiduité des enfants. Dans ce cas l’absence des enfants est surtout liée à des problèmes au sein de la famille.

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Table des matières

Introduction Générale
Ière Partie : L’ONG HARDI : pour un développement intégré
Chapitre I : Approche théorique
Chapitre II : Monographie du centre
IIème Partie : Les conditions des enfants de familles vulnérables
Chapitre III : Aspect du terrain
Chapitre IV : Rôle de la cantine scolaire
Chapitre V : Impacts de la cantine scolaire
IIIème Partie : Les recommandations
Chapitre VI : Pistes de réflexion
Chapitre VII : Expériences acquises
Chapitre VIII : Recommandations
Conclusion Générale
Bibliographie
Table des matières
Liste des acronymes
Liste des tableaux
Annexes

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