L’ÉCUREUIL DE CORÉE

L’ÉCUREUIL DE CORÉE

RADIOPROTECTION

Elle comprend une série de mesures établies à partir des directives européennes Euratom par l’Institut de Radioprotection et de Sureté Nucléaire (IRSN). Elles visent à limiter et quantifier l’exposition aux radiations à laquelle sont soumises les personnes qui, de par leur qualification, sont en contact régulier avec ces dernières.Les appareils générateurs de rayons X à poste fixe doivent être installés dans un local dont l’aménagement et l’accès doivent satisfaire aux règles générales fixées parla norme française homologuée NFC 15-160 concernant les installations pour la production et l’utilisation de rayons X ; et aux règles particulières fixées par la norme complémentaire suivante NFC 15 161 pour les installations de radiodiagnostic médical et vétérinaire. (Arrêté du 30 août 1991 article 1er).Le respect des normes d’une part, mais également de bonnes pratiques de bases simples, réduisent le risque lié aux rayons ionisants de manière considérable : La personne responsable des sources de rayons X et de leur utilisation doit avoir reçu une formation adéquate et ainsi être à même de diffuser les différentes mesures de protection à l’ensemble du personnel employé.Toute personne exposée doit être indispensable à la prise du cliché (pour la manipulation, la contention de l’animal…).Aucun organe du (ou des) manipulateur(s) ne doit être exposé au rayonnement primaire (c’est-à-dire celui qui traverse les tissus radiographiés de l’animal), même si ce(s) organe dispose d’une protection en plomb.Il y a nécessité absolue de porter pour le personnel exposé gants, tablier, protège thyroïde et même lunettes plombées. La contention manuelle étant quasiment toujours de rigueur, les manipulateurs doivent l’assurer les bras tendus pour maintenir leur corps le plus loin possible du faisceau primaire contre lequel les protections sont peu efficaces. Une surveillance continue de l’exposition individuelle est réalisée par un dosimètre radiographique devant se porter à chaque prise de cliché sur les zones les plus exposées comme la poitrine (le moins gênant en pratique) et/ou les poignets.

CONTENTION DES ANIMAUX
CONTENTION PHYSIQUE

L’écureuil de Corée est un animal très craintif qui répond aux contacts par l’agressivité,notamment des morsures. Sa vivacité rend son attrapage difficile et nécessite une pourchasse stressante pour l’animal ; ainsi il faut le manipuler au minimum et pour les spécimens les plus sauvages il conviendra d’utiliser un filet à papillons par exemple.Pour les manipuler, le port des gants est conseillé contre leurs morsures douloureuses, malgré le fait que le cuir diminue la sensibilité des doigts et rende ainsi leur maintien un peu plus ardu.La peau du cou ou éventuellement la tête doivent être maintenues entre pouce et index ou entre index et majeur ; il est à rappeler que l’écureuil de Corée possède deux abajoues volumineuses augmentant la surface de peau à cet endroit et permettant ainsi une amplitude de mouvements plus importante, il faut donc saisir la peau antérieurement très près des joues.L’autre main soutient le reste du corps de l’animal. Un piège comme un bocal ou une boîte contenant une friandise peut être une alternative très intéressante si elle fonctionne car peu stressante et permettant de récolter urine ou excréments.
Enfin il est primordial de ne jamais le saisir par la queue car celle-ci, très fragile, pourrait être scalpée et donc se nécroser par la suite ou être victime d’auto-caudophagie.

CONTENTION CHIMIQUE : TRANQUILLISATION ET ANESTHÉSIE
DÉMARCHE ANESTHÉSIQUE

La démarche anesthésique doit prendre en compte la nature de l’acte radiographique à effectuer et de sa durée. En effet une sédation est suffisante pour un simple cliché, en revanche pour un acte radiographique avec préparation la manipulation sera plus longue et nécessitera une anesthésie générale.L’autre facteur indispensable à prendre en compte est l’état général de l’animal. Le protocole anesthésique idéal n’existant pas, il sera également choisi en fonction de la durée de l’anesthésie, de la qualité du réveil, et nécessitera dans tous les cas un suivi rigoureux depuis la période pré-anesthésique jusqu’à la période post-réveil.

PÉRIODE PRÉ-ANESTHÉSIQUE

L’examen pré-anesthésique
Souvent difficile à réaliser de manière exhaustive et complète en pratique, il convient cependant d’évaluer l’état clinique de l’animal, la nature de ses selles et urines si possible, et de recueillir des commémoratifs permettant de noter toute modification de comportement, de prise de boisson ou d’aliment.
La diète pré-anesthésique
Sa nécessité est remise en cause selon les auteurs au vu de l’anatomie du cardia des rongeurs qui ne leur permet de régurgiter. De plus une diète trop longue excédant les 6 heures peut entraîner un affaiblissement de l’animal qui occasionnerait un réveil plus difficile et une reprise alimentaire plus longue après l’anesthésie.Néanmoins elle permet une appréciation plus réaliste du poids de l’animal permettant une meilleure adaptation de la posologie anesthésique ; une diminution du volume du tube digestif réduit le risque de ponction accidentelle de ce dernier lors d’injection ou de laparotomie ; enfin, elle permet une vidange des abajoues qui limitera les risques de fausse déglutition (il faut tout de même vérifier visuellement leur état de réplétion et les vidanger manuellement le cas échéant).
La prémédication
Elle peut être réalisée environ 15 minutes avant l’anesthésie. Le protocole le plus couramment utilisé comporte une injection de diazépam (2mg/kg) ou d’acépromazine (0,1 à 0,3 mg/kg) par voie intramusculaire associée à de l’atropine par voie sous cutanée ou intramusculaire (0,04 mg/kg, certains auteurs préconisant même jusqu’à 0,2 mg/kg) qui permet de diminuer les sécrétions salivaires, bronchiques et gastriques, et de prévenir l’apparition de troubles cardiaques.

Guide du mémoire de fin d’études avec la catégorie RADIOGRAPHIES DE L’ABDOMEN

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Table des matières

INTRODUCTION
PARTIE I : L’ÉCUREUIL DE CORÉE
I. PLACE DE L’ÉCUREUIL DE CORÉE DANS LE REGNE ANIMAL
1- L’ORDRE DES RONGEURS
2- LA PLACE DE L’ÉCUREUIL DE CORÉE DANS LA SYSTÉMATIQUE
II. BIOLOGIE DE L’ÉCUREUIL DE CORÉE
1- MORPHOLOGIE ET ÉLÉMENTS PHYSOLOGIQUES
2- RÉPARTITION GÉOGRAPHIQUE ET HABITAT
3- RÉGIME ALIMENTAIRE
4- MOYENS DE COMMUNICATION
4-1 LES SENS
1- La vision
2- L’ouïe
3- L’odorat et le goût
4- Le toucher
4-2 LA COMMUNICATION ENTRE INDIVIDUS
5- REPRODUCTION
6- VIE SOCIALE
PARTIE DEUX : MATÉRIEL ET MÉTHODES
I. LES ANIMAUX
II. MATÉRIEL D’IMAGERIE
1- MATÉRIEL RADIOGRAPHIQUE
2- MATÉRIEL TOMODENSITOMÉTRIQUE
III. RADIOPROTECTION
IV. CONTENTION DES ANIMAUX
1- CONTENTION PHYSIQUE
2- CONTENTION CHIMIQUE : TRANQUILLISATION ET ANESTHÉSIE
2-1 DÉMARCHE ANESTHÉSIQUE
2-2 PÉRIODE PRÉ-ANESTHÉSIQUE
1- L’examen pré-anesthésique
2- La diète pré-anesthésique
3- La prémédication
4- L’induction
4-1 Anesthésie gazeuse
4-1-1 Utilisation d’un masque simple
4-2-2 Utilisation d’une chambre d’induction
4-2 Anesthésie fixe
5- La surveillance pré-, per- et post-anesthésique
6- Le réveil et les soins post-anesthésiques
3- PROTOCOLES UTILISÉS LORS DES MANIPULATIIONS RADIOLOGIQUES
2-1 RADIOGRAPHIES SANS PRÉPARATION 2-2 RADIOGRAPHIES AVEC PRÉPARATION (RADIOGRAPHIES DE CONTRASTE)
PARTIE III : ANATOMIE RADIOGRAPHIQUE DE L’ÉCUREUIL DE CORÉE
I. GÉNÉRALITÉS
II. RADIOGRAPHIES DU THORAX
1- TECHNIQUE
2- INCIDENCE LATÉRALE DROITE
3- INCIDENCE LATÉRALE GAUCHE
4- INCIDENCE VENTRO-DORSALE
5- INCIDENCE DORSO-VENTRALE
III. RADIOGRAPHIES DE L’ABDOMEN
1- TECHNIQUE
2- INCIDENCE LATÉRALE GAUCHE
3- INCIDENCE VENTRO-DORSALE
IV. RADIOGRAPHIES DU CRÂNE
1- TECHNIQUE
2- INCIDENCE LATÉRALE
3- INCIDENCE DORSO-VENTRALE
V. RADIOGRAPHIE DU RACHIS
1- TECHNIQUE
2- RÉGION CERVICALE
2-1 INCIDENCE LATÉRALE
2-2 INCIDENCE VENTRO-DORSALE
3- RÉGION THORACIQUE
3-1 INCIDENCE LATÉRALE
3-2 INCIDENCE VENTRO-DORSALE
4- RÉGION LOMBAIRE
4-1 INCIDENCE LATÉRALE
4-2 INCIDENCE VENTRO-DORSALE
5- RÉGION LOMBO-SACRÉE
5-1 INCIDENCE LATÉRALE
5-2 INCIDENCE VENTRO-DORSALE
6- RÉGION CAUDALE
6-1 INCIDENCE LATÉRALE
6-2 INCIDENCE VENTRO-DORSALE
VI. RADIOGRAPHIES DU SQUELETTE APPENDICULAIRE
1- TECHNIQUE
2- MEMBRE THORACIQUE
2-1 RÉGION DE L’ÉPAULE
1- Incidence médio-latérale
2- Incidence cranio-caudale
2-2 HUMÉRUS
1- Incidence médio-latérale
2- Incidence cranio-caudale
2-3 RÉGION DU COUDE
1- Incidence médio-latérale
2- Incidence crânio-caudale
2-4 RADIUS ET ULNA
1- Incidence médio-latérale 2- Incidence cranio-caudale
2-5 LA MAIN (CARPE, MÉTACARPE, DOIGTS)
1- Incidence médio-latérale 2- Incidence dorso-palmaire
3- MEMBRE PELVIEN
3-1 BASSIN ET ARTICULATION DE LA HANCHE
1- Incidence ventro-dorsale du bassin et des hanches en extension
2- Incidence ventro-dorsale du bassin et des hanches en flexion
3- Incidence latérale
3-2 LE FÉMUR
1- Incidence médio-latérale
2- Incidence cranio-caudale
3-3 RÉGION DU GRASSET
1- Incidence médio-latérale
2- Incidence cranio-caudale
3-4 TIBIA ET FIBULA
1- Incidence médio-latérale
2- Incidence cranio-caudale
3-5 LE PIED (TARSE, MÉTATARSE, DOIGTS)
1- Incidence médio-latérale 2- Incidence dorso-plantaire
VII. RADIOGRAPHIES AVEC PRÉPARATION
1- GÉNÉRALITÉS
2- TRANSIT BARYTÉ
2-1 INTRODUCTION
2-2 TECHNIQUE
2-3 COMMENTAIRES
CONCLUSION
BIBLIOGRAPHIE
ANNEXES

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