L’anthropologie
L’Anthropologie est une science qui s’intéresse à l’étude de l’homme, à son physique, à sa culture et tous ce qui se lie à ce dernier. Cette science commence d’abord par observer l’individu dans sa vie quotidienne et à travers ses rituels : Façon de s’habiller, de manger, de parler, de se comporter avec les autres, dans les moments de tristesse, de bonheur…afin de le comprendre et de mieux le cerner. Ensuite elle s’efforce de décrire et d’expliquer tous les rituels quotidiens et occasionnels de l’être humain, de donner un sens aux pratiques qu’il exerce pendant chaque cérémonial. Autrement dit L’anthropologie classe chaque groupe humain et chaque individu dans un cadre social qui le caractérise et raconte son histoire.Et Selon Larousse l’Anthropologie est un mot (n.f) qui dérive de grecque « anthrôpos » qui signifie « homme » et du « logos » qui veut dire « science ». Science qui étudie l’homme et les groupes humains. Mais Claude Lévi-Strauss qualifie l’Anthropologie comme une science qui est « trop attentive aux formes de pensée » et il dit à ce propos : Cette science est trop attentive aux formes de pensée que nous nommons superstitieuses. Donc, l’Anthropologie veille à embrasser la pensée de l’être humain et surtout son côté culturel, spirituel et religieux. Mais aussi, elle s’efforce de le cerner le plus possible qu’elle peut dans le but de mieux l’expliquer et de décoder sa « structurelle » et son « histoire » de vie y compris ses rituels et toutes ses pratiques culturelles.
L’ethnocritique
L’ethnocritique c’est une discipline qui a été crée à partir du canon de « mythocritique », « psychocritique » et « sociocritique » en 1988 par Jean-Marie Privat. Cette nouvelle discipline critique propose une réinterprétation et une étude de la poétique littéraire et une ethnologie du symbolique. Marie Scarpa précise que :« L’ethnocritique se définit principalement comme l’étude de la pluralité et de la variation culturelles constitutives des œuvres littéraires telles qu’elles peuvent se manifester dans la configuration d’univers symboliques plus au mois hétérogènes et hybrides (les jeux incessants entre culture orale et culture écrite, culture folklorique et officielle, religieuse et profane, féminine et masculine, légitime et illégitime, endogène et exogène, etc). ». Donc cette discipline s’efforce à traduire les différentes cultures d’un texte et ses symboliques. Que se soit une « culture orale ou écrite », « religieuse ou profane », « féminine ou masculine »,…etc. Et plus précisément, l’ethnocritique s’intéresse à la culture du texte, au style de l’auteur et comment ce dernier traduit la culture d’une société dans son écriture.
Le rituel
Le rituel est une action ou des actions porteuses de sens que l’être humain pratique quotidiennement ou occasionnellement, et consciemment ou inconsciemment dans une cérémonie. Et c’est les rituels qui donnent un sens à la vie de l’homme et qui le distinguent d’une société à une autre. Robert Herou et explique que : « La première fonction d’un rituel est de provoquer une rupture, de nous faire sortir de notre quotidien, de ses habitudes. Ces ruptures impliquent non seulement de se retrouver hors de l’espace et du temps habituel, de se sentir ailleurs, mais aussi de se retrouver hors de l’ordinaire, de faire autre chose, de faire autrement.» . Ce qui nous amène à comprendre qu’un rituel doit nous transporter, nous faire sortir du monde réel vers un autre monde où la routine n’existe pas. Un monde qui donne un sens à notre vie à travers les pratiques cérémoniales. Donc, un rituel transfère l’être humain d’un « monde réel » à un « monde spirituel ».
Le rite
Un rite est une « structure initiatique ». Cette « structure initiatique » est une sorte de formation où un individu est formé par des sages initiés sur le plan sur le plan social, moral, ethnique et spirituel. Ce qui lui permettra de se développer et de s’épanouir.Emile Durkheim définie le « rite » comme : « La fonction réelle d’un rite consiste non dans les effets particuliers et définis qu’il paraît viser, et par lesquels on le caractérise d’ordinaire, mais d’une action générale qui, tout en restant toujours et partout semblable à elle-même est cependant susceptible de prendre des formes différentes suivant les circonstances.».
Le rite de passage
Un rite de passage c’est toutes les étapes cruciales qu’un individu passe au cours de sa vie afin de passer d’une étape à une autre. Mais, il doit d’abord passer des épreuves pour franchir les seuils qui se trouvent entre chaque phase. Ce qui lui permettra de se développer sur tous les plans : Moral, physique, social, spirituel… Pour Fabrice Hervieu-Wane : « Les rites de passage ont toujours été, dans les sociétés du sud, comme d’ailleurs dans les sociétés occidentales, un mode de transmission pour faire grandir la jeunesse et la faire passer à l’âge adulte. A côté de l’éducation offerte par les familles et de l’instruction donnée par l’école, le rite de passage représente un mode de transmission originale fondé sur l’expérientiel, sur la traversée d’une expérience. ». Le rite de passage est donc « un mode de transmission », qui permet aux enfants de grandir moralement et physiquement grâce aux expériences par lesquelles ces derniers passent pendant leurs vies et grâce à leurs l’entourage familial et social.
Le sacrifice
Le sacrifice c’est le faite de sacrifier quelque chose de précieux pour l’offrir à quelqu’un afin de gagner sa grâce. Et la « victime » du sacrifice peut être un animal ou un être humain (chez certaines sociétés). Alain Testar explique que : « Tout d’abord, le sacrifice implique une certaine violence, une destruction. On tue un animal ou un être humain, plus rarement on détruit un végétal ou encore une chose. La destruction doit se faire dans le cours du rituel ; en fait, le moment crucial du sacrifice est celui de cette destruction. Ainsi le chasseur qui, après une chasse ordinaire, prélève une partie de la bête abattue pour l’offrir à une entité surnaturelle fait-il une offrande, nullement un sacrifice. » Donc, le sacrifice engendre de la violence car il faut abattre un animale ou tuer un être humain pour l’offrir en entier ou une parie de lui à une divinité dans le bute de gagner sa grâce. Et l’offrande se déroule pendant les rituels.
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Table des matières
INTRODUCTION
Premier Chapitre Les Concepts clés et l’étude du paratexte dans les chercheurs d’os
1. Les concepts clés
1.1.L’anthropologie
1.2. L’ethnocritique
1.3.Le rituel
1.4.Le rite
1.5.Le rite de passage
2.1.1.Le titre
2.1.2.L’illustration
2.1.3.L’incipit
2.2.La quatrième de couverture
2.2.1.Le résumé
2.2.2.La citation
Chapitre 2 :De lecture anthropologique à la lecture ethnocritique du rite de passage du frère du héros du roman Les chercheurs d’os
Introduction :
1.Le rite de passage du frère du héros
1.1.Lecture anthropologique
1.1.1.L’enfance
1.1.2.La puberté
1.1.3.L’âge adulte
1.1.4.La mort
1.2.Le schéma du rite de passage du frère du héros
1.3.Le commentaire du schéma
1.4.Le schéma ternaire du rite de passage du frère du héros
1.5.Le commentaire du schéma ternaire
2.Lecture ethnocritique du rite de passage du frère du héros et sa relation avec l’écriture du récit
Chapitre Trois La représentation du sacrifice dans le roman Les chercheurs d’os
1.Le rituel de sacrifice dans Les chercheurs d’os
1.1.Le schéma du rituel de sacrifice des bœufs
1.2.Le commentaire du schéma des bœufs
2.L’histoire et le sacrifice
2.1.La signification du nom de « La-Source-de-la-Vache »
2.1.1.La signification du mot de la « Source »
2.1.2.L’histoire de la « Vache »
2.2.L’histoire du grand-père du saint et sa vache
3.La représentation du « sacrifice » dans Les chercheurs d’os
CONCLUSION
Bibliographie
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