L’ecotourisme dans le parc national de MAROJEJY et sa peripherie

Par sa situation au centre d’une région de montagne autant que par sa position, Marojejy offre aux hommes des conditions de survie particulières. Elle se trouve sur la côte Nord Est de Madagascar à 35 km au Sud-Ouest de Sambava et à 8 km à vol d’oiseau du district d’Andapa. Ce massif granito-gnessique s’étend d’Ouest en Est sur 32 km. Son sommet Maimborondro est souvent couvert d’une épaisse couche nuageuse, qui assure l’humidité en permanence de la zone en question. La forêt de Marojejy représente en quelque sorte le noyau des forêts sempervirentes de la région d’Andapa et même de la forêt dense et humide du Nord et de Nord-Est de la Grande Ile. Elle constitue un belvédère surplombant du triangle vert de la région SAVA (Sambava – Andapa – Vohémar – Antalaha) avec son point culminant de 2 132 mètres. Elle fait partie de la merveille de la nature à Madagascar. Sa richesse sur le plan de diversité floristique, faunistique et curiosités naturelles font de cette zone un patrimoine touristique unique en son genre.

L’abondance des précipitations témoigne la luxuriance de la végétation. Marojejy se caractérise par l’existence des espèces faunistiques telles bambous et palmiers, fougères arborescentes entremêlées de lianes, branches et troncs recouverts d’orchidées. Depuis toujours, la luxuriance de végétation, l’humidité de la forêt, la douceur du climat ont incité les habitants de la partie septentrionale et les nouveaux venus, à la recherche de terres arables pour la culture de tout genre. En effet, une multitude de communautés villageoises se sont installés sur les piémonts du massif de Marojejy. La plupart de la population, environ 70 000 habitants, est paysannes. Elles pratiquent une culture de subsistance effectuée de façon rudimentaire sur des lopins de terres dont l’entretien s’avère négligé. La culture dominante est le riz. Les cultures de plantation (vanille, café) se trouvent en deuxième rang. De nombreuses familles vivent des produits forestiers qui leur fournissent une source de revenus supplémentaire.

L’ETAT DES LIEUX DU PARC NATIONAL DE MAROJEJY ET SA PERIPHERIE

DES INFORMATIONS SPATIO-TEMPORELLES SUR LE SITE ET SA PERIPHERIE

LE BELVEDERE DU NORD-EST MALGACHE

Marojejy : au cœur du triangle vert de Madagascar 

Marojejy constitue un belvédère surplombant, le triangle vert de la SAVA (SambavaAndapa-Vohémar-Antalaha) avec son point culminant de 2132 m. Il se situe à l’extreme Nord-Est de la grande dorsale de l’Est de Madagascar . La SAVA se trouve sur la partie Est de la province d’Antsiranana .Plus loin, vers le Sud, le Parc National de Marojejy présente un panorama complet de la végétation orientale, dans sa variation d’altitude. De plus, il se trouve à cheval entre le district de Sambava et d’Andapa. Par une bonne route sur 109 km au départ de Sambava, on atteint Andapa, une ville particulièrement pittoresque qui reflète la richesse et la luxuriance de cette région vallonnée.

Marojejy sur le rebord oriental de Tsaratanana

Le quatrième massif malgache par son immense superficie et son altitude est situé sur la retombée orientale du Tsaratanàna par 49° 40’ de longitude Est du méridien de Greenwich et 14°25’de latitude Sud de l’équateur géographique. Il s’étend sur 32 km d’Ouest en Est, du Marojejy Kely à l’Ambato Fomela, et 22 km du Sud au Nord par la Lokoho à l’Androranga . Ce vaste massif est limité au Nord par la rivière Androranga, la Sambava à l’Est, le Lokoho au Sud, et à l’Ouest par la piste de piétons d’Andapa-Doany. Il est relié par le corridor forestier de Betaolana au grand croissant montagneux et forestier qui va de Masoala à Tsaratanana , et qui compose l’ensemble éco-régional des montagnes du Nord. Sa limite est à 40 km de la côte, et sa superficie est de 60 050 ha. De plus, il se trouve à cheval entre le district de Sambava et d’Andapa. Sa distance au massif d’Anjanaharibe Sud vaut 15 km tandis que celle de Sambava et Andapa longue, est respectivement de 35 km au Sud-Ouest et de 8 km à vol d’oiseau.

LES CONDITIONNALITES DE L’ECOTOURISME DANS LE MAROJEJY 

L’étymologie du nom Marojejy

D’après l’enquête effectuée auprès des habitants de Mandena et de Manantenina, Marojejy est explicable sous quatre angles bien différents : recueil historique, interfluves du massif, culture matérielle et interprétation climatique de la région.

Explication par le recueil historique

Selon la civilisation de l’oralité entendue, Marojejy (photo n°01) était autrefois un lieu mystérieux. De ce fait, personne n’osait y entrer sans avoir consulté le dessein du « Mpanandro ». Il déterminait les jours auspices pour la pénétration à cet endroit. A l’époque de « Marofelana », bon nombre d’hommes se réfugiaient dans la forêt de Marojejy. Ils s’installaient dans la grotte, pour qu’ils ne soient pas découverts par les « fahavalo ». Ils voulaient y mourir au lieu d’être tués par les Marofelana, en cas de captivité.

Ainsi les autochtones les appelaient « Jejy ». Car ils étaient nombreux à mourir dans cette forêt. C’est ainsi qu’est née l’appellation Marojejy. Cette chaîne de Marojejy est considérée depuis toujours comme un lieu de rencontre entre le monde des vivants et celui des esprits. Désormais, le miel ou le « toaka » sont les dons traditionnels liés aux cultes paganistes pour s’assurer la bénédiction des ancêtres. C’est le « tangalamena » qui a le pouvoir d’assurer le déroulement des cultes. Comme Marojejy est un lien consacré, la pollution ou profanation y est strictement interdite. Le sacrilège à cet endroit entraîne un sévère châtiment ou malheur pour le transgresseur. Il est frappé de cauchemar durant le sommeil. Par ailleurs, les ancêtres sont jaloux de leur ordre. Quand un « vazaha » pénètre à Marojejy, il pleut pendant son séjour. Même aujourd’hui, cette croyance est encore enracinée profondément dans l’esprit des autochtones de la région.

Les notions d’interfluve du massif

La topo- séquence de ce grandiose massif est marquée par la succession des interfluves. De là est né le nom du massif :Marojejy La présence de ces interfluves (jejy), embellit le panorama de ce fantastique site. C’est un véritable paradis pour les amateurs de trekking.

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Table des matières

INTRODUCTION
PREMIERE PARTIE : L’ETAT DES LIEUX DU PARC NATIONAL DE MAROJEJY ET SA PERIPHERIE
Chapitre I : DES INFORMATIONS SPATIO-TEMPORELLES SUR LE SITE ET SA PERIPHERIE
Chapitre II : PARC NATIONAL DE MAROJEJY, UNE MERVEILLE DE LA NATURE
Chapitre III : LES AUTRES SINGULARITES DU PARC NATIONAL DE MAROJEJY
DEUXIEME PARTIE : LA SPATIALISATION DE L’ECOTOURISME DANS LE PARC ET DANS SA PERIPHERIE
Chapitre IV: L’INTERDEPENDANCE ENTRE PARC, ECOTOURISME ET ZONE PERIPHERIQUE
Chapitre V : UNE DESTINATION ENCORE INCERTAINE
Chapitre VI : LES RETOMBEES DU DEVELOPPEMENT DE L’ECOTOURISME DU PARC NATIONAL
TROISIEME PARTIE : L’ECOTOURISME, UN OUTIL DE GESTION DURABLE DES RESOURCES NATURELLES
Chapitre VII : UN MOMENT PROPICE POUR LA SENSIBILISATION A LA PRESERVATION DE L’ENVIRONNEMENT
Chapitre VIII : PROPOSITION DE STRATEGIE POUR LE DEVELOPPEMENT DE L’ECOTOURISME DANS LE PARC MAROJEJY
Chapitre IX : INTESIFICATION DE LA PROMOTION DU PARC NATIONAL DE MAROJEJY
CONCLUSION GENERALE

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