L’ECONOMIE MALGACHE ET SES CONTRAINTE EN MATIERE D’EXPORTATION

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Politique de développements adéquats auxbesoins des PED

Pour pouvoir développer économiquement un pays, différente mesure qui se relier au commerce international doit être mis en œuvre sur tout pour les PED en quête de développement durable et rapide.

Les stratégies d’industrialisation basées sur le commerce international

Ces stratégies de développement basées sur lecommerce international ont vu le jour vers la deuxième moitié du siècle dernier en Amérique Latine. Lesdites théories ont été conçues dans les PED sur la base des contextes y existants, et compte tenu de leurs nécessités.

La théorie de l’Industrialisation par substitution aux importations (ISI) Cette nouvelle stratégie d’industrialisation, a étéappliquée pour la première fois en

Amérique Latine dans les années 1920-1930, en réaction à la chute des rentrées de devises entraînée par la crise des années 30. Beaucoup de pays en développement de l’époque notamment dans les années 50 et 60 l’ont adopté.
Le principe de l’ISI
L’idée  à  la  base  de cette  stratégie  consiste à  remplacer  les biens  précédemment importés par des biens produits localement. L’objectif étant de réduire la dépendance des pays sous-développés envers les importations de produitsfinis en provenance des pays développés. Elle devrait ainsi favoriser la production domestique, permettre la formation de la main d’œuvre, l’acquisition de technologies modernes, et à terme, elle devrait diversifier la structure des industries.
Les étapes de la substitution aux importations et la théorie des déséquilibres de Hirschman (1917)
La substitution aux importations s’est souvent pratiquée selon quatre étapes.
1ère étape : La substitution doit d’abord commencer dans les secteurs les plus légers. Il s’agit de ceux qui requièrent une faible technologie et qui s’alimentent d’inputs produits localement. Ce sont les produits alimentaires, les textiles, l’habillement etc.
2èmeétape : La substitution s’étend ensuite à des secteurs plus lourds comme les produits non métalliques, le caoutchouc, les produits chimiques et de raffinerie, la cimenterie, les dérivés du bois, les équipements pour les industries textiles.
3èmeétape : Dans cette phase, la substitutionconcerne les secteurs industriels complexes tels que l’imprimerie, les aciers spéciaux et métaux non ferreux, la construction électrique, les équipements industriels en général.
4ème étape : La substitution touche enfin le secteur des biens de consommation durables (appareils ménagers, radio, télévision, automobiles, etc.)
Ce  processus  séquentiel  s’inspire  de  la  théorie  des  déséquilibres  de  Hirschman (1917). Selon cette dernière, les efforts d’industrialisation doivent se concentrer sur quelques secteurs spécifiques pouvant donner lieu à des effets d’entraînement conséquents sur le reste de l’économie. Chaque vague de substitution engendre un effet de liaison en amont. En même temps elle accroît la formation sur le tas de la main d’œuvre et l’acquisition de nouvelles techniques. L’argume nt avancé stipule qu’un pays en développement ne peut raisonnablement s’attaquer à tous les fronts.
Par opposition à cette théorie des déséquilibres deHirschman (1917), Rosenstein et Rodan (1961), ont formulé la théorie du « big push». Selon cette théorie, dans les pays en développement, l’expansion d’un grand nombre de secteur s’avère nécessaire afin que ces derniers puissent se renforcer mutuellement.
Effet de seuil dans la substitution aux importions
Chaque étape de la substitution se révèle de plusne plus difficile à réaliser que la précédente. Les coûts des investissements ainsi que les technologies requises deviennent de plus en plus complexes et nécessitent de plus en plus d’importations. Les balances commerciales connaîtront alors un déficit temporaire. Mais ce déséquilibre risque de se pérenniser si le pays s’engage dans une stratégie de long terme. Ce risque est d’autant plus important si la machine importée reste sous-utilisée, celle-ci produira moins sur le marché domestique qu’elle n’a coûté sur le marché mondial. Il est alors impératif de s’assurer qu’une demande capable d’absorber au moins la quant ité équivalente au seuil de rentabilité de la machine existe avant de se lancer dans de grands projets d’investissement.
Par  opposition  aux  stratégies  de  croissance  par  substitution  aux  importations,  qui sont à orientation interne, une autre stratégie de croissance tirée par les exportations, à orientation externe, a vu le jour.
La théorie de la substitution aux exportations ISE
Principes et fondements de l’ISE
La  stratégie  de  substitution  aux  exportations ou  stratégie  d’industrialisation  à orientation externe, est une stratégie de développement fondée sur  la promotion des exportations. Les succès connus par quelques pays d’Asie, désormais érigés en exemple, font la renommée de cette théorie.
En outre, les limites de la stratégie de substitution des importations, et les échecs des pays ayant adoptés cette stratégie (comme ceux d’Amérique latine), conduisent certains économistes à remettre en question la théorie qui la sous-tend. Parmi eux, Kravis (1970) avançait que les économies ayant adopté des politiques à orientation externe au XIXe siècle étaient celles qui avaient connues la plus forte diversification de leurs économies. D’autres auteurs tels que M. Michaely (1977) et B. Balassa (1978),
recommandaient même une stratégie d’ouverture, et rônaitp l’abandon de l’ISI. Mais l’idée d’industrialisation par les exportations n’est pas nouvelle. Cette question a déjà été abordée depuis longtemps par Adam Smith dans sonouvrage « la richesse des nations » (1776).
Perspectives offertes par une stratégie extravertie
La théorie de croissance basée sur l’ouverture repose sur de solides arguments qui semblent convaincants a priori. Ces dits arguments reprennent point par point les critiques émises à l’encontre de la substitution aux importations.
L’ISE permet de résoudre le problème de débouché : un marché mondial illimité pourra absorber toute la production. La suppression de toute forme de protection, et la rude concurrence au niveau mondial obligeront les industries locales à rationaliser leur production. A terme, une maturation des industries naissantes est envisageable. Et les coûts exorbitants des distorsions qu’aurait engendrées une éventuelle protection seront évités.
Adam Smith (1776) soutient aussi l’idée que : l’entrée sur le marché international permet d’approfondir la spécialisation tout en réduisant certaines catégories de coûts de production. « Des marchés à l’exportation permettraient aux industries de fabriquer un article unique quelconque en plus grande quantité et, ainsi, de se spécialiser davantage qu’en produisant pour un seul marché intérieu ». Ce sont par exemple la possibilité d’économies d’échelle ; la baisse des coûts d’installation et des coûts de départ en général lorsque la chaîne de production s’élargit. La possibilité de « formation sur le tas » et l’apprentissage par l’expérience, l’apport de nouvelles technologies sont rendus possible par l’accès aux marchés mondiaux.
Mais le plus important argument qui joue en faveur de cette stratégie d’orientation externe reste celui du desserrement du « double déficit ». La promotion des exportations offre l’opportunité de résoudre le déficit externe car qui dit exportation sous-entend entrée de devises.  La hausse des  exportations entraînera une hausse des réserves de devises  et  donc  la  levée  du  goulot  d’étranglement  par esl  importations .La  capacité  à  importer  du pays  augmentera  alors.  Dorénavant, il   pourra importer  des biens  intermédiaires  et d’équipements nécessaires à la diversification de sa base productive exportable. Cette hausse des exportations, en outre, drainera aussi des épargnes étrangères grâce aux recettes d’exportations. Ces dernières vont s’ajouter à l’épargne domestique et augmentera ainsi le stock de capital à la disposition des investisseurs nationaux.
Balassa  (1986)  soutient  enfin,  l’idée  qu’un  pays  à  orientation  externe  est  plus  à même de faire face aux chocs et aux aléasde la conjoncture mondiale. Ils seront plus capables de négocier leur insertion sur le marché mondial. L’entrée sur le marché extérieur pouvant contraindre les PED à s’aligner sur les standards de qualité requis sur les marchés internationaux. L’ouverture peut donc aboutir à une amélioration des capacités de réaction aux échanges. Une plus grande exposition àla concurrence et aux chocs extérieurs accroît en effet, les capacités d’adaptation d’une entreprise.
Théorie d’exportation « en vol d’oies sauvages » de K. Akamatsu (1950)
Cette  théorie  fut  élaborée  par  l’économisteaponaisj  Kaname  Akamatsu  (1950).
Dans cette conception, l’insertion des pays en voie d’industrialisation dans le commerce mondial doit être telle que, chaque secteurd’exportation doit « tirer » les suivants. L’objectif étant de modifier sans cesse la composition des exportations suivant un projet de long terme. L’intervention de l’Etat est alor s nécessaire pour assurer la transition. Généralement ce processus de diversification esd exportations commence par le secteur des biens de consommation pour s’étendre progressivement vers des secteurs plus capitalistiques.
Nécessité d’un Etat régulateur?
Les analyses empiriques notamment celles menées sur les expériences asiatiques (Bradford, 1993 ; Page, 1994 ; Leipziger et Thomas, 1994) soulignent le rôle déterminant de l’intervention de l’Etat dans l’ouverture économique d’un pays. Néanmoins, l’Etat doit se limiter à ses fonctions d’Etat-gendarme. Le rôle du gouvernement étant principalement la mise en place d’un système incitatif favorable aux exportations. Toutefois, l’élaboration de zones de transformation des exportations ou zone industrielle en franchise de droits de douane est faisable (c’est d’ailleurs le cas à Mada gascar avec les EPZ : Export Processing Zone). Dans ces zones, des subsides à l’exportatio n peuvent être octroyés (à l’exemple de Taiwan et des trois petits tigres d’Asie du Sud-est).
Compte  tenu de ces deux  types de stratégies basée sur les échanges mondiaux,  le choix entre une orientation interne et externe revêt une importance cruciale lors de la définition de la politique commerciale d’un pays.
Choix entre une orientation interne et une orientation externe
Trancher sur la question de l’efficacité d’une politique d’extraversion par rapport à celle d’intra version, ou bien  l’inverse, n’est pas  cho se  facile. Certainséconomistes  sont arrivés  à  la  conclusion  que  l’ISI est mieux adaptée à  des objectifs  structurels  ou  à long  terme.  Quant  à l’ISE, elle réussirait mieux  à la  poursuite  d’objectifs d’ordre conjoncturel ou  à court terme.
Dans  la  réalité,  la plupart des  PED  ont  combiné  ces deux  stratégies. Des  pays à import substitution tels que le Brésil, l’Inde ou la Chine sont passés par une phase préalable de diversification de leurs exportations. D’autres à orientation externe sont, par contre, plus aptes à substituer leurs importations. En effet, c’est une stratégie à orientation externe qui permet le mieux d’atteindre les objectifs de la substitution des importations.
C’est par exemple le cas de l’objectif de m aturation des industries naissantes, de la diversification de la base productive, de l’amélioration de la productivité via des phénomènes d’apprentissage. En un mot, nous pouvonsconclure que ces deux stratégies sont complémentaires. Le choix qui se pose n’est pas celui de l’orientation domestique ou étrangère mais plutôt celui de la taille respective de ces deux marchés.
Le niveau de développement de l’industrie du pays est aussi un paramètre fondamental pour le choix de sa politique commerciale. La réalisation ou non de la première phase d’ISI (cf. supra) est décisive. Les deuxième et roisièmet phases sont plus difficiles à surmonter. S’engager prématurément sur le marché mondial, et donc « déprotéger » son industrie pendant la première phase de substitution, c’est exposer l’appareil productif à une concurrence excessive. Des mesures protectionnistes se révèleront nécessaires mais uniquement durant cette première phase. Aussitôt cette étape franchie celles-ci devront impérativement être levées.
En somme, il n’y a pas de formule toute faite, le choix de la politique commerciale ne peut être généralisé. Ce choix se fera en fonctiode critères spécifiques propres à chaque pays, du niveau de développement de ses industries. Des politiques commerciales tout aussi variées que personnalisées, marquées par les expériences et les réalités de chaque pays, prendront alors racine dans les quatre coins du monde. Toutefois, plus une politique commerciale sera attentive aux évolutions desmarchés extérieurs, plus son économie y sera performante. La question de l’insertion internationale revêt un caractère d’autant plus crucial pour les PED.
Enjeux de l’insertion internationale pour un PED
A  l’heure  de  la mondialisation  et  à  la  globa lisation  des  échanges,  aucun  pays  ne peut vivre  isolément. La  nécessité  des  échanges  estd’autant  plus  indispensable  pour  les PED  (rentrée  de  capitaux,  rentrée  de  devises,alternative  au  problème  de  l’endettement, effet d’apprentissage et maturation des industries, etc.).
Nécessités et principes de l’insertion internationale
Le modèle du double déficit de  Chenery et Strout 1966)(
Ce modèle a été théorisé par Chenery etroutSt (1966). Un pays en voie d’industrialisation doit combler un double déficit : un déficit interne de l’épargne par rapport à l’investissement d’une part et un déficit externe des exportations par rapport aux importations d’autre part.
Le revenu national en économie ouverte se définit ommec : Y=C+I+X-M
Y= revenu national I= investissement X= exportation M= importation C= consommation
Du fait que Y-C=S on établit que : S-I=X-M où S-I eprésente le solde de l’épargne
et de l’investissement domestique et X-M le solde des échanges extérieurs. Un déficit interne I>S s’accompagnera donc d’un déficit externe M>X. Selon Chenery et Strout (1966), ces deux déficits seront inégalement contraignants selon les phases :
Dans une 1ère phase, les deux déficits sont à peu près identiques, et évoluent de la même façon. Les taux d’épargne sont faibles, les besoins d’investissement augmentent, entraînant des importations croissantes de biens d’équipement supérieures aux recettes d’exportation. Au fur et à mesure que le ta ux de croissance s’élève, le montant de l’épargne domestique augmente et le déficit domestique tend à se réduire. Mais le processus d’accumulation domestique ne tend pas à relâcher la contrainte externe. Les besoins en importations augmentent au même rythme que l’investissement domestique, alors que les exportations suivent l’évolution exogène de la demande extérieure. C’est le déficit externe qui devient alors déterminant.La question de l’insertion internationale prendra progressivement une importance croissante. Si de surcroît le contenu en importations de l’investissement augmente, cette dépendance envers les importations s’aggravera. D’où l’importance pour les pays en développement de mettre en œuvre, à un moment ou l’autre, une politique d’accroissement de s exportations.
Phénomène d’apprentissage et gain de productivitéList,( 1887)
Plus  l’acte de production d’un bien n’est répété,mieux  il est exécuté (List, 1887).
En outre, la compétence et l’expérience offrent des perspectives de baisse des coûts de production. Le commerce intervient directement de deux manières :
  Dans un premier temps, un pays apprendra plus rapidement dans les secteurs en expansion et plus lentement dans les secteurs en déclin.
Dans un second  temps,  le commerce facilite  la diffusion des  technologies, ainsi,  les pays  apprendront  non  seulement  grâce  à  leur expérience  en  produisant, mais  aussi grâce à celle de leurs partenaires commerciaux. Les pa ys qui ont de l’avance dans des industries dynamiques profitent davantage de la libéralisation du commerce en accroissant leur part de marché. De leur côté, les autres pays qui se spécialisent dansdes industries traditionnelles et mûres profiteront indirectement de la libéralisation grâce à la baisse des prix d’importation de produit pour lesquels la productivité augmente rapidement. En un mot, tous les pays bénéficient à long terme d’une intensification de la spécialisation internationale car celle-ci accélère l’apprentissage et le progrès de la productivité. Cela est particulièrement vrai si le commerce facilite la diffusion de technologies et de savoir entre pays. Néanmoins,certains mécanismes de fonctionnement des échanges mondiaux peuvent expliquer la réticenc des PED à s’intégrer aux échanges.
Les faces cachées des échanges mondiaux et les craintes quant à l’insertion des PED
Nombre d’auteurs et d’économistes se sont prononcéscontre la mondialisation des échanges .Ils  sont  perplexes  compte  à  l’équitédes  échanges et  ont même  dénoncé  les pratiques qui s’y font. Les principales idées qu’ils véhiculent à cet égard sont les suivantes :
  Asymétrie et effets de domination sur les marchés mondiaux
Selon Joseph Stiglitz (2002) : la mondialisation a surtout été bénéfique pour les pays riches et développés au détriment des moins développés, des pays pauvres. D’autres économistes comme ceux de la CEPAL partagent ce point de vue. Ils mettent en exergue le fait que les balances de paiement des PED seront régulièrement déficitaires. La raison en est que ces derniers exportent des produits primaires dont la demande croît moins vite que le revenu. En revanche, ils importent des produits manufacturés dont la demande croît plus vite que le  revenu. Ce déséquilibre ne se  résoudra que par un endettement  cumulatif qui pèsera sur les possibilités de croissance et les indépendances nationales.
La théorie  de  l’échange  inégal  présenté  parA.  Emmanuel  (1969)  dénonce  les méfais du commerce  international.  Cette  théorie  est la  transmission  des  schémas  de  la théorie des valeurs de Marx (1867) à l’échange mondial. Emmanuel (1969) montre que la faiblesse des salaires périphériques engendre un transfert devaleur  en direction du centre.
En  revanche,  pour  Samir Amin  (1973),  la  colonisation,  la  néo  colonisation  ainsi  que  le phénomène de dépendance qui en résulte sont les causes du sous- développement des pays du Sud. Selon Amin, si le sous-développement perdure, c’est uniquement en raison de la relation centre/périphérie.
La question de la dépendance vis-à-vis du Nord a d’ailleurs été au centre des préoccupations de bon nombre économistes du ierst-monde. Ces divers auteurs issus de courants très différents, se sont regroupés en érigeant une école connue sous l’appellation «économie de la dépendance ». Les périphéries,pour les besoins de leurs processus de production, doivent acquérir des biens d’équipementauprès des pays du centre. Une telle situation se répercute négativement sur leurs balances des paiements. La contrainte extérieure pèsera donc lourdement sur l’autonomie de décision de ces pays
. Il peut s’agir aussi bien d’une dépendance commerciale que technologique ou parfois même financière, culturelle ou politique. En plus de ce phénomène de dépendance, les produits d’exportation des PED sont aussi victime d’une éternelle baisse des termes de l’échange.
La détérioration séculaire des termes de l’échange(Prebisch ; Furtado, 1950)
Les PED se sont spécialisés dans la production de matières premières (charbon, bois, etc.), de minerais  (alumine, bauxite, etc.) et de produits agricoles comme  le café,  la vanille, la banane. Les cours de ces produits n’ont pourtant  cessé de se dégrader au cours de ces dernières décennies. Ces produits étant en déclin sur  les marchés mondiaux. Lesmarchés  se  font  de  plus  en  plus   rares,  la demande  s’effondre  du  fait  des  découvertes technologiques et  des  changements  de mode  de  vie.  La  vanille  a  été  remplacée  par  la vanilline synthétique, le charbon par le pétrole etautres sources d’énergie.
Du côté de l’offre, le non-respect des normes et des qualités, l’augmentation de l’offre jouent aussi en défaveur de leur prix. La plupart du temps les produits exportés par les PED ne satisfont pas aux normes établies par les consommateurs étrangers. Ce sont souvent les normes de qualité et d’hygiènes. Ces défaillances réduisent la demande de ces produits sur les marchés mondiaux. A la limite, les pays importateurs peuvent aller jusqu’à interdire l’entrée de ces produits sur leur territoire.
Cette détérioration des termes de l’échange ste d’autant plus inquiétante car non seulement le prix des exportations des PED dégringolent mais en plus leurs importations se renchérissent. Les prix des biens de consommation et d’équipement nécessaires à leurs économies deviennent de plus en plus chers. Leurs recettes d’exportation n’arrivent donc plus à combler leur besoin d’importation, leur balance commerciale devient déficitaire, et leur monnaie se déprécie. Le choix de la spécialisation a aussi un caractère très contraignant pour les PED.
Les contraintes quant au choix de la spécialisation et croissance appauvrissante
Le  choix de  la  spécialisation  n’est  pas  une affaire  facile.  Une  erreur  de spécialisation peut, a posteriori, se révéler fatale pour une écomien. Il est en effet difficile de faire machine arrière une fois le processus de spécialisation lancé, le coût de la récupération des immobilisations étant  trop élevé.
En outre, la spécialisation internationale aboutie à modifier l’allocation des ressources domestiques. A cause l’évolution des prix mondiaux, le pays peut avoir connu une croissance (fort taux de croissance physique des exportations) mais s’être appauvri, être moins à même de couvrir ses besoins. ’estC ce que l’économiste indien Jagdish Bhagwati (1959) appelle croissance appauvrissant (ou « immiserizing growth »).
Ce premier chapitre a présenté un rappel des travaux théoriques traitant du thème du commerce international. De tels travaux nous ont démontré que les échanges offrent de nombreuses opportunités aux coéchangistes, mais en plus permet une allocation plus efficace des ressources au niveau mondial. Ces opportunités sont d’autant plus importantes pour les PED dans la mesure où un phénomène de rattrapage serait possible. Néanmoins, le commerce international a été jugé par certains économistes (Marx ; 1867; Emmanuel ; 1969) comme étant un moyen de domination des pays périphériques par ceux du centre, mais aussi comme étant l’origine même du sous-développement. Cette vision négative du commerce international a été l’origine des mesure protectionnistes, la question même de l’insertion aux échanges mondiaux est devenue ambiguë. Le second chapitre de cette partie a pour objet de nous éclairer sur ce débat (ouvertur ou protection). Pour cela, une analyse des mobiles et des conséquences des mesures protectionnistes fera l’objet de la première section, alors que la dernière exposera des résultats d’études empiriques sur les impacts de l’extraversion sur la performance économique de certains PED.
LES FACTEURS ESSENTIEL POUR L’ACCROISSEMENT DES EXPORTATIONS :
Dans le chapitre ci- après on va voir les moyens et manœuvre permettant d’accroître les exportations des pays en voie de développement touten regardant les mesures recommandées au niveau national qu’international ainsi que les mesures recommander par les experts de la CNUCED.
Et dans une deuxième partie Et dans le section deux on entament tous de suite les moyens nécessaires pour accroître plus que possible que cesoit la part des exportations d’un pays afin d’en tirer des avantages pour les pays qui veut accroître leur part d’exportation. On va voir la nécessité pour un pays d’exporter des produits de onts pays.
Dans la section suivante nous allons mener notre analyse par l’aperçu de l’importance de l’exportation on va apprécier pourquoi un pays s’intéresse autant a exporter qu’a importer et dans ce section on va prendre des exemples des pays.
l’importance des exportations
Dans ce chapitre nous allons parler, pourquoi un pays veut exporter et quels en sont les moyens pour les accroître ? La réponse afférente à cette question doit être répondue ci-dessous, mais pour bien appréhender, nous allons traiter le cas de Canada, l’un des pays le plus développé, situé en neuvième exportateur dumonde en 2006.
La nécessité d’exporter : le cas de CANADA I.1 Bref historique de l’économie de Canada
Au cours des dix dernières années, le Canada a pratiqué pour contrer les effets défavorables, une protection tarifaire des échanges commerciaux out en profitant des avantages qui en découlent.
Le Canada occupe maintenant sa place dans une économie mondiale ouverte : il a signé plusieurs accords de libéralisation du commerce, les plus importants étant ceux de l’Uruguay Round dans le cadre de l’Accord général sur les tarifs douaniers et le commerce (GATT), et l’Accord de libre-échange nord-américain (ALÉNA).
Les exportations canadiennes ont atteint 389,5 milliards de dollars en 2006 précisément (3,2%), 289 milliards de dollars en 1995 et elles représentent maintenant 37% du produit intérieur brut. Il s’agit d’une hausse spectaculair par rapport à un résultat de 25% en 1990 .
Les exportations canadiennes sont concentrées dans quelques secteurs, et elles sont destinées pour la plupart aux Etats-Unis. Une partie de plus en plus grande de ces exportations se retrouve dans des secteurs à « valeur ajoutée », comme les produits manufacturés, les produits finis et à forte concentration d’expertise, et dans les services. Le gouvernement a annoncé son intention de diversifier ses activités dans des secteurs de ce genre et dans des marchés en développement ainsi que d’encourager les petites et moyennes entreprises à exporter davantage.
L’importance des exportations
L’accroissement des exportations est instantanément attaché aux buts globaux du gouvernement surtout sur la lutte contre le chômage par le biais de création d’emplois et de croissance. Le rôle du gouvernement consiste à séle ctionner les dispositifs qui coopéreront le mieux à atteindre ces objectifs. À titre d’exemple, certaines exportations créent plus d’emplois que d’autres. Il est, par conséquent, utile de savoir dans quelle proportion les ventes à exportation représentent une valeur ajoutée au Canada. Il est tout à fait possible, par exemple, qu’un dollar dépensé par un visiteur étranger au Can da puisse avoir, proportionnellement, une plus grande valeur canadienne ajoutée qu’un dollar de produits manufacturés exportés. En outre, il n’a pas été établi que les nouvelles ventes à l’exportation des petites entreprises ont, proportionnellement, des valeurs ajoutées plus élevées que les ventes à l’exportation des grandes sociétés.
Le rôle du gouvernement
• Le gouvernement a depuis toujours fait la promot ion des exportations. Il a également encouragé le tourisme, l’investissement étranger, edmême que l’immigration des investisseurs et des entrepreneurs. Toutes ces activités font entrer des fonds au Canada qui serviront à l’achat de biens et de services canadiens. Néanmoins, plusieurs exportations ne nécessitent aucune promotion commerciale directe de la part du gouvernement. Par exemple, le commerce interne entre les sociétés appartenant à des intérêts américains et leurs filiales canadiennes représentait 35% des exportations totales en 1992.
• La plus grande partie des activités de promotion et d’aide vise les nouveaux exportateurs du secteur des petites et moyennes entreprises. Le service offert par le gouvernement aux entreprises de plus grande taille est davantage ciblé et comprend, entre autres, une aide offerte pour obtenir du financement auprès d’institutions financières intéressées, des interventions auprès de sociétés mères à l’étranger afin de conserver, ou d’attirer, au Canada des investissements, ainsi que des activités de promotion des marchés ou d’aide à l’accès aux marchés.
• Le gouvernement désigne sous le nom de « Programme de développement du commerce international » ses activités de promotion des exportations et ses activités connexes. Les participants aux niveaux fédéral, provincial, municipal et du secteur privé sont membres de « l’Équipe Canada », terme qui a été utilisé la première fois pour désigner la mission commerciale du Premier ministre en Chine, en 1994.
• Il y a également, dans le secteur privé, de nombreux fournisseurs de services à l’exportation, y compris des sociétés d’experts conseils et des banques. Les plus grandes sociétés ont leurs propres spécialistes et des représentants dans lespays où elles exportent. Les activités commerciales du gouvernement sont principalement axées sur les services de consultation, le partage des coûts et la participation avec le secteur privé.
Développement du commerce international
Pour le développement du commerce international, certaines mesures sont prises pour améliorer les services et l’efficacité. Elles concernant les recommandations suivantes :
réduire les frais généraux à l’administration centrale;
limiter aux petites sociétés l’aide directe pouresl foires et les missions commerciales; mettre l’accent sur les secteurs clés;
éliminer l’aide aux sociétés qui présentent desoumissions se rattachant à des projets d’immobilisations (les grandes sociétés ne sont plus admissibles);
exiger  que  la  participation  du  secteur  privé  aux  missions  parrainées  par  le gouvernement  soit  autofinancée  (l’aide  est  maintenant  limitée  aux  nouveaux
exportateurs du secteur de la PME).
Les deux cas présentés ci-dessous nous permettent ired que le développement des exportations revient dans le cadre de l’économie toute entière. Quant aux Chine et Canada, le rôle de gouvernement est vraiment indispensable au choix de développement économique pour atteindre les objectifs.
L’ouverture  avec  l’extérieur,  la  mise  en  place  d’une  politique  nationale  pour  le développement des exportations incorpore dans les tratégies de l’Etat. Le chapitre suivant 24
montre les différents apports qui constituent des moyens pour accroître les exportations d’un pays.
Section 2 – les moyens nécessaires pour accroitre l’exportation:
Dans cette section, il est à mettre en évidence les suggestions qui facilitent pour les pays en développement de promouvoir son exportation après ’accroissementl de ses productions. Vu les conditions climatiques, écologiques des pays du Sud surtout les pays africains, leurs performances économiques sont très médiocres. L’écon mie est marquée par l’auto approvisionnement et se focalise dans le secteur agricole qui est devenue primordial pour le développement de l’Afrique.
La grande majorité de la population dans les pays en développement comme en Afrique travaille dans le secteur de l’agriculture, et ce secteur agricole est vital pour un réel développement en Afrique.
C’est pour cela que les experts de la CNUCED ont donné les suggestions ci-après pour orienter les politiques sectorielles visant à accro ître production et compétitivité dans le secteur de l’agriculture et les manufactures dans les pays en voie de développement comme le cas de l’Afrique.
Mesure recommandées au niveau national:
Plus particulièrement dans le secteur de l’agriculture, plusieurs mesures sont à recommandé, le renforcement des organisations, la commercialisation et les reformes adéquats attendue.
Une développement du secteur clef qui est l’agriculture :
Dans le but de favoriser le développement du secteur de l’agriculture, surtout la production des produits à forte valeur, il est primordialement recommandé l’amélioration de ses qualités et le renforcement de la participation aux réseauxmondial de création de valeur. De ce fait, des mesures devraient être adoptées parle gouvernement :
Adoption des mesures fiscales et autres pour attirer les investisseurs et ses technologies vers de nouveau domaines ;
Mis au point des stratégies qui visent à la détérioration des termes de l’échange entre les produits manufacturier et produit agricole .
L’appuie du secteur de l’agriculture par des mesure s juger acceptable par l’OMC, notamment dans les domaines de la recherche et développement et de l’assurance sur la qualité ;
Défense sévère de l’intérêt national à l’OMC promouvoir et diffuser facilement les informations commerciales ;
Enrichir la formation de groupements propres à renf orcer les réseaux au sein de l’économie ;
Mis en place des structures juridico institutionnelles adaptées aux nouvelles structure de financement, comme les récépissés d’entrepôts, te encourager les banques à accorder un financement aux entreprises qui se diversifient.
Le renforcement des organisations :
Pour un cadre propice dans le renforcement des groupements et des associations, le gouvernement doit s’efforcer a se collaborer avec les associations des agriculteurs, les organisations non gouvernementales et tous les autres parties prenantes oeuvrant dans la production, le développement et la commercialisation des produits découlant de l’agriculture. Afin d’atteindre ses objectifs il devrait notamment :
Recenser et reconnaître les organisations de la société civile qui représentent les producteurs locaux du secteur et cherche tous les moyens pour pouvoir élaborer des politiques adéquats et adaptables à l’agriculture ;
Chercher a mieux faire connaître les avantages écologique, économiques et autres (en terme de subsistance et qualité de vie nécessaire,… .)1
Eduquer et former les acteurs afin qu’il peut êtreau courant de toutes les astuces et technique dans le cadre des services de vulgarisation agricole et renforcement des réseaux d’information des agriculteurs ;

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Table des matières

INTRODUCTION
Partie I : APPROCHES THEORIQUES SUR LE COMMERCE INTERNATIONAL
Chapitre I : les théories du commerce international
A. Les théories traditionnelles du commerce international
1) Survol des principales théories du commerce international
2) Limite des théories traditionnelles :
B. Les nouvelles théories du commerce international
Section 2: Politique de développements adéquats aux besoins des PED
A. Les stratégies d’industrialisation basées sur le commerce international
1) La théorie de l’Industrialisation par substitution aux importations (ISI)
2) La théorie de la substitution aux exportations ISE
3) Choix entre une orientation interne et une orientation externe
B. Enjeux de l’insertion internationale pour un PED
1) Nécessités et principes de l’insertion internationale
2) Les faces cachées des échanges mondiaux et les craintes quant à l’insertion des PED
CHAPITRE 2 LES FACTEURS ESSENTIEL POUR L’ACCROISSEMENT DES EXPORTATIONS :
Section 1 l’importance des exportations
I. La nécessité d’exporter : le cas de CANADA
I.1 Bref historique de l’économie de Canada
I.2 L’importance des exportations
I.3 Développement du commerce international
Section 2 – les moyens nécessaires pour accroitre l’exportation:
A. Mesure recommandées au niveau national :
1. Une développement du secteur clef qui est l’agriculture :
2. Le renforcement des organisations :
3. La mis en place de stratégie pour la commercialisation :
B. Les mesures recommandées aux niveau international
1. Les Actions des communautés internationales :
2. Accords en faveur des PMA :
C. Recommandation de la CNUCED :
CHAP 1 L’ECONOMIE MALGACHE ET SES CONTRAINTE EN MATIERE D’EXPORTATION :
Section 1 : l’économie et les échanges commerciaux
A. Généralité de Madagascar
1. La présentation géographique
2. Le contexte économique et social
3. Les caractéristiques de l’économie
5. Le Poids des secteurs dans le PIB de 2004 à 2008
Section 2 : Les échanges commerciaux
A. Historique de commerce de Madagascar
1. OMC (organisation Mondiale de commerce)
2. L’Union Africaine
3. Les Accords régionaux
B. Les principaux produits des exportations de Madagascar
1. Structure de commerce extérieur
CHAPITRE 2 : LES PROBLEMES MAJEURS SUR LE DEVELOPPEMENTS DES EXPORTATIONS (CAS DE MADAGASCAR)
Section 1 : Les entraves pour la production agricole :
A. Problème des infrastructures
B. Crédit rural accorder au secteur primaire :
C. .La sécurisation foncière
D. .Facilitation d’accès au progrès techniques
E. .Disfonctionnement incitatif
F. Solution pour le problème d’irrigation
G. .La vulgarisation des techniques agricoles
H. Le programme d’investissement public pour le secteur Agricole
Section 2 : les Autres blocages au développement des exportations
A. Contrainte au niveau des politiques aspects juridiques et judiciaires
B. Les complications généraux sur la fiscalité
1) Absence de politique fiscale claire
2) Insuffisance de mesures d’incitation claire à l’investissement
3) Absence d’équité fiscale
4) . Les problèmes des exonérations
5) Le déséquilibre dû au secteur informel
6) La capacité institutionnelle de l’administration
C. Les Obstacles affectant à des infrastructures physiques
D. Les problèmes rencontrés au niveau des financements
1) Pour le financement au niveau des entreprises :
2) Le financement bancaire :
3) Les obstacles du crédit
4) La micro finance
Section 3 : Problèmes liés à l’environnement des affaires
A. Madagascar et son retard sur la mise en place de son environnement des affaires.
1) Problème de l’instabilité politique
2) Problème de l’inflation
3) Problème d’incitation à l’investissement
B. Décentralisation et changement institutionnel
Section 2 : Promotion de secteur privé
A. La Compétitivité du secteur privé
B. Promotion de secteur privé
C. L’établissement d’un guichet Unique
Section 3: Faire attirer beaucoup d’investissement
B. Des mesures à prendre
A. Libéralisation de commerce extérieur
B. Promotion des exportations
C. Incitation à l’exportions
D. . Les nouvelles orientations de la politique commerciale de Madagascar
Section 5 : Cadre d’appuis aux exportations
A. Amélioration de l’information économique
B. Création des groupements professionnels et associations
CHAPITRE III : LES STRATEGIES DE DEVELOPPEMENT DES EXPORTATIONS A MADAGASCAR
Section 1 : Promotion du secteur privé
A. La Compétitivité du secteur privé
B. Promotion de secteur privé
L’investissement privé est un moyen important pour accroitre la production et la productivité dans différent secteurs. Dans le secteur de production des biens destinés à l’exportation, les exportations des produits agricole et industrielle ;
C. L’établissement d’un guichet Unique
Section 2: Faire attirer beaucoup d’investissement
A. Avantage des IDE
B. Des mesures à prendre
Section 3: La règlementation du commerce extérieur
A. Libéralisation de commerce extérieur
B. Promotion des exportations
C. Incitation à l’exportions
D. Les nouvelles orientations de la politique commerciale de Madagascar
Section 4 : Cadre d’appuis aux exportations
A. Amélioration de l’information économique
B. Création des groupements professionnels et associations
Section 5 : Le levé des contraintes
A. Production agricole
B. Investissement public
C. Décentralisation et changement institutionnel
CONCLUSION

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