Classification l’agriculture par rapport aux autres métiers
Par rapport aux autres activités comme l’artisanat,la location terrienne, Quesnay classait l’agriculture comme la seule activité productive. Les autres sont stériles sinon se servent tout simplement à la distribution des produits. Il considérait trois classes sociales telles que la classe des propriétaires fonciers, la classe des travailleurs terriens et la classe stérile. Pour cela, il conçoit la notion de production net qui peut se définir comme la valeur ajoutée suivant le concept moderne. Selon Quesnay, Seule la fonction de cultivateur pouvait générer le produit net. La valeur de ce dernier est mesuré par la différence entre le volume de la production aux charges de locations des terres reçus par les propriétaires terriens et d’acquisitions des outils de production reçus par le s artisans. Pour les deux autres classes, ils ne peuvent pas créer des produits nets parce qu’ils dépensent tous sesrevenus en consommant des produits agricoles.
La théorie de population de Townsend
La théorie de Townsend relie la population avec le moyen de subsistance. D’après sa théorie, le nombre de population est déterminé par le volume de subsistance dans un pays. En d’autres termes si le nombre de la population dépasse le niveau que permet la subsistance disponible alors, il y a des phénomènes qui le ramène à l’équilibre comme la disette, l’épidémie, la guerre. A l’inverse, si le nombre d’habitants est inférieur à celle qui permet de soutenir la subsistance, il y aura une augmentation de population conformément à la croissance naturelle ou à la fécondité qui conduit ce nombre jusqu’à l’équilibre. En général, le moyen de subsistance est mesuré par le production agricole donc sa théorie avoir d’une lien avec l’agriculture.
Théories de prix agricole
En général, les théories des prix qu’on peut représenter dans l’ensemble des bibliographies se reposent sur le critère de l’inélasticité des besoins que satisfait l’agriculture. On doit atteindre la limite, mais un dépassement de qualité est dangereux. La « loi de King »4 élabore par un auteur mercantiliste Gregory King a indiqué que lorsque les besoins sont satisfaits, une augmentation de plus de quantités agricoles fait chuter le prix plus que proportionnellement au surcroît de l’offre. Avec le même raisonnement, Bouniatian a dit que si la quantité de blé dumunie en progression arithmétique, les prix croissent en proportion géométrique. Pour conclure ces visions, l’école économétrique avait représenté par une courbe parabolique la relation de quantité agricole avec la valeur totale des produits.
Phase de prédominance de l’agriculture
Si on fait une remarque sur la lecture de tous les processus de développement qu’on peut répertorier dans le monde, on constate que la domination de l’agriculture par rapport à d’autres activités est la première phase de l’évolution de l’économie. Avant, les règles sociales et les droits se caractérisent par une domination de l’agriculture. Des régimes mêmes portent le nom des lois qui régissaient l’utilisation des terres comme le féodalisme, l’esclavagisme qui marquent en grande partie des rapports sociaux sur l’utilisation des terres et l’agriculture. La prédominance de l’agriculture est donc persistante dans les pays avant son véritable développement économique.
Pays pauvres et agriculture
Si on voit la caractéristique des pays pauvres, on constate que ces pays dépendent du secteur agricole. L’exportation, le PIB et la source de revenu sont presque tirés par l’exploitation terrienne. L’unité de transformation ne gagne pas encore de place significative dans le domaine des opérations économiques. En plus, l’agriculture n’a qu’une faible rentabilité. Les moyens de production sont encore rudimentaires. En somme, ces pays témoignent la nécessité de traverser le développement agricole pour le développement économique. En d’autre terme, ils sont sous développés parce qu’il n’ont pas encore franchi la révolution agricole.
L’agriculture base de subsistance des Malgaches
En général, la subsistance de l’homme est basée sur les fruits des plantes. Même pour les produits des élevages se basent sur les fruits des herbes et des plantes qui nourrissent ces animaux. Mais pour un pays moins avancé en industrialisation comme Madagascar, la dépendance de la vie à la production agricole est encore très amplifiée. En effet, la transformation des produits naturels y est encore moins développée. Les produits alimentaires transformés sont modifié de qualité et ne sont plus de même caractéristique que les produits purement agricoles . Un produit naturel brut de même quantité n’apporte pas, par exemple, une calorie qu’apporte le même produit , de même quantité, mais a été passé un processus de transformation industrielle. A cause du développement de procédé technologique de transformation, les pays développés deviennent de moins à moins dépendants de l’agriculture pour leur subsistance. Ce n’est pas le cas de Madagascar. La survie est presque entièrement assurée par l’agriculture. L’insuffisance en produit agricole constitue une menace pour la population. Elle se transforme en des sortes des maladies et une diminution de l’espérance de vie. Comme le subsistance est le premier besoin de l’homme, et conditionne sa stabilité morale et son dynamisme physique et intellectuel, l’agriculture constitue la base du développement de Madagascar.
L’agriculture et le marché interne
Le succès obtenu sur le secteur agricole se propage à l’ensemble de la société selon l’explication physiocrate. En effet, les paysans en obtenant des revenus importants de l’activité agricole vont utiliser ces revenus à l’achat des autres biens et services qu’ils ont besoins. Elles vont acheter des appareils électroménagers, soigner leurs santés, inscrire leurs enfants à des établissements scolaires privés. Tous les autres secteurs dépendent de l’agriculture parce que la plupart des consommateurs sont des cultivateurs. Mais si au contraire, l’agriculture enregistre un échec, tous les débouchés pour les autres secteurs sont détériorés. Toute crise sur le secteur agricole se répercute sur l’ensemble de l’économie d’une manière décisive. Cela qualifie l’agriculture comme un secteur clé et vitale de l’économie malgache.
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Table des matières
REMERCIEMENTS
LISTE DES ABREVIATIONS
LISTE DES ANNEXES
LISTE DES TABLEAUX
INTRODUCTION
Partie I : APPROCHE THEORIQUE ET HISTORIQUE DE L’AGRICULTURE
CHAPITRE I : APPROCHE THEORIQUE
1- La physiocratie
1-1- Classification l’agriculture par rapport aux autres métiers
1-2- Conception de l’ordre naturel
1-3- La doctrine physiocrate
2- La théorie de population de Townsend
3- Théorème de population de Malthus
4- Proportion de dépense alimentaire
5- Relation de l’agriculture avec le salaire
6- Théories de prix agricole
CHAPITRE II : APPROCHE HISTORIQUE
1- Phase de prédominance de l’agriculture
2- Développement de l’agriculture : phase nécessaire au processus de croissance
2-1- Processus de développement agricole vers le développement économique
2-2 – Développement agricole et la population
2-3- Le développement de l’économique avait créé une conjoncture favorable à l’industrialisation
3- Pays pauvres et agriculture
Conclusion partielle
PARTIE II : CARACTERISTIQUE DE L’ECONOMIE MALGACHE DE 2000-2003
CHAPITRE I : MADAGASCAR : UN PAYS PAUVRE
1- Balance commerciale déficitaire
2- L’endettement aigu
CHAPITRE II : L’AGRICULTURE ET L’ECONOMIE MALGACHE : Importance de l’agriculture
1- Importance des agriculteurs
2- L’exportation agricole
3- La production agricole et le PIB
3-1- L’agriculture base de subsistance des Malgaches
3-2- L’agriculture et le secteur secondaire
4- La production agricole et la croissance
4-1- L’agriculture et le marché interne
4-2- L’évolution de production agricole et la croissance
CHAPITRE III- CARACTERISTIQUE DE SECTEUR AGRICOLE
1- Faiblesse de la productivité et la rentabilité
1-1- Causes de faiblesse de la rentabilité
1-2- Conséquence de la faiblesse de la rentabilité
2- Exploitation agricole de petite taille
3- Agriculture incapable de suffire la satisfaction les besoins internes
4- L’agriculture malgache est stagnante
4-1- Causes de stagnation de l’agriculture malgache
.4-2- Risque sur l’investissement agricole
4-3- Insuffisance de crédit agricole
4-4- Problème sociopsychologique
4-5- Insécurité en milieu rural
4-6- Insécurité foncière
5- Mode de gouvernance pratiqué durant l’année 2000-2003au regard de l’économie agricole
5-1- Les politiques efficaces
5-2- Les points négatifs du mode de gouvernance vis-à-vis de l’économie agricole : Politique structurelle
Conclusion partielle
PARTIE III : STRATEGIE DE DEVELOPPEMENT DE L’ECONOMIE AGRICOLE DE MADAGASCAR
CHAPITRE I : ORIENTATION GENERALE
1- Création de l’économie agricole pour la stabilité
2- Création de l’économie agricole favorable à l’amélioration du secteur macro-économique
3- Assurer une abondance pérenne en matière première
CHAPITRE II : LES AXES STRATEGIQUE DU DEVELOPPEMENT DE L’ECONOMIE AGRICOLE
1- Ajuster l’offre et la demande des produits agricoles
1-1- Eviter l’insuffisance de production
1-2- Eviter une surproduction
2- Développer l’exportation en produit agricole
3- Diminuer le volume total des importations
4- Gonfler les recettes fiscales obtenues par les opérations sur les produits agricoles
5- Assurer un processus d’industrialisation
6- Garantir la sécurité alimentaire
7- Assurer l’augmentation de niveau de vie des agriculteurs
8- Trouver des solutions pérennes aux tensions inflationnistes
9- Réduire le sous-emploi
10- Améliorer les gains sur l’activité agricole
CHAPITRE III : PROPOSITION DES PROGRAMMES A EFFECTUER POUR L’APPLICATION DE STRATEGIE DE DEVELOPPEMENT DE L’ACTIVITE AGRICOLE
1- Les mesures économiques
1-1- Application de la vérité de prix
1-2- La non immixtion de l’Etat dans la production
1-3- Incitation à la création des entreprises de transformation
1-4- Création des institutions financières apte à assurer le financement des travaux agricoles
2- Les mesures sur l’environnement de l’économie agricole
2-1- Gestion des terres cultivable
2-2- Création des réseaux routiers et de communication dans les zones productrices
2-3- Mise en place du système de sécurité dans l’agriculture
2-4- Mise en œuvre des stratégies politiques et sociales
Conclusion partielle
CONCLUSION GENERALE
ANNEXES
BIBLIOGRAPHIE
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