Description botanique
C’est un arbuste de 4 à 5 m de hauteur ou arbre atteignant 12 mètres. Le système racinaire est très développé. Son écorce est grise à tranche brune rouge pâle (Von Maydell, 1990).
Habitat : assez commun, Zizyphus mauritiana est disséminé dans les savanes soudaniennes et sahélo soudaniennes, en sols lourds et bien drainés, parfois grégaire le long des cours d’eau ou des bas-fonds.
Caractéristiques : c’est un petit arbre à cime arrondie et écorce gris brun peu crevassée. Les ramilles apparaissent en zigzag et les épines par paires (une petite courbée en haut, une longue droite). Les feuilles alternes sont elliptiques ou ovales à bords plus ou moins crénelés, pubescents à la face inférieure et grise. Les fleurs jaunâtres sont réunies en cymes, et les fruits sont des drupes ovoïdes violettes foncées de 1,5 à 2 cm de diamètre.
Autres espèces de Ziziphus à travers le monde
Zizyphus lotus
C’est le jujubier de Tunis et de l’île de Zerbi. C’est un petit arbrisseau à feuilles courtes, ovales, obtuses et pâles en dessous.
Fleurs petites, bleutées, les fruits roussâtres de la grosseur de la prune sauvage, pulpe à saveur agréable. Ce sont des drupes.
Zizyphus spina christi (Linné)
Il est cultivé en Inde, Pakistan, Syrie, Egypte, Tunisie, et dans les oasis sahariennes. C’est un grand arbrisseau pouvant atteindre 15 m à 20 m de haut avec de grandes feuilles vertes persistantes et des fruits arrondis de la grosseur d’une noix.
Le Zizyphus joazeiro (Martius)
Originaire du Brésil, le Zizyphus joazeiro est un arbre à rameaux épineux, à feuilles vertes foncées avec des fruits ronds d’environ 3 cm de diamètre qui sont jaunes à maturité (www.jujube/jujubier.htm).
Zizyphus mucronata (willd.)
C’est une espèce assez commune et disséminée dans les savanes soudaniennes et sahélo-soudaniennes le long des berges de rivière. C’est un arbuste plus ou moins sarmenteux, avec une écorce lisse ou crevassée grise et des épines. Les feuilles sont alternes ovales à bord crénelé ; les fleurs apparaissent jaunâtres et les fruits sont des drupes globuleuses (1,2 à 1,8 cm de diamètre) rouge brun (Malgras, 1992).
Utilisations traditionnelles
Aux Antilles, les feuilles constituent un bon vermifuge pour les enfants cependant que les fruits se révèlent antitussifs, diurétiques, émollients (grâce à leurs mucilages et recommandés en cas d’inflammation de la gorge ou des voies respiratoires), expectorants (recommandés contre la bronchite et les toux) et vomitifs.
La pharmacopée traditionnelle malienne attire l’attention sur :
• les racines pour soigner les diarrhées, les maladies vénériennes (maladies sexuellement transmissibles), les maux de ventre et diverses affections oculaires ;
• les feuilles pour traiter les abcès, les enflures, les plaies en sus de leur pouvoir antidiarrheïque;
• les rameaux feuillés sont utilisés contre la coqueluche ;
• les fruits sont utilisés en cas d’avitaminose, compte tenu de leur richesse en vitamine C.
Aux Indes, on apprécie le caractère sédatif des semences (Boullard, 2001). Au Mali, une décoction de racines de Zizyphus mauritiana, de Zizyphus mucronata et de Cassia occidentalis mêlée à de la farine de petit mil est prescrite pour soigner les maux de ventre. On préconise le bain dans une décoction de racines de Zizyphus mauritiana dans le traitement de l’herpès.
Certains cas de folies sont traités par des lavages de tête avec une décoction de racines de Zizyphus mauritiana, de Borassus aethiopiacum et d’Afzelia africana ; une autre préparation associe la plante au Khaya senegalensis Borassus aethiopicum et à l’Annona senegalensis (Fortin, 2000).
Au Burkina-faso, le Père de la PRADILLA (1981) prescrit la décoction de 150 g de racines sèches en association avec les tiges feuillées de Bauhinia rufescens dans le traitement de diarrhées persistantes. En association avec Lannea acida, les écorces sont réputées comme anti-entéralgiques doux (Fortin, 2000).
Le jujube est un fruit qui favorise la prise de poids, accroît la force musculaire et l’énergie vitale. En Chine, on le prescrit pour fortifier le foie et calmer la nervosité. De plus le jujube améliore le goût des prescriptions médicinales désagréables (Iserin, 2001).
Zizyphus zizyphus
Les feuilles sont prescrites comme antihelminthique et antidiarrhéique. Les fruits sont considérés comme béchiques, émollients et légèrement diurétiques (Fortin, 2000). Utilisations traditionnelles des autres espèces de Zizyphus .
Zizyphus mucronata
Les racines sont utilisées dans les maladies urinaires telles que l’hématurie, énurésie et dysurie.
Les fruits écrasés et macérés sont utilisés dans l’incontinence urinaire et l’énurésie. Les fruits sucés pourraient calmer les maux de dents (Fortin, 2000).
Les racines auraient une action diurétique, les feuilles sont utilisées en cas de diabète et d’hypertension et les écorces contre les maux de ventre (www.assoc.wanadoo.fr) .
Zizyphus vulgaris
En Inde les graines sont considérées comme sédatives. En Chine, on prescrit comme sédatif les fruits pour traiter l’insomnie et certains cas de neurasthénie.
Zizyphus spinosa
Il est utilisé en chine pour « nourrir le coeur et tranquilliser l’esprit » (Iserin, 2001) .
Chimie de la plante
Selon TOURY et al (1967) le fruit frais contiendrait 25 % de glucides et 0,06 % de vitamine C ; le fruit séché renferme 75 % de glucides et 0,02 % de vitamine C. Les écorces contiendraient des tanins (Fortin, 2000).
Les fruits de Zizyphus jujuba seraient constitués de saponines, flavonoïdes, huiles essentielles, de mucilage, vitamines A, B et C, calcium, phosphore et fer (Iserin, 2001).
Gosh et al en 1981 ont découvert deux cytokines dans le fruit en développement, un composé a été identifié : c’est la zéatine.
Srivastana et Srivastava (1979) ont extrait des tiges de Zizyphus mauritiana une nouvelle sapogénine nommée zizogénine.
Des analyses au niveau de l’écorce de la tige de Zizyphus mauritiana ont montré la présence d’alcaloïdes, de stérols et triterpènes, saponosides, tanins, flavonoïdes.
Tschesche et al (1972, 1974, 1977) ont isolé plusieurs cyclopeptides, d’alcaloïdes : Amphibine B, C, E, F ; Mauritine A, B, C, D, E, F, H, et aussi la Frangufoliine.
La mauritine A et l’amphibine D étaient majoritaires parmi les alcaloïdes. La mauritine a été isolée à partir des écorces de racines.
Zizyphus mauritiana est connu pour ses polysaccharides. Ils ont un effet sur le complément (Samaké, 1991).
Des études ont montré qu’une arabinane la L-2,5-arabinofurane présentant une activité anticomplémentaire a été isolée des feuilles de Zizyphus mauritiana.
Les principaux sucres identifiés au niveau des feuilles étaient le rhamnose, le glucose et le galactose. En période de sécheresse, on a noté une diminution de la quantité de glucose et d’amidon dans les feuilles.
L’acide bétulinique ou les dérivés de l’acide bétulinique obtenus à partir des écorces de tige de Zizyphus mauritiana ont été utilisés dans le traitement du VIH et la prévention du cancer.
Des études effectuées sur les feuilles de Zizyphus mauritiana ont montré qu’elles étaient riches en acides gras et plusieurs éléments minéraux comme le fer, le calcium, magnésium et le zinc (Yansambou, 2002).
Activités biologiques de la plante
Au Japon des recherches en cours ont montré les propriétés stimulantes du jujube sur le système immunitaire. En Chine, des cobayes alimentés avec une décoction de jujubes ont pris du poids et accru leur endurance. En outre douze patients ont reçu, lors d’un test clinique, une alimentation à base de jujubes, de cacahuètes et de sucre brun : au bout de quatre semaines, on a constaté une nette amélioration de leur état (Iserin, 2001).
Une étude menée sur les extraits de Zizyphus mauritiana sur l’activité électrique du coeur de lapin enregistré à l’aide d’un électrocardiographe a montré qu’ils contiendraient des substances cardioactivatrices et cardioinhibitrices.
Les substances cardioinhibitrices seraient des substances cholinomimétiques de type muscarinique dont les effets sont inhibés par l’atropine. Les substances cardioactivatrices seraient des substances adrenergiques de type b dont les effets sont supprimés par le propanolol (Traoré et coll., 2004).
L’HYPERTENSION ARTERIELLE
Définitions
La pression artérielle est la force qui permet la circulation du sang du cœur vers l’ensemble de l’organisme.
Quand le coeur se contracte, la pression artérielle est maximale. Cette valeur est appelée pression systolique, elle correspond au chiffre mesurable le plus élevé.
Lorsque le coeur est au repos, entre deux battements, la pression artérielle est minimale ; cette valeur est appelée pression diastolique, elle correspond au chiffre mesurable le moins élevé.
Une pression artérielle mesurée après cinq minutes de repos, en position assise ou couchée est considérée comme normale si les valeurs sont inférieures à 130 mmHg en systolique et 85 en diastolique.
On parle d’hypertension artérielle lorsque la pression artérielle systolique est, au repos, supérieure à 140mmHg ou supérieure à 90mmHg pour la diastolique (www.33docavenue.com). L’hypertension peut-être systolique ou diastolique pure.
Chez l’enfant et l’adolescent de 4 à 18 ans, l’hypertension artérielle se définit comme une pression artérielle systolique et/ou une pression artérielle diastolique, mesurée à 3 reprises espacées, supérieures au 97,5e percentile des valeurs de références établies en fonction de la taille et du sexe (Bourdarias, 1998).
Données épidémiologiques
Les études épidémiologiques ont montré l’extraordinaire fréquence de l’hypertension artérielle dans les pays industrialisés. Elle atteint de façon patente les adultes, mais aussi semble-il les enfants plus qu’on ne le pensait auparavant. Le pourcentage des adultes atteint 15 à 20 % selon une étude du Service National de Santé des Etats-Unis d’Amérique, effectuée de 1960 à 1962 (Meyer, 1978).
Aujourd’hui l’hypertension est l’un des principaux facteurs de risque des maladies cardiovasculaires à l’origine de 72000 décès par an en France (www.hyper_tension.com).
En Afrique les données hospitalières nous permettent de faire une estimation plus ou moins exacte.
En 1978 sur 5703 consultants médicaux à l’hôpital du point G au Mali, l’HTA était présente chez 19,9 % des consultants. En 1979, l’HTA était considérée comme seconde cause dans 18 % des cas après les valvulopathies des insuffisances cardiaques (IC). Dans la même étude, les IC révélaient que les cardiopathies ischémiques ont une HTA associée dans 31,6 % des cas (Touré, 1981).
Selon le professeur Edmond Bertrand, la prévalence dans la population générale en Afrique subsaharienne varie de 10 à 15 % et même 25 % en Afrique du Sud où une personne sur quatre serait atteinte.
Ainsi l’hypertension est la cause de 5 à 12 % dans toutes les hospitalisations de l’adulte (www.santetropicale.com).
L’OMS estime près de 691 millions de personnes hypertendus à travers le monde (www.astazeneca.cal.fr). Selon le rapport OMS 2005, les décès dus aux maladies cardiovasculaires s’élèvent à 17.528.000 dans le monde (Campos, 2005).
Physiopathologie
Plusieurs théories ont été émises pour expliquer la cause de l’hypertension artérielle.
Théorie neurogène
Le contrôle nerveux de la pression artérielle est du, d’une part à la régulation de la fréquence et de la force de contraction cardiaque et d’autre part au degré de constriction vasculaire au niveau pré et post capillaire responsable de la résistance.
De nombreux travaux ont montré que l’activité du système sympathique est responsable de l’origine ou du maintien de l’hypertension artérielle.
Théorie humorale
L’hypertension artérielle peut-être le résultat d’une altération entre l’équilibre et les systèmes humoraux vasodépresseurs et vasopresseurs. Ce déficit pourrait être lié à des facteurs liés à l’environnement.
Les radicaux libres (OH)
De découverte récente les radicaux libres, joueraient un rôle en physiologie cardiovasculaire par conséquent dans l’hypertension notamment un rôle dans la pathologie de l’athérone.
Les radicaux libres peuvent modifier les lipides circulants.
Les ions
• Sodium (Na ++) : il existerait lors d’une hypertension une diminution de la capacité du rein à excréter le Na+. Cette théorie est corroborée expérimentalement par les rats hypertendus à un rein de Goldblatt dont l’incapacité à excréter le Na+ est responsable de l’hypertension.
• Calcium (Ca++) : l’augmentation du Ca++ intracellulaire provoque la contraction du muscle lisse vasculaire ce qui entraîne l’augmentation de la résistance périphérique. Des travaux ont démontré une augmentation du Ca++ cytoplasmique dans la cellule musculaire lisse chez le rat spontanément hypertendu.
• Potassium (K+) : les observations montrent que l’hypertension est plus fréquente et plus grave chez l’individu en hypokaliémie.
Par contre une administration du supplément potassique entraînerait une diminution de la pression artérielle.
• Magnésium (Mg++) : il a un effet vasodilatateur direct (Delbarre, 1993).
Facteurs déterminant la pression artérielle
La pression artérielle est la force qui fait circuler le sang à travers les organes.
Son expression est fonction du débit cardiaque (DC) et de la résistance périphérique totale (RPT).
Débit cardiaque (DC) est la quantité de sang pompée par chaque ventricule par minute, il est exprimé en litre/minute.
Le débit cardiaque est calculé en multipliant la fréquence cardiaque (FC) par le volume d’éjection systolique (Vs = volume de sang éjecté par chaque ventricule à chaque battement).
DC = FC × Vs
DC = litre / min
Vs = bat / min
Résistance périphérique totale dépend de la nature du fluide (viscosité et la géométrie du tube : lit vasculaire).
Facteurs modifiants la pression artérielle
• Viscosité sanguine
• Substances hormonales vasoconstristrices (système rénineangiotensine, endothéline..) et substances hormonales vasodilatatrices (facteurs natriurétique atrial ou auriculaire, bradykinines…) .
Classification et étiologies
On distingue deux catégories d’hypertension artérielle : l’hypertension artérielle essentielle et l’hypertension artérielle secondaire.
Hypertension artérielle essentielle
Elle représente environ 90% de l’ensemble de HTA. Elle survient habituellement vers 40 ans chez l’homme, aux alentours de la ménopause chez la femme. Elle peut réaliser tous les aspects cliniques de l’hypertension artérielle. Son évolution s’étale sur de nombreuses années, voire plusieurs décennies (DI MATTEO, 1987).
Les facteurs de risque suivants peuvent contribuer à son apparition ou à son aggravation :
• Obésité : les études épidémiologiques montrent que les sujets obèses constituent un groupe à risque pour les maladies coronariennes et cérébro-vasculaires. 50 à 60 % des hypertendus présentent un excès pondéral.
• Dépendance à l’alcool : l’abus chronique de l’alcool est un facteur bien établi d’hypertension artérielle, avec une relation dose-réponse, et de mortalité par maladie cardiovasculaire (Bourdarias, 1998).
• Ingestion quotidienne de suppléments de sel
• Stress : un stress physique et/ou émotionnel d’une intensité exceptionnelle et de longue durée (www.chups.jussieu.fr).
• Tabagisme selon le rapport OMS 2005, 300 millions d’adultes de sexe masculin sont fumeurs de cigarettes et 160 millions d’entre eux sont hypertendus.
• Facteurs génétiques : de nombreux arguments laissent supposer que les facteurs génétiques interviendraient dans l’hypertension artérielle.
Les facteurs héréditaires pourraient être neurogènes (défaut d’adaptation au niveau du système nerveux central), neurohumoraux (augmentation excessive du tonus noradrénergique, sécrétion anormale de rénine par l’appareil juxta-glomerulaire, impossibilité d’inhiber la formation d’aldostérone dans le cortex surrénalien en cas de charge sodée) et rénaux (réabsorption excessive du sodium, impossibilité de réguler une charge sodée alimentaire (Delbarre, 1993).
Hypertensions artérielles secondaires
Plusieurs causes sont incriminées
Parmi les causes de l’hypertension secondaire, les maladies du rein et de l’artère rénale occupent une place prépondérante, représentant près de 35% des cas (Tindankir, 2004).
Causes rénales
Les néphropathies parenchymateuses
Elles regroupent plusieurs maladies.
? Les glomérulonéphrites aiguës
? Les glomérulonéphrites interstitielles chroniques
? Pyélonéphrites chroniques
? Polykystose rénale
? Atrophie rénale unilatérale .
Les maladies réno-vasculaires
Elles sont dues à une maladie occlusive d’une ou deux artères rénales.
Elle représente 3 à 4 % de l’ensemble des HTA explorées.
Causes diverses
Polyglobulie, périartérite noueuse, syndrome carcinoïde, porphyrie aiguë, causes neurologiques (encéphalites, acidose respiratoire), dysautonomie familiale peuvent être à l’origine d’une hypertension artérielle (DI Matteo, 1987).
Diagnostic
Circonstance de découverte
L’hypertension artérielle est le plus souvent découverte lors d’un examen systématique parfois lors d’une complication. Certains symptômes (céphalées, vertiges, acouphènes), ne sont pas spécifiques de l’hypertension artérielle ; à l’inverse, il faut connaître les signes de l’hypertension accélérée ou maligne : amaigrissement, soif et céphalées (www.besancon-cardio.net).
Technique de mesure de la pression artérielle
La pression artérielle est mesurée en plaçant un brassard gonflable autour du bras et en détectant la pression systolique et diastolique soit par le détection de bruits artériels (méthode auscultatoire) soit par la détection d’oscillations artérielles (méthode oscillométrique).
Il est recommandé de mesurer la pression artérielle en millimètre de mercure (mmHg). Mais on peut aussi exprimer les résultats en centimètres de mercure. Ainsi une pression artérielle à 120 et 90 mmHg correspond exactement à une pression artérielle à 12 et 9 (www.33docavenue.com).
Rappel physiologique
La formation de l’urine résulte d’un double mouvement antagoniste de filtration-réabsorption à l’intérieur du néphron.
Chaque néphron comprend un glomérule avec un bouquet capillaire invaginé provenant des artérioles afférentes où se fait l’ultrafiltration plasmatique, et un tubule où le sang transporté par les artérioles afférentes entre à nouveau en contact avec les éléments épithéliaux et où se fait la réabsorption des électrolytes et de l’eau.
Les glomérules d’un adulte normal filtrent environ 160 litres d’eau par jour.
Chaque litre d’eau filtrée contient 300 mosm de solutés : sodium, chlore, bicarbonates essentiellement (DI Matteo, 1987).
Le tube proximal permet la réabsorption iso-osmotique de sodium et de bicarbonate des 2/3 du volume filtré au niveau des glomérules.
Chlore et sodium sont réabsorbés de façon active au niveau de la branche ascendante de l’anse de Henle.
La partie terminale du tube distal, sous l’action de l’aldostérone, permet une réabsorption active du sodium.
Enfin une réaction passive a lieu au niveau du tube collecteur, sous l’action de l’ADH (www.besancon-cardio.net).
Définitions
Un diurétique est une substance qui négative le bilan hydro-sodé des liquides extracellulaires de l’organisme. On distingue schématiquement les aquarétiques qui augmentent l’élimination de l’eau, les natriurétiques (ou salidiurétiques) qui augmentent l’élimination du sel, et les diurétiques dits d’épargne du potassium qui sont faiblement natriurétiques et surtout antikaliurétiques (www.nephrohus.org).
Généralités
Les traitements diurétiques augmentent l’élimination urinaire de sodium en agissant à différents niveaux de la surface luminale (pôle urinaire) des cellules du tubule rénal. Cet effet a pour conséquence la diminution de la volémie et de la surcharge sodique de l’organisme. Cette propriété est mise à profit dans le traitement de l’hypertension artérielle et de l’insuffisance cardiaque (www.chups.jussieu.fr).
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Table des matières
INTRODUCTION
MOTIVATIONS
OBJECTIFS
PREMIERE PARTIE : TRAVAUX ANTERIEURS
RAPPEL SUR LA PLANTE
1. Etude botanique
1.1. Nom scientifique
1.2. Synonymes
1.3. Noms vernaculaires
14. Systématique
1.5. Description botanique
1.6. Autres espèces de Zizyphus
2. Utilisations traditionnelles
3. Chimie de la plante
4. Activités biologiques de la plante
HYPERTENSION ARTERIELLE
1. Définitions
2. Données épidémiologiques
3. Physiopathologie
3.1 Théorie neurogène
3.2 Théorie humorale
3.3 Radicaux libres
3.4 Les ions
3.5 Facteurs déterminant la pression artérielle
4 Classification et étiologies
4.1 Hypertension artérielle essentielle
4.2 Hypertensions artérielles secondaires
4.2.1 Causes rénales
4.2.1.2 Néphropathies parenchymateuses
4.2.1.3 Maladies réno-vasculaires
4.2.2 Causes endocrines
4.2.3 Coarctation aortique
4.2.4 Causes diverses
5. Diagnostic
5.1 Circonstance de découverte
5.2 Technique de mesure de la pression artérielle
6. Complications
6.1 Complications cardiaques
6.2 Complications cérébrales
6.3 Complications rénales
6.4 Complications vasculaires
7 Bilan étiologique de L’HTA
7.1 Gravité de l’HTA
7.2. Examens cliniques
7.3. Examens complémentaires
7.3.1. Examens sanguins
7.3.2. Examens urinaires
7.3.3. Urographie intraveineuse
8. Traitement par des médicaments modernes
8.1 Diurétiques
8.1.1Rappel physiologique
8.1.2. Définitions
8.1.3 Généralités
8.1.4 Mécanismes d’action des diurétiques
8.1.5 Indications
8.1.6 Complications des traitements diurétiques
8.2 Les béta-bloquants
8.3 Les inhibiteurs de l’enzyme de conversion
8.4 Inhibiteurs calciques
8.5 Vasodilatateurs
8.6 Associations de plusieurs antihypertenseurs
9. Traitement traditionnel de l’hypertension
LE DIABETE
1. Rappel
1.1 La glycémie
1.2 Insuline
2. Définitions
3. Epidémiologie
4. Classification et étiologies
4.1Diabètes secondaires
4.2Diabètes primitifs
4.3 Diabète gestationnel
5. Physiopathologie
5.1 Diabète de type I
5.2 Diabète de type II
6. Clinique
6.1 Complications du diabète
6.1.1 Complications aiguës
6.1.2 Complications chroniques
7. Traitement du diabète par des médicaments modernes
7.1 Insulomimétiques directs ou agonistes
7.2 Sulfamides hypoglycémiants
7.3 Biguanides
7.4 Inhibiteurs des α-glucosidases
8. Traitement traditionnel du diabète
METHODOLOGIE
1. Enquête ethnobotanique
1.1. Présentation de la zone d’étude
1.2. Technique des collectes des données
2. Etudes phytohormones
2.1. Matériel végétal
2.2. Réactions générales de caractérisations
2.2.1. Alcaloïdes
2.2.2. Substances polyphénoliques
2.2.2.1 Tanins
2.2.2.2 Les flavonoïdes
2.2.3-Dérivés anthracéniques
2.2.3.1-Anthracéniques libres : quinones
2.2.3.2-Anthracéniques combinés
2.2.3.1-Anthracéniques libres : quinones
2.2.3.2-Anthracéniques combinés
2.2.4 Les stérols et les terpènes
2.2.5 Saponosides
2.2.6-Hétérosides cardiotoniques
2.2.7-Autres caractérisations
2.2.7.1-Les coumarines
2.2.7.2-Hétérosides cyanogénétiques
2.2.7.3 Les mucilages
2.2.7.4 Les oses et holosides
2.2.7.5 Composés réducteurs
2.3 Dosages
2.3.1 Dosage de l’eau
2.3.1.1 La méthode gravimétrique
2.3.1.2- La méthode volumétrique
2.3.2-Dosage des cendres
2.3.2.1-Cendres totales
2.3.3.2 Colorimétrie pour le dosage du calcium, magnésium et du fer
2.4 Extractions
2.4.1 Décoction
2.4.2 La Macération à l’eau et à l’éthanol
2.4.3 Extraction par les solvants organiques à polarité croissant
2.5 Chromatographie sur couche mince
3- Tests biologiques
3.1 Propriétés antioxydantes
3.2 Méthodes utilisées pour la recherche des activités antihyperglycémiantes
3.3 Méthodes utilisées pour la détermination de l’action
RESULTATS
1. Enquête ethnobotanique
1.1 Enquête démographique
1.2 Indications des plantes dans le milieu traditionnel
2. Eudes phytochimiques
2.1Réactions de caractérisation
2.2 Dosage
2.3 Dosage des ions
2.4. Extractions
2.5. CCM des extraits polaires
3. Tests biologiques
3.1 Test antioxydant
3.2. Test hypoglycémiant
3.3 Test diurétique
ANALYSES ET DISCUSSIONS
CONCLUSION
RECOMMANDATION
BIBLIOGRAPHIE
ANNEXES
RESUME
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