Le zinc chez les Equidés
Les fourrages onservés
La valeur alimentaire des fourrages conservés dépend d’abord de la composition des fourrages verts sur pied au moment de la fauche. Ensuite, elle va être plus ou moins modifiée suivant les techniques et la réussite de la récolte ainsi que la conservation. Néanmoins, quelque soit le système de récolte et de conservation, chaque maillon de la chaîne des travaux de fanage va occasionner une dégradation de la valeur nutritive. Ainsi, la valeur alimentaire d’un foin est toujours inférieure à celle d’un fourrage vert sur pied pour une même variété au même stade .
Le stade de récolte : La valeu nutritive du fourrage au moment de la fauche (en rapport avec son stade végétatif) va conditionner la qualité finale du foin. Ainsi, le stade de récolte est un élément fondamental. Aucune opération de fanage ne pourra ultérieurement améliorer cette valeur nutritive. Le stade optimal de récolte pour le fanage se situe au début de l’épiaison pour les graminées et au début de la floraison pour les légumineuses.Les techniques de récolte : Les méthodes de récolte et de conservation sont ensuite susceptibles d’amoindrir grandement la valeur des fourrages. Sous l’influence des manipulations mécaniques brutales lors du fanage, les feuilles restent au sol ou retombent sur le sol. Les pertes les plus fréquentes affectent les folioles des légumineuses , partie la plus nutritive de la plante.Le lessivage par les pluies entraîne les éléments les plus solubles : sucres, matières azotées et éléments minéraux. Les pertes par lessivage sont insignifiantes si la pluie intervient sitôt la coupe, elles peuvent devenir importantes à partir du second ou du troisième jour.Le foin de prairie naturelle et le foin de prairie artificielle de luzerne sont pauvres en zinc.
Les fourrages secs sont le plus souvent distribués sous forme longue. Mais, pour faciliter leur stockage et/ou pour permettre leur incorporation dans les aliments composés, ils peuvent être conditionnés de différentes façons. Le fourrage condensé est pressé après broyage très fin, afin d’obtenir des granulés ou pellets. Le fourrage compacté est pressé, sans broyage, en formes de bouchons; les brins sont alors plus longs qu’avec un fourrage condensé. Enfin le fourrage comprimé est aggloméré sans broyage dans une presse à piston et présenté sous forme de galettes. Par rapport à un foin récolté dans des conditions plus ou mois médiocres, les fourrages conditionnés présentent l’avantage d’être d’une qualité élevée et régulière : la récolte est faite à un stade optimal de développement et le traitement de dessication les stabilise très rapidement avec un minimum de pertes. Néanmoins, ces fourrages demeurent pauvres en zinc.
Concernant les pailles, on préfère pour l’alimentation, la paille d’avoine, moins cellulosique et donc légèrement plus digestible que les autres pailles. Toutefois, la paille de blé est la plus utilisée car la plus courante. Les pailles d’avoine et de blé sont pauvres en zinc.
Les ensilages de maïs, récoltés de préférence au stade vitreux et les ensilages d’herbe, de prairies naturelles ou d’une graminées fourragère cultivée, récoltés au stade épiaison sont pauvres en minéraux et notamment en zinc
Les aliments du poulain
Le régime idéal du jeune poulain commence par l’allaitement. Mais par la suite, la préparation au sevrage constitue une période critique à bien maîtriser grâce à une complémentation adéquate. Le lait constitue donc dans un premier temps, le seul aliment du poulain et doit de ce fait pouvoir couvrir les besoins du poulain, notamment en oligoéléments. Cela suppose que les besoins de la poulinière en lactation soient également correctement couverts.
Le lait de jument
Le poulain qui vit constamment avec sa mère tête 60 à 70 fois par jour au départ (7 fois par heure), à raison de 2 à 3 minutes et 160 à 220 g de lait par têtée. Ainsi, il consomme journellement près d’un quart de son poids sous forme de lait; il boit encore une fois par heure à l’âge de 24 semaines. Le gain moyen par kg de lait est de 118 g pendant le premier mois, mais seulement de 31 g au 5ème mois (131).
La production de lait est estimée à 3 et 2 % du poids vif de la jument pendant la première moitié de la lactation (1ère à 12ème semaine) et la seconde moitié (13ème à 24ème) respectivement (10).
Une étude très récente (104) a permis de constater qu’à l’exception du calcium et du phosphore, les teneurs en éléments minéraux les plus élevées sont dans le colostrum. La composition
du lait de jument évolue sensiblement au cours de la lactation (tableau 8). En effet, on observe une diminution de la teneur en Ca, P, Mg, Na, K, Cu et Zn entre le colostrum et le lait de la quatrième semaine.
La supplémentation minérale de la poulinière pendant la gestation
A la naissance, le poids du poulain représente environ 10% du poids adulte. Un apport marginal en protéines, en énergie et minéraux chez la jument gestante a une influence
limitée sur le poids et la composition du corps du foetus car il semble être compensé par la mobilisaton des réserves maternelles et probablement par le prolongement de la durée de gestation. Les concentrations en Cu (accumulation dans le foie du foetus), Se et I du foetus et probablement celles de Zn et Mn ( 40% du taux total sont localisés dans le squelette) sont déterminés par le taux maternel (89).
Les concentrations en Cu et Zn ont été mesurées dans le foie et les reins de 172 foetus avortés et nouveaux-nés, dans la région Nord de l’Allemagne. La concentration hépatique en Cu (moyenne tout âge confondu : 321±158µg/g MS) augmente au cours du dernier mois de gestation. La concentration hépatique moyenne en Cu est de 385±153 chez les foetus âgés de 11 mois et de 427±224 µg Cu/g MS chez les poulains nouveaux-nés. Les concentrations hépatiques en Cu restent en-dessous de la valeur critique de 400 µg/g MS chez 61% de ces animaux. La concentration rénale en Cu (17±9 µg/g MS) n’est pas influencée par l’âge ou la concentration hépatique. La concentration hépatique en Zn (232 ±165 µg/g MS) augmente au cours du dernier mois de gestation (282 ±195 µg/g MS), tandis que les concentrations rénales en Zn (87±16 µg/g MS) restent à des taux bas (82 ±14 µg/g MS) durant le dernier mois de gestation (46).
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Table des matières
Introduction
I-Le zinc chez les Equidés
I-A-Dans quels aliments ?
I-A-1-Les aliments de la poulinière
I-A-1-a-Les fourrages verts
I-A-1-b-Les fourrages conservés
I-A-1-c-Les céréales
I-A-1-d-Sources protéiques de complémentation
I-A-2-Les aliments du poulain
I-A-2-a-Le lait de jument
I-A-2-b-La supplémentation minérale de la poulinière (pendant la gestation)
I-A-2-c-L’effet de la supplémentation en cuivre et en zinc sur la teneur minérale du lait
I-A-2-d-La supplémentation minérale chez le yearling âgé de 340 à 452 jours
I-B-Utilisation du zinc par l’organisme
I-B-1-La digestion du zinc chez les Mammifères, l’efficacité
I-B-1-a-Chez les Mammifères en général
I-B-1-b-Spécificité chez le Cheval (herbivore non ruminant)
I-B-1-c-Facteurs susceptibles de modifier l’absorption du zinc
I-B-2-Le métabolisme du zinc chez les Mammifères
I-B-2-a-Chez les Mammifères en général
I-B-2-a-1-Absorption du zinc
I-B-2-a-1-a-Mécanisme
I-B-2-a-1-a-1-Dans la lumière intestinale
I-B-2-a-1-a-2-Distribution dans l’entérocyte
I-B-2-a-1-a-3-Transfert du zinc vers la circulation porte
I-B-2-a-1-b-Régulation de l’absorption
I-B-2-a-2-Transport plasmatique du zinc
I-B-2-a-2-a-Forme faiblement liée
I-B-2-a-2-b-Forme fortement liée
I-B-2-a-3-Répartition du zinc dans les différents tissus
I-B-2-a-3-a-Répartition du zinc dans les cellules sanguines
I-B-2-a-3-b-Répartition dans les organes et les tissus
I-B-2-a-3-b-1-Le foie
I-B-2-a-3-b-2-Les autres organes
I-B-2-a-4-Elimination du zinc
I-B-2-a-4-a-Elimination fécale
I-B-2-a-4-b-Elimination urinaire
I-B-2-a-4-c-Elimination par le lait
I-B-2-b-Spécificité chez le Cheval
I-B-2-b-1-Répartition du zinc dans le sang
I-B-2-b-2-Répartition du zinc dans les organes et les tissus
I-B-2-b-3-L’élimination du zinc
I-C-Les recommandations en zinc
I-C-1-Les recommandations en zinc chez le poulain
I-C-2-Les recommandations en zinc chez la jument en gestation et en lactation
I-D-Manifestations des excès et des carences en zinc chez le poulain et la jument en
gestation et en lactation
I-D-1-Répercussions sur les articulations : l’ostéochondrose
I-D-1-a-Définitions et synonymie
I-D-1-b-Clinique et incidence
I-D-1-c-Etiologie
I-D-1-c-1-L’environnement
I-D-1-c-2-L’alimentation
I-D-1-c-2-a-Le taux de protéines et l’énergie
I-D-1-c-2-b-Les facteurs endocriniens
I-D-1-c-2-b-1-L’hyperinsulinisme et l’hyperglycémie
I-D-1-c-2-b-2-L’hypothyroidisme
I-D-1-c-2-b-3-L’hypercorticisme
I-D-1-c-2-c-L’acidose métabolique, le calcium et le phosphore
I-D-1-c-2-h-Le cuivre, le zinc et autres oligoéléments
I-D-2-Les carences et les excès en zinc chez le poulain et la jument en gestation et en lactation
I-D-2-a-Les carences
I-D-2-a-1-Chez la jument
I-D-2-a-2-Chez le poulain
I-D-2-b-Les excès chez le poulain
I-D-2 -b-1-Symptômes
I-D-2 -b-2-Examens radiologiques Conclusion de la première partie
II- Exploitation de la base de données
II-A-Matériel et méthodes
II-A-1-Les animaux
II-A-2-Enregistrement des données
II-A-2-a-Alimentation
II-A-2-b-Score radiographique
II-A-3-Analyses statistiques
II-B-Résultats
II-B-1-Couverture des besoins alimentaires des poulains
II-B-2-Couverture des besoins alimentaires des juments allaitantes
II-B-3-Relations entre les apports nutritionnels et le score radiographiquen moyen (SRm)
II-B-3-a-Les apports nutritionnels à destination des poulains
II-B-3-b-Les apports nutritionnels à destination des juments allaitantes
II-C-Discussion Conclusion de la 2ème partie
Conclusion générale
Annexes
Bibliographie
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