Le vivant dans l’environnement de la classe et son influence sur le bien-être des élèves

Le sujet qui va être travaillé et développé dans ce mémoire est « Le vivant dans l’environnement de la classe et son influence sur le bien-être des élèves ». Dans un premier temps, il serait intéressant de se demander ce que veulent dire les termes employés dans ce sujet. Si nous prenons celui-ci et que nous le décomposons, nous pouvons remarquer qu’il y a deux grandes parties dans ce sujet. Tout d’abord, nous avons « Le vivant dans l’environnement de la classe ». Le vivant dans une salle de classe peut être qualifié par des élevages, mais sous le mot « élevage », il est possible d’y mettre l’élevage d’animaux tel que les grenouilles, les tortues, les poissons, les fourmis, ou bien même encore les phasmes. Mais dans le vivant, il y a aussi les plantes, soit donc la possibilité de plantations en classe. Maintenant, si l’on prend la deuxième partie du sujet, nous avons « son influence sur le bien-être des élèves ». Nous avons dans cette deuxième partie du sujet, trois mots relativement importants, qui sont « influence », « bien-être » et « élèves ». Prenons tout d’abord le mot « influence » et essayons de le définir. Quelque chose qui a une influence sur une autre chose ou sur quelqu’un, signifie que cette chose fait une action, en général de façon continue sur quelqu’un. Il joue un rôle important dans les décisions, réactions, sentiments, choix de cette personne. Ici, c’est le vivant qui a une influence sur le bien-être des élèves. On a donc le vivant qui joue un rôle dans le bienêtre des élèves. Mais que se cache-t-il sous « bien-être » ? Selon le dictionnaire Larousse, un état de bien-être est un « état agréable résultant de la satisfaction des besoins du corps et du calme de l’esprit ». Si on prend en compte cette définition, on en déduit donc que les élevages en classe joueraient donc un rôle sur l’état de plénitude et de satisfaction du corps et de l’esprit des élèves. « Le vivant dans l’environnement de la classe et son influence sur le bien-être des élèves » peut donc être défini comme «Les élevages d’animaux ou les plantations en classe et leur rôle sur l’état de satisfaction et de plénitudes du corps et de l’esprit des élèves ». D’après la définition plus précise du sujet faite ci-dessus, il serait intéressant de se demander si les élevages en classe jouent vraiment un rôle sur l’état de satisfaction du corps et de l’esprit des élèves, et si c’est effectivement le cas, comment jouent-ils ce rôle et à quels niveaux le jouent-ils ? Sur quels points précis ?

Les émotions à l’école 

Les enfants, comme tous les êtres humains, ont une capacité à ressentir. Ils ont des sentiments, des émotions. Mais qu’est-ce qu’une émotion ? Dans leur ouvrage «Apprendre autrement avec la pédagogie positive », Audrey Akoun et Isabelle Pailleau définissent l’émotion comme « une réaction psychologique et psychique à une situation et à l’interprétation de la réalité ». Gaëlle Espinosa, définit de façon plus précise une émotion dans son ouvrage « L’affectivité à l’école ». Elle reprend la définition de Sillamy (1980) et dit qu’« Une émotion est une réaction affective, heureuse ou pénible, se manifestant de diverses façon ». Il existe différentes émotions. Les émotions de base sont : la joie, la tristesse, le dégoût, la peur, la colère, la surprise et la détresse (selon Paul Ekman , en 1982). Paul Ekman classait les émotions en trois grandes catégories : les émotions positives, négatives et toxiques. Les émotions positives sont la base de l’apprentissage. En revanche, les émotions négatives et toxiques sont des émotions que nous ne pouvons pas forcément contrôler et qui sont un frein à l’apprentissage. Les émotions sont contrôlées par l’amygdale, qui est le centre de traitement des émotions. C’est grâce à elle que, lorsque l’on voit quelque chose que l’on apprécie, on ressent du plaisir et de la joie. Et inversement pour les choses que l’on apprécie beaucoup moins. Les émotions n’apparaissent donc que lorsque l’amygdale est stimulée par une situation. C’est l’interprétation que l’on a d’une situation. Gaëlle Espinosa nous dit donc qu’il y a « une relation de dépendance entre les émotions et la cognition. La cognition intervient en effet dans la compréhension et la signification que le sujet donne à ce qu’il vit, voit et entend ». A l’école, la plupart des émotions que peuvent ressentir les élèves sont : la joie, l’anxiété, l’inquiétude, l’insécurité, le malaise, la peur, la colère, la tristesse, le dégout, le découragement et la détresse. Tant d’émotions négatives pour si peu de positives. Beaucoup de ces émotions négatives découleraient de l’anxiété elle-même. Lorsqu’un élève est anxieux, il perd ses moyens et donc son efficacité scolaire . Cette anxiété entraine également un rejet de l’école, de l’enseignant et des connaissances, puisqu’il ne prend plus aucun plaisir, c’est même tout le contraire. Ces émotions négatives ressenties par l’enfant créent donc des problèmes dans ses apprentissages, puisqu’il ne peut plus se concentrer de la même façon. Gaëlle Espinosa parle d’« annulation momentanée de ses compétences et de ses capacités ».

La peur et le malaise sont deux émotions qui seraient apparemment encore plus forte que l’inquiétude ou l’anxiété. Elles seraient déclenchées lors d’une discipline particulière. Elles entraineraient un refus de la part de l’élève de s’investir dans l’activité. L’élève ressent alors un blocage de toutes ses fonctions cognitives envers une certaine discipline, et cela pourrait avoir des conséquences sur son orientation future. La peur et l’insécurité entrainent donc un certain stress. Samuel Amégan en parle dans son ouvrage « Pour une pédagogie active et créative ». Il dit qu’« A la base de tout se trouve le stress ; stress causé par l’insécurité devant de nouvelles situations au travail ou ailleurs. Alors qu’une certaine dose de stress est nécessaire à la stimulation de la pensée créative, une dose trop forte devient un handicap ». Le stress étant la cause de l’insécurité, il faut donc supprimer le stress pour un meilleur apprentissage, et cela pourrait peut-être se faire grâce aux élevages.

La motivation à l’école

Pour confirmer le fait que les émotions ressenties en classe par les élèves sont en lien avec la motivation, il est intéressant de s’appuyer sur l’ouvrage de Jean-Philippe Abgrall « Stimuler la mémoire et la motivation des élèves – Une méthode pour mieux apprendre ». Il dit que la motivation est liée à plusieurs besoins qui sont par exemple les besoins psychologiques (estime de soi, accomplissement, pouvoir, intimité, …), mais aussi les besoins sociaux (avoir des relations interpersonnelles). Il ajoute que les émotions comme l’amour ou la peur sont d’importantes sources motivationnelles. Il dit aussi que l’engagement cognitif de l’élève est d’autant plus important qu’il a une bonne image de lui-même, mais aussi de l’image qu’il a l’impression de renvoyer aux autres. Cette perception de soi peut être modifiée par l’affectif, qui peut avoir une influence positive, mais aussi négative, ce qui modifie donc aussi la perception qu’a l’élève du travail à faire. Cette « perception de la valeur d’une activité correspond à l’utilité perçue et aux buts poursuivis. Les buts sociaux sont fondamentaux (affirmation de soi, intégration, …), ils constituent un éléments clé de la motivation ».

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Table des matières

Sommaire
Introduction
I- Cadre théorique
1- Les émotions à l’école
2- La motivation à l’école
3- La mémorisation
4- La compréhension et l’apprentissage
5- La place du vivant dans les programmes scolaires
II- Matériels et méthodes
1- Le sondage
2- Le rôle des questions du sondage
3- Les différentes formes et les différents types des résultats
III- Résultats et discussion
1- Contexte du sondage
2- Les espèces de prédilection des enseignants
3- Les avantages et les inconvénients des élevages et/ou des plantations en classe
4- L’influence des élevages et/ou des plantations dans la classe
5- La gestion de l’élevage
6- L’intérêt des élevages pour les élèves
Conclusion
Annexes
Bibliographie

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