Le village principal de la famille ROUX : Monsols 

Le village principal de la famille ROUX : Monsols

Le village d’habitation principal de la famille ROUX aux XVIII ème, XIX ème et XX ème siècle est Monsols, au Nord de Lyon dans le département du Rhône.
Il s’agit ici de retracer l’histoire de cette commune et surtout présenter quelques lieux d’intérêts.
Les premières traces d’habitations retrouvées datent de l’époque gallo-romaine. Les habitants sont appelés les Monsourdis, L’origine du nom de la commune est controversée : pour certains, il est issu d’une famille romaine, implantée sur le lieu, MONCIUS (ou MONCIOS).
D’autres y voient la contraction de la MONTAGNE DU SOLEIL (en raison de la proximité du Mont Saint Rigaud). On peut aussi trouver Monsols en Montsoulx en patois jusqu’en 1622. En 1987, la commune lance un concours et se dote d’un blason avec les symboles de la commune (viaduc traduit par le lambel, mont Saint-Rigaud et les loups emblématiques) : « D’azur au rocher d’argent, accompagné à dextre en chef d’un soleil d’or, au chef du même chargé d’un lion issant de sable, armé et lampassé de gueules et d’un lambel de cinq pendants du même brochant. » :
Les loups sont en effet très liés à l’histoire de la commune d’abord à cause des chemins étroits pour circuler dans les hameaux jusqu’au bourg et les groupes marchaient les uns derrières les autres à la manière des loups. Monsols est aussi une commune avec beaucoup de bois en 1662, la commune ayant enterré deux enfants attaqués par des loups.
Du coté administratif, Monsols depuis 1901, chef-lieu du canton de Monsols qui est une ancienne division administrative avec treize communes situé au nord du département du Rhône jusqu’en 2015 avec le redécoupage cantonal du département. Ce canton rejoint celui de Thizy-les-Bourgs sauf Cenves qui va être rattaché au canton de Belleville. La commune de Monsols dont la population est à son maximum en 1872 avec 1428 habitants et son minimum en 1954 avec 622 habitants. Et compte ainsi en moyenne, environ 1000 personnes et a tendance a regagner des habitants après l’exode rural de la deuxième moitié du XX ème.

La mairie actuelle sera inaugurée en 1927 par Monsieur Edouard HERRIOT et Joseph RANCHON

La commune situé en montagne bénéficie d’un grande surface de zones boisées et de pâturages. Le Mont Saint-Rigaud à Monsols est le sommet le plus élevé du Beaujolais et du Rhône culminant à 1009 mètres ; c’était le lieu d’un prieuré Clunisien. L’endroit est particulièrement emblématique pour sa source d’eau miraculeuse car d’après la légende un moine de ce prieuré disposait de pouvoirs guérisseurs. A sa mort, la sépulture serait devenue une nappe d’eau guérissant entre autres surtout la stérilité, l’épilepsie et les rhumatismes. La source attire encore, de nos jours, de nombreux visiteurs .

Les ascendants du couple principal

Il s’agit ici de présenter les ascendants de notre couple principal, surtout de la branche ROUX au moins sur trois générations et malgré mes recherches plus haut, je ne souhaite m’étendre que sur les liens de parenté dont je suis sûre. Plus on remonte, plus les informations sont lacunaires ou partielles concernant certains individus et en particulier pour les frères et soeurs. En effet, il manquait parfois la page du registre correspondant ou l’acte n’était simplement pas inscrit. Les Archives Départementales du Rhône ne possèdent pas les plus vieux registres de baptêmes, mariages et sépultures, seule la commune de Monsols les a en possession.
L’arrière-arrière grands-père de l’époux du couple principal Jean-Marie ROUX est Claude ROUX qui naît le 22 janvier 1707 à Monsols. Claude ROUX a quatre frères ainés : Benoit, Antoine et Joseph. Il se marie le 20 février 1730 à Monsolsavec Françoise MATRAY. Le 2 couple va avoir quatre enfants : Sulpice, Toussaint, Jeanne et Jean. Sur l’acte de mariage en première noce de son fils Jean ROUX, Claude est laboureur. Claude ROUX décède le 20 avril 1757 à Monsolset Françoise MATRAY le 31 janvier 1756à Monsols également.
Le grand-père est Jean ROUX, il est né le 28 avril 1735 à Monsols. Il a la profession de laboureur comme son père sur l’acte de mariage en seconde noce. Il se marie une première fois le 19 février 1754 à Ouroux avec Marie JANDARD née le 12 5 septembre 1737 à Saint-Christophe, alors qu’elle est âgée de 16 ans. Jean ROUX se marie en présence de son oncle Joseph ROUX. Le couple va avoir quatre enfants : Milan/Emilien, Claude, Jeanne et Jeanne. Marie JANDARD décède le 5 octobre 1776 à Monsols à l’âge de 39 ans. Un mois plus tard, il se marie déjà en seconde noce le 26 novembre 1776 à Monsols  avec Louise BESSON née le 25 juillet 1744 à Monsols. Sur cette acte, nous apprenons qu’ils ont obtenu une dispense d’affinité au troisième degrés en date du 22 novembre 1776. Il aurait été intéressant de vérifier la série G, l’évêque a surement dû remonter lui aussi l’arbre généalogique pour trouver le lien. Le couple va avoir deux enfants : Louis et Jean ROUX.
Sur l’acte de naissance de son fils Jean ROUX, Louise BESSON est notée avec le nom de sa mère BOUILLARD.
Jean ROUX est décédé à Monsols, le 29 mars 1782et Louise BESSON décède le 31 janvier 7 1827 à Monsols.
Les parents de Jean-Marie ROUX sont Jean ROUX et Marie Philiberte LASSARA. Jean ROUX naît le 29 novembre 1780 à Monsolset Marie Philiberte LASSARA naît le 17 9 juillet 1788 à Cenves.
Jean ROUX et Marie Philiberte LASSARA se marient le 12 janvier 1810 à Cenves dans la 10 commune de naissance et d’habitation de la future épouse. Sa future épouse à l’âge de 21 ans ayant déjà perdu ses parents, a donc eu besoin de l’accord de son curateur et tuteur pour se marier.
L’écriture du nom LASSARA est très variable, nous avons retrouvé notamment LAFARAT, JAFARAT, LASSARAS, LASARAS, en effet l’écrit est encore peu fixé et les noms se prononcent à l’oral à la faveur de l’interprétation de l’officier d’état civil.
Le couple va avoir neuf enfants : Antoine, Marie, Jean-Marie, Jean, Antoine, Claude, MarieElisabeth, Jean-Marie. Nous pouvons affirmer qu’au moins deux de ces enfants meurent très jeunes. Marie LASSARA va décéder à l’âge de 41 ans, le 28 octobre 1861 à Monsols. Jean ROUX va alors immédiatement se remarier, ce qui es courant avec autant d’enfants à charge. Jean ROUX est déjà propriétaire lorsqu’il se marie à 29 ans. Il est intéressant de chercher l’étendue de ses biens avec, notamment, les hypothèques en série 4Q.
Pour trouver la copie de l’acte de vente dans les Archives Départementales, il y a une série d’étapes de recherche à suivre, illustrées pour Jean ROUX et Marie LASSARA dans l’annexe n°1. D’abord, il faut chercher le nom ROUX dans le registre indicateur puis dans la table alphabétique la bonne personne qui correspond. Ici, il s’agit de Jean ROUX de Monsols qui indique la page du répertoire des formalité résumant toutes les transactions puis la copie de l’acte dans le registre des formalités avec le numéro de volume et le numéro de l’article.

Le couple principal

Le couple principal choisi est celui de Jean-Marie ROUX et Jeanne Claudine FEIGNIER. Il naît le 12 novembre 1814 à Monsols et sa future épouse le 3 janvier 1813 à Saint-Igny-de- 13 Vers . Jean Marie fait parti d’une grande fratrie puisqu’il a 8 frères et soeurs et 5 demi-14 soeurs. Jeanne Claudine étant l’ainé de 4 frères et soeurs.
Ce que l’on peut remarquer, c’est d’abord que l’écriture des prénoms et noms n’est pas du tout fixé comme pour Jean-Marie qui est aussi écrit Jean-Mary sur son acte de naissance mais surtout le nom de sa femme est l’objet de confusion :
Monsols dans la commune de naissance de l’époux. Ils n’ont pas passé de contrat de mariage.
En effet, au vu du nombre de frères et soeurs, la succession de Jean ROUX a du être très partagé et il parait peu probable que Jean-Marie ROUX possède des biens en héritages.
Côté professionnel, Jean-Marie ROUX est artisan puisqu’il est tisserand sûrement à son compte en milieu rural mais il travaille majoritairement pour les grands marchands de Lyon.

Les enfants du couple principal

Le couple va avoir quatre garçons dans la même commune de Monsols. Ces derniers vont tous avoir des métiers très différents, seul un des enfants va suivre le parcours de son père.

Jean ROUX

Leur premier enfant naît le 30 décembre 1841 à Monsols . Il va disparaitre rapidement des recensements. Trouver l’acte va s’avérer assez compliqué car il n’y a pas eu de publication de mariage dans la commune de naissance. Ici, j’ai d’abord trouvé les naissances dans la commune de Blacé puis j’ai cherché un mariage dans cette commune mais toujours aucune trace. C’est alors qu’avec l’étude des recensements, j’ai découvert que son premier enfant était née à Saint-Georges-de-Reneins, et après étude des registres de mariage , nous trouvons le 5 janvier 1865 avec Marguerite CIMETIERE, cultivatrice qui habite déjà cette commune.
Ils vont avoir huit enfants (voir la partie V- A-). Nous apprenons qu’il y a un contrat de mariage passé devant Maître SANDELION, notaire à Saint-Georges-de-Reneins, le 24 décembre 1864. Nous pourrions le retrouver dans la cote 3 E 31347 aux Archives
Départementales du Rhône. L’acte mentionne aussi que l’époux est libéré de son service militaire.
Le couple Jean ROUX et Marguerite CIMETIERE vont habiter tous les deux à SaintGeorges-de Reneins puis à Saint-Julien et enfin à Blacé.
Ces changements sont sûrement liés à son activité puisque dans la plupart des mentions, on le retrouve comme vigneron (en 1869 sur l’acte de naissance de sa fille Marguerite ROUX) et sur l’acte de son enfant suivant en 1876, il est noté cultivateur mais cultivateur est assez vaste pour désigner un vigneron. Sur les recensements et sa présence sur des actes notariés, on le trouve toujours mentionné comme vigneron.
Le Beaujolais est une région favorable à la vigne qui s’est implantée sous l’occupation romaine mais c’est surtout au XVII ème siècle que le Beaujolais connaît l’essor du vignoble.
En effet, grâce à la proximité avec la Saône et le Rhône, les villes s’agrandissent et notamment Lyon ; le vin du Beaujolais va devenir le premier fournisseur des tavernes et des bouchons lyonnais. L’activité perdure jusqu’à maintenant et le mouvement s’est encore amplifié avec la naissance de nombreux AOC et coopératives au XX ème, même si les méthodes de fabrication du vin se sont largement mécanisées.
Il aurait été vraiment intéressant de connaître l’étendue de son domaine grâce aux cadastres (série 3P) et lors de la succession à ses fils en série 3Q dans l’enregistrement des actes. Jean ROUX décède le 3 juillet 1913 à l’âge de 71 ans à Blacé et sa femme Marguerite CIMETIERE le 21 novembre 1911 à Blacé à l’âge de 67 ans.

Claude ROUX

Le deuxième enfant de notre couple va s’appeler comme les frères et soeurs du couple principal, c’est-à-dire Claude ROUX. Il naît le 31 août 1845 à Monsols . Sa fiche matriculen’est pas répertoriée sur le site des Archives Départementales du Rhône pour sa classe de 1865, étant donné que dans les recensements on perd rapidement sa trace. Grâce aux données collaboratives de la Société Généalogique du Lyonnais et du Beaujolais, j’ai retrouvé son décès à Metz en Moselle le 7 août 1868 à 22 ans dans les Archives Municipales de Metz
Nous apprenons qu’il était brigadier à la troisième batterie du huitième régiment d’artillerie Par un certificat d’un médecin, il est noté décédé à l’hôpital militaire du Fort Moselle. Pour connaître plus de choses sur son décès, il serait nécéssaire de consulter le Service des Archives Médicales Hospitalières des Armées (SAMHA) situé à Limoges.

Claude ROUX

Claude ROUX naît le 29 novembre 1846 à Monsols, il prend le même prénom qu’un de ses oncles mais surtout le même qu’un de ses frères encore vivant, c’est assez curieux qu’il soit encore vivant et il y a seulement un an et deux mois d’écart. On peut supposer que le frère, futur brigadier, avait une santé fragile à l’âge d’un an faisant penser aux parents à une possible mort prématurée, d’où la volonté d’anticiper en donnant le même prénom au nouveau-né comme prénom de remplacement.
Nous apprenons dans les recensements de Monsols qu’il est facteur des Postes. Le métier se développe grâce aux lois de 1829 qui prévoient de lancer sur les chemins une armée d’agents afin d’opérer la collecte et la distribution du courrier dans toute la France et auprès de tous les Français. Souvent un par canton en moyenne, ces agents préfectoraux effectuaient une à trois tournées hebdomadaires durant lesquelles ils se chargeaient de la correspondance officielle entre les maires, le préfet et les sous-préfets puis, peu à peu, la communication entre les particuliers. Avant les années 1890, le salaire est kilométrique pour le facteur rural, c’est à dire qu’il dépendant de la longueur de la tournée puis le salaire devient fixe. L’uniforme du facteur est rendu obligatoire depuis le Second Empire. En 1864, la tournée devient quotidienne et il faut attendre l’après-Première Guerre Mondiale pour une interruption du courrier le dimanche. La tournée se fait à pied jusque dans les années 1890 mais il faut attendre 1909 pour que la Poste accorde une indemnité vélocipédique.

L’affaire Notre-Dame de la Salette

Cette partie va s’intéresser à un personnage qui est le petit-enfant de mon couple principal Jean-Marie ROUX et Claudine FEIGNIER. Sur la totalité de mon arbre, j’ai décidé de pousser les recherches pour certains individus selon un intérêt personnel et des sources disponibles (surtout à distance). Ici, il s’agit de Jean ROUX, né à Blacé (69460) dans le Rhône, le 21 avril 1878 de Jean ROUX et Marguerite CIMETIERE, il est le quatrième d’une fratrie de huit enfants.
Il apparait dans les recensements de 1881 et de 1886 où il est âgé de 8 ans mais il disparait 44 45 dès le recensement de l’année 1891, soit à l’âge de 13 ans et n’est plus jamais réinscrit dans les recensements de Blacé. Pas de traces de l’individu non plus dans les tables de mariages à entre 1897 et 1919 (date extrême des registres aux Archives Départementales).
Pour trouver des informations le concernant, il nous reste le registre matricule. En effet depuis 1789, il y a l’instauration de la conscription c’est-à-dire le service militaire pour tous les hommes âgés de 20 ans. Pour dénicher sa fiche matricule, il faut d’abord chercher la classe de recrutement : date de naissance + 20 soit en 1898. Puis chercher le bureau de recrutement : domicile du jeune ou à défaut ses parents, soit Blacé dans le canton de Villefranche ensuite il faut consulter le répertoire alphabétique du registre matricule de la 46 classe voulue et du bureau concerné, chercher au nom du soldat , relever le n° de matricule.

Marie ROUX

Le cinquième enfant est Marie ROUX, elle nait à Blacé , le 27 mars 1880. On l’a retrouve sur les recensements de Blacé en 1881, 1886, 1891, 1896, 1901, 1906 et enfin en 1911 avec le reste de sa famille.
Nous apprenons que sa profession qu’à partir de 20 ans, elle est repasseuse et à côté il y a la mention de « patron », cela veut dire qu’elle était à son propre compte. Puis elle va être simplement mentionner comme « lingère ». Cela signifie qu’elle entretient le linge surtout le blanc, elle va le laver, repasser, mettre en forme les jupons, bonnets, chemises, coiffe. Ce métier va exploser au cours du XIX et XX ème siècle avec la baisse des prix dans l’habillement dû notamment à la mécanisation et l’industrialisation. Les lingères qui jusque là travaillaient dans les maisons nobles et bourgeoises vont se voir solliciter par les paysannes qui ont désormais accès aux dentelles et à la soie, matériaux qu’elles ne savent pas bien entretenir.
Nous rappelons aussi que repasseuse était aussi la profession de sa soeur.
Aucune trace d’un mariage, il semble qu’elle soit restée chez ses parents jusqu’à l’âge de 31 ans. Ensuite avec le décès de sa mère en 1911, toute la famille disparait des recensements de Blacé.
Malgré l’usage de la « méthode escargot » c’est-à-dire regarder dans les villages aux alentours dans un rayon de 25 km pour trouver sa trace d’un déménagement.
Malheureusement elle reste introuvable surtout que plus c’est récent, plus l’exploitation des Archives numériques deviennent compliqué ajouté au développement des transports et l’industrialisation, les mouvements de population sont plus rapides et éloigné du domicile de naissance.
Avec plus de temps, il aurait été très utile de consulter les actes officiels produits lors du décès de sa mère Marguerite CIMETERE dans la série 3Q de l’enregistrement (inventaire après décès, déclaration de succession …).

Claude ROUX

Le sixième enfant est né le 16 septembre 1881 à Blacé , le nom a été inspiré du nom des frères de son père qui s’appelle aussi Claude. Pour sa profession, sur le recensement de 1901, il est journalier c’est-à-dire ouvrier agricole qui travaille et payé à la journée dans les fermes, cela vient de la surface de terre « journal » qui pouvait être travaillée en une journée puis en 1906 et 1911, il est noté « cultivateur » sans précision.
Autre source à consulter : les listes électorales en série 3M, il va être présent sur les liste en 1912, dans le canton de Villefranche à Blacé. Cela peut être utile pour suivre le déplacement et des renseignements divers surtout pour les hommes puisqu’ils ont le droit de vote exclusif jusqu’en 1944 en France, où les femmes vont pouvoir elles aussi voter. Les cantons tiennent des listes électorales à jour tous les ans depuis 1896 dans le Rhône. Il est aussi mentionner « cultivateur », terme assez vaste.

Claude ROUX

Le septième enfant est Claude ROUX, le prénom est assez surprenant puisque ses parents l’appellent exactement comme son frère alors qu’il est toujours vivant. Il nait le 8 mars 1885 à Blacé .Nous savons grâce à l’annotation en marge qu’il va se marier à Vaux-en-Beaujolais, le 25 février 1911 avec Antoinette DEPREZ.
Sur l’acte de mariage , nous apprenons qu’il est employé de banque et qu’il demeure 107 rue Nationale à Villefranche. Il est mentionné également un contrat de mariage passé devant Maître Pouly, notaire à Salles le 11 février 1911. Le mariage est célébré avec ses deux derniers frères (Joseph et Claude) ainsi que son père. Sur sa fiche matricule , on apprend qu’il a un degrés d’instruction niveau 5, c’est-à-dire qu’il est bachelier ou licencié, il existe donc forcément une trace de ses études surement à Villefranche dans le Rhône qui est la ville la plus proche pour faire ses études. Nous apprenons grâce à cela qu’en 1923, il a cinq enfants vivants. Il a été fait prisonnier en 1914 jusqu’en 1918 mais il n’y a pas de blessures notées. Il décède le 22 octobre 1976 à Villefranche-sur-Saône à l’âge de 91 ans.

Marguerite ROUX

Le sixième enfant prend le nom de sa mère et nait le 6 juin 1890 à Blacé alors que Marguerite CIMETIERE a environ 46 ans, c’est très rare. Sur le recensement de Blacé en 1906, on l’a retrouve repasseuse comme ses soeurs. Au recensement suivant c’est-à-dire en 1916, elle disparait des recensements comme le reste des enfants à la mort de la mère Marguerite CIMETIERE et aucune trace de son décès.
Plusieurs hypothèses peuvent être envisagées : les filles de cette famille se sont installées ensemble ailleurs proche de leurs frères ou de leurs oncles ou bien les trois non mariées se sont séparées pour trouver chacune du travail dans une autre commune ou dans les villes …
Encore une fois, il aurait été utile de consulter les documents produits à la mort de la mère en 1911 pour savoir s’il y avait une propriété familiale et peut être une vente par la suite … .
Le trajet de ces huit enfant est très intéressant pour montrer les différents parcours qui existent à la fin du XIX ème et début du XX ème siècle : carrière ecclésiastique, l’ainée qui s’occupe du reste de la famille, un des enfants qui reprend l’affaire des parents, un autre qui fait des études, les conséquences de la guerre … .
Néanmoins des inconnues existent encore et j’ai essayé dans ces sous-parties de chercher des pistes pour aller plus loin.
Le deuxième enfant de notre couple principal meurt prématurément, il s’agit ensuite de voir la descendance du troisième enfant.

Enfants du couple Claude ROUX et Jeanne Marie AUFFRAND

Il s’agit ici de retracer le parcours des quatre enfants du couple Claude ROUX et Jeanne Marie AUFFRAND mariés le 1 er décembre 1881 à Saint-Mamert, lieu de résidence de Jeanne-Marie et ses parents. Le mari étant né à Monsols, le couple décide de s’installer à Monsols en 1881 d’abord avec ses parents qui est notre couple principal Jean Marie ROUX et Claudine FEIGNIER, visible dans le recensement de 1881 âgés respectivement de 67 ans 69 dans le hameau Les Places.
Ensuite dans le recensement de Monsols de 1886 , le couple prend son indépendance et s’installe dans le hameau voisin, soit Le Matray à Monsols avec leur premier enfant Jean Marie ROUX né moins de deux ans après leur mariage.
Nous allons voir ci après le parcours de leurs quatre enfants.

Jean-Marie ROUX

L’enfant est né le 26 mars 1883 à Monsols . On remarque que le prénom est le même que son grand-père Jean-Marie ROUX.
Son acte de décès en date du 11 juillet 1899, indique qu’il est décédé au domicile de ses 72 parents à Monsols à six heures du soir, le 10 juillet 1899 à l’âge de 16 ans, sans profession.
La signature des parents n’est pas présente, nous trouvons seulement celle de Jean-Marie MICHON, garde-champêtre et Jean-Claude LABRUYERE, géomètre qui ont déclaré le décès. On peut ainsi supposer que les parents endeuillés ont envoyé leurs connaissances déclarer le décès.
La cause de cette mort prématurée n’est pas évoquée ; on peut néanmoins imaginer une infection ou une maladie qui mal ou pas soignée à la campagne entraine la mort, a moins qu’il ne s’agisse d’un accident avec mort immédiate (une chute …). Connaître la cause d’un décès en généalogie est assez compliqué quand celui-ci ne survient pas à l’hôpital ou par mort violente dans les archives de la police et de la justice et très rarement dans la presse. Parfois, la cause est notée dans l’acte de décès mais plutôt lorsque les prêtres tenaient les registres de baptême, mariages, sépultures mais de moins en moins jusqu’à être interdit dans le Code Civil.

Claudine ROUX

Le deuxième enfant est une fille qui naît le 16 novembre 1884 à Monsols, on remarque encore une fois que le prénom est en réalité la féminisation du prénom du père. Elle décède moins d’un mois (20 jours) après, soit le 2 décembre de la même année au domicile à Monsols. Sur l’acte de décès, on remarque que ce sont les mêmes déclarants à l’état civil avec Jean-Marie MICHON, garde-champêtre et Jean-Claude LABRUYERE, géomètre qui ont déclaré le décès. La mortalité infantile a baissé après les années 1740 en France, où un nouveau-né sur trois décédait le plus souvent de maladie infectieuse avant l’âge d’un an. Vers 1850, la mortalité infantile diminue à un nouveau-né sur six en lien avec la vaccination contre la variole et l’amélioration des soins lors de l’accouchement et du nouveau-né . Au XIX ème siècle, apparaissent des épidémies de choléra dont nous avons vu cas à Monsols mais la situation tend à s’améliorer au XX ème siècle avec la diffusion des pratiques d’asepsie, des politiques publiques pour l’hygiène à l’école et surveillance des enfants chez les nourrices.
Cela reste néanmoins le contexte général de la France et nous allons voir que cette famille va en réalité perdre 3 enfants plutôt jeunes sur 4. Cela pose vraiment la question du niveau de vie de la famille et des conditions sanitaires dans lesquelles sont élevés les enfants.

Enfants du couple Jean-Marie ROUX et Louise BRAILLON

Il s’agit maintenant de s’intéresser à la descendance du quatrième et dernier enfant de notre couple principal : Jean-Marie ROUX. Il se marie dans sa commune de naissance avec Louise BRAILLON, le 18 novembre 1877 à Monsols.
Le couple va avoir trois enfants nés à des endroits différents. En effet, après la naissance du première enfant (en 1878), le couple décide d’aller dans le village voisin à Avenas situé à 11 kilomètres environ de Monsols.
Il est impossible de dater plus précisément étant donné que le recensement a lieu tous les 5 ans : sur le celui de 1876 , Jean-Marie ROUX est mentionné avec ses parents à Monsols et en 1881 à Avenas , il figure accompagné de sa femme et ses deux enfants au lieudit Pardon.
Le changement d’habitation a donc eu lieu entre le premier et le deuxième soit entre 1878 et 1881 et a pour probable origine une opportunité d’achat de terrain dans la commune voisine.

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Table des matières
Introduction 
I- Le village principal de la famille ROUX : Monsols 
II- Les ascendants du couple 
III- Le couple principal 
IV- Les enfants du couple principal
A – Jean ROUX
B – Claude ROUX
C – Claude ROUX
D – Jean-Marie ROUX
V- Les petits-enfants du couple principal
A – Enfants du couple Jean ROUX et Marguerite CIMETIERE
a – Claudine ROUX
b – Marguerite ROUX
c- Joseph Victor ROUX
d- L’affaire Notre-Dame de la Salette
e- Marie ROUX
f- Claude ROUX
g- Claude ROUX
h- Marguerite ROUX
B- Enfants du couple Claude ROUX et Jeanne Marie AUFFRAND
a- Jean-Marie ROUX
b- Claudine ROUX
c- Claudius ROUX
d- Joseph ROUX
C- Enfants du couple Jean-Marie ROUX et Louise BRAILLON
a- Claudine ROUX
b- Claude ROUX
c- Jean ROUX
Conclusion, Bibliographie, Sources, Annexes, Table des matières, Résumé

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