Le vétérinaire praticien et la douleur opératoire  

Le vétérinaire praticien et la douleur opératoire  

Définition de la douleur 

La première définition de la douleur a été établie au début du XXème siècle. Elle a été mise en forme par Sherington, un des premiers neuroscientifiques modernes à se pencher sur la question. La douleur est dès lors assimilée à un pendant psychique qui mène à un réflexe impératif de protection. Communément, on limitait alors la douleur à une réponse motrice qui conduisait la personne à retirer la ou les parties du corps susceptibles d’être endommagées.100 Depuis 1979, l’International Association for the Study of Pain (IASP) a défini la douleur comme « une expérience sensorielle et/ou émotionnelle désagréable, créée par une atteinte tissulaire réelle ou potentielle qui provoque des réactions motrices et végétatives protectrices spécifique de l’individu ». L’IASP ajoute : « l’absence de communication n’annule en rien la possibilité pour un individu de ressentir de la douleur et la nécessité de recevoir un traitement antalgique approprié ».76 Cette définition peut être étendue aux animaux ; chez ces derniers, la douleur peut en outre conduire à l’apprentissage d’un comportement d’évitement et peut modifier le comportement spécifique de l’espèce y compris le comportement social.

Conséquences neurohumorales 

L’adrénaline, co-sécrétée avec les enképhalines par les médullosurrénales, et la noradrénaline agissent sur le système cardiovasculaire augmentant la fréquence cardiaque et diminuant la perfusion périphérique tissulaire des organes non vitaux. Elles renforcent les effets métaboliques (protéolyse, glycogénolyse) des glucocorticoïdes. Enfin, elles inhibent la motilité gastro-intestinale.8 L’angiotensine II stimule la production d’aldostérone, entraîne une vasoconstriction (renforçant les effets vasculaires de l’adrénaline et de la noradrénaline) et stimule la synthèse et la sécrétion de la vasopressine par, respectivement, l’hypothalamus et la neurohypophyse.8 La vasopressine mime l’action de l’adrénaline et de la noradrénaline. Les effets de la vasopressine s’observent au niveau rénal et cardio-vasculaire : concentration de l’urine augmentée, vasoconstriction. Elle contribue aussi à l’hyperglycémie. La vasopressine possède une action de rétrocontrôle positif sur la production d’angiotensine II ; ce rétrocontrôle peut engendrer un déséquilibre de l’homéostasie et un état de choc.8, 88 L’adénohypophyse libère abondamment de l’ACTH qui accroît la synthèse et la sécrétion de glucocorticoïdes par les surrénales. On note des modifications métaboliques : une augmentation de la néoglucogenèse, une hyperglycémie, une hausse du catabolisme protéique et de la lipolyse. Les conséquences métaboliques lors de stress chronique peuvent entraîner un retard de la cicatrisation, une déficience immunitaire, une fragilité vis-à-vis des infections. L’action anti-inflammatoire des glucocorticoïdes accroît le risque d’ulcération gastrointestinale et l’affaiblissement du système immunitaire. Enfin, les glucocorticoïdes sont responsables de la lyse et/ou de la démargination des leucocytes entraînant une neutrophilie sanguine.

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ETUDE BIBLIOGRAPHIQUE  
I. La douleur  
1. Définition de la douleur
2. Les voies de la douleur
3. La douleur pathologique
4. Les conséquences de la douleur pathologique
a. Conséquences systémiques
b. Répercussions cliniques
5. Manifestations de la douleur dans l’espèce féline
II. Le vétérinaire praticien et la douleur opératoire  
1. Considérations vis-à-vis de la douleur opératoire
2. Déceler la douleur opératoire
a. Les modifications cliniques
b. Les échelles d’évaluation de la douleur
c. Les algomètres
3. Les molécules antalgiques disponibles
a. Les morphiniques
b. Les Anti-Inflammatoires Non Stéroïdiens (AINS)
c. Autres
4. Choix de la molécule et du protocole antalgique
a. L’analgésie préventive / analgésie précoce
b. L’analgésie multimodale
ETUDE EXPERIMENTALE  
I. Matériel et méthodes  
1. Les animaux
a. Critères d’inclusion
b. Critères de non-inclusion et d’exclusion
2. Prise en charge des animaux et déroulement général de la procédure d’étude
a. Admission
b. Temps pré-opératoire
c. Temps per-opératoire
d. Temps post-opératoire immédiat
e. Enquête téléphonique
f. Analyse statistique
II. Résultats  
1. Description des animaux inclus dans l’étude
2. Post-opératoire immédiat
a. Durée de réveil de l’animal
b. Score de sédation postopératoire
c. Scores de douleur
d. Température
3. Interrogatoire des proptiétaires d’animaux
a. Retour à un comportement habituel
b. Première émission d’urines
c. Première émission de fèces
d. Reprise de l’alimentation
e. Satisfaction du client vis-à-vis du réveil de son animal
III. Discussion  
CONCLUSION  
ANNEXES  
BIBLIOGRAPHIE 

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