Le vêtement et les études philologiques
Dans le domaine des lettres, le travail d’André Ott17 sur les couleurs en ancien français, marque le début de l’intérêt des linguistes pour le vêtement. L’étude approfondie de l’origine des termes et de leur sémantique, ainsi que l’intérêt pour la symbolique des couleurs, sont les atouts majeurs de cet ouvrage. Un demi-siècle plus tard, Kurt Zangger mène une recherche approfondie et exhaustive sur les termes des tissus en ancien français, mais à la différence de son prédécesseur qui exploite les œuvres littéraires, il n’utilise que des sources documentaires à l’intérieur d’une période allant jusqu’à 1400. Ces ouvrages se révèlent très utiles non seulement pour comprendre l’évolution de l’appréhension des couleurs au Moyen Age et le 15 Par exemple, lorsque Odile Blanc évoque l’apport de Roland Barthes dans la méthode de l’analyse du fait vestimentaire, elle semble oublier que celui-ci parle essentiellement du vêtement écrit, en ne s’intéressant qu’à son discours sur la fonction sociale du vêtement (art.cit., p.16). Pourtant R. Barthes opère une nette distinction entre la sociologie du vêtement et sa sémiotique (Système de la mode, Paris, Seuil, 1967, p.20-21). Rien que l’étude linguistique des termes du vêtement peut s’avérer féconde à la fois pour l’histoire, l’anthropologie et la géographie du vêtement. Citons en guise d’exemple le terme jube (gipe, jupe, jupon, juppon), en ancien français « vêtement ouaté et piqué, porté par les hommes sous le surcot » dès la fin du XIIIe siècle), et ses équivalents жупан [jupan] « vêtement de dessus chaud, sorte de caftan » en ancien russe, жупан « vêtement de dessus chaud, pelisse » en bulgare, župan « vêtement de dessus long, blouse » en tchèque et zupan « sorte de redingote ancienne » en polonais. Le mot provient de l’arabe ğubba « veste de dessous » (FEW, XIX, 57, attesté en 1165 à Gênes), et le Dictionnaire étymologique de Max Fasmer indique qu’en ancien russe, il a été emprunté à l’italien giuppone. Une étude approfondie de ce terme pourrait être fructueuse quant à la circulation du vêtement et à son adaptation aux conditions locales. A la fin des années 1920, Eunice Rathbone Goddard19 consacre une étude au vêtement exclusivement féminin dans les textes littéraires des XIe et XIIe siècles, organisant les termes vestimentaires par ordre alphabétique. Tout en utilisant les apports des historiens du costume, elle les met à l’épreuve des textes littéraires, précisant le sens des mots et surtout rectifiant leur datation. Cet ouvrage est d’une utilité incontestable, on peut seulement regretter le corpus un peu restreint des termes analysés. Une tentative réussie de suivre l’histoire sémantique de quelques termes du vêtement est effectuée par Eva Rodhe Lundquist. Consciente de l’immensité de la tâche, elle a sélectionné un nombre très limité de mots pour réaliser une étude diachronique remarquable, précédée d’un bref panorama historique du costume. Sa recherche lui permet de tirer quelques conclusions quant aux causes du changement de sens, de la disparition ou au contraire de la survie des mots du costume qui, selon elle, sont conditionnés non seulement par les changements socio-politiques et psychologiques, mais surtout par ceux de l’objet lui-même. Une autre étude intéressante d’un point de vue sémantique a été menée par Renée Boulengier-Sedyn, qui a consacré sa thèse au vocabulaire de la coiffure en ancien français, limitant volontairement le cadre de son travail à une période d’un siècle et demi. Sans les a priori des recherches archéologiques et historiques, elle étudie un ensemble de textes exclusivement littéraires pour apprécier leur apport dans la définition des objets de la coiffure. Construisant son corpus dans l’ordre alphabétique, elle applique à la fin de son travail la méthode structuraliste, notamment celle d’A.J. Greimas, pour tenter une analyse systématique des termes. Outre une analyse contextuelle des termes qui est menée avec subtilité, R. Boulengier-Sedyn propose donc une synthèse lexicologique du vocabulaire de la coiffure, dressant un bilan morphologique et étymologique, et dessinant quelques tendances du développement de ce vocabulaire. Tous ces travaux, quoique très riches par la variété de leurs méthodes et le domaine embrassé, ainsi que par la précision de l’analyse, sont pourtant limités par le choix des termes analysés. En outre, effectués dans une optique linguistique, ils ne prennent pas en compte la particularité des œuvres dont ils tirent leurs exemples, ni ne situent le vêtement dans son contexte littéraire. Cependant, on observe un intérêt grandissant pour le vêtement de la part des critiques littéraires depuis quelques décennies. Parmi les médiévistes, Philippe Ménard, dans un ouvrage devenu classique, a consacré de nombreuses pages au déguisement dans les textes littéraires ainsi qu’à la coquetterie féminine comme procédé de séduction dans le monde courtois. Des articles parus dans diverses revues ont été également consacrés aux différents aspects du vêtement dans la littérature : on peut citer les articles de Jean Larmat et d’Alice Planche dans Razo et deux numéros de Senefiance sur l’opposition du nu et du vêtu dans les textes des XIIe et XIIIe siècles et sur la chevelure dans la littérature et l’art du Moyen Age26. Touchant le costume, le thème des masques et des déguisements est exploré dans un ouvrage collectif paru en 2001. Durant ces dix dernières années, la critique anglo-saxonne a montré également un vif intérêt pour le sujet, privilégiant la problématique sociale et psychologique. Malgré le nombre et l’intérêt de ces articles, ils traitent le sujet sous des aspects tous différents, parfois sans se soucier du rôle du vêtement dans la structure de l’œuvre, percevant surtout dans le costume un moyen d’appréhender les realia de l’époque. Un manque de recherches plus approfondies sur le costume dans la littérature romanesque, se fait donc vivement ressentir dans le domaine des lettres.
Principes de l’analyse lexicologique
La lexicologie se définit comme une branche de la sémantique qui « a pour objet l’étude du sens des unités lexicales. Elle consiste à organiser le lexique en microsystèmes (champs sémantiques ou lexicaux) sur la base des relations paradigmatiques qu’entretiennent certaines unités ; celles-ci sont alors décrites à l’aide d’une suite de traits distinctifs (ou sèmes) qui représente leur formule componentielle. 48 C. Enlart, Manuel d’archéologie française. T. III, Le Costume, Paris, Auguste Picard, 1916, Préface, Toutefois, la lexicologie inclut également l’étude systématique des filiations étymologiques, des phénomènes de composition, de dérivation et de néologie ». En adoptant cette formulation comme point de départ, nous avons défini quelques principes qui ont guidé notre travail :
1. La notion de contexte est primordiale dans toute étude lexicologique. Afin de procéder à une analyse sémique, nous avons donc étudié le vocable dans son entourage syntaxique. Aussi avons-nous prêté une attention particulière aux collocations des termes, appliquant le principe d’analyse distributionnelle. Le macrocontexte a également été considéré, principalement pour l’analyse des termes spécifiques, afin de situer le mot dans son contexte historique, car « la lexicologie doit utiliser les enseignements de l’histoire ».
2. L’analyse sémique a été réalisée pour les termes génériques afin de permettre de saisir les moindres nuances du sens.
3. L’étymologie des termes a été précisée au début de chaque article, afin de pouvoir retracer le parcours sémantique du mot, mais aussi de comprendre les origines du vocabulaire vestimentaire et les principes de formation des nouveaux lexèmes.
4. Nous avons indiqué également les sens figurés afin de saisir l’évolution sémantique des mots et d’estimer la productivité du langage.
5. Les références contextuelles, confirmant les résultats de l’analyse, ont été systématiquement reportées en notes de bas de page afin de permettre une perception immédiate de la quantité des mots et de la fréquence de leur emploi dans les romans du corpus.
6. Dans la synthèse qui clôt chacun des chapitres, nous avons regroupé des observations étymologiques et sémantiques, ainsi que des indications d’ordre morphologique, afin de compléter l’étude sémantique par celle de l’organisation formelle du lexique, en procédant à l’analyse de la structure des mots et des relations de forme qui existent entre eux.
Nous espérons que l’application de ces quelques principes d’analyse, associée à une présentation que nous avons voulue la plus claire possible, permettra de jeter la lumière sur le vocabulaire du costume médiéval.
« Habiller (soi), parer (soi), orner (soi) »
Avec cette acception, nous nous retrouvons au centre du paraître médiéval. L’idéal guerrier et l’imaginaire courtois exaltent, en effet, le corps autant que la morale chrétienne le rabaisse; il est un objet de vénération, le centre de l’attention. Mais la nudité en tant que telle, qui souffre du poids du péché originel, ne porte pas de valeur sociale: le corps doit être couvert, entouré de vêtements. Ainsi, le costume est non seulement un objet de protection, mais une des préoccupations essentielles de l’esthétique médiévale. Il fait partie de ce que Johan Huizinga appelle « le décorum qui entourait la vie des nobles ».
a) Mais sy tost qu’ilz eurent mis piet a terre, deux des huit chevalliers freres aux jennes pucelles emmenerent le Chevalier Sauvage en une chambre, puis le firent desarmer et laver son corps et son viaire et atourner de nobles vestements. (Perceforest, IIIe partie, t.1, VIII, 335-340) La richesse, la noblesse et la beauté sont indissociables au Moyen Age. Le luxe vestimentaire est un des signes de reconnaissance des couches dominantes qui manifestent ainsi leur supériorité65. Mais il représente aussi le moyen de comprendre et d’exprimer le goût de la beauté. On ne rencontre guère dans la littérature des XIIIe et XIVe siècles le terme beau pour caractériser les vêtements, mais des épithètes qui s’y substituent: noble, riche, meilleur. Noble ou noblement remplacent à cette époque le mot élégant, dont l’emploi est extrêmement rare avant le XVe siècle, et expriment, entre autres choses, la parfaite adéquation du costume à l’endroit et à l’occasion:
b) Et tandis les damoiselles et la noble chevallerie arriverent ou chestel, moult noblement vestues et atournees… (Perceforest, IIIe partie, t.1, VIII, 340-342) Atourner (soi) est souvent accompagné des adverbes richement et noblement (exemples a, b, c, d, e), ou du verbe parer (soi) (exemples f, g) qui précisent et renforcent l’idée d’ornement. Dans ce cas, sa traduction exacte en français moderne est « (se)parer », un verbe qui traduit bien l’idée d’embelissement du corps par les vêtements.
c) Cassandra seoit au milieu, tant belle et sy richement atournee que l’on ne vey jamais sa pareille. (Perceforest, IIIe partie, t.1, XVI, 281-283)
d) …Esmaraude la gente pucelle, qui estoit assise au milieu de toutes les autres moult noblement atournee pour ce que le tournoy se faisoit pour l’amour d’elle. (Perceforest, IIIe partie, t.1, XXV, 76-80) Dans les extraits b, c, d, f, le participe passé du verbe atourner, employé adjectivement, qualifie le sujet, c’est ce que Renée Boulengier-Sedyn appelle le « participe passé d’insistance ».
e) Et estoit dessus son chief, moult richement atournee, la riche cotte d’armes lachee de fleurs, en l’onneur et en la reverence du noble et preu Chevalier au Delphin… (Perceforest, IIIe partie, t.1, XVI, 39-42) Ici, le participe passé atournee (richement) qualifie la cotte d’armes et a le même sens que le moderne « ornée », qui témoigne de « l’embellissement de l’objet par un ou plusieurs éléments décoratifs ». Dans le Roman de la Rose, l’emploi d’atorner en juxtaposition avec un autre verbe dont le sens est proche, permet à l’auteur de souligner l’étirement dans le temps de l’action et d’insister sur le côté artificiel et inutile d’un soin excessif apporté au corps:
f) Quant ele s’estoit bien pignie et bien paree et atornee, ele avoit feste sa jornee. (Roman de la Rose, v.566-568)
g) Fortune a la sa mansion, qui, quant el veut estre honoree, si se tret en la part doree de sa meson et la sejorne: lors pare son cors et atorne, et se vest, conme une reïne, de grant robe qui li treïne, (Roman de la Rose, v.6088-94) Le verbe atourner (soi) n’est pas spécifique au vêtement, mais évoque aussi le parement de la tête, dans l’acception « se coiffer », il signifie donc à la fois « se vêtir » et « se coiffer », comme dans l’exemple suivant:
h) Ele fu bele et bien atornee; d’un fil d’or estoit galonee, s’ot un chapel d’orfrois tot nuef. Je, qu’en ai veü .XX. et nuef, a nul jor mes veü n’avoie chaspel si bien ovré de soie. D’un samit, qui toz ert dorez, fu ses cors vestuz et parez, de quoi ses amis avoit robe, si en estoit assez plus gobe. (Roman de la Rose, v.853-62) Par extension de sens, soi atourner signifie « se parer », « se doter d’une qualité, d’une situation ». Si (être) bien ou richement atourné c’est faire partie de la noblesse, être riche, (être) mal atourné c’est au contraire « être mal habillé », « être pauvre ». Le verbe a le sens aussi de « se retrouver dans une situation difficile » ou « être blessé »: Si povre et si mal atournee. (Roman du comte d’Anjou, v.5868)
Cet exemple souligne à quel point le paraître et le caractère sont liés au Moyen Age. Le participe (bien) atornee renferme une dimension visuelle et, dans ce sens, a pour antonyme (hisdeusement) entorteillie69: ils sont opposés selon les paramètres beau/laid, ordonné/désordonné, noble/vilain, riche/pauvre. Le désordre vestimentaire renvoie au désordre intérieur. Être forsene(e) c’est être « hors du bon sens », c’est-à dire des bonnes manières, de la sagesse, de l’ordre dans les pensées et la conduite qui sont propres à la noblesse. Par conséquent, (être) bien atornee signifie non seulement « être habillé dans de beaux et riches vêtements », mais « être beau, sage, avoir de bonnes manières et une conduite convenable ». Atorner est souvent mis en collocation avec parer et appareillier. Cependant, ces verbes ne sont pas toujours synonymes, comme le montre un contexte dans Claris et Laris où atorner signifie « munir » et apparaillier (soi) « se parer » : Yveins fet sa suer atorner Et de riches dras atorner, Con porter doit fille au roy. Et la pucele sanz derroi S’appareille molt richement (v.28148-52)
« L’ensemble des pièces du costume, dont quelqu’un est habillé »
Et si vous di je bien que froiz Estoit le temps a desmesure, N’il n’ot chauce ne vesteüre Qui ne soit dessiree et graite. (Roman du comte d’Anjou, v.5602-05) Le sens collectif est exprimé par le suffixe –eure, du latin –tura « ensemble formé par la réunion de plusieurs choses de même espèce, combiné à un substantif ». Vesteüre est souvent mis en collocation avec un autre substantif, chauceüre214, formé selon le même schéma et qui désigne les vêtements qui couvrent les jambes: vesteüre peut donc être défini comme « l’ensemble des pièces du costume qui couvrent le corps (sauf les jambes et les pieds) ».
« Identité »
Le mot habit peut également signifier « costume et manière de se conduire propres à ». Dans cette acception, le substantif est toujours accompagné d’un complément qui indique, parfois implicitement, l’appartenance de l’individu à un groupe social. Frédéric Godefroy ne mentionne pas le substantif habit dans le corpus de son Dictionnaire, mais seulement les termes habillement et habillier. En revanche, dans son Complément, il donne la définition suivante: « habit – « ce qu’on met par dessus le linge de corps pour se couvrir » ». Le costume, en effet, peut être scindé, physiquement et symboliquement, en deux parties: les sous-vêtements et les vêtements. La chemise, qui se trouve le plus près de la peau, identifiée au corps , est le symbole de la vraie nature de l’homme et l’intermédiaire entre l’homme nu, innocent ou sauvage, et l’homme habillé, social. Portée par les gens de toute condition, elle est neutre, synonyme de l’égalité des hommes devant Dieu228. Les vêtements de dessus, au contraire, sont signifiants et éloquents: en les endossant, l’homme médiéval se vêt d’une identité et exprime son appartenance à un groupe social. Habit, tout en conservant le sème « manière d’être », qui le rapproche du mot habitude, signifie donc « tenue propre à un groupe de personnes ». Accompagné de compléments, il offre le moyen de décoder l’identité d’une personne. Car, si con tes habiz nous conte, Tu sembles estre uns sainz hermites. (Roman de la Rose, v.11200-01) Avec l’élévation de la bourgeoisie qui débute au XIIIe siècle, les frontières entre les couches sociales deviennent plus floues, même si les lois somptuaires essaient de préserver l’organisation traditionnelle de la société. Le seul ordre qui se démarque alors incontestablement est celui des oratores, les gens d’Eglise, dont l’identité est facilement reconnaissable. Le mot habit suit cette évolution pour désigner dorénavant l’habillement des religieux.
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Table des matières
INTRODUCTION
PREMIERE PARTIE. Le vocabulaire du vêtement et de la coiffure
Chapitre I. Termes génériques
A. Champ lexical « (se) vêtir » / « (s’)équiper »
B. Champ lexical « vêtement » / « équipement »
C. Synthèse
1. Etymologie
2. Morphologie
3. Sémantique
a. Aspect synchronique
b. Aspect historique : quelques tendances du développement du vocabulaire
Chapitre II. Termes spécifiques
A. Costume civil
1. Vêtements de dessous
2. Vêtements de dessus
3. Coiffes et coiffures
4. Chaussures
5. Matériaux de fabrication
a. Etoffes
b. Pelleteries
6. Eléments et accessoires du costume
7. Manières de faire et appréciation du résultat
a. Technique
b. Ornement
B. Costume militaire
1. Protections du corps
2. Protections des jambes et des pieds
3. Protections de la tête et du cou
4. Protections des bras et des mains
5. Les armes
C. Synthèse
1. Etymologie
2. Morphologie
3. Sémantique
a. Aspect synchronique
b. Aspect historique : quelques tendances du développement du vocabulaire
DEUXIEME PARTIE. Le costume dans le monde de fiction
Chapitre III. La Dame sublimée
A. Portrait statique
B. Portrait en mouvement
C. Le costume des personnages féminins secondaires
D. Les romans arthuriens en vers du dernier tiers du XIIIe siècle : le refus de la description
E. L’absence de descriptions dans les romans en prose
Chapitre IV. Le chevalier en armure
A. L’adoubement
B. Le chevalier habillé, le chevalier despoillé
C. Trois phases du combat
D. Le chevalier en civil
E. La mise en scène de soi dans la quête chevaleresque
Chapitre V. Le vêtement et la connaissance du monde
A. A la frontière de soi et du monde : le vêtement
B. Le vêtement et l’ordre
1. Le costume et le statut social
2. L’adéquation à la situation
C. Le vêtement et le désordre
1. Le déguisement
2. La nudité
3. Le vêtement et le sourire
D. Le vêtement et la communication
1. Le vêtement et le geste
a. Gestes de bienséance
b. Don de vêtements
2. Le vêtement et la parole : présences et absences
E. Le vêtement et le Temps
1. Les cycles de la vie
2. Le vêtement et l’Histoire
a. Mémoire collective
b. Histoire personnelle
F. Le vêtement et l’espace
G. Le vêtement et la Somme du monde
H. Toute la beauté de ce monde
1. La robe au superlatif: une esthétique de la lumière
2. Une robe médiévale: l’union des cinq sens
a. La vue
b. L’ouïe
c. L’odorat
d. Le goût
e. Le toucher
3. Le vêtement en fête
4. Invention d’une nouvelle esthétique vestimentaire
TROISIEME PARTIE. Poétique et sémiotique du vêtement
Chapitre VI. Problèmes de poétique
A. De la réalité à l’écriture : entre le topique et le figuratif
1. Fidélité à la réalité et aspiration à l’idéal
2. Au-delà du topos
B. Les rôles du vêtement dans le texte
1. La découverte graduelle du personnage
2. L’organisation temporelle de l’°uvre
3. L’intratextualité du vêtement
C. Le vêtement et le texte
1. Jeu poétique, jeu vestimentaire
2. Intertextualité du vêtement
Chapitre VII. La sémiotique du vêtement
A. Vêtement réel, vêtement écrit
1. Dénotation – connotation
2. Vêtement en tant que système significatif
B. Costume et communication
1. Code vestimentaire
2. Vêtement et autres systèmes de communication
C. Le vêtement en tant que fait de la culture
CONCLUSION
ANNEXES
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