Le TRIZ comme demarche innovante dans l’attenuation des risques lies aux activites minieres

Dans une demande internationale incessante et grandissante, les ressources du sous-sol en sont parmi les plus consommées. Cette situation encourage de plus en plus les sociétés minières à augmenter leur production, à étendre leurs champs de recherches et les investisseurs à faire des placements dans ce secteur. A l’échelle d’un pays, comme Madagascar, les activités minières en phase de recherche ou en production peuvent être un levier de l’économie et la voie d’issu à la pauvreté vue l’enjeu des ressources disponibles. Malgré ce côté économique positif, les activités minières font face à de multiples défis dont les risques sous leurs formes diverses. Les risques rendent le secteur minier un des plus improbables et difficile à contrôler. Les conséquences sont souvent irréversibles ou même fatales. Ils peuvent handicaper l’avenir d’une entreprise minière. Les effets peuvent être l’arrêt ou la suspension des investissements, le ralentissement des activités, vieillissement des titres miniers, coûts supplémentaires, la perte des droits sur les titres miniers, la perte des fonds investis ou même l’arrêt définitif des activités.

PRESENTATION DES PROBLEMES

Pour une entreprise minière de taille industrielle, les sources générant les problèmes sont nombreuses. Celles-ci peuvent provenir soient de l’intérieur de la société elle-même soient de l’environnement extérieur. Toutefois, les risques sont non négligeables et pouvant causer des dégâts importants voire fatales pour la survie et l’avenir de l’entreprise.

Les facteurs internes
Les facteurs internes reposent surtout sur les incapacités techniques de l’entreprise à faire face à ces activités telles que le manque de compétence des employés, la mauvaise gestion des dirigeants, l’obsolescence technique et/ou technologique utilisés.

Les facteurs externes
Les activités minières touchent plusieurs secteurs tels que l’environnement, le domaine social, l’économie (locale, régionale, nationale et internationale) et la politique qui sont toutes des sources potentielles de risques.

a. Les risques politiques
En 2009, Madagascar a connu une crise politique qui a provoqué des changements au niveau de la législation minière. La suspension de l’octroi et des autres opérations utiles à la gestion des titres miniers a été annoncé par voie d’une note au niveau du Bureau de Cadastre Minier de Madagascar. En 2010, les frais d’administration minière ont connu une augmentation de cent pour cent (100%) En avril 2011, l’exportation légale de l’or a été suspendue. En Novembre 2014, le Ministre des Ressources Stratégiques annonce une réforme du secteur minier et pétrole.

b. Les risques sociaux
Les problèmes sociaux se manifestent par :
– des litiges fonciers opposant le titulaire du permis minier et le titulaire du titre foncier ou l’usufruitier. La distinction entre les deux titres est souvent source de conflit car le titre foncier concerne la partie superficielle et le titre minier comprend le sous-sol,
– La ruée vers une découverte qui se trouve dans une zone détenue par un titulaire de permis minier,
– l’absence de compétence locale qui engendre le recrutement des étrangers,
– la nationalisation des ressources qui interdisent aux sociétés étrangères ou non natives de la région de pratiquer dans la zone,
– l’indistinction du rôle de l’Etat et de l’entreprise. Parfois les entreprises sont forcées par la population ou l’Etat à œuvrer dans des activités de développement qui sont normalement hors de leur rôle.

c. Les risques économiques
Les échanges au niveau international, les investissements émis par une entreprise minière dans un pays et leur installation dans la zone d’intérêt entraînent des flux financiers. Ces échanges peuvent être une source de perturbation l’économie locale, régionale, nationale et même internationale. On peut distinguer des exemples de problèmes tels :
– l’inflation : l’augmentation de la demande cause inévitablement la montée des prix.
– l’instabilité du marché boursier,
– la spéculation et escroquerie
– la volatilité des prix des minéraux .

d. Les risques techniques
L’incertitude de l’existence d’un gisement exploitable est un problème commun pour toutes les activités minières. On investit alors qu’on n’est pas sûr qu’il y ait quelque chose. La découverte d’un gisement de qualité n’est pas suffisante pour aboutir à une exploitation minière. Le paramètre géographique conditionne les opérations d’évacuation des produits et le branchement à la source d’énergie nécessaire. En plus, le choix des méthodes techniques et technologiques pour l’exploitation peut constituer un problème.

e. Les risques environnementaux
Les risques environnementaux concernent la non-conformité des travaux par rapport aux cahiers de charges environnementales, la pollution provoquée par les activités et l’existence des zones sensibles ou protégées à côté des implantations.

MATÉRIELS

Logiciels

Source des données 

Information sur Deloitte :
Deloitte »est la marque sous laquelle des dizaines de milliers de professionnels spécialisés dans des sociétés indépendantes du monde entier collaborent pour fournir audit, conseil, conseil financier, la gestion des risques, de fiscalité et de services liés à sélectionner des clients. Ces entreprises sont membres de Deloitte Touche Tohmatsu Limited, une société privée britannique à responsabilité limitée par garantie (« DTTL  » ). Chaque société membre de DTTL fournit des services dans des zones géographiques et est soumise aux lois et règlements professionnels de chaque pays ou des pays dans lesquels elle opère. Chaque société membre de DTTL est structuré en conformité avec les lois nationales, peut garantir la fourniture de services professionnels sur son territoire à travers des filiales, sociétés affiliées, et autres entités connexes. (Extrait du http://www2.deloitte.com/global/en/pages/aboutdeloitte/articles/about-deloitte.html).

Information sur EY :
Ernst & Young est un cabinet multinational de services professionnels dont le siège est à Londres, Royaume-Uni. C’est le troisième plus grand cabinet de services professionnels dans le monde par les recettes agrégées en 2012 et est l’un des cabinets d’audit « Big Four » ( Extrait du http://en.wikipedia.org/wiki/Ernst_%26_Young ) .

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Table des matières

INTRODUCTION
A. INTRODUCTION ET PROBLÉMATIQUE
1. PRESENTATION DES PROBLEMES
1.1 Les facteurs internes
1.2 Les facteurs externes
a. Les risques politiques
b. Les risques sociaux
c. Les risques économiques
d. Les risques techniques
e. Les risques environnementaux
2. QUESTIONS DE RECHERCHE
3. OBJECTIFS DE RECHERCHE ET HYPOTHESES
4. ENONCE DU PLAN DE RECHERCHE
I. MATÉRIELS ET MÉTHODES
1.1. MATÉRIELS
1.1.1. Logiciels
1.1.2. Source des données
1.1.3. Terrain d’étude
1.2. MÉTHODES
1.2.1 La phase d’identification
1.2.2 La phase d’évaluation
1.2.2.1 Le scoring et la codification des risques
1.2.2.2 L’application de la logique floue
1.2.2.2.1 Généralités sur la logique floue
1.2.2.2.2 Fuzzification des ensembles flous de « l’entrée »
1.2.2.2.3 Fuzzification des ensembles flous de la « sortie »
1.2.2.2.4 Configuration de l’algorithme et défuzzification
1.2.2.3 Reclassification par la moyenne
1.2.2.4 Projection des risques observés à Madagascar
1.2.3 La phase de couverture ou d’atténuation par la démarche TRIZ
1.2.3.1 Généralités de la démarche TRIZ
1.2.3.1.1 Historique
1.2.3.1.2 Les niveaux d’inventivités
1.2.3.1.3 La résolution d’un problème, la recherche d’une solution
a. Les techniques de type «essais et erreurs »
b. Les techniques de type « brainstorming »
1.2.3.1.4 Les principes fondamentaux du TRIZ
a. Existence de tendances logiques d’évolution des systèmes
b. Une contradiction comme cause de tout problème
c. Les conditions spécifiques de la situation problématique
d. La nécessité d’une abstraction de la connaissance
1.2.3.2 L’implémentation de la démarche TRIZ
1.2.3.2.1 Analyse de la situation initiale
1.2.3.2.2 Formulation des contradictions
1.2.3.2.3 Résolution : Génération des concepts de solution
1.2.3.2.4 Evaluation des concepts de solution
II. RÉSULTATS
2.1 Score affecté aux facteurs de risques
2.2 Codification des risques
2.3 Les fonctions d’appartenance à chaque facteur de risque
2.4 Comparaison des risques selon les résultats
2.5 Nouveau classement des risques obtenue par la moyenne des scores EY et Deloitte
2.6 Classement des risques constatés à Madagascar
2.7 Couvertures et atténuations des risques
2.7.1 Application des lois d’évolution du système
2.7.1.1 Lois statiques
2.7.1.2 Lois cinématiques
2.7.1.3 Lois dynamiques
2.7.2 Formulation des contradictions
2.7.3 Formulation du résultat attendu
2.7.4 Formulation des phénomènes à éliminer ou à modifier
2.7.5 Abstraction des phénomènes et énoncé des solutions génériques
2.7.5.1 Abstraction et énoncé des solutions génériques pour l’élément « POPULATION »
2.7.5.2 Abstraction et énoncé des solutions génériques pour l’élément « ENTREPRISE »
III. DISCUSSION
3.1 Interprétation des résultats de la phase d’identification et d’évaluation
a. Les risques économiques et financiers
b. Les risques sociaux
c. Les risques politiques
d. Les risques techniques
e. Les risques environnementaux
f. Les facteurs de risque géologique
g. Impact et probabilité des risques
h. Effet avalanche des risques
i. Effet cumulatif des risques
3.2 Interprétation des résultats issus du TRIZ
3.2.1 Lois d’évolution d’un système technique
3.2.2 Signification et essais d’interprétation des solutions génériques
Tableau 25: Essai d’interprétation des solutions génériques issus de l’élément « POPULATION »
Tableau 26: Essai d’interprétation de solutions génériques issues de l’élément « ENTREPRISE »
3.3 Recommandations
B. CONCLUSION
CONCLUSION
RÉFÉRENCES
ANNEXES

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