LE TRAVAIL DANS LA CIVILISATION CAPITALISTE

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LES ORIGINES IMMEDIATES

Aprรจs des recherches intenses en philosophie, Marx a รฉtabli dรจs 1846, avec le concours dโ€™Engels que le rรฉgime รฉconomique constitue la base sur laquelle sโ€™รฉrige la superstructure politique.
Lโ€™interaction des forces productives et des rapports de production, au cours de la production sociale, forme le fondement dissimulรฉ du dรฉveloppement historique de toute sociรฉtรฉ.
Ainsi est nรฉe la conception dialectique et matรฉrialiste du processus historique dont Ludwig Feuerbach et Karl Marx vont sโ€™abriter sous lโ€™aile hรฉgรฉlienne de gauche.

Le matรฉrialisme feuerbachien

Feuerbach

Ludwig Feuerbach est un philosophe allemand. Il est nรฉ le 28 juillet 1804 ร  Landshut. Son pรจre, juriste renommรฉ venait alors dโ€™รชtre nommรฉ professeur ร  lโ€™universitรฉ de cette ville.
Feuerbach suit des รฉtudes secondaires au lycรฉe de Landshut et dรฉcide de se consacrer ร  la thรฉologie protestante. En 1823, il รฉcoute Hegel ร  lโ€™universitรฉ de Heidelberg. En 1824, il se rend ร  Berlin oรน enseigne Hegel dont il suit les cours jusquโ€™en 1826.
Il dรฉcide alors de renoncer ร  la thรฉologie au profit de la philosophie. Il termine ses รฉtudes ร  Berlin par une dissertation intitulรฉe : De ratione una, universali, infinita quโ€™il envoie ร  Hegel accompagnรฉe dโ€™une lettre oรน il se dรฉclare son disciple.
Feuerbach a proposรฉ une interprรฉtation psychologique de la religion et de la foi et a dรฉveloppรฉ lโ€™une des premiรจres doctrines matรฉrialistes apparues en Allemagne.

Aprรจs des รฉtudes de thรฉologie ร  Heidelberg et ร  Berlin, Feuerbach devient lโ€™รฉlรจve de Hegel dont il critiquera la philosophie idรฉaliste. Pour lui, la pensรฉe spรฉculative ne peut rendre compte de la รฉalitรฉr.
Or, la philosophie est la science de la rรฉalitรฉ ell-mรชme, constituรฉe par la nature. La pensรฉe de Feuerbach part dโ€™abord dโ€™une rรฉflexion sur la philosophie de Hegel dont il fut lโ€™auditeur attentif ร  lโ€™universitรฉ de Berlin de 1824 ร  1826.
La thรฉologie chrรฉtienne et le sentiment religieux raversent lโ€™ensemble de sa pensรฉe. Enfin, Feuerbach rรฉflรฉchitsur la nature et les sciences naturelles.
Cette nature, Hegel la dรฉdaigne en fondant la rรฉalitรฉ sur lโ€™idรฉe et Feuerbach va jusquโ€™ร  prรฉsenter Hegel comme un thรฉologien dont la doctrine serait : ยซ lโ€™expression rationnelle de la doctrine thรฉologique selon laquelle la nature est crรฉรฉe par Dieu ยป .
Feuerbach, au contraire, soutient que la religion correspond ร  un besoin psychologique. La prรฉoccupation essentielle de lโ€™individu รฉtant le moi, le culte de Dieu est, en rรฉalitรฉ, un culte dumoi idรฉalisรฉ.
Ainsi, lโ€™essence de Dieu nโ€™est que lโ€™essence du moi , et toute religion est rรฉduite ร  une dimension humaine. Cโ€™est ร  partir dโ€™ici que Feuerbach va constituer sa rรฉflexion philosophique que nous allons dรฉvelopper plus bas.

La rรฉflexion philosophique de Feuerbach

Feuerbach est lโ€™un des philosophes du XIX รจme siรจcle qui a osรฉ dรฉfier lโ€™ordre รฉtabli de la sociรฉtรฉ. En 1830, Feuerbach publia un essai intitulรฉ :
Pensรฉe sur la mort et sur lโ€™immortalitรฉ.
Il conclut ici quโ€™il faut nier lโ€™immortalitรฉ personnelle, et il affirme que seule la raison est immortelle. Nous comprenons ainsi sa revendication de lโ€™athรฉisme23.

Feuerbach mรจne une vie de gentilhomme campagnard au bonheur simple auprรจs de sa femme Bertha Loรถw quโ€™il a รฉpousรฉe en 1836.
Dโ€™ici, Feuerbach rallie le groupe des hรฉgรฉliens degauche, ennemis du passรฉ et de lโ€™Etat. Dans leur revue, les Annales de Halle, Feuerbach publie, en 1839 ; sa Contribution ร  la critique de la philosophie hรฉgรฉlienne oรน il dรฉnonce le caractรจre factice et erronรฉ de lโ€™unitรฉ de la pensรฉe et de lโ€™รชtre dans lโ€™optique idรฉaliste de Hegel.
Dans lโ€™une de ses ล“uvres intitulรฉe Lโ€™essence du christianisme , Feuerbach rรฉvรจle les mystรจres de la religion, afinque lโ€™homme puisse se connaรฎtre lui-mรชme. Ici, il sโ€™oriente vers un naturalisme de plus en plus appauvri.
Cette orientation est prรฉcipitรฉe par la polรฉmique,que Dieu nโ€™est plus le reflet des perfections humaines mais de la nature tout entiรจre.
Feuerbach part du fait que la religion rend lโ€™homme รฉtranger ร  lui-mรชme et dรฉdouble le monde en monde religieux, objetde reprรฉsentation et en monde temporel.
Son travail consiste ร  rรฉsoudre le monde religieux en sa base temporelle. Il ne voit pas que ce travail une fois accompli, le principal reste encore ร  faire : ยซ Le fait notamment, que la base temporelle se dรฉtache dโ€™elle-mรชme, et se fixe dans les nuages, constituan ainsi un royaume, ne peut sโ€™expliquer prรฉcisรฉment que par le dรฉchirement et la contradiction internes de cette base temporelle [โ€ฆ] Il faut donc dโ€™abord comprendre cell e-ci dans sa contradiction pour la rรฉvolutionner ensuite pratiquement en supprimant la contradiction ยป24.

Donc, une fois quโ€™on a dรฉcouvert, par exemple, que la famille terrestre est le secret de la famille cรฉleste, cโ€™est la premiรจre dรฉsormais dont il faut faire la critique thรฉorique et quโ€™il faut rรฉvolutionner dans la pratique.
Feuerbach rรฉsout lโ€™essence humaine, mais lโ€™essence de lโ€™homme nโ€™est pas une abstraction inhรฉrente ร  lโ€™individu isolรฉ. Dans sa rรฉalitรฉ, elle est lโ€™ensemble des rapports sociaux.
ยซ La conscience de Dieu est la connaissance de soi de lโ€™homme. A partir de son Dieu, tu connais lโ€™homme, et inversement, ร  partir de lโ€™homme, son Dieu : les de ux ne font quโ€™un ยป 25.
Telle est lโ€™essence de la religion en gรฉnรฉral : conaissance, volontรฉ et amour constituent les prรฉdicats de lโ€™homme qui, incapable de les rรฉaliser par lui-mรชme, il va les projeter hors de lui, dans un treรช supรฉrieur quโ€™il appelle
Dieu.
Dieu est la rรฉplique exacte de lโ€™homme vรฉritable. Lโ€™homme est donc essentiellement passรฉ de son รฉtat dโ€™aliรฉnation ร  une pleine rรฉconciliation de lui-mรชme avec lui-mรชme.

Plus important encore que la thรฉorie de la religionFeuerbach est son matรฉrialisme sensualiste, exposรฉ dans lesPrincipes de la philosophie de lโ€™avenir en 1843.
Feuerbach place les individus et leurs besoins matรฉriels au fondement de la pensรฉe sociale et politique. Lโ€™individu, tout comme son esprit, sont les produits de leur environnement. La conscience de lโ€™individu est en totalitรฉ, le rรฉsultat de lโ€™interaction des organes sensoriels et du monde extรฉrieur.
Le principal dรฉfaut, jusquโ€™ici, du matรฉrialisme de tous les philosophes, y compris celui de Feuerbach est que lโ€™objet, la rรฉalitรฉ, le monde sensible nโ€™y sont saisis que sous la forme dโ€™ objet ou dโ€™intuition, mais non en tant quโ€™activitรฉ humaine concrรจte, en tant que pratique, de faรงon non subjective.
Cโ€™est ce qui explique pourquoi lโ€™aspect actif fut d รฉveloppรฉ par lโ€™idรฉalisme, en opposition au matรฉrialisme, mais seulement abstraitement.
Karl Marx qui, dans ses Thรจses sur Feuerbach, reprend ร  son compte le concept de lโ€™essence de lโ€™homme auquel se rรฉfรจre sa thรฉorie de lโ€™aliรฉnation, voient dans la philosophie de Feuerbach, en particulier dans son analyse des besoins, un mouvement vers une interprรฉtation matรฉrialiste de la sociรฉtรฉ dont ils livrent plus tard une formulationdans leur ยซ matรฉrialisme historique ยป.

Le matรฉrialisme historique est, en effet, un concept dialectique, cโ€™est-ร -dire, une conception selon laquelle la sociรฉtรฉ est une rรฉalitรฉ en transformation constante.
Dans cette condition, le travail, en tant que moyen et mรฉthode pour transformer la nature, fait donc partie de la praxis26.
Feuerbach nโ€™avait pas pu exposer cette conception dans sa prophรฉtie de lโ€™avenir. Il omettait le raisonnement selon lequel la connaissance a besoin de la thรฉorie que lโ€™on dรฉduit dโ€™elle, afin de mieuxagir dans le monde.

Le matรฉrialisme historique ne se contente pas dโ€™expliquer lโ€™aspect technique qui prรฉside ร  la production des biens matรฉriels. Mais il arrive surtout ร  dรฉceler la place dรฉtenue par lโ€™homme dans le processus de la production.
Contrairement aux auteurs classiques, Marx et Engels estiment que dans lโ€™รฉtude de lโ€™รฉconomie politique, lโ€™accent doitรชtre avant tout, mis sur la praxis de la production. Car cโ€™est la production qui dรฉtermine en derniรจre instance la rรฉpartition des biens et ses manifestations sociales.
La nรฉcessitรฉ constante de la pratique sociale permet lโ€™accumulation des sensations et le dรฉveloppement de la connaissance sensible.
Mais cette connaissance sensible en elle-mรชme, bienquโ€™elle soit issue de la pratique sociale, nโ€™est pas encore suffisante. Il faut lโ€™intervention de lโ€™esprit humain par le biais de la rรฉflexion et de lโ€™abstraction pour que cette connaissance sensible soit transformรฉe en idรฉe gรฉnรฉrale entraรฎnant ainsi la transformation qualitative de la connaissance.

Lorsque la connaissance sera transformรฉe, lโ€™homme va chercher ร  rรฉcupรฉrer les valeurs quโ€™il a donnรฉes ร  Dieu. Lโ€™homme se rรฉapproprie son essence en comprenant que le rapport entre lโ€™homme et Dieu nโ€™est rien dโ€™autre quโ€™une projection du rapport qui existe ent re lโ€™individu et lโ€™espรจce humaine. Chacun comprend quโ€™il doit rรฉaliser ร  son niveau les buts communs de lโ€™espรจce tout entiรจre.
Il ne sโ€™agit pas, pour Feuerbach, contrairement, par exemple, ร  Nietzsche, de dรฉtruire les valeurs religieuses. Lโ€™athรฉisme conserve les valeurs traditionnelles. Mais il leur enlรจve toute caution divine. Enlever Dieu nโ€™est donc pas enlever ร  lโ€™homme les obligations qu i sont les siennes, mais, au contraire, donner ร  lโ€™homme la pleine responsabi litรฉ de son destin.
Les valeurs traditionnelles sont simplement pour รฉliminer tout principe de caractรจre religieux. Elles en deviennent mรชme plus fortes car elles ne sont plus imposรฉes de lโ€™extรฉrieur mais sont liรฉes nรฉcessairement ร  lโ€™homme.
Il faut bien voir que pour Feuerbach, la religion a une nรฉcessitรฉ historique. Elle est la premiรจre รฉtape nรฉcessaire ourp quโ€™ensuite lโ€™homme prenne conscience de son existence.

Lโ€™idรฉologie hรฉgรฉlienne

La thรฉorie de la dialectique

Georg Wilhelm Friedrich Hegel est un philosophe allemand. Il est nรฉ ร  Stuttgart en 1770 et mort ร  Berlin en 1831. A Hei delberg et ร  Berlin, il sโ€™imposa par lโ€™ampleur et le caractรจre dรฉfinitif dโ€™un projet qui rend compte de tous les devenirs et vise, ร  travers lโ€™oppositio n entre le rรฉel et la pensรฉe, ร  lโ€™accomplissement humain.
Dans le dรฉveloppement de la dialectique, Hegel procรฉda par contradictions surmontรฉes ร  travers la logique, ร  l a philosophie de lโ€™esprit tout en passant par la philosophie de la nature. Ceci nโ€™implique quโ€™un seul principe ยซ lโ€™idรฉe ยป qui, au terme du parcours atteint ยซ lโ€™absolu ยป.

Certes, Hegel est un idรฉaliste incontestable durantle dรฉbut du XIX siรจcle. Il est lโ€™auteur de trois grands ouvrages : La phรฉnomรฉnologie de lโ€™esprit en 1807, La science de la logique en 1812 et Principes de la philosophie du droit en 1821 dont lโ€™influence sera assurรฉe pleinement par ses disciples.
Hegel รฉtait reconnu comme le philosophe majeur de lโ€™รฉpoque en Allemagne. Ses conceptions dominaient lโ€™enseignement. Lโ€™idรฉalisme philosophique de Hegel est concentrรฉ dans lโ€™explication du mouvement dialectique.
ยซ Et le terme dialectique dรฉrive du mot composรฉ grec โ€“ dialโ€™egein โ€“ qui indique, dรจs le dรฉpart, que son sens nโ€™est passimple ยป.
La signification la plus courante de lโ€™ ยซ รฉgeinยป, cโ€™est ยซ parler ยป et le prรฉfixe ยซdia ยป indique ยซ lโ€™idรฉe ยป dโ€™un rapport ou dโ€™un รฉchange . La dialectique est donc, dโ€™aprรจs son รฉtymologie, un รฉchange de paroles ou de discours.

Comme forme de savoir, la dialectique est alors la technique du dialogue, ou lโ€™art de la dispute, tel quโ€™il a รฉtรฉ dรฉveloppรฉ et fixรฉ dans le cadre de la pratique politique propre ร  la citรฉ grecque.
La thรฉorie de la dialectique chez Hegel est une catรฉgorie technique de la philosophie. Elle ne peut pas รชtre strictemen formelle. La dialectique est dรฉjร  dรฉterminรฉe, pensรฉe au niveau de son contenu. Le dรฉveloppement des catรฉgories est donc une dรฉtermination, une positionde lโ€™Absolu comme Etre.
Si lโ€™Absolu est lโ€™idรฉe ou le savoir, il est dโ€™abord le rรฉel. La dialectique est, par contre, du cรดtรฉ du rรฉel, de la ยซ chose mรชme ยป, avant dโ€™รชtre du cรดtรฉ des reprรฉsentations particuliรจres que nous pouvons en avoir subjectivement. La dialectique nโ€™est pas alors ce qui nous permet dโ€™รฉchapper au changement et dโ€™accรฉder au rรฉel, mais ce qui, ร  lโ€™intรฉrieur mรชme du changement, exprime la prรฉsence contrastรฉe du rรฉetl du rationnel.

ยซ Le surgissement dโ€™un terme nouveau, qui sera lui – mรชme impliquรฉ dans une contradiction nouvelle, rรฉalise lโ€™identitรฉ de lโ€™Absolu ยป27.
Hegel nourrissait lโ€™ambition dโ€™รฉlaborer un systรจme philosophique dโ€™une telle envergure quโ€™il embrasserait les idรฉes de ses prรฉdรฉcesseurs (Platon, โ€ฆ,) tout en livrant le cadre conceptuel nรฉ cessaire ร  une comprรฉhension philosophique du passรฉ et de lโ€™avenir.
Une telle visรฉe nโ€™impliquait rien de moins quโ€™une explication complรจte de la rรฉalitรฉ elle-mรชme. Cโ€™est pourquoi,ourp Hegel, lโ€™objet de la philosophie est la totalitรฉ de la rรฉalitรฉ.
Ce que Hegel appelle lโ€™Absolu, ou Esprit absolu, cโ€™ est prรฉcisรฉment cette rรฉalitรฉ en tant que totalitรฉ du processus dedรฉveloppement de toute chose.
Pour Hegel, lโ€™activitรฉ philosophique consiste ร  saisir le dรฉploiement de lโ€™Esprit absolu. Ce qui implique tout dโ€™abord de mettre ร  jour la structure rationnelle interne de lโ€™Absolu, puis de montrer comment il se manifeste dans la nature et dans lโ€™histoire humaine, et enfin, dโ€™expliquer la nature tรฉlรฉologique de lโ€™Absolu, en dโ€™autres termes, de montrer la fin ou le but auquel tend lโ€™Absolu.
La dialectique hรฉgรฉlienne se caractรฉrise toujours arp la prise en compte de lโ€™histoire, du processus de formation, et ses renversements qualitatifs. Prise comme contradiction du sujet pratique, de lโ€™impossible objectivation de sa libertรฉ (thรจse), rรฉduite ร  la รฉcessitรฉn de sa cause (antithรจse) et de sa rรฉsolution dans la prise en compte et le dรฉpassement de cette nรฉcessitรฉ par une libertรฉ avertie (synthรจse),la dialectique est devenue une technique ou une mรฉthode.
Le sujet libre nโ€™est pensable quโ€™ร  la soumission au x dรฉterminations de lโ€™objet qui lui fait obstacle. Le sujet ne reste pas toujours le mรชme mais il est toujours, dโ€™abord, absorbรฉ par la situation avant de pouvoir en prendre conscience et sโ€™y orienter.

On ne peut donc plus porter attention quโ€™ร  un รฉnoncรฉ qui contient sa propre critique, son projet abstrait et les mรฉdiations de sa rรฉalisation concrรจte.
Hegel ajoute ร  ces conditions en affirmant ainsi : ยซ Notre libertรฉ se limite ร  notre nรฉgativitรฉ en acte qui, mรชme dans la nรฉgation de la nรฉgation ne saurait รชtre entiรจrement positive ni abolir le temps ยป. La dialectique hรฉgรฉlienne a nourri les idรฉes des andsgr penseurs de son รฉpoque, en particulier Karl Marx, Friedrich Engels, etc.
A sa mort en 1831, ses disciples se divisรจrent rapidement en hรฉgรฉliens de gauche et hรฉgรฉliens de droite. Sur leplan thรฉologique et politique, les hรฉgรฉliens de droite livraient une interprรฉtation conservatrice de son ล“uvre. Ils mettaient en avant la compatibilitรฉ de la philosophie hรฉgรฉlienne et du christianisme.
Quant aux hรฉgรฉliens de gauche, ils finirent par adopter une position athรฉiste. En politique, nombre dโ€™entre eux devinrent des rรฉvolutionnaires. Ce groupe de lโ€™aile gauche hรฉgรฉlienne, historiquement trรจs important, comprenait Ludwig Feuerbach, Bruno Bauer, Friedrich Engels et Karl Marx.

Engels et Marx furent particuliรจrement influencรฉs par lโ€™idรฉe hรฉgรฉlienne du mouvement dialectique de lโ€™histoire.Mais ils remplacรจrent lโ€™idรฉalisme philosophique de Hegel par le matรฉrialisme.

Son aspect idรฉaliste

Karl Marx, en tant que matรฉrialiste, a une vision out ร  fait contradictoire ร  la vision de lโ€™idรฉaliste sur le rapport de la matiรจre ร  lโ€™idรฉe. A cet effet, il attaque particuliรจrement la pensรฉe deHegel. Marx รฉcrit : ยซ Le mouvement de la pensรฉe quโ€™il personnifie sous le nom de lโ€™idรฉe est le dรฉmiurge de la rรฉalitรฉโ€ฆยป29. Dans ce sens, pour Hegel, cโ€™est lโ€™idรฉe qui existe bien avant toutes choses. Ainsi, elle est le crรฉateur de toutes les formes dโ€™existence comme celle du monde et celle de la nature de lโ€™homme.
En dโ€™autres termes, la philosophie hรฉgรฉlienne apprend que cโ€™est de lโ€™idรฉe que toutes formes dโ€™existence trouvent leur origine. A dรฉfaut, tout restera vide. Bref, lโ€™idรฉe est la premiรจre source de lโ€™existence du monde et de la matiรจre, selon la vision hรฉgรฉlienne.

Cependant, Hegel considรฉrait les objets et leur dรฉveloppement comme de simples copies rรฉalisรฉes de lโ€™idรฉe. Ce quiveut dire, en derniรจre analyse, que la formation des objets matรฉriels nโ€™est rien dโ€™autre que le produit de la manifestation extรฉrieure du mouvementde la pensรฉe dรฉsignรฉe sous le nom dโ€™idรฉe.
En face de cette circonstance, Marx nโ€™hรฉsite pas ร  apporter son attaque contre la pensรฉe hรฉgรฉlienne. Il dit :
ยซ Pour moi, au contraire, le mouvement de la pensรฉe nโ€™est que le reflet du mouvement rรฉel transportรฉ dans le cerveau de lโ€™homme ยป 30.
Ainsi, il nโ€™est donc pas รฉtonnant si Karl Marx a critiquรฉ la philosophie hรฉgรฉlienne, puisque dโ€™aprรจs la vision matรฉrialiste, celle de Marx y comprise, la nature avait dรฉjร  son existence bien avant lโ€™existence de lโ€™idรฉe et que cette derniรจre nโ€™est rien dโ€™autre que le produit, la copie du mouvement extรฉrieur de la nature. Ce qui indique ainsi que lโ€™idรฉe est une crรฉature de laย nature, en ce sens que le dรฉveloppement de lโ€™idรฉe รฉpend nรฉcessairement du dรฉveloppement du mouvement rรฉel de la nature.
En parfait accord avec la philosophie matรฉrialiste de Marx, Engels, en lโ€™exposant dans lโ€™ Anti-Dรผhring , รฉcrivait : ยซ Lโ€™unitรฉ du monde ne consiste pas en son รชtreโ€ฆ Lโ€™unitรฉ rรฉelle du monde consiste en sa matรฉrialitรฉ,et celle-ci se prouveโ€ฆ par un long et laborieux dรฉveloppement d e la philosophie et de la science de la matiรจre. Jamais, et nulle part, il nโ€™y a eu de matiรจre sans mouvement et il ne peut y avoirโ€ฆ Mais si lโ€™on demande ensuite ce que sont la pensรฉe et la conscience et dโ€™oรน elles viennent, on trouve quโ€™ell es sont des produits du cerveau humain et que lโ€™homme est lui-mรชme un produit de la nature, qui sโ€™est dรฉveloppรฉ dans et veca son milieu ; dโ€™oรน il rรฉsulte naturellement que les productions du cerveau humain, quโ€™en derniรจre analyse, sont aussi des produits de la nature, ne sont pas en contradiction, mais en conformitรฉ avec lโ€™ensemble de la nature ยป .
Dans ce passage, il est clair quโ€™Engels a confirmรฉ le caractรจre indรฉpendant et primordial de la matiรจre en ce sensque lโ€™intรฉgritรฉ du monde ne signifie nullement lโ€™achรจvement de lโ€™ล“uvre de lโ€™ essence du monde.

Au contraire, lโ€™intรฉgritรฉ du monde consiste surtoutdans le caractรจre matรฉriel du monde lui-mรชme. Cette vision est donc rouvรฉe,p partagรฉe par une longue investigation de la philosophie moderne, comme celle du matรฉrialisme, plus particuliรจrement, et de la science de la nature.
La philosophie matรฉrialiste affirme donc lโ€™importance majeure de lโ€™existence de la nature avant tout. Malgrรฉ tout cela, bien que lโ€™idรฉe soit une crรฉature de la nature, cela ne veut pas dire que prendre en considรฉration la fonction du cerveau humain signifie une contradiction avec le matรฉrialisme. Au contraire, parce que dโ€™aprรจs le naturaliste Thomas Henry Huxley : ยซ Tant que nous observons et pensons rรฉellement, nous ne pouvons jamais sortir du matรฉrialisme ยป .
Le principal dรฉfaut de tout matรฉrialisme jusquโ€™ici,y compris celui de Feuerbach, est que lโ€™objet extรฉrieur, la rรฉalitรฉ etle sensible ne sont saisis que sous la forme dโ€™objet ou dโ€™intuition, mais non en t ant quโ€™activitรฉ humaine sensible33.
Ces thรจses sont essentielles et constituent le renversement effectif de la dialectique de Hegel. Elles refusent le point de vue contemplatif de lโ€™Absolu pour tenir compte de la finitude de lโ€™รฉnonciation. Elles sโ€™orientent enfin sur la rรฉalitรฉ pratique du travail constituan rรฉellement le monde humain.

En effet, au-delร  de lโ€™idรฉologie, cโ€™est lโ€™intention nalitรฉ qui constitue lโ€™objet et, en derniรจre instance, le rapport social. Marx est parti de lร .

LA NOTION DE TRAVAIL

LES ORIGINES DU TRAVAIL

La signification du mot travail est unique : servitude, assujettissement, etc. Par contre son interprรฉtation est trรจs diverse. Cโ€™est pour cette raison que nous examinerons dans ce prรฉsent chapitre les diffรฉrentes origines du mot travail, pour aboutir, en dernier lieu, ร  lโ€™avรจnement de la propriรฉtรฉ privรฉe.
La propriรฉtรฉ privรฉe mutile, en effet, le sens propre du travail et martรจle ร  coups de marteau lโ€™existence humaine. Nou s apprรฉhendons au mieux lโ€™assertion susmentionnรฉe par lโ€™absence, dans la propriรฉtรฉ privรฉe, du principe selon lequel ยซ ร  chacun selon son travail ยป.

Dรฉfinition et analyse du travail

Le sens du mot travail est trรจs large. Pour mieux apprรฉhender la signification, il nous semble utile de savoir son sens รฉtymologique.
Lโ€™origine du mot suggรจre lโ€™idรฉe dโ€™assujettissement, de torture. Lโ€™รฉtymologie du mot franรงais ยซ travail ยป nous renvoie au latin tripalium qui dรฉsignait un instrument ร  trois pieux destinรฉs ร  maintenir les bล“ufs ou les chevaux difficiles pour les ferrer.
Le substantif travaillor qui en sort directement et qui prend rapidement la forme ยซ travailleur ยป signifie bourreau, tourmenteur. On dit communรฉment quโ€™une femme qui accouche est ยซ en travail ยป.
Le mot latin labor dรฉsigne donc ร  la fois le travail et la souffrance, comme aussi le mot franรงais ยซ peine ยป. Le travail, en effet, exprime ร  lโ€™origine, la servitude de lโ€™homme qui ne parvient ร  survivre dans la nature que par un effort douloureux.

Le travail est ยซ le signe de lโ€™aliรฉnation ยป de lโ€™homme perdu dans une nature diffรฉrente ou hostile ร  laquelle il faut coรปte que coรปte sโ€™adapter pour subsister. Ainsi, pour les Grecs, le travail exprime la misรจre de lโ€™homme et non sa noblesse.
De mรชme, dans la tradition chrรฉtienne, le travail ste une punition.
Aprรจs le pรฉchรฉ originel, Dieu dit ร  Eve :
ยซ Tu enfanteras tes enfants en travail ยป, et ร  Ada m :
ยซ Tu mangeras ton pain ร  la sueur de ton front ยป 34.
Le travail est donc, loin dโ€™รชtre une simple activitรฉ volontaire au mรชme titre que le jeu, il sโ€™impose ร  lโ€™homme comme une obligation, une contrainte. Il conditionne par consรฉquent la surviede lโ€™homme.

Mais le travail va lui-mรชme renverser le sens de la situation mรฉtaphysique dont il est issu. Car le travail est รฉgalement le fondement de lโ€™existence humaine. Le monde du travail diffรจre pratiquement du mythe de lโ€™รขge dโ€™or, de lโ€™รฉpoque heureuse oรน lโ€™homme nโ€™avait pas besoin de travailler.
Travailler dรฉsigne toute activitรฉ, dรจs lโ€™instant quโ€™elle est socialement rentable. Ainsi, travaillent, non seulement lโ€™ouvrier, lโ€™employรฉ ou le cadre, mais aussi lโ€™enfant qui apprend ร  lโ€™รฉcole, lโ€™artist e qui peint son ล“uvre, le sportif professionnel qui ยซ joue ยป au footballโ€ฆ
En outre, le travail apparaรฎt comme quelque chose dโ€™essentiel pour lโ€™homme car le travail conditionne sa vie. Le travail est lโ€™activitรฉ rationnelle de lโ€™homme grรขce ร  laquelle, il transforme les obje ts de la nature et les adapte ร  ses besoins.

Lโ€™homme a donc besoin de travailler quelles que soient les conditions de la vie. Le travail est le propre de lโ€™homme.
Au temps de Karl Marx, le travail occupe une place immense dans la sociรฉtรฉ. Le travail est dans lโ€™optique de Marx et li disait : ยซ Le travail dรฉtermine la nature de lโ€™homme ยป35.
Le travail est, dans ce sens, le moteur du dรฉveloppement culturel et socio-รฉconomique des sociรฉtรฉs. Le travail est doncla base et le fondement de toute la structure fondamentale de la race humaine.
Selon Marx, le travail dรฉtermine les conditions matรฉrielles de lโ€™existence, assurera รฉgalement le dรฉveloppement culturel, idรฉologique et intellectuel de lโ€™homme.

Mais avant dโ€™รชtre vรฉcu comme une activitรฉ libรฉratrice, le travail apparaรฎt ordinairement et essentiellement comme une contrainte, sans doute, parce que lโ€™homme ne sโ€™y soumet pas volontiers, mai s par nรฉcessitรฉ.
La notion de travail nโ€™acquiert un statut philosophique que trรจs tardivement avec Rousseau, Hegel et surtout Marx. Le travail existait pourtant, mais les philosophes ne sโ€™approchent pas assez de la question.
Cโ€™est le cas de Platon quand il รฉcrit de faรงon dรฉtaillรฉe lโ€™รฉducation souhaitable pour les soldats et les dirigeants ; ainsi que lโ€™organisation de leur vie quotidienne, alors quโ€™il demeure plus ou moins muet en ce qui concerne les artisans producteurs qui sont prรฉcisรฉment, leseuls citoyens travaillant au sens propre du terme.
On admet frรฉquemment que cette absence de la notionde travail sur le plan philosophique sโ€™explique par des conditions philosophiques. Comme toutes les conditions nโ€™รฉtaient pas remplies, il fallait dโ€™abord quโ€™elle se manifeste pratiquement comme รฉtant une notion universelle, cโ€™est-ร -dire quand fut socialement instaurรฉe lโ€™idรฉe de salariatface ร  une รฉconomie de marchรฉ ou plus exactement, ร  partir de la deuxiรจme moitiรฉ du XIX siรจcle.
On pourra se demander, en outre, sโ€™il ne convient pas de considรฉrer รฉgalement ces conditions historiques dโ€™un point de vue particulier, en comprenant que le mutisme de la philosophie รฉtait favorisรฉ par le fait que son activitรฉ de type intellectuel ne pouvait รชtre ocialements perรงue comme un travail.

Toujours est-il que cโ€™est dโ€™abord lโ€™รฉconomie politique qui va tout modifier. En effet, au XVIIIรจme siรจcle, Adam Smith, philosophe et รฉconomiste รฉcossais, fait du travail le concept central de son systรจme, alors que ses prรฉdรฉcesseurs admettaient la richesse commeprovenant seulement des quantitรฉs dโ€™or et dโ€™argent disponibles.
La philosophie sโ€™apercevra ensuite que le travail, malgrรฉ que la double tradition grecque et chrรฉtienne qui faisait du travail une punition et une souffrance, est dโ€™abord ce qui dรฉfinit lโ€™homme. Cโ€™est une idรฉe exprimรฉe fortement par Hegel et surtout par Marx en ajoutant ceci : ยซ Le travail constitue un refus de la pure et simple animalitรฉ naturelle ยป .
Dโ€™un autre cรดtรฉ, le dรฉveloppement de lโ€™รฉconomie detype capitaliste fait naรฎtre une analyse qui ne tarde pas ร  montrer que le salaire perรงu par le travailleur est toujours infรฉrieur ร  la valeur quโ€™il produit.
Ainsi, peut-on constater que lโ€™homme se dรฉtermine par le travail, mais il perd tout de mรชme sa libertรฉ et sa personnalitรฉ dans et par le travail : dโ€™oรน lโ€™ambiguรฏtรฉ et la complexitรฉ de ce terme.
Dans les paragraphes suivants, la notion de travail sera traitรฉe dโ€™une maniรจre plus ยซ superstitieuse ยป. Cโ€™est pour cette raison que nous avons pensรฉ mieux dโ€™aborder cette notion par une interprรฉtation biblique.

Interprรฉtation biblique du travail

Lโ€™histoire religieuse nous enseigne, ร  travers la Bible que lโ€™homme est la derniรจre crรฉation de Dieu. Et celui-ci crรฉales รชtres humains, cโ€™est-ร - dire lโ€™homme et la femme ร  sa propre image.
Pour leur faire plaisir, ร  savoir, ร  Adam et ร  Eve, il mit ร  leur disposition un joli et grand jardin au pays dโ€™Eden. Il mit รฉgalement au centre de ce jardin, lโ€™arbre de vie, un arbre qui donne la connaissance du bien et du mal.
Par mesure de prudence et de discrรฉtion, Dieu interdit aux deux รชtres humains de cueillir les fruits de cet arbre, encore moins de les manger.
Mais un jour, la femme tint une conversation avec le serpent qui lui dit : ยซ Dรจs que vous en aurez mangรฉ, vous serez comme lui, capables de savoir ce qui est bien ou mal ยป37.
Persuadรฉe de tout ce que le serpent lui dit, ne pouvant pas rรฉsister aux fruits de lโ€™arbre qui รฉtaient bien jolis ร  regarder, quโ€™ils devraient รชtre bons, quโ€™ils donnaient envie dโ€™en manger pour acquรฉrir un savoir plus รฉtendu, la femme en prit un et le mangea avec son รฉpoux afin dโ€™acquรฉrir la connaissance du bien et du mal.
A peine avaient-ils mangรฉ ces fruits que la colรจre de Dieu se manifesta. Lโ€™homme fut saisi de peur ! En effet, sa connaissance sโ€™est รฉlargie et il sโ€™est immรฉdiatement rendu compte quโ€™il รฉtaittout nu.

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Table des matiรจres

INTRODUCTION
PREMIERE PARTIE : LES ORIGINES DE LA PHILOSOPHIE
MARXISTE
CHAPITRE I : LES ORIGINES LOINTAINES
I.- Le matรฉrialisme de Dรฉmocrite
1.- Qui est Dรฉmocrite ?
2.- Le matรฉrialisme de Dรฉmocrite
II.- Le matรฉrialisme รฉpicurien
1.- La vie dโ€™Epicure
2.- La philosophie matรฉrialiste dโ€™Epicure
CHAPITRE II : LES ORIGINES IMMEDIATES
I.- Le matรฉrialisme feuerbachien
1.- Feuerbach
2.- La rรฉflexion philosophique de Feuerbach
II.- Lโ€™idรฉologie hรฉgรฉlienne
1.- La thรฉorie de la dialectique
2.- Son aspect idรฉaliste
DEUXIEME PARTIE : LA NOTION DE TRAVAIL
CHAPITRE I : LES ORIGINES DU TRAVAIL
I.- Dรฉfinition et analyse du travail
II.- Interprรฉtation biblique du travail
III.- Lโ€™avรจnement des propriรฉtรฉs privรฉes
CHAPITRE II : LE ROLE DU TRAVAIL DANS LA SOCIETE
I.- Le travail, apanage de lโ€™homme
II.- Dรฉfinition de lโ€™homme par le travail
III.- Le travail et la nature
IV.- Travail et dรฉveloppement social
TROISIEME PARTIE : LE TRAVAIL DANS LA CIVILISATION CAPITALISTE
CHAPITRE I : LE TRAVAIL COMME SOURCE DE DIVISION SOCIALE
I.- Le problรจme dโ€™aliรฉnation
1.- Lโ€™aliรฉnation รฉconomique
2.- Lโ€™aliรฉnation religieuse biblique du travail
II.- La lutte des classes
CHAPITRE II : MARX ET LA BOURGEOISIE
I.- Une idรฉologie dans lโ€™impasse
II.- La dictature prolรฉtarienne
III.- Lโ€™avรจnement du communisme
CONCLUSION
BIBLIOGRAPHIE

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