Analyse littéraire du tourisme d’expérience
Le tourisme d’expérience est de plus en plus recherché dans notre société. Les gens ne sont plus simplement satisfaits par de simples packages que les agences leur offrent. Ils veulent plus, ils veulent emporter un souvenir qu’ils pourront partager avec leurs proches après leurs voyages. Ils veulent du « Waouh ! », un effet de surprise positif, ce qui va leur faciliter la bonne mémorisation de l’expérience. C’est la personnalisation de l’offre qui est importante. Le client doit être placé au centre de la délivrance d’un service. (Perroy, 2015) .
L’approche expérientielle, appliquée au tourisme, met le client au cœur du marketing mix. Tout d’abord, parce que le client coproduit l’offre qu’il consomme ; ensuite, parce qu’en partageant ses souvenirs, il émet des signaux marketing au nom du producteur ou de la marque. (Fux, 2014) .
Pour que l’expérience touristique soit bonne pour le producteur et pour le public, il faut suivre méticuleusement les 10 points clés énumérés auparavant. L’acteur touristique sera récompensé par un public fidèle, qui transmettra son expérience touristique à ses proches et reviendra probablement les années suivantes. (Fux, 2014) .
Le tourisme d’aventure
Il est difficile de différencier le tourisme de nature, le tourisme de plein air, l’écotourisme et le tourisme d’aventure. Ces différentes appellations sont souvent associées au même produit. Selon le regroupement Aventure Écotourisme Québec (AEQ), le tourisme d’aventure se définit ainsi :
«Le tourisme d’aventure est une activité de plein air ou combinaison d’activités se déroulant dans un milieu naturel particulier (endroit inusité, exotique, isolé, inhabituel ou sauvage). En tourisme d’aventure on utilise des moyens de transport non conventionnels, soit motorisés (motoneige, quad, etc.) ou non motorisés (marche, canot, kayak, etc.). De plus, l’activité implique nécessairement un niveau de risque, lequel peut varier selon l’environnement (isolement, caractéristiques géographiques, etc.) ou selon la nature des activités et des moyens de transport impliqués.» (Barry, 2007) .
Evolution du tourisme d’aventure
Ce tourisme est en pleine croissance, selon une étude de l’université The George Washington University (GW) et The Adventure Travel Trade Association (ATTA), il y aurait eu une croissance annuelle de 65% entre 2009 à 2012 dans les trois régions choisies (Europe, Amérique du Nord et Amérique du Sud). Ce décuplement de marché est certainement dû à l’augmentation de départ dans le tourisme international. Dans cette étude les activités de voyage domestique ou international ont été classifiées en trois catégories différentes. Le « hard adventure », « soft adventure » et le « non-adventure » tourisme. Nous retrouvons le cyclotourisme dans la catégorie « soft adventure » tourisme. Les touristes d’aventure sont aussi d’importants promoteurs de la destination et des activités réalisées sur place. 81% des touristes d’aventure recommanderaient à leurs amis ou famille un voyage similaire au leur. 39% utiliseraient les réseaux sociaux pour recommander ce voyage. Seule 23% de la catégorie des voyageurs « non-adventure » recommanderaient un voyage comme le leurs.
En 2013, environ 42% des voyageurs ont indiqué avoir eu une activité d’aventure comme activité principale lors de leur dernier voyage contre 26% en 2009. Beaucoup de voyageurs ne sont plus satisfait de seulement se détendre sur la plage ou de faire du shopping. Ils cherchent l’aventure pour découvrir la nature et la culture.
Le cyclotourisme
Le cyclotourisme est tout d’abord une certaine sorte de tourisme. Il fait partie du tourisme durable c’est-à-dire qui est axé sur la durabilité en se basant sur trois axes qui sont l’économie, le social et l’environnement ainsi que d’un tourisme d’aventure ou de sport ce qui implique que le motif principal de la personne est la pratique du vélo. Il est toutefois difficile de donner une définition exacte au cyclotourisme. Nous pouvons dire que le cyclotouriste est une personne qui a comme motif principal la pratique du vélo en dehors de son lieu de domicile pour découvrir d’autres endroits et cultures. Selon le club de Martigues Cyclotourisme situé en France, le terme de cyclotourisme a été créé en 1858 par Paul de Vivie, une figure emblématique du cyclotourisme français.
Le cyclotourisme, activité de loisir et plein air à bicyclette inclut : « tourisme, sport-santé, culture ». C’est une diversité de pratique, en toute liberté, pour découvrir une région, la nature, dans l’entraide et la convivialité. Il se situe entre l’utilitaire et la compétition, excluant cette dernière. Chacun peut voyager, se promener à vélo, à son propre rythme quels que soient son âge et sa condition physique. (Martigues Cyclotourisme , 2014) .
Le développement du cyclotourisme
On distingue trois usages du vélo, sportif, récréatif et utilitaire. Le cycliste sportif va plus chercher la performance, le défi personnel, il va se livrer corps et âme à sa passion. Au contraire, le cycliste amateur va chercher la détente, il pratique le vélo en tant que loisirs, il veut découvrir la culture et il aura un hébergement à la clé. Le vélo utilitaire est un moyen de déplacement fort côtoyé en ville ou à la campagne. Ce phénomène augmente d’année en année en Europe surtout dans les villes. (Lugon, Gaillet, Hébert, & Humbert-Droz, 2016) .
La tendance cyclotourisme est actuellement en plein essor en Suisse. 3,3 millions de cyclistes ont été recensés en Suisse en 2016. Il s’agit d’un phénomène avec un énorme potentiel de développement dans des régions telles que le Valais. Il est donc recommandé que le Valais se positionne en tant que destination phare du cyclotourisme et qu’il propose des offres attractives aux touristes (L’Agefi, 2016).
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Table des matières
Introduction
Méthodologie
1 Etat de l’art: le tourisme de manière générale, le tourisme d’expérience, le tourisme d’aventure et le cyclotourisme
1.1 Le tourisme
1.2 Le tourisme d’expérience
1.2.1 Analyse littéraire du tourisme d’expérience
1.3 Le tourisme d’aventure
1.3.1 Evolution du tourisme d’aventure
1.4 Le cyclotourisme
1.4.1 Le développement du cyclotourisme
2 Circuit cyclable
2.1 Description du circuit
2.2 Parcours à vélo
3 Analyse SWOT du circuit cyclable
3.1 Les forces
3.1.1 Activité non préjudiciable à l’environnement
3.1.2 Région dynamique, touristique
3.1.3 Circuit international (CH et F)
3.1.4 Paysages alpins de premier ordre
3.1.5 Valeur historique
3.1.6 Durée variable du circuit
3.1.7 Transports publics tout au long du circuit
3.2 Les faiblesses
3.2.1 Col de Fenêtre de Ferret et Col de Balme: pas accessibles à vélo
3.2.2 Offre non accessible au grand public
3.2.3 Danger des voitures
3.2.4 Circuit accessible seulement en été
3.2.5 Peu de systèmes d’aide
3.3 Les opportunités
3.3.1 Recherche d’activités ayant un impact bénéfique sur la santé
3.3.2 La demande de cyclotourisme est en augmentation
3.3.3 Le Valais et la montagne, endroits privilégiés pour le cyclisme
3.4 Les menaces
3.4.1 Beaucoup de cols en Suisse et dans les pays limitrophes
3.4.2 Développement futur du circuit pas très grand
4 Benchmark et meilleures pratiques
4.1 Benchmark
4.2 Les meilleures pratiques
4.2.1 La Route Verte
4.2.2 Le RAVeL
4.2.3 La Route Panorama Alpin
4.2.4 Alps 2 Ocean trail
4.2.5 Véloroute Rhin
5 Le développement du produit
5.1 Étape 1 : analyser et orienter
5.2 Étape 2 : la phase créative
5.3 Étape 3 : des synergies, un réseau et de l’enthousiasme
5.4 Étape 4 : concrétiser les contenus, définir les objectifs et la stratégie
5.4.1 Atouts spécifiques du produit
5.4.2 Délimitation et concrétisation du produit
5.4.3 Définition des critères de durabilité du produit
5.4.4 Objectifs stratégiques et opérationnels
5.4.5 Public cible, positionnement
5.4.6 Développement d’une esquisse du produit
5.4.7 Premier examen critique
5.4.7.1 Tendances de la demande
5.4.7.2 Chances sur le marché
5.5 Etape 5 : définir les prestations et la structure des coûts
5.6 Etape 6 : l’organisation et la chaîne de services
5.7 Etape 7 : la publicité, la communication et les médias
5.8 Etape 8 : assurer la qualité et se donner du temps
6 Entretiens
7 Conclusion
8 Bibliographie
Annexe