Télécharger le fichier pdf d’un mémoire de fin d’études
Les attraits physiques
Ecologiquement, différentes variétés de faune et orefl se rencontrent dans la région de Fort-Dauphin. La zone se spécifie par sonclimat avec ses températures assez douces, pluies un peu moins violentes, et surtout, les cyclones semblent moins à craindre que sur d’autres régions côtières. (Jules CHARMONT, 2003). Les villageois le confirment. Selon Mme Pascaline, membre du COGE Mandena, résidant à Ampasy Nahampoana : « ny maro gny ala tamy gny vohitsy igny tegny, gny letchis-nay fe naripakin’ny Doborah igny aby. Fa tafaran’igny dra mbô tsy nisy cyclone nandalo tatiky ». C’est-à-dire « qu’il y avait plus de forêts que celle qui existe actuellement et elles avaient plusieurs pieds de letchis mais ils ont été ravagés par Deborah qui est le dernier cyclone qui passait dans la zone de Fort-Dauphin. » Le seul cyclone enregistré ayant passé á FD a été Deborah, en janvier 1975 (Jorg u, S M Goodman, Manon V, 2007). Ce cyclone a causé des dommages considérables tant matériels que humains. Les effets des autres cyclones qui passent par les autres endroits de Fort-Dauphin l’auraient affecté mais ils ne sont pas assez graves et destructeurs comme dans les autres zones. Selon les conclusions de Baird sur une étude détaillée des fréquences et des intensités des cyclones ayant touché la région de Tolagnaro entre 1975 et 1998 avec la houle en eau profonde au large de Tolagnaro, les hauteurs significatives de houle cyclonique n’est que de 8m pour une période de retour de 50ans et de 8,80m pour une période de retour de 100ans. Alors que les valeurs qui devraient être prises en compte se situent entre 12et 14m. (CRD Anosy 2003, in PUDi CUFD)
Les produits dans les zones continentales
Localisation des zones touristiques dans les zones continentales du District de Fort-Dauphin
Les zones continentales sont très connues par l’existence des Parcs, des réserves, de la faune et de la flore endémique diverse. Il y a les 3 zones de conservation de Rio Tinto QMM qui s’éparpillent dans toutes ses zones d’exploitation. 3 réserves privées dont 2 se trouvent dans la partie nord et l’autre dans la partie sud. Un Parc national plus au sud qui est certainement connu par sa grande diversité du point de vue flore et faune.
Réserve de Mandena (Zone de conservation de QMM)
Mandena veut dire : « qui peut mouiller». C’est un ruisseau qui traverse la forêt. La réserve actuelle a été une station forestière créée en 1953. Elle a été créée pour être un lieu d’expérimentation de la multiplication des essences autochtones importantes comme le magnary (Palissandre), le harandranto et des essences exotiques comme l’Eucalyptus et le Pinus. C’est un jardin botanique pour le suivi des essences autochtones et d’accumulation des espèces importées.
Une partie est couverte par une forêt naturelle etune autre par des essences exotiques. En 1986, il y avait l’implantation de l’ OMNIS et de QMM pour l’exploitation de l’ilménite. Seize (16) ans après,en 2002, c’était l’instauration de la zone de conservation de Mandena gérée par les deuxcommunes d’Ampasy Nahampoana et de Mandrondromotra. La gestion a étéconfiée à l’association COGE (Comité de Gestion) de Mandena composée de : deux Maires des deux communes ; des volontaires originaires des deux CR ; un représentant du service des eaux et forêts et un représentant du QMM. Suite à l’arrêtéde Protection temporaire n° 7878 du 15-05-06, la zone est devenue NAP (Nouvelle Aire Protégée). En fait, la plupart des cadres forestiers actuellement y ont passé pour une étude botanique au moment où ils étaient encore des étudiants.
Mandena se situe à 12 km au nord de Fort-Dauphin e n empruntant la RN 12a sous la position géographique S : 24°57’06.6’’ E : 47°00’13.3’’. C’est un site aux habitats variés. Il y a plusieurs types forestiers (forêt à uapaca, forêt plus dégradée ou encore forêt de reboisement avec des eucalyptus). Mais il faut signaler la présence de marais et de rivières qui jouent un rôle essentiel dans ce milieu littoral.
La faune y est variée avec une soixantaine d’espèces d’oiseaux et d’une demi-douzaine de lémuriens dont Avahi laniger, Mucrocebus mirinus, Elemur fulvus collaris, Cheirogaleus major, Cheirogaleus medius, Hapalemur griseus et également du légendaire fosa (Cryptoprocta ferox), ce carnivore Malagasy a l’allure de félin. (Salle d’exposition zone de Conservation Mandena)
La réserve de Nahampoana
Le bâtiment colonial de la réserve Nahampoana se trouve au centre de la réserve et en constitue actuellement le principal bâtiment. Il a été transformé en lodge (un restaurant, quatre chambres et une cuisine). C’est un bâtiment construit en 1910 d’une superficie de 300 m2 à partir de mélange de moellons, de briques et de chaux. Le bâtiment est encore en très bon état; il a été restauré en 1997 et peut être considéré comme un produit historique. Avant, il a été un jardin d’essais agricoles (EIES Pôles, 2005).
Cette réserve conserve des différents types d’animaux et végétaux. On y trouver des lémuriens qui se promènent dans la forêt. Aussi, avait-il des moments où ils essayaient d’introduire des chevaux mais faute de contrainte de climats, ces chevaux n’ont pas pu résister.
La réserve de Saidi
Saidi est une réserve de l’un des grands propriétaires des circuits touristiques dans la région Anosy. Cette personne est connue dans le secteur depuis des années. Elle occupe la majorité des marchés touristiques dans la région. C’est dans cette réserve qu’on peut contempler et observer de près des crocodiles vivants en leurs cages.
Pour cette réserve, il appartient au grand opérateu économique et touristique de Fort-Dauphin qui détient le n° 1 des affaires touristiques dans la région Anosy depuis 1972. Cette personne est la propriétaire deplusieurs infrastructures dans l’ex-province de Tuléar, c’est-à-dire, dans les districts de Fort Dauphin, dans le d’Amboasary et de Tuléar I, si nous ne parlons que de la partie sud de Madagascar.
LA SOCIETE RIO TINTO QMM
Historique
La société QMM travaille à Madagascar depuis plusieurs années, plus précisément dans la région Anosy, District de Tôlagnaro. Plusieurs phases se sont succédées et actuellement, la société est déjà dansla phase d’exploitation. QMM est le premier projet minier d’envergure internationale oeuvrant à Madagascar, avec un investissement de 940 millions US$. Ici, nous allons apporter quelques explications sur ce que nous savons sur cette société. Notre butest tout simplement de mettre en relief toute la réalité vu notre sujet.
Historique avant l’acquisition du permis environnemental
Avant l’octroi de son permis environnemental, la société QMM Rio Tinto actuel a passé par de long chemin pour être à sa place aujourd’hui. D’abord, en 1960, des compagnies françaises et italiennes ont prospec té les minéraux lourds sur la côte Est de Madagascar. Dix ans après cette prospection, en 1970, US Steel, une compagnie américaine a découvert des gisements de ables minéralisés dans la région de Fort-Dauphin, mais elle a abandonné son permis d’exploration. Profitant cette situation, Qit (Québec Iron and Titanium ou Fer Titane) a passé une négociation avec le gouvernement malgache pour explorer la côte Est de Madagascar en 1985.
Un an après, QMM conduisait des prospections détaillées des gisements de Fort-Dauphin, triplant les ressources identifiées par US Steel, avec des sondages plus profonds. C’est en 1986 que la société d’État OMNIS (Office des mines nationales et des industries stratégiques) a constitué, avec l’entreprise canadienne QIT-Fer et Titane Inc. (filiale de Rio Tinto plc), une société en coparticipation (QMM). QMM a eu le « Permis Minier d’Exploration » des Sables Minéralisés (Ilménite et zircon) portanle Numéro 10/86/OMNIS/TM octroyé par le décret No. 86248- du 13 août 1986, modifié par le décret No 88-491 du 15 décembre 1988 et parle décret No 93-346 du 07 décembre 1993 et comprenant les périmètres de Fort-Dauphin te de Manantenina (Convention d’Établissement entre l’État malgache et Qit Fer et Titane Inc). Il a été connu sous l’appellation de Qit Fer.
En fait, QMM a été à la recherche de sables minéralisés contenant une source non négligeable de bioxyde de titane, sous la forme de minerai d’ilménite. Ces conditions contribueraient à réaliser le scénario ortf de la Banque Mondiale qui vise à multiplier par 20 la production minière à Madagascar et les exportations par 30 à l’horizon 2010, faisant du secteur minier un élément moteur de la croissance économique et un vecteur important d’intégration dela Grande Île à l’économie mondiale (World Bank, 2003a ; 1998). Les recherches géologiques ont permis de découvrir près de Tôlagnaro, un gisement de minerai présentant une valeur économique potentielle et dont l’exploitation permettrait, pendant environ 60 ans, d’extraire de l’ilménite et de petites quantités dezirconium à partir de ces gisements.
Depuis 1990, QMM a toujours poursuivi les études détaillées socio-environnementales d’évaluation des ressources et de développement des schémas de procédés métallurgiques. Ensuite, la Convention d’Etablissement a été ratifiée par les membres du Parlement en 1998 après des évaluations d’impact environnemental auxquelles le projet est soumis par la législation. Suivant cette Convention d’Etablissement, la société a un périmètre d’Exploitation de Fort-Dauphin désignant une zone continue faisant l’objet du Permis d’Exploitation de Fort-Dauphin et incluant les trois secteurs minéralisés de Ste LUCE, MANDENA etPETRIKY dont la configuration et la superficie seront déterminées en fonction desbesoins du Projet. Malgré les effets importants sur la biodiversité et la population de la région, le projet a obtenu en 2001 son permis environnemental pour le secteur Mandena, par l’Office National pour l’Environnement (ONE).
Historique depuis l’acquisition du permis environnemental
Malgré l’acquisition de son permis environnemental en 2001, la décision d’investissement n’avait eu lieu qu’en 2005, après l’étude de faisabilité et de vérification des ressources avec une drille ultrasonique en 2004. Suite à cette décision, la phase de construction a débuté en 2006 avec l’arrivée de plusieurs contractants de la société. Le projet Qit Madagascar Minerals S.A. (QMM), société anonyme de droit malgache, propose l’exploitation et l’extraction de s sables minéralisés dans les sites de Mandena, de Petriky et de Sainte-Luce, de la région d’Anosy. Ainsi, La société a commencé à extraire des sables minéralisés depuis Décembre 2008 et a déjà effectué des expéditions depuis le mois de mai 2009. Il est à noter que la potentialité de ses périmètres miniers couvre 10% des réserves mondiales en ilménite.
Actuellement, QMM fait partie du Groupe Rio Tinto, un groupe multinational dans lequel sont membres une cinquantaine d’entreprises minières dans le monde. Rio Tinto a son siège à Londres et à Melbourne (Aus tralie). A Madagascar, son Président Général est un Malgache du nom Ny Fanja akotomalalaR. Depuis 2005, ils ont obtenu des fonds dont 240 millions de dollars américains pour le Port d’Ehoala et 665 millions de dollars américains pour les infrastructures. En 2006, des investissements de plus de 14 millions USD ont étéalloués par RioTinto / QMM aux différents programmes / projets ou activités de développement à Fort-Dauphin . Pour la compagnie, cet entreprenariat social va au delà des exigences légales et contribue réellement aux résolutions des défis liés au développement local en améliorant durablement la qualité de vie.
QMM a deux Directions Générales : la Direction Opération et la Direction Construction. Dans la Direction opération, il y a 13 différentes Directions qui sont : Mine, Usine de séparation, Entretien, Technologie, Santé- sécurité et environnement, Communication, Relation avec les Communautés, Biodiversité, Ressources Humaines, Finances, Approvisionnement, Affaires Juridiques et le Port d’Ehoala. Celle de la construction compte 2 directions dont MJV et Baird et les contractants. Pour ce dernier, il y a les différentes société/entreprisessuivantes : Colas, Wartsila, K. Walsh, Hydromulch, Kentz, Groupe Five, ISOS, Omega, Jovenna, Sodexho et Daiho.
Politique générale
Pour QMM/Rio Tinto, l’environnement est un enjeu prioritaire et très important et ce, depuis plusieurs années. Il y a maintenant près de 20 ans que QMM se penche spécifiquement sur les questions environnementales de la zone de Fort-Dauphin avant même le début de l’exploitation dansun souci de développement durable avec les communautés de la région. QMM a toujours mis beaucoup d’efforts pour mettre en place des activités concrètes avec esl autorités et les populations pour protéger l’environnement et la biodiversité uniquede la région.
Ce projet s’inscrit non seulement dans le processus de libéralisation de l’économie malgache et des structures législativesréalisé au cours des dix dernières années, mais son intérêt repose sur le compromis opérationnel« » qu’il propose entre la croissance économique, la protection environnementale et, éventuellement, la lutte contre la pauvreté. QMM intervient dans tous les domaines sociaux et environnementaux. Le projet vise à intégrer les pauvres à la progression. Pour ce cas, sa cible est les groupes sociaux les plus fragiles dont la population rurale.
Maintenant, il y a le domaine de gestion des ressources naturelles et du développement durable. Dans ce domaine, il y a la participation des personnels de la société et il y a aussi celle de la population locale. Les deux communes aux environs de Mandena gèrent la zone forestière de Mandena, encollaboration avec QMM. Il y existe le COGE (Comité de gestion). Dans cette association, il y a les représentants de la commune de Mandromondromotsy et ceux de la commune d’Ampasy Nahampoa.
QMM, en collaboration avec le service des Eaux et Forêts, a mis en place l’association FIMPIA et FIMPIAP pour la cogestion de la zone forestière d’Ipetriky et d’Ambatoatsignana (zone Ste Luce). En plus, il travaille sur la minimisation de son empreinte environnementale en reboisant chaque année plus de 200.000 arbres pour contrer les effets de serre qui engendrent les changements climatiques. Toute la zone de Mandena actuellement très dégradée et sans forêtsera complètement reboisée au fur et à mesure de l’avancement de l’exploitation, par exemple.
En outre, la société apporte ses aides en faisant ed dotations de matériels si on ne parle que des hôpitaux, des écoles. Si on n’évoquait que jusqu’en 2008, il a fait la construction de 06 écoles publique, une réhabilitation du bâtiment et des dons d’équipements scolaires de l’école St Vincent de Paul. Aussi, y avait-il l’appui pour la mise en place de l’école d’expression française « Claire Fontaine ».
Alors, il intervient presque dans tous les domaines même jusqu’à la culture. C’est-à dire qu’il essaie de s’intégrer totalement dans la société où il travaille. Il est vrai qu’aucun village n’est situé sur le gisement d’ilménite que QMM compte exploiter. Par ailleurs, QMM a pour principe de prendre des mesures précises pour que ses investissements contribuent à la réduction de la pauvreté
Politique économique
Pour ce domaine, le gouvernement malgache est inclus en tant qu’associé par sa part de 20%. Les moyens utilisés pour attirer les investissements étrangers montrent que la convergence des intérêts entre Rio Tinto etle gouvernement malgache passe notamment par la fiscalité. En termes de recettes fiscales et douanières, l’État devrait pouvoir compter sur des revenus de l’ordre de 7 à 1 5 millions USD par année sous forme de taxes, de droits de douane et de redevances minières, lorsque l’exploitation aura atteint sa vitesse de croisière de 750 000 tonnes par année, selon l’évaluation de QMM.
En tant que société industrielle, QMM vise à tirerle maximum de profit. Une fois arrivé au Canada (Sorel), l’ilménite de Fort-Dauphin serait transformé pour avoir le bioxyde de titane TiO2 (60%) et de l’oxyde de fer FeO (40%). Ensuite, c’est au t our de la société sœur de QMM, Qit Fer et Titane qui vend le bioxyde Titane aux entreprises de la fabrication de peinture (45%), papier (25%) et plastique (20%). Ce qui veut dire qu’il n’y a aucune transformation pou r Madagascar. Les produits sont expédiés bruts. Quand on parle d’économie, pour les2 embarcations d’expédition d’ilménites, QMM a payé 335 878millions d’ariary ; 30% de cette somme ont été versés à Antananarivo pour l’Etat malgache. Les 70% restants sont distribués pour les communes touchées et la région Anosy. Cette somme eprésente le 2% du coût de ces produits expédiés. Il est à noter que 15% des redevances minières sont pour Fort-Dauphin.
Comme susdit, plusieurs investissements ont été effectués par la société. Le commentaire de RFI comme quoi Fort-Dauphin se développe au grés de la société minière QMM serait peut-être vrai (htttp//www.rfir).f. Le mois de juillet 2008, il y avait 4018 personnes pour les contractants de QMM seulement. La majorité de ces contractants ont été à Fort-Dauphin juste pour la phase de construction. Ce a qui stimulé plusieurs changements sur l’économie de larégion. Selon eux, les salaires directs et dépenses en approvisionnement local du projet participeraient à l’accroissement de l’économie de la région. En plus, il y a les taxes, les impôts et redevances versés par le projet et qui restent ou reviennent a l’Etat. Aussi, y a-t-il les investissements complémentaires d’autres acteurs (gouvernement, secteurs privé et non gouvernemental) en rapport avec les infrastructures et les services, outre les avantages liés au port (marchés pour les produits ocauxl et meilleurs coûts de transports).
En plus, il y a les salaires et dépenses locaux. Pour ce cas, il y a la création d’emplois directs. En 2006-2008, 4460 emplois ont été créés (QMM et contractants) durant la phase de construction. 90% de ces employés ont été des Malagasy et 61% sont recrutés localement. A partir de 2009, 600 emplois ont été créés pour la phase d’opération. Les nationaux seront largement majoritaires, disent-ils.
En outre, il y a les emplois indirects grâce a l’e xistence de la société et ses contractants. Ils ont signé des contrats avec 200 fournisseurs locaux de biens ou de services. La société s’est engagée à travailler deconcert avec les institutions locales pour favoriser l’octroi de marchés de biens et de services à des entreprises de la région. Tout cela est conformément à la politiquede développement durable. D’autres investissements publics et privés complémentaires nto apporté des emplois à la région. Ces investissements sont pour les citadins et pour les gens dans les milieux ruraux. Entre 2006-2008, Rio Tinto et ses contractants ont engagé ou payé autour de 100 millions de dollars américains dans l’économie locale pour les salaires de leurs employés et leurs approvisionnements. Entre janvier et avril 2009, 13 millions de dollars américains ont été dépensés par la sociétéLes. 56% de ces dépenses ont été effectués à Madagascar. Actuellement, la compagnie a pour objectif de dépenser 80% de ses besoins en biens et services à Madagascar da ns les 5 années à venir.
CONDITIONS GENERALES DE L’ACTIVITE TOURISTIQUE A FORT-DAUPHIN
Offre : nom féminin Écon. Quantité d’un bien ou d’un service qui peut être vendue sur le marché à un prix donné.
– Loi de l’offre et de la demande : loi économique déterminant le prix où s’équilibrent le volume de l’offre d’un produit oud’un service et celui de la demande.
Le tourisme, est l’ensemble des activités liées aux déplacements des personnes sur une certaine distance dans le cadre d’une activité de loisir. Sur le plan statistique, la définition inclut les déplacements de plus de vingt-quatre heures et par extension les voyages d’affaires. Par contre, les migrations, les mouvements de militaires ou de professionnels du transport (chauffeurs, marins, etc.) ne font pas partie des mouvements touristiques. Pour les voyages de moins de vingt-quatre heures, les statistiques utilisent les termes d’excursions et d’« excursionnistes. A l’origine, l’offre était limitée à des auberges au confort rudimentair et à des hôtels de grand luxe qui pouvaient être assimilés à des palaces. L’offre enmatière d’hébergement touristique est maintenant extrêmement diversifiée. La multiplic té des types d’hébergements et des niveaux de prix est illustrée par la coexistence des grandes catégories classiques et de nouvelles formes d’hébergement.
En plus, il existe différentes présentations des offres touristiques dont la destination FD elle-même peut aussi offrir aux visiteurs. En coopérant avec la société Rio Tinto QMM, le PPIC, l’EDBM et le Service Régional du Tourisme et de l’environnement, le secteur tourisme a une nouvelle image sur le plan économique. Quelques infrastructures d’accueil sont ouvertes depuis 1972 et ils ne cessent pas d’augmenter surtout, lors de l’installation définitive du QMM.
Plusieurs changements se sont produits à Fort-Daup hin depuis l’année 2006, surtout. Aussi, plusieurs millions de dollars ont-ils été utilisés au profit des différentes sociétés ou entreprises. Nous allons présenter ciprès-a les biens et services qu’on peut vendre sur le marché touristique.
1 (c) Larousse.
Les infrastructures existantes
Les infrastructures d’accueil (hébergement et restauration)
dans la commune urbaine de Fort-Dauphin
En 1972, il n’y avait que quatre hôtels à Fort-Daup hin : l’hôtel Le Dauphin comprend un Bar hôtel, un restaurant. L’hôtel est s pécialiste en produits de la mer. Cet hôtel a un studio sanitaire complet, 2 chambres dou bles et 10 chambres confortables ; un bungalow grand confort, téléphone, électricité,douche eau chaude/ froide. Le tarif a été de 800 à 3200Fmg ou 160 à 640Ar nuitée. C’est-à-dire que la location est payée par le nombre des nuits qu’on passe à l’hôtel. Le petit déjeuner était de 175Fmg ou 35Ar et le repas en semaine était de 500Fmg la semaine et 600Fmg les dimanches et fêtes. Le tout sous la gérance de Jean de Haulme. ussi,A il y a l’hôtel de France à Pierre FELLI, sous la gérance de Toussaint FELLI, a des chambres de 600 à 1200Fmg. Et il a encore le Centre Touristique de Libanona à 6 bungalows avec living. La chambre est à 2500Fmg. Et puis, l’hôtel restaura nt « le Lotus Bleu ». Alors qu’en 2008, la chambre à l’hôtel Le Dauphin est de 650 0 00Fmg la nuitée. C’est-à-dire 500 fois du tarif initial.
En fait, Jean de Haulme domine la majorité des activités touristiques dans la région Anosy. Selon Mary FITZPATRICK et Paul GREENWAY dans Lonely Planet Madagascar, Mai 2001: “Much of Taolagnaro area is u nder the control of Jean de Haulme, who, owns the upmarket hotels as well as a sisal plantation, the reserve Privé de Berenty 80km to west, and various bits in between.” C’est à dire que la plupart des zones de Fort-Dauphin est sous le control de Jean De Haulme, qui a le grand marché sur les hôtels que sur la plantation des sisals. La réserve privée de Berenty à 80km à l’ouest de Fort-Dauphin et plusieurs autres différents marchés.
Mais aujourd’hui, il y a l’ORT qui est une associat ion fondée suite à la présence des opérateurs dans ce domaine. Elle réunit les hôteliers, les restaurateurs, les associations œuvrant sur les activités artisanales, les loueurs de voitures, les agences de voyages, les clubs nautiques, les boutiques d’arts. Le tarif des chambres varie entre 490.000Ar maximum et 18.000Ar minimum. Plus de 500 chambres ont été recensées en 2009 (Selon Mr RASIVIHARISOA Daniel, Chef de service régional du tourisme Anosy). Ces chambres peuvent être formelles ou informelles. Selon Indiana Travel Tour, Agence de Voyage Madagascar, les hôtels sont qualifiés comme suit selon les normes malgaches. Car, « la classification malgache ne correspond pas aux normes occidentales. Nous avons créé notre propre classifcation basée sur plusieurs critères (propreté, qualité du service et de la cuisine, situation géographique, activités proposées, équipements). Elle se veut objective etsans complaisance. »
|
Table des matières
Introduction
PREMIERE PARTIE :DESCRIPTION GENERALE DES SUJETS
Chapitre I : Présentation de l’industrie touristique
I-1- Les produits dans les zones littorales
I-1-1- Les sites touristiques sis aux parties littorales du District de Fort Dauphin
I-1-1-1- Les attraits physiques
I-1-1-1-1- Partie nord
I-1-1-1-2- Partie sud
I-1-1-2- Les attraits économiques et biens culturels
I-2- Les produits dans les zones continentales
I-2-1- Localisation des zones touristiques dans les zones continentales du District de Fort Dauphin
I-2-1-1- Les attraits physiques
I-2-1-1-1- Partie nord
I-2-1-1-1-1- Réserve de Mandena (Zone de conservation de QMM)
I-1-2-2-1-2- La réserve de Nahampoana
I-2-1-1-1-2- La réserve de Saidi
I-1-2-2- Partie sud
I-1-2-2-1- Andohahela
I-1-2-2-2- Ambatotsirongorongo
I-1-2-2-3- Manatantely
I-1-2-3- La partie ouest
I-1-2-3-1- Les biens culturels
Chapitre II- La Société Rio Tinto QMM
II-1- Historique
II-1-1- Historique avant l’acquisition du permis environnemental
II-1-2- Historique depuis l’acquisition du permis environnemental
II-2- Politique générale
II-2-1- Politique économique
DEUXIEME PARTIE : LE TOURISME DANS LE CONTEXTE DE L’IMPLANTATION DE RIO TINTO QMM
Chapitre III- Conditions générales de l’activité touristique à Fort Dauphin
III-1- Les infrastructures existantes
III–1- 1-Les infrastructures d’accueils (hébergement et restauration)
III-1-1- 1- Dans la commune urbaine de Fort Dauphin
III-1-1-2- Dans les communes rurales de Fort Dauphin
III-2- Infrastructures de communication
III-2-1- Voie terrestre
III-2-2 Voie aérienne
III-2-3 Voie maritime/ fluviale
III-3- Infrastructures sanitaires
III-3-1- Dans la commune urbaine
III-3-2- Dans les communes rurales
Chapitre IV- Les impacts économiques du secteur tourisme
IV- 1- Les types de touristes
IV-1-2- Les origines des touristes
IV-2- Impact direct
IV-2-1- Secteur primaire
IV-2-2- Secteur secondaire
IV-2-2-2- Les activités artisanales
IV-2-2-2-1- Les producteurs
IV-2-2-2-2- Formels
IV-2-2-2-3- Informels
IV-2-2-3- Les exploitants
IV-2-3- Secteur tertiaire
TROISIEME PARTIE – ANALYSES DES PROBLEMES ET SOLUTIONS PROPOSEES
Chapitre V- Analyses des problèmes
V-1- Analyses des problèmes du secteur touristique
V-1-1- Les problèmes dans le chef lieu de district
V-1- 1-1- Problèmes administratifs
V-1-1-2- Problèmes économiques
V-1-1-3- Problèmes sociaux
V-2-2- Dans les communes rurales du District de Fort- Dauphin
V-2-2-1- Les problèmes d’infrastructures
V-2-2-2- Les problèmes de production dans le secteur primaire
V-2-2-3- Les problèmes du domaine culturel
Chapitre VI- Solutions proposées
V I-1- Recommandation
VI-1-1- Recommandation pour l’Etat
VI-1-2- Recommandation pour le secteur privé
VI-1-3- Recommandation pour le secteur privé et l’Etat
VI-2- Perspective d’avenir
VI-2-1- Suite à l’installation du QMM
VI-2- 2- Suite à la persistance des produits non- exploités
CONCLUSION
Télécharger le rapport complet