Le tourisme chinois en France au prisme du concept de diffusion

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Le poids inégal de la distance selon les voyageurs

Comme le souligne Luc Vacher dans son habilitation à diriger des recherches (HDR)317, « La question du manque de temps pour se confronter à la distance semble donc capitale. D’une certaine manière, au moins dans ce cas, on peut dire que la distance, c’est donc d’abord du temps. Cette notion est particulièrement intéressante puisque le tourisme, s’il s’inscrit dans l’espace, s’inscrit aussi dans un temps : le temps de la recréation, le temps du loisir, et ce temps se définit lui-même par opposition au temps du travail (Knafou 2003) qui s’installe avec le nouvel ordre de l’ère industrielle.» (p.112). C’est ce poids de la distance sur les pratiques touristiques et les choix de destination et d’itinéraire, qui nous a conduit à distinguer trois catégories de touristes selon leur pays de résidence :
-les touristes résidant en Europe (France comprise) : ces touristes représentent 39 entretiens dans notre corpus. Dans cette catégorie nous retrouvons quelques expatriés mais il s’agit majoritairement de jeunes Chinois ayant choisi de faire tout ou partie de leurs études dans un pays européen. Dans le cas des expatriés, il s’agit de cadres et de professions intellectuelles (chercheurs par exemple). Les étudiants quant à eux, sont soit en licence soit en master (exceptionnellement en doctorat) et sont majoritairement issus des classes moyenne et supérieure chinoise (parents occupant des postes de cadres, de fonctionnaires, de chefs d’entreprise ou des professions intellectuelles). Une grande partie de ces résidents en Europe arrivait d’Angleterre, mais nous avons aussi rencontré des répondants résidant en Allemagne, en Suisse, aux Pays-Bas, en Italie, au Danemark et en France. Il s’agit de personnes jeunes (de 18 à 34/35 ans maximum), vivant seules, en couple ou en famille. Les durées de séjour dans leur pays d’accueil varient de quelques mois à 10 ans pour les plus longs. Le degré de familiarité avec le pays d’accueil et l’Europe en général est donc variable et peut influencer les pratiques. Certains résidents de longue date se déplaçaient dans leur véhicule personnel ou voyageaient avec leur chien par exemple. Nous avons également rencontré une famille logeant dans un camping, formule d’hébergement apparaissant comme extrêmement marginale tant à l’échelle de notre corpus que dans l’étude de marché publiée par le CRT Côte d’Azur 2019 (voir le graphique ci-dessus). On voit donc que les touristes résidant en Europe ne forment pas une catégorie homogène. On peut même légitimement se demander s’il est judicieux d’assimiler les résidents de longue date au reste du marché chinois, tant ils sont insérés dans leur société d’accueil. Certains d’entre eux se sentent d’ailleurs distincts du reste des touristes :
[>R2]: On n’est pas vraiment des touristes, on est vraiment… On est en vacances en fait. C’est quand même différent je pense, par rapport aux touristes…
[>R1]: C’est pas grave, ça fait un point statistique. Un mauvais point! [rires]
[>Question?]: Mais c’est intéressant parce que c’est la première fois que je rencontre des touristes qui vont au camping! Tous les gens que j’ai interrogés allaient soient à l’hôtel, soit en Airbnb. [>R1]: Oui…
(Annexe 83 – Entretien n°20170828_002 avec une famille résidant à Strasbourg depuis 10 ans. Nice, aout 2017)
Ce degré de familiarité est néanmoins difficile à objectiver et ne dépend pas nécessairement de la durée du séjour dans le pays d’accueil. Nous nous en sommes donc tenus au fait que ces résidents de longue date se définissaient comme Chinois. Nous avons en outre estimé que la trajectoire de ces touristes était intéressante du point de vue de la constitution de leur capital spatial et de leur apprentissage de l’altérité. Ils offrent en plus un point de comparaison avec les touristes moins expérimentés et moins familiers avec l’altérité européenne.
-les groupes composés de touristes résidant en Europe et guidant des proches venus de Chine (22 entretiens effectués soit avec les premiers, soit avec les seconds). Concernant les accompagnants, il s’agit du même public que les résidents en Europe, à la différence près que ces personnes accompagnent et guident des proches en visite depuis la Chine (le plus souvent les parents, mais il peut aussi s’agir des grands-parents, du ou de la conjoint-e, d’amis, de famille plus éloignée, etc.). Nous avons compté à part ces voyageurs car même s’ils vivent sur place et sont familiers avec l’Europe, ils doivent prendre en compte (et parfois prendre en charge) les contraintes s’imposant à leurs proches (la distance, le temps disponible, le manque d’habitude de l’altérité, le fait de ne pas maitriser de langue européenne). Ces accompagnants vont donc assurer un rôle de « médiateurs » entre leurs proches et la destination, en se chargeant de l’organisation du voyage et en assurant son bon déroulement (par commodité, c’est sous ce terme de « médiateurs » que nous désignerons cette catégorie de touristes). Leurs circuits vont donc refléter une double dimension : d’une part la familiarité avec l’Europe, voire avec le pays de destination (il n’est pas rare que les médiateurs emmènent leurs proches dans des endroits qu’ils ont déjà visités et qu’ils maitrisent). D’autre part, la prise en compte des contraintes pesant sur leurs proches : temps, faible habitude de l’altérité, autonomie limitée dans un pays étranger. Ces derniers sont dans une majorité de cas des primo-visiteurs, la priorité est donc de visiter les villes et lieux considérés comme incontournables dans chaque pays, que ce soit à leur demande, ou sur recommandation de l’accompagnant (tous ces aspects seront développés ultérieurement).

Les réseaux de lieux dessinés par les touristes chinois en France : dimension systémique et rôle moteur des repeaters

Afin d’analyser la diffusion du tourisme chinois en France, nous souhaitons utiliser le concept de « réseaux de lieux », mobilisé par Jérôme Piriou319 dans sa thèse sur la région touristique. Citant Bavoux (1998), il part de la définition du réseau, « un ensemble de lignes qui permet la mise en relation de lieux, d’entreprises, de personnes » (p.379) pour revenir sur ses différentes modélisations (la relation centre-périphérie, le modèle des lieux centraux, le modèle de moyeux et de rayons) ainsi que sur différents types de réseaux en géographie : réseaux de villes, réseaux de transports et réseaux de lieux construits par les touristes. Afin de définir le réseau touristique, Jérôme Piriou commence par distinguer trois types de réseaux : l’ensemble de lieux, les flux de touristes ou encore les réseaux de coopération entre professionnels du tourisme. Nous nous inscrivons à sa suite dans une approche abordant les réseaux de lieux dessinés par les mobilités des touristes, en revanche nous optons pour une représentation sous forme de cartes plutôt que sous forme de graphes. La représentation sous forme de cartes nous paraît plus indiquée dans le cas de notre sujet car plus que les réseaux de lieux eux-mêmes, c’est ce qu’ils révèlent des arbitrages et stratégies opérés par les touristes qui nous intéresse. Il importe donc d’avoir une représentation concrète de leurs itinéraires, des distances sur lesquelles ils s’étendent, de l’emboitement des échelles, ainsi que des associations de villes.
Par la suite, Jérôme Piriou reprend les propos de John Urry (2000), affirmant que « Le tourisme est constitué de « scapes et de flows » c’est-à-dire des réseaux constituant plusieurs nœuds d’interconnexion où les flux peuvent se diffuser » (p.389). Il complète cette définition avec celle de l’Equipe MIT (2005) et avance que « Pour diffuser le tourisme, les acteurs agissent en mettant en relation les lieux. Il s’agit alors d’« une mise en réseau de lieux par des itinéraires, reflétant des pratiques itinérantes plus ou moins influencées par des actions volontaires » » (p.390). En 2017, Philippe Violier a explicité cette idée dans les termes suivants : « Le réseau est constitué par une circulation des individus qui unit de manière fugace les lieux entre eux. (…) le caractère répétitif au sein du système touristique lui confère une permanence systémique, car la sélection des lieux s’opère en fonction de valeurs partagées par les individus d’une même société ».320
À travers une série de trois cartes (chacune correspondant à un des types de touristes cités ci-dessus), nous allons identifier les réseaux de lieux dessinés par les touristes chinois visitant la France et plus spécifiquement Nice. Nous examinerons quelles stratégies et contraintes sous-tendent leurs mobilités et quelle est la place de Nice dans la hiérarchie des villes qu’ils associent dans leurs itinéraires. En partant du cas niçois, cette démarche nous permettra d’observer les dynamiques de diffusion du tourisme chinois vers les régions non-capitales.

Visites effectuées par les touristes chinois à Nice

A une échelle encore plus fine, nous pouvons également nous pencher sur les mobilités des touristes chinois au sein de la ville de Nice. Nous n’avons pas cartographié cet aspect car nous avons rencontré beaucoup de répondants pendant leur découverte de la ville. Ils se promenaient parfois un peu au hasard, sans savoir quelle serait leur prochaine visite. Nos données ne sont donc pas suffisamment complètes pour établir un classement des lieux les plus fréquentés. En dehors du parc de la Colline du Château où nous menions notre enquête, les sites les plus communément mentionnés étaient la Promenade des Anglais, la plage, la vieille ville et la Place Masséna avec les Galeries Lafayette. Quelques répondants ont également cité l’avenue Jean Médecin et le centre commercial Nice Etoile, la cathédrale de Nice, la cathédrale russe, le Musée d’Art Moderne et d’Art Contemporain et le port. Exceptionnellement, des répondants ont également évoqué le Palais de justice, le musée Chagall et le Château de l’Anglais. On voit ici que les touristes chinois se focalisent sur les mêmes principaux sites touristiques (par ailleurs très similaires à ceux apparaissant dans les brochures de tour-opérateurs) et s’écartent peu des lieux les plus connus.

Des sources de représentations plus individuelles : apprentissage du français et intérêt personnel pour la France

Le lien étroit entre représentations et tourisme

« Le voyage est d’abord imaginé » écrit Rachid Amirou dans son ouvrage Imaginaire touristique et sociabilités de voyage (p.45)331. Plus loin il poursuit : « Personne n’est jamais parti à la découverte de l’inconnu absolu. Même Christophe Colomb croyait se diriger vers les Indes. Plus le voyage est aventureux, plus grand est le «travail» de l’imagination avant le départ : plus que la découverte, le voyage est la poursuite d’un rêve, la promesse de changer littéralement de monde, de revenir ressourcé et autre, c’est la promesse d’une nouvelle naissance.» (p.46) Cette anticipation précédant le voyage correspond au concept de « projet touristique » (que nous appelons aussi « projet recréatif »), élaborée par l’Equipe MIT et défini ainsi : « Par « projet touristique », entendons ici l’intentionnalité qui préside aux pratiques, ce qu’on prévoit de faire, ce qu’on projette de faire »332. Les auteurs précisent que cette phase d’anticipation et de préparation du voyage se distingue des pratiques et du lieu où ces dernières se déroulent, ce qui permet d’interroger l’adéquation entre les trois. Dans ce chapitre et le suivant, c’est à travers cette grille de lecture que nous souhaitons analyser le processus de décision des touristes chinois ainsi que la mise en pratique de leurs choix. Dans le présent chapitre, nous débuterons cette étude avec les représentations ayant guidé nos répondants vers la France et plus spécifiquement vers Nice. Dans le chapitre 2, nous sommes revenus sur le concept de « représentation de l’espace »333 et son articulation avec le sujet de notre thèse. Ici nous souhaitons compléter et affiner notre réflexion en précisant le lien entre représentation de l’espace et choix d’une destination. Dans The Tourist Gaze, ouvrage marquant un jalon dans l’approche du tourisme par les sciences sociales, John Urry (édition 2011)334 revient sur la construction et le pouvoir structurant du regard touristique sur les lieux et les personnes. S’il réfute l’universalité du regard touristique et rappelle que celui-ci est conditionné par « la classe sociale, le genre, l’ethnicité et l’âge »335(p.3), il revient toutefois sur quelques « invariants » (terme emprunté à Taunay et Violier)336 propres aux « pratiques sociales conventionnellement assimilées au « tourisme » » et notamment le fait que « On choisit les lieux à regarder suite à une anticipation, particulièrement à travers la rêverie et le fantasme, de plaisirs intenses, soit à une échelle différente, soit impliquant des sens différents de ceux habituellement rencontrés. Une telle anticipation est construite et alimentée par divers technologies non-touristiques, comme les films, la télévision, la littérature, les magazines, les CD, DVD et vidéos, construisant et renforçant le regard. »337(p.4). Ce lien entre médias de masse, représentations mentales et choix d’une destination a été abondamment abordé par la littérature scientifique consacrée au tourisme (souvent dénommé « film-induced tourism » ou « media tourism »). Si l’essentiel de cette littérature adopte un point de vue anglo-saxon338, d’autres chercheurs se sont attachés à étudier des regards « non-occidentaux » portés sur l’occident. C’est par exemple le cas de Nitin Mittal et Anjaneya Swamy qui ont examiné la façon dont les films bollywoodiens, poussaient le public indien à visiter les pays où les tournages avaient eu lieu339. Toujours s’agissant de l’Inde, on peut citer un article de Josiam et al.340, abordant l’influence des films bollywoodiens sur les représentations du public indien et sur leurs choix de destinations. Les auteurs montrent notamment que les destinations privilégiées par les touristes indiens diffèrent de celles des autres touristes. Par exemple la Suisse compte parmi les cinq destinations les plus populaires auprès du public indien, alors qu’elle occupe le 16ème rang des pays récepteurs de touristes. Cet écart peut s’expliquer par le nombre de films bollywoodiens mettant en scène des paysages suisses. Inversement les enquêtés déclaraient ne pas avoir d’image du Portugal et des Pays-Bas, ce que les auteurs attribuaient à l’absence de ces pays dans les productions bollywoodiennes. 

II. Des sources de représentations collectives et individuelles à l’origine des choix de destination

Identifiant les sources de ces représentations, Chang Liu distingue dans sa thèse les Chinois entretenant un intérêt particulier pour la France, (via l’apprentissage du français par exemple), du reste de la population qui puisera ses représentations dans le sens commun : « Les Chinois qui ne travaillent pas dans un milieu francophone ne cherchent pas eux-mêmes les informations sur la France puisqu’elle ne les concerne pas personnellement. Les éléments constituant leurs représentations de la France viennent alors de ce que l’on dit. Ce « on » peut être leurs connaissances, mais aussi les médias (…) pour tous ceux qui n’ont pas de contact direct avec un milieu francophone ou avec le pays, les informations proviennent majoritairement de la télévision, des sites internet, de la presse et, enfin, des manuels scolaires » (p.149-50). Nous allons reprendre cette distinction et donc revenir dans un premier temps sur les sources de représentation collectives, auxquelles l’ensemble de la société chinoise est susceptible d’être exposé quel que soit l’intérêt initial pour la France. Nous passerons ainsi en revue l’actualité, la publicité, les réseaux sociaux, la télévision, le cinéma, l’école et la littérature,. Dans un second temps nous aborderons les sources de représentations plus individuelles, tenant aux centres d’intérêt personnels des répondants et à leurs éventuelles affinités avec la France. Sans prétendre à l’exhaustivité, nous verrons alors non seulement d’où viennent ces représentations, mais aussi quelle influence elles ont pu exercer sur leurs choix et plus spécifiquement sur celui du sud de la France et de Nice comme destinations.

Des sources de représentations collectives : actualités, publicité, réseaux sociaux, télévision, cinéma, littérature et école

Au cours de nos entretiens, est ressorti le fait que de nombreux touristes avaient entendu parler de la France à l’occasion des divers attentats survenus à Paris et à Nice entre 2015 et 2017, et avaient aussi eu vent des agressions de touristes chinois en France. S’agissant de Nice, c’est parfois avec la nouvelle de l’attaque terroriste que certains répondants ont découvert l’existence de la ville. Dans la plupart des cas nous ne savons pas exactement par quel canal l’information leur est parvenue (télévision, internet, presse papier…), aussi nous ne reviendrons pas ici sur un medium particulier et nous contenterons d’entendre «les actualités » au sens large. Les extraits d’entretiens suivants montrent le rôle de ces dernières dans la formation de représentations mentales :
[>Question?]: (…) Vous connaissiez Nice avant de venir en Europe? (…)
[>R2]: Je connaissais Nice avant, mais c’était pour de mauvaises raisons. Vous savez, les… je ne sais pas comment dire, il y a plusieurs années…
[>R1]: Ah les, les… les attaques terroristes!
[>Question?]: Oui, c’était l’année dernière. Donc vous en avez entendu parler?
[>R2]: C’est comme ça que j’ai entendu parler de Nice. Et j’ai découvert que c’était un bel endroit. C’est vraiment dommage, ces attaques.
Q: OK. Euh… Est-ce-que vous étiez inquiète au sujet de la sécurité à Paris et en France en général?
R: Pour être honnête, c’est une question qu’on se pose. Parce qu’on a entendu beaucoup de choses venant de nos amis ou de sites web. (…)
Q: Qu’est-ce-que vous avez entendu sur Paris et la France? Au sujet de la sécurité?
R: Euh, je sais que ces dernières années il y a eu de l’insécurité. Aux actualités on a entendu qu’il y avait quelque chose de dangereux dans les villes.
Q: Est-ce-que c’était les attaques contre les touristes chinois?
R: Pas seulement contre les touristes chinois, mais contre tous les touristes. Q: Aaah, donc vous voulez parler des attaques terroristes!
R: Oui, oui, oui. Q: OK.
R: Oui, celles-ci. Et l’autre chose c’est les voleurs. Les voleurs à Paris.
Q: OK. Est-ce-que vous avez eu des ennuis? Ou est-ce-que vous vous sentez en sécurité? R: Pour l’instant on n’a pas eu d’ennuis.
Q: OK. Est-ce-que vous vous sentez en sécurité, ou est-ce-que vous êtes quand même un peu…sur vos gardes?
R: Euh, je pense que ça va. Jusqu’à présent ça va
(Annexe 22 – Entretien n°20.07.2017 avec un couple en lune de miel en France. Nice, juillet 2017)
L’influence de ces nouvelles dans les arbitrages opérés par les touristes est variable. S’agissant des touristes rencontrés à Nice, il est évident que l’éventualité d’une attaque ne les a pas dissuadés de venir. L’extrait suivant montre quelle philosophie peut sous-tendre ce choix :
Q : OK. Et avant de venir en Europe, est-ce-que vous connaissiez Nice ? Etudiante : Non.
Q : Vous n’avez jamais entendu parler de Nice quand vous étiez en Chine ? (…) Etudiante : Ah ! En fait j’en ai entendu parler !
Q : Oui ?
Etudiante : A cause de l’attaque terroriste Q : Oh oui, l’année dernière !
Etudiante : Oui
Q : Vous avez entendu parler de l’attaque terroriste Etudiante : Oui, oui, oui
Q : Donc vous n’avez pas peur pour votre sécurité, maintenant ?
Etudiante : Non… Non. Je pense… En fait j’ai une euh… philosophie… Si votre heure est venue, vous mourrez, quel que soit le… Je ne sais pas comment le dire en anglais vous savez…
Q : Je pense que je comprends Etudiante : c’est une question de temps

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Table des matières

Introduction générale
Partie I. Construction du sujet
Introduction de la Partie I
Chapitre 1. État de l’art : Une connaissance du tourisme chinois imprégnée de stéréotypes et orientée par les enjeux économiques.
Chapitre 2. Le tourisme chinois en France au prisme du concept de diffusion
Chapitre 3. Cadre méthodologique : à la rencontre des touristes chinois sur le terrain
Conclusion de la Partie I
Partie II. La diffusion du tourisme chinois en France
Introduction de la partie II
Chapitre 4. La forme actuelle de la diffusion du tourisme chinois en France
Chapitre 5. Les représentations, ressorts de la diffusion du tourisme chinois en France
Chapitre 6. La mise en œuvre du projet recréatif des touristes chinois : quels lieux pour quelles pratiques ?
Chapitre 7. Le regard des professionnels du tourisme sur le marché chinois
Conclusion de la Partie II
Partie III. La diffusion et la société chinoise : jeux individuels et collectifs
Introduction de la partie III
Chapitre 8. Une diffusion structurée par des effets générationnels
Chapitre 9. Composer avec l’altérité : la constitution du capital spatial
Conclusion de la Partie III
Conclusion générale
Bibliographie

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