Le tabagisme augmente fortement le risque de cancer du sein

Le tabagisme augmente fortement le risque de cancer du sein

Action du tabac sur l’appareil respiratoire

La fumée du tabac agit directement ou indirectement sur presque tous les organes du corps. Elle agit de trois façons : par la chaleur, par une action directe sur les voies respiratoires et par passage de certains produits dans le sang.
Bouche, nez, gorge et œsophage
Les lèvres, la langue et les autres parties de la bouche sont les plus exposées a la fumée du tabac. La bouche est cependant naturellement armée pour se défendre contre les agressions de la chaleur et les agressions chimiques. Les impuretés et les produits toxiques en sont généralement rapidement élimines. Les cancers des lèvres et de la langue sont cependant plus fréquents chez les fumeurs de cigarettes, mais ils ne surviennent qu’âpres de longues années d’exposition. Chez les fumeurs de pipes, les effets de la chaleur sont souvent rapides et intenses provoquant des brulures chroniques des lèvres et du bout de la langue qui font le lit du cancer. Les dents n’ont pas de moyens efficaces de défense. Le tabac noircit les dents, augmente les dépôts de tartre brun. A ces effets esthétiques, on peut associer la mauvaise haleine des fumeurs, surtout le matin quand l’haleine prend une odeur de tabac froid. Le tabac est surtout nocif pour les dents du fait de son action sur les gencives. L’altération des gencives est responsable d’un déchaussement et d’altérations graves des dents.

NATURE DES COUTS PRIS DANS L’EVALUATION ECONOMIQUE

LES COÛTS À PRENDRE EN COMPTE
Les coûts à prendre en considération doivent répondre aux attentes de l’étude que l’on veut effectuer, c’est pourquoi il est important de ne pas négliger certains paramètres. Parmi les plus importants, on peut citer :
Le cadrage des coûts à prendre en compte dans toute évaluation économique doit correspondre aux préoccupations budgétaires de l’interlocuteur que l’on veut engager dans un projet de santé.
La nature des coûts à prendre en compte dépend du point de vue d’où l’on se place (les établissements de santé, l’État, ou les malades) et de la nature de l’évaluation effectuée.
Il est inutile de consacrer trop de temps et d’effort à des coûts faibles qui ne sont pas ou peu susceptibles de faire apparaitre une quelconque différence.

Typologie des coûts

Les coûts directs
Les coûts directs sont les coûts directement imputables à la maladie ou à sa prise en charge lors d’une hospitalisation ou en ambulatoire. On distingue les coûts directs médicaux (médicaments, hospitalisation, consultations…) des coûts directs non médicaux (transport, aide à domicile…). Dans une approche micro-économique, on peut estimer les coûts en utilisant la comptabilité ou à l’aide du micro-costing. Cette dernière consiste à identifier toutes les quantités consommées de biens en lien avec la maladie et à estimer leur coût unitaire. La multiplication de chaque quantité par son coût permet d’estimer le coût direct médical lié à la pathologie.
Lorsqu’on adopte une approche macro-économique, on part de coûts agrégés de santé, issus de la comptabilité nationale ou de démarches statistiques nationales, avant d’estimer la part de ces coûts totaux attribuable à la pathologie. Le choix de la méthode dépend de différents paramètres comme le point de vue adopté, le degré de précision nécessaire, mais aussi des données disponibles.
Les coûts indirects
Les coûts indirects sont les consommations de temps induites par la pathologie ou son traitement. Dans la littérature, le temps est souvent restreint au temps de travail et les coûts indirects sont assimilés aux pertes de production marchandes. Ces coûts peuvent être classés selon plusieurs typologies, ce qui crée un flou sur les coûts à inclure. Plusieurs distinctions sont possibles :
Selon la maladie étudiée, on peut avoir des pertes de production liées à un décès et/ou à un état morbide.
En fonction de l’impact de la maladie sur les capacités de l’individu, on distingue les pertes de production liées à une diminution de la productivité de celles liées à une absence de production.
Selon le point de vue adopté notamment, on peut avoir des pertes de production liées à l’incapacité de faire tout ou partie de son travail ou des pertes de production liées à l’incapacité de réaliser tout ou partie des tâches domestiques habituelles.
Pour clarifier la typologie des coûts, nous pouvons diviser les coûts indirects en coûts de mortalité et coûts de morbidité. Ils correspondent respectivement aux pertes de production liées au décès ou à la maladie. On peut ensuite distinguer les coûts d’absentéisme et les coûts de présentéisme. Les coûts d’absentéisme apparaissent lorsqu’un individu est absent de son travail à cause de sa maladie. Les coûts de présentéisme surviennent lorsque la productivité de l’individu, présent au travail, diminue à cause de la maladie.
Les coûts intangibles
Les coûts intangibles mesurent la réduction de bien-être du patient ou de l’entourage causée par la peine, la souffrance ou l’impact affectif de la maladie ou du traitement. Ils sont lies aussi au stresse, à la douleur, etc. Leurs prise en compte est souvent essentielle en évaluation médicale. Malheureusement, ils ne sont quasiment jamais pris en compte dans les évaluations économiques, leur valorisation pouvant poser des problèmes méthodologiques.

UN COUT SE MESURE QUAND ?

Il existe deux méthodologies d’évaluation du coût d’un traitement : l’approche dite par prévalence et celle dite par incidence.
L’approche par prévalence consiste à évaluer les coûts directs et/ou indirects associés à un traitement à un moment donné du temps, généralement l’année. Elle tient compte uniquement des ressources consommées durant cette période, qu’il s’agisse de nouveaux ou d’anciens malades. Cette approche constitue un raisonnement en termes de stock qui permet de calculer le coût annuel moyen de la prise en charge de l’ensemble des patients. L’approche par incidence consiste à cumuler les coûts directs et/ou indirects depuis le début du traitement jusqu’au décès. C’est un raisonnement en termes de flux qui fait appel aux techniques de l’actualisation pour convertir les dépenses futures en valeur courante (valeur actuelle de flux). Cette méthodologie permet de déterminer le coût à long terme des nouveaux traitements. L’approche par incidence est plus exigeante en termes de données dans la mesure où elle requiert des hypothèses quant à l’évolution de la maladie sous traitement.

Analyse de minimisation des coûts

Également appelé analyse coût-coût, cette analyse est la méthode la plus simple de l’évaluation économique, elle consiste en la comparaison des programmes qui ont la même efficacité.
Cette analyse est une approche judicieuse uniquement lorsque l’efficacité des deux interventions est identique. Or, c’est rarement le cas dans le domaine de la santé, c’est pourquoi les experts de la santé restent septiques ou nient même l’existence de ce genre d’analyse en arguant du fait que les hypothèses qu’elle implique (même efficacité, même utilité) ne sont jamais réunies en réalité.
Le but de cette analyse est de rechercher la stratégie la moins couteuse. Dans son livre «Méthodes d’évaluation économique des programmes de santé », DRUMMOND et all considèrent l’analyse de minimisation des coûts comme une forme partielle de l’analyse de coût-efficacité, où les conséquences des traitements s’avèrent identiques. Si on ne s’attarde pas sur l’étude de cette analyse c’est parce que bien qu’elle soit souvent utilisée dans le milieu pharmaceutique, elle reste peu développée et rarement utilisée en médecine.

Analyses coût-efficacité (ACE)

Dans ce type d’évaluation, on compare, pour plusieurs stratégies, les coûts et les résultats obtenus, ces derniers étant mesurés en unités physiques. Cette sous section sera porté sur les détails théoriques et pratiques de l’ACE.
L’analyse coût-efficacité a pour but d’identifier la manière la plus efficace, du point de vue économique, de réaliser un objectif préétabli en se focalisant sur un résultat majeur attendu d’une action. Elle est utilisée pour identifier l’efficacité d’un programme rapporté à son coût.
Elle se caractérise par la prise en compte à la fois des coûts et des conséquences des programmes de santé, Elle mesure le coût net nécessaire à la production d’un service et les résultats obtenus. Les conséquences sont mesurées par un indicateur unique (un seul critère d’efficacité) en unité physique (nature).
Le choix de l’indicateur se fait selon l’effet principal attendu de l’intervention analysée, il s’agit souvent du nombre d’années de vie gagnées ou nombre de vies sauvées dans le cas où le critère retenu est basé sur la morbidité, on retient par exemple le nombre de cas de maladies évitées par ou tout autre indicateur jugé comme pertinent .

 

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Table des matières

INTRODUCTION GENERALE
CHAPITRE I: LE TABAGISME EN ALGERIE ET SES EFFETS PATHOLOGIQUE
Introduction
I.L’ÉPIDÉMIE DU TABAGISME
1. L’épidémiologie du tabagisme dans le monde
2. L’épidémiologie du tabagisme en Algérie : une situation alarmante
II. LES TABAGISME ET SES CONSÉQUENCES SANITAIRES
1. Action du tabac sur l’appareil respiratoire
1.1. Bouche, nez, gorge et œsophage
2. Autre effets du tabagisme
2.1. La broncho-pneumopathie chronique obstructive BPCO
2.2. Pneumothorax
2.3. Les maladies cardiovasculaire
2.4. Effet du tabac sur le rein
2.5. Cancer de la vessie
2.6. Cancer de sein: Le tabagisme augmente fortement le risque de cancer du sein
2.7. Cancer du col de l’utérus
2.9. Le tabac et l’asthme
3. Les cancers des voies respiratoires du au tabagisme
3.1Le cancer de la langue
2.3. Le cancer du pharynx
3.3. Le cancer du L’œsophage
III. LE TABAGISME ET CANCER DE POUMON
1. Epidémiologie du cancer des poumons dans le monde
2. Epidémiologie du caner de poumon en Algérie
Conclusion
CHAPITRE II : ÉVALUATION DES COÛTS EN ECONOMIE DE SANTE
Introduction
I.NATURE DES COUTS PRIS DANS L’EVALUATION ECONOMIQUE
1. Les coûts à prendre en compte
2. Typologie des coûts
2.1. Les coûts directs
2 .1 .1.Les coûts directs médicaux
2.1.2. Les coûts directs non médicaux
2.2. Les coûts indirects
2.2.1. L’approche du capital humain
2.2.2. L’approche des coûts de friction
2.2.3. La théorie du bien-être
2.3 .Les coûts intangibles
3. Un cout mesure quand
4. Un coût valorise comment
II. METHODE D`EVALUATION EN ECONOMIE DE SANTE
1. Analyse de minimisation des cout
2. Analyses coût efficacité (ACE
3. Analyse coûts-utilité
4. Analyse cout-bénéfice
III Une synthèse de la littérature empiriques
III.1.Etude faite par pierre kopp et philippe fenoglio, mai 2006 en France
1. les coûts prisent en compte par l’analyse
2.Méthodes d’estimation
3. Résultat d’étude
III.2.Etude faite par HASSAN SERRIER, 2010 en France
1. Les coûts pris en compte dans l’analyse
Conclusion
CHAPITRE III : ESTIMATION DU COÛT DU CANCER DES POUMONS NON À PETITES CELLULES (CNPC) : Cas du service d’oncologie médicale de l’EPH d’Amizour
Introduction
I. Généralités sur le cancer des poumons non à petites cellules (CNPC)
1. Définition
2. Les protocoles de traitement d’un cancer du poumon non à petites cellules CNPC
2.1. Chirurgie
2.2. La radiothérapie
2.3. La chimiothérapie
II. Etude de cas : une tentative d’estimation du coût du cancer des poumons non à petites cellules (CNPC) au niveau de L’EPH D’AMIZOUR
1. Présentation de l’organisme d’accueil
2. L’épidémiologie de cancer de poumon dans la Wilaya de Béjaïa
3. Méthodologie de l’évaluation
4. Type d’étude
5. Méthode d’estimation des coûts
6. Le protocole de traitement d’un CNPC
3. Estimation du coût du cancer des poumons non à petites cellules (CNPC) : Cas de l’EPH d’Amizour
4. Analyse des résultats
Conclusion
CONCLUSION GENERALE

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