La ville moyenne dans la littérature européenne
Le concept de ville moyenne est couramment utilisé aussi bien en France que d’autres pays européens comme par exemple, l’Espagne et le Royaume-Uni. À travers l’examen d’une bibliographie sur l’Espagne, la France, l’Allemagne, la Belgique et le Royaume-Uni, nous essaierons de dégager la notion de ville moyenne en fonction du contexte national. A part la définition britannique, on remarque que les recherches européennes partagent une approche commune de la notion de ville moyenne. Il s’agit dans les différents cas d’une définition par exclusion des plus petites (asentamentos rurals) et des plus grandes villes (cabeceras comarcales). Toutefois, on n’y trouve pas une définition claire liée à la taille de la ville. En effet, les limites de taille de la ville moyenne varient selon les contextes, les pays et les auteurs. En France, la question de la ville moyenne a émergé très tardivement. « Pendant longtemps, de la littérature la plus célèbre au simple bon sens populaire, il n’est guère question de ville moyenne en dehors des grandes villes et des bourgs ruraux, toutes les autres unités urbaines sont assimilées à des petites villes qualifiées de provinciales ou balzaciennes -euphémisme du trou ». Avant qu’elle fut fixée par les politiques publiques aux années 1970, la taille démographique de la ville moyenne varie d’un auteur à l’autre. Elle commence à partir de 20, 30 ou 50 000 habitants et s’achève à 100 000 ou 200 000 habitants pour M. Michel, 1997. Le même auteur reconnaît qu’il faut au préalable effectuer un choix qui risque de paraître arbitraire : celui de déterminer à partir de quel chiffre de population agglomérée, on fait commencer la ville. Pour P. George les villes de 50 000 à 150 000 habitants, dotées d’un noyau administratif important, d’un lycée, d’un embryon d’enseignement supérieur, une originalité qui leur vaut ce qualificatif retrouvé de ville moyenne. Ce n’est qu’aux débuts des années 1970, que les politiques publiques ont donné corps aux villes moyennes ; dix ans après la politique des métropoles d’équilibre engagée pendant les années soixante lors du 5ème Plan mettant en place un schéma d’armature urbaine. En plus de la croissance exceptionnelle que connaissent les villes moyennes, comme le montre J. LAJUGIE (1974) ; alors qu’elles représentent près de 80 % des villes de plus de 20 000 habitants, celles qui sont situées dans la fourchette des 20 000- 50 000 habitants subissent, entre 1962 et 1968, une croissance numériquement aussi importante que celles, réunies, des grandes villes et de l’agglomération parisienne. Dès lors est posé le problème de la définition d’une ville moyenne qui puisse à terme aboutir au recensement de celles-ci sur l’ensemble du territoire national. Toutes les administrations, D.A.T.A.R (Délégation à l’Aménagement du Territoire et à l’Action Régionale), Commissions des Villes, conseil économique et social, s’en préoccupèrent. Et la question des fourchettes de population qui permettraient de définir la nouvelle catégorie a été débattue. Finalement, la politique mise en œuvre opta pour une fourchette de 20000 à 200 000 habitants. Au niveau de la littérature espagnole, certains auteurs tel que De Estebau Alonso, placent les villes moyennes dans une fourchette allant de 20 000 habitants à 100 000 au niveau du municipo. D’autres comme, Vinuesa Augulo (1989), les placent dans un découpage plus serré de 50 000 à 100 000 habitants.
La ville intermédiaire au Maghreb
L’observation de la classification des villes moyennes selon la taille, montre que ces villes ne sont pas nécessairement des « villes intermédiaires » au sens fonctionnel du terme, c’est-à-dire quand elles deviennent l’intermédiaire dans la hiérarchie urbaine. La population bien qu’elle soit importante, n’en demeure pas moins qu’un des éléments de la définition des villes moyennes qui « passe nécessairement par la conjonction de plusieurs critères géographiques : le poids démographique, mais aussi la fonction de centre local rayonnant sur un petit pays,…» (BARRERE, 1980, p.98). C’est à ce stade, qu’on aborde la notion de ville intermédiaire. De par sa position au milieu du système urbain, « la ville intermédiaire dépend conjointement de la capitale et des petites villes qui en constituent la base et le support » . Elle subit l’influence des plus grandes villes dominantes et permet de desservir une population importante des petites villes généralement beaucoup moins équipées. «La ville intermédiaire est celle qui assure la transition entre les grandes villes ou la capitale et le reste des villes et vice versa du niveau de base vers le sommet » . De par le rôle assuré par la ville intermédiaire, en tant que ville-centre, elle assure l’intermédiation entre le niveau supérieur du système urbain dont la fonction est le commandement assuré par la capitale et les grandes villes d’un côté et les centres à base régionale et locale de l’autre. (A. BELHEDI, 2007) Elle est de ce fait, mieux équipée et possède un secteur tertiaire plus développé. On y trouve un grand choix de biens et services, des infrastructures plus complètes et fonctionnelles, un système scolaire assez complet jusqu’au niveau universitaire, ainsi que des services financiers, gouvernementaux, de santé, mais aussi une diversité d’emplois dans les secteurs de commerces et d’industrie
ORGANISATION HIÉRARCHIQUE DANS LES SYSTÈMES DE VILLES
Depuis 1950, avec ses 700 559 habitants, c’est l’agglomération Casablancaise qui occupe le premier rang par rapport au nombre de population. Aucune ville ne semble dépasser le seuil d’un million d’habitants, dans les trois pays, en 2005, la taille de la première ville dépasse les 3 millions d’habitants en Algérie et au Maroc et atteint presque 2 millions en Tunisie. Alors que la Maroc demeure un pays de grandes villes avec plus de 60%, presque la moitié des urbains vivent dans des agglomérations de moins de 100 000 habitants, en Algérie, et la ville primatiale (Capitale) concentre à elle seule 33% de la population urbaine tunisienne et 16,87 de celle algérienne. La primatie urbaine renvoie à la situation dans laquelle un système urbain se caractérise par la dominance d’une seule ville (souvent la première). Autrement dit, Un système urbain est dit primatial quand il affiche un important écart entre la (les) première (s) ville (s) et le reste, on doit à M. JEFFERSON (1939) le concept de ville primatiale et les variantes correspondantes. Plusieurs variétés de mesures ont été utilisées dans la littérature pour caractériser le degré de primatie urbaine. L’indice de Jefferson (rapport à la seconde ville), indice de Stewart (rapport aux trois villes suivantes), ou encore l’indice qui permet d’évaluer le nombre de villes dont la population est égale à la ville primatiale. Le rapport entre la population de la première et la seconde agglomération de la hiérarchie permet de dégager l’écart ou le « décrochage » entre les deux premières agglomérations de la trame. Il augmente quand la ville principale croît plus rapidement que la seconde ville du pays et inversement quand celle-ci rattrape la première. En 2005, c’est le système algérien qui s’affiche comme le plus primatial suivi de celui tunisien. Tous les indicateurs affirment la primatie de Tunis et d’Alger. La taille de la première ville marocaine quant à elle, n’est pas disproportionnée par rapport à l’ensemble du système urbain, où tous les indicateurs affichent la baisse du degré de primatie, cours de la période 1950-2005. Le Maroc : Une polarisation dans les grandes villes En 1950, le premier indicateur (P1/P2) assez élevé (3,3) révèle l’importance du poids de Casablanca dans la population urbaine et un écart par rapport à la seconde ville de la trame. Sa baisse, en 2005 (2,1) est due essentiellement au changement du statut de la deuxième ville actuelle Rabat. En effet, en début de période Marrakech était la deuxième ville du pays, elle fut supplantée par Fès en 1960, mais dès 1965 la nouvelle capitale du Royaume, Rabat, accède au deuxième rang, position qui ne sera plus contestée puisqu’elle centralise d’importantes fonctions administratives, politiques et diplomatiques. Au Maroc, le fait que les capitales, politique et économique, soient distinctes et géographiquement rapprochées (Rabat est situé à une heure de Casablanca) a contribué à un rééquilibrage relatif de la trame. Mais la primatie marocaine se réaffirmera très fortement au moment où ces deux villes ne formeront plus qu’une agglomération fonctionnelle et morphologique unique avec l’intégration métropolitaine du système littoral Rabat-Casablanca. (DENIS E., 2007) La répartition urbaine par classes de population entre 1950 et 2005, montre que la distribution des villes selon leur taille a évolué dans le sens d’une plus grande concentration en faveur des grandes agglomérations (> à 250 000 habitants ;métropoles et grandes villes intermédiaires associées), qui concentrent plus de 65 % de la population urbaine, en 2005. Par contre, bien que le nombre des petites villes a été multiplié par quatre, leur part dans la population urbaine a baissé passant de 18 %, en 1950 à 13,3%, en 2005. Le système urbain marocain se caractérise donc par une croissance marquée des très grandes villes, Casablanca et Rabat dépassant les trois millions d’habitants, et les quatre métropoles (Casablanca, Rabat, Marrakech et Fès) concentrent plus de 43 % des urbains. Tandis que les autres villes de tailles moins importantes connaissent une régression par rapport aux années 50.
Maillage territorial et maillage spatial
La notion de maillage a été développée dans les échanges écrits entre G.Baudelle et R. Brunet dans la revue l’Espace géographique en 1997. BRUNET R. (1997), rappelle la polysémie du terme due à son évolution sémantique (Grasland Cl., 1997) et les différences étymologiques, tantôt macula, la tache, tantôt medalia, ce qui est « au milieu ». Pour R. Brunet, R. Ferras, H. Théry (1992) le maillage est « l’ensemble des filets qui situent les lieux dans les mailles… ». Ils ont critiqué la notion et l’image développées par Grasland Cl., 1997, notamment dans l’expression « être pris dans les mailles du filet ». En effet, selon Cl. Grasland (1997) les mailles sont des objets et leurs contours. Il « désigne à la fois un ensemble de formes [(les objets)] et une grille [(contours)] permettant de saisir celle-ci ». L’image de la maille du filet qui désigne « soit le réseau des fils entrelacés, soit l’espace vide dont la boucle définit le contour » (Grasland Cl., 1997). Dans le même numéro46, où sont développées également les notions de « treillage » et de « pavage », G. Baudelle rappelle pour d’autres géographes, le pavage est l’équivalent du maillage exprimé par R. Brunet, pour une surface, alors que le maillage est préféré au treillage de R. Brunet (1997), pour les réseaux et l’entrelacement des « filets ». Retenons, la notion de Cl. Grasland : la maille est le contenu et le filet. C’est-àdire que le maillage est une action qui conduit à la définition d’objets et de contours. C’est une partition spatiale qui « constitue une grille de lecture et des filets permettant de capturer la réalité, du monde physique et du monde humain » (Grasland Cl., 1997). Au niveau territorial, deux conditions doivent être réunies pour qu’il y ait maillage territorial. D’abord, au sens mathématique du terme, en considérant une maille comme un ensemble mathématique, composé d’éléments (les lieux). Alors, l’union des mailles doit représenter l’intégralité du territoire et l’intersection des mailles prises deux à deux est représentée par un ensemble vide ou une ligne. Dans ce cas le maillage est considéré comme « réseaux de conjonction et réseaux de disjonction » (RAFFESTINC., 1980). Ensuite, pour que le maillage soit territorial, il faut qu’il soit socialisé, approprié par une société et qu’il serve à la gestion du territoire (Brunet R., Ferras R.,Théry H., 1992). Un maillage territorial permet éventuellement de montrer des discontinuités, d’analyser des phénomènes, des territoires, des hommes. Ayant pour fonction l’encadrement du territoire, ces maillages constituent un cadre de gestion institutionnelle ou administrative. Il s’agit des maillages administratifs réalisés dans le cadre d’un processus de décentralisation. Les maillages administratifs sont toujours le résultat d’une décision politique et/ou institutionnelle, souvent effectués sur de très longs termes, ces ajustements des maillages administratifs ont en général conduit à avoir des mailles de plus petites tailles dans les zones les plus peuplées. (Th. SAINT-JULIEN, D. PUMAIN, 2005). Les exemples sont multiples, on peut reprendre les deux cas des comtés brésiliens (Hagget, 1968), et l’ensemble des territoires des chefferies de l’agglomération de Yaoundé (Bopda, 1997)48 ou encore, le cas en France des maillages administratifs des Régions ou des Départements. Dans notre cas, au niveau des États maghrébins qui se sont engagés, depuis l’indépendance dans un processus de décentralisation traduit sur le territoire par l’adoption des maillages administratifs de plus en plus affinés. Puisqu’il existe différents niveaux d’observation du territoire, il existe des maillages territoriaux à différents niveaux d’observation et d’organisation , dans notre cas, nous nous intéresserons au niveau intermédiaire (ou premier niveau sous l’Etat), c’est-à-dire la création selon les désignations utilisées de préfectures et Provinces au Maroc, Gouvernorats en Tunisie et Wilayas en Algérie
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Table des matières
INTRODUCTION
Problématique
PARTIE I : IDENTIFICATION ET STRUCTURATION SPATIALE DES VILLES INTÉRMEDIAIRES AU MAGHREB
Notion de ville intermédiaire
CHAPITRE 1 : DISTRIBUTION HIERARCHIQUE ET REPARTITION SPATIALE DES VILLES INTERMÉDIAIRES AU MAGHREB : ÉTUDE COMPARATIVE
A. VILLES EN SYSTÈME ET CARACTERISTIQUES DES VILLES MAGHRÉBINES
A.1. Système et approche systémique
A.2. Le système urbain maghrébin : Distribution hiérarchique et évolution de la concentration urbaine
B. ORGANISATION HIÉRARCHIQUE DANS LES SYSTÈMES DE VILLES
B.1. Loi de Zipf et mise en évidence des niveaux de villes
B.2. Évolution de la hiérarchie urbaine : Place des villes intermédiaires
B.2.1. Loi de Davis : Harmonie des classes hiérarchiques
CHAPITRE 2 : MAILLAGE DE L’ESPACE ET STRUCTURATION SPATIALE DES VILLES INTERMEDIAIRES
A. STRUCTURATION SPATIALE DE LA MAILLE DES VILLES INTERMÉDIAIRES
A.1. Maillage territorial et maillage spatial
A.1.1. Évolution de l’organisation spatiale et répartition des villes intermédiaires au Maghreb
B. STRUCTURATION SPATIALE : MISE EN RÉSEAUX DES VILLES INTERMÉDIAIRES
B.1. Réseaux de villes et théorie des « graphes »
B.1.1. Analyse spatiale et réseaux de villes
B.1.2. Les graphes et les arbres
B.2. Analyse des réseaux de villes intermédiaires par l’application de la théorie des graphes et des arbres
B.2.1. Mise en réseaux des villes intermédiaires sur la base de proximité
Conclusion
PARTIE II : EFFET CHEF-LIEU
CHAPITRE 3 : EFFETS DES POLITIQUES DE DÉVELOPPEMENT SUR LA DYNAMIQUE DES VILLES INTERMÉDIAIRES
A. APERÇU HISTORIQUE DES POLITIQUES DE DÉVELOPPEMENT : DU «SOCIALISME» AU DÉSENGAGEMENT PROGRESSIF DE L’ÉTAT
A.1. L’Algérie : Socialisme étatique jusqu’à la fin des années 1980
A.1.1. L’Etat-Entrepreneur : Sous Boumédiène
A.1.2. La période suivante : À partir de 1980
A.1.3. Tendances actuelles
A.2. Maroc et Tunisie : Modèle libéral du développement
A.2.1. Etat-entrepreneur et promotion du secteur privé
A.2.2. La libéralisation de l’économie : À partir de 1969 (et 1960 au Maroc)
A.2.3. Plan d’ajustement structurel : détérioration de la situation macro économique
B. VOLONTARISME ÉTATIQUE ET SES EFFETS SPATIAUX
B.1. Espace industriel et touristique au Maroc et en Tunisie
B.1.1. Les réalisations de la période d’économie planifiée
B.1.2. Les réalisations de la période d’économie libérale
B.2. Espace industriel en Algérie
B.2.1. Mise en place du système productif algérien jusqu’à la fin des années 1980
B.2.2. Abandon de la politique d’industrialisation
B.2.3. Désengagement de l’État entrepreneur (1993) et tendances actuelles
CHAPITRE 4 : L’AFFIRMATION DES FONCTIONS CHEFSLIEUX ET DYNAMIQUES CONTRASTÉES DES VILLES INTERMÉDIAIRES
A. REDÉPLOIEMENT DES FONCTIONS DE CHEFS-LIEUX
A.1. Création massive des chefs-lieux : Bataille des chefs-lieux
A. 1. 1. Évolution de l’organisation administrative
A.1.2. Le chef-lieu entre stratégies politiques et création arbitraire
A.2. Fonctions urbaines : quelles fonctions pour les chefs-lieux maghrébins ?
A.2.1. Le chef-lieu : redéploiement du tertiaire public : Grille d’équipement
A.2.2. Le chef-lieu : Redéploiement des activités productives
B. DYNAMIQUES CONTRASTÉES DES VILLES INTERMÉDIAIRES : QUEL BILAN ?
B.1. Affirmation des fonctions chefs-lieux
B.1.1. La croissance profite plus aux chefs-lieux
B.2. Le contraste entre villes intermédiaires : Essai de typologie
Conclusion
PARTIE III : QUEL AVENIR POUR LES VILLES INTERMÉDIAIRES MAGHRÉBINES ?
CHAPITRE 5 : FONCTIONS PUBLIQUES ET RAYONNEMENT DES VILLES INTERMÉDIAIRES
A.1. Accroissement accéléré de la population et de l’urbanisation
A.1.1. Sétif : de l’attraction des colons agricoles aux dynamiques récentes d’urbanisation
A.1.2. Bordj-Bou-Arreridj : Les effets des promotions administratives
A.2. Consolidation économique de Sétif et Bordj-Bou-Arreridj depuis l’indépendance
A.2.1. Sétif : Pôle industriel de premier plan avec du tertiaire supérieur à rayonnement régional
A.2.2. Bordj-Bou-Arreridj : Pôle industriel émergent et commercial
A.2.3. Extensions spatiales par traitements des images satellitaires
B. LE TERTIAIRE SUPERIEUR ET PROMOTION URBAINE : L’EXEMPLE DE JENDOUBA
B.1. Université de Jendouba dans la carte universitaire et ses effets sur l’économie régionale
B.1.1. Évolution de la carte universitaire
B.1.2. Poids de l’université dans l’économie régionale
B.2. Dynamiques d’urbanisation suite aux implantations universitaires à Jendouba
B.2.1. Extensions spatiales par traitements (Google Earth) et photos aériennes
B.2.2. Dynamiques urbaines observées : Quel rôle pour les installations universitaires?
CHAPITRE 6 : LES VILLES INTERMÉDIAIRES : PERSPECTIVES DE DÉVELOPPEMENT
A. LES VILLES INTERMEDIAIRES : UN MAILLON IMPORTANT DANS LA HIERARCHIE URBAINE
A.1. El kef et Béja : deux anciennes villes intermédiaires en difficulté
A.1.1. Essoufflement démographique et économie à dominante agricole
A.1.2. Un développement lent de l’urbanisation depuis l’indépendance
A.2. Quelle place pour les villes intermédiaires tunisiennes ?
A.2.1. Tunis et la centralisation politico-administrative
A.2.2. Les villes intermédiaires et les niveaux inférieurs
B.1. Limites des villes intermédiaires
A.2.1. Villes intermédiaires entre discours officiels et réalité
B.2. Quelques pistes d’action
B.2.2. Une meilleure structuration économique et spatiale de Bordj-Bou Arreridj
B.2.3. Optimiser l’articulation de l’Université et de l’économie locale : Jendouba
Conclusion
CONCLUSION GÉNÉRALE
BIBLIOGRAPHIE
Annexes
Table des figures
Table des cartes et graphiques
Table des tableaux
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