Le système orthosympathique céphalique

Le système orthosympathique céphalique

Le système orthosympathique céphalique

La portion céphalique du sympathique (Pars cephalica systematis autonomici) est annexée aux nerfs crâniens. Au cours du développement embryonnaire, certains de ces derniers (III, VII, VII bis, IX, X), servent de conducteurs à des cellules migrantes qui iront constituer des ganglions organiques. Les fibres centro-ganglionnaires chemineront avec ces nerfs pour rejoindre ces ganglions. Les centres organiques nous sont déjà connus ; seules restent à décrire la morphologie et la topographie des ganglions, ainsi que leurs connexions et le trajet des fibres pré- et post-ganglionnaires. A l’exception de ceux du nerf terminal, ces ganglions étaient naguère rattachés pour l’étude du trijumeau, avec les branches duquel ils entretiennent des rapports de contiguïté. On sait maintenant que leur fibres pré-ganglionnaires ne passent pas, en réalité, par le trijumeau, lequel ne délègue à ces ganglions que des racines sensitives.

Nerf terminal (Nervus terminalis)

C’est une grêle formation nerveuse, constituée de fibres et d’éléments ganglionnaires de type végétatif, annexée au rhinencéphale. Il a été décrit dans toutes les classes de Vertébrés, mais sa fonction reste très mal connue. Chez les Équidés, il est aisément visible à l’œil nu. Il commence par trois ou quatre grêles filets insérés à la base du pédoncule olfactif, à la limite médiale du tubercule olfactif. Ces racines se réunissent en un tronc mince qui se porte rostralement jusqu’à l’extrémité caudale du bulbe olfactif, en recevant de délicats filets de renforcement. Là, il se divise en plusieurs petits rameaux qui s’anastomosent d’une façon plexueuse et sur le trajet desquels se trouvent un ou deux petits ganglions terminaux (Ganglia terminalia). Quelquesunes de ses branches restent intra-crâniennes ou traversent la lame criblée de l’ethmoïde pour gagner la muqueuse olfactive. Mais les rameaux principaux accompagnent le nerf voméronasal, dans la gaine conjonctive duquel ils s’insinuent pour traverser la lame criblée de l’ethmoïde. Ils se rendent ainsi avec ce nerf jusqu’à l’organe voméro-nasal, auquel il se distribuent. Ils ont auparavant donné quelques filets au plancher et au septum de la cavité nasale. Le nerf terminal semble comporter des fibres sensorielles probablement non olfactives et des fibres efférentes avec relais ganglionnaire.
 Ganglion ophtalmique ou ciliaire Ce ganglion (Ganglion ciliare), relativement petit, est appliqué sur la branche ventrale du nerf oculomoteur, non loin de l’origine de celle-ci. Il est habituellement long de trois à quatre millimètres et large de deux environ chez le Cheval (figure 3).
Il reçoit : ► Des fibres motrices provenant du mésencéphale, elles sont pré-ganglionnaires et parasympathiques, ► Des fibres sensitives qui proviennent du nerf nasociliaire et traversent le ganglion, naturellement sans relais, ► Et surtout des fibres post-ganglionnaires orthosympathiques, qui proviennent du ganglion cervical crânial.
Les filets émergeants du ganglion s’échappent de la partie antérieure de celui-ci : ce sont les nerfs ciliaires courts (Nervi ciliares breves). Au nombre de sept ou huit, ces derniers présentent un trajet fluctueux et accompagnent le nerf optique jusqu’à la sclère. Ils traversent cette dernière et rampent entre sa face interne et la choroïde pour atteindre le cercle ciliaire. Chacun d’eux se divise en deux ou trois rameaux qui s’anastomosent avec ceux des nerfs voisins et forment ainsi un plexus circulaire. De ce cercle partent de nombreuses divisions elles-mêmes plexueuses, qui se répandent dans le sphincter de l’iris et la portion annulaire du muscle ciliaire. Les fibres orthosympathiques sont dilatatrices de l’iris (mydriase) et vasoconstrictrices.

Ganglion ptérygo-palatin

Encore appelé sphéno-palatin ou ganglion de Meckel, ce ganglion (Ganglion pterygopalatinum) est le plus gros de ceux du sympathique céphalique (figure 3 et 4). C’est une masse allongée, mince et irrégulièrement fusiforme, longue de dix à douze millimètres chez le cheval, qui siège au cœur d’un riche plexus appliqué contre l’os palatin au fond de la fosse ptérygo-palatine. En soulevant le nerf maxillaire, on trouve le ganglion accolé au bord dorsal du nerf ptérygo-palatin, auquel il adhère de façon intime. Il y a entre ces deux formations une véritable intrication de fibres.
Le ganglion ptérygo-palatin est abordé caudalement par le nerf du canal ptérygoïde (Nervus canalis ptérygoidei) qui lui apporte à la fois des fibres parasympathiques et des fibres orthosympathiques. Les premières accompagnent le facial, puis passent dans le nerf grand pétreux, lequel comprend également des fibres du nerf glosso-pharyngien. A son passage dans le sinus caverneux, le nerf grand pétreux reçoit les fibres orthosympathiques provenant du ganglion cervical crânial par le plexus caverneux et c’est cette adjonction qui fait de lui le nerf du canal ptérygoïde. Ce dernier s’engage dans la scissure vidienne puis le conduit vidien pour atteindre la fosse ptérygo-palatine.
Le ganglion ptérygo-palatin reçoit en outre des fibres sensitives provenant du trijumeau par le nerf ptérygo-palatin. Ces fibres, comme celles de l’orthosympathique, traversent le ganglion sans y prendre relais, contrairement à celles du parasympathique. Les rameaux qui naissent du ganglion ptérygo-palatin sont nombreux ; selon leur destination, on peut reconnaître :
► une riche série de rameaux qui se détachent du bord dorsal du ganglion pour gagner le périorbite. Certains filets se perdent sur cette dernière ; d’autres la traversent et s’unissent à des filets venus du nerf nasociliaire pour former un plexus destiné aux vaisseaux ophtalmiques, à la troisième paupière et aux muscles de l’œil.
► Un faisceau qui se détache de l’extrémité caudale et remonte jusqu’à l’entrée des conduits sus-sphénoïdaux pour se jeter sur le nerf maxillaire et les branches du nerf ophtalmique, en particulier le lacrymal.
► Des rameaux qui sortent du bord ventral ou de l’extrémité rostrale du ganglion, accompagnent le nerf sphéno-palatin et, à travers le foramen nasal, gagnent la pituitaire pour se distribuer à cette muqueuse, en particulier à ses éléments glandulaires.
► Des rameaux qui se jettent sur les nerfs palatins et vont se distribuer au voile du palais et à la muqueuse du palais.
Toutes ces fibres commandent la sécrétion des glandes muqueuses des territoires où elles se distribuent, ainsi que la sécrétion lacrymale et le trophisme des différents organes, en particulier de la muqueuse nasale.

Ganglions sous-maxillaire et sublingual

Le ganglion sublingual, difficile à trouver, plus habituellement subdivisé en plusieurs minuscules granulations, accompagne la branche du nerf lingual destinée à la glande sublinguale. Le ganglion sous-maxillaire est peu volumineux. Ces deux ganglions reçoivent les fibres orthosympathiques qui proviennent du ganglion cervical crânial. Elles suivent le trajet du plexus carotidien externe puis l’artère linguale et ses subdivisions. Les fibres issues des ganglions sous-maxillaire et sub-lingual n’ont qu’un court trajet à effectuer pour aboutir aux glandes salivaires auxquelles elles sont respectivement destinées. L’excitation de l’orthosympathique amène une vasoconstriction et provoque la sécrétion d’une salive peu abondante et beaucoup plus visqueuse.
Ganglion otique
Anciennement nommé ganglion d’Arnold, le ganglion otique (Ganglion oticum), est un petit renflement fusiforme placé médialement au nerf mandibulaire (figure 4), près de la sortie du crâne, en regard de l’origine du nerf buccinateur. Il est rattaché à ce dernier par des filets courts et forts qui lui apportent des éléments sensitifs. Les fibres orthosympathiques proviennent du ganglion cervical crânial, passent par le plexus carotidien puis accompagnent l’artère sphéno-épineuse. Les filets nerveux qui sortent de ce ganglion sont destinés à la trompe d’Eustache, aux muscles péristaphyllins et à la glande parotide. Ces derniers filets empruntent le trajet du nerf temporal superficiel.

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Table des matières

1ère PARTIE : ANATOMIE DU SYSTEME NERVEUX ORTHOSYMPATHIQUE
1- Organisation générale du système nerveux orthosympathique
1-1- Portion centrale ou axiale
1-1-1- Centres spinaux
1-1-2- Centres myelencéphaliques et mésencéphaliques
1-1-3- Centres diencéphaliques
1-1-4- Centres cérébraux et cérébelleux
1-2- Portion périphérique, ou orthosympathique proprement dit
1-2-1- Chaîne latéro-vertébrale
1-2-2- Ganglions et plexus prévertébraux
1-2-3- Ganglions et plexus viscéraux
1-2-4- Fibres nerveuses
1-2-5- Distribution générale et rôle
2- Organisation régionale du système nerveux orthosympathique
2-1- Le système orthosympathique céphalique
2-1-1- Nerf terminal
2-1-2- Ganglion ophtalmique ou ciliaire
2-1-3- Ganglion ptérygo-palatin
2-1-4- Ganglions sous-maxillaire et sublingual
2-1-5- Ganglion otique
2-2- Le système orthosympathique cervical
2-2-1- Ganglion cervical crânial ou guttural
2-2-2- Connectif cervical du sympathique
2-2-3- Ganglion cervico-thoracique ou stellaire
2-3- Le système orthosympathique thoracique
2-3-1- Chaîne sympathique thoracique
2-3-2- Nerfs du cœur
2-3-3- Nerfs splanchniques
2-4- Le système orthosympathique abdominal
2-4-1- Chaîne sympathique sous-lombaire
2-4-2- Plexus coeliaque ou solaire
2-4-3- Plexus mésentérique caudal
2-5- Le système orthosympathique pelvien
2-5-1- Chaîne sympathique sous-sacrée
2-5-2- Plexus hypogastrique
2ème PARTIE : PHYSIOLOGIE DU SYSTEME NERVEUX ORTHOSYMPATHIQUE
1- Organisation des voies nerveuses orthosympathiques
1-1- Fraction extranévraxique (portion périphérique) et organisation de la voie motrice efférente
1-1-1- Origine et organisation
1-1-2- Différence avec le muscle strié
1-1-3- Fibres sympathiques cholinergiques
1-2- Fraction centrale et organisation de la voie sensitive afférente
1-2-1- Organisation de la voie sensitive afférente autonome
1-2-2- Localisations spinales et émergences radiculaires
1-2-3- Localisations dans le myelencéphale et le cervelet
1-2-4- Localisations dans l’hypothalamus et le système limbique
1-2-5- Localisations dans le cortex
1-3- Les monoamines cérébrales, futurs neuromédiateurs
1-3-1- Localisation neuronale des monoamines
1-3-2- Localisation des monoamines dans le système nerveux central
1-3-3- Fonctions des monoamines périphériques
2- Fonctionnement du système nerveux orthosympathique
2-1- A l’étage neuronal
2-1-1- La neurotransmission
2-1-2- La neurotransmission ganglionnaire cholinergique
2-1-3- La neurotransmission ganglionnaire adrénergique
2-1-4- Cas de la médullosurrénale et des cellules chromaffines
2-2- A l ‘étage des circuits organisés
2-3- A l’étage régional
2-4- Interrelations du système nerveux orthosympathique
2-4-1- Avec le système nerveux cérébrospinal
2-4-2- Avec le système endocrinien
3- Fonctions du système nerveux orthosympathique
3-1- Généralités
3-2- Correspondances anatomophysiologiques
3-3- Etude détaillée de certaines fonctions
3-3-1- Fonction cardio-vasculaire
3-3-2- Fonction digestive, le système nerveux entérique
3-3-3- Fonction uro-génitale
3-3-4- Vision
3ème PARTIE : AFFECTIONS ASSOCIEES AU DYSFONCTIONNEMENT DU SYSTEME NERVEUX ORTHOSYMPATHIQUE (ET AUTONOME)
1- Caractères généraux de l’altération de la fonction orthosympathique
1-1- Bourgeonnement et régénération des fibres orthosympathiques
1-2- Sympathectomie chirurgicale
1-3- Immuno-sympathectomie
1-4- Sympathectomie chimique
2- Troubles sélectifs du système nerveux orthosympathique
2-1- Vision
2-1-1- Les syndromes associés
2-1-2- Méthodes d’examens, outils de diagnostic pour la localisation de la lésion
2-1-3- Diagnostic différentiel
2-2- Fonctions gastro-intestinales
2-2-1- Œsophage
2-2-2- Estomac
2-2-3- Intestins
2-3- Fonctions uro-génitales
2-4- Fonctions cardio-respiratoire
2-4-1- Troubles cardiovasculaires suite à une lésion orthosympathique
2-4-2- Troubles respiratoires
3- Dysfonctionnement global du système nerveux orthosympathique
3-1- Les dysautonomies
3-1-1- Historique et épidémiologie
3-1-2- Lésions histologiques, Physiopathologie Hypothèses étiologiques
3-1-3- Diagnostic
3-1-4- Traitement et pronostic
3-2- Autres types d’affections diffuses de l’autonome et de l’orthosympathique
3-2-1- Neuropathie périphérique suite au diabèt
3-2-2- Maladies inflammatoires
3-2-3- Autres polyneuropathies
3-2-4- Affections iatrogènes
CONCLUSION
BIBLIOGRAPHIE

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