Dโune maniรจre gรฉnรฉrale, le repรจre est indispensable dans la vie courante pour situer ou pour connaรฎtre un objet ou un individu. Ce repรจre nous permet de bien localiser et diffรฉrencier la position de cet objet ou de cet individu dans un espace. De toute faรงon, le repรจre est une notion fondamentale non seulement en mathรฉmatiques mais aussi dans les autres disciplines comme les sciences physiques. Et cela que la cinรฉmatique prend sa place. La cinรฉmatique qui est une partie de la mรฉcanique est une science qui รฉtudie le mouvement des points. Elle dรฉfinie ร tout instant la trajectoire, la vitesse, lโaccรฉlรฉration, etc. Elle se base sur les notions de temps et dโespaces. En plus, pour pouvoir รฉtudier le mouvement des points il faut connaรฎtre dโabord les lieux oรน ces points se trouvent ; le temps oรน ils sont en mouvement ou non. Et cela quโon introduit le systรจme de rรฉfรฉrence car avant de donner la position ou les coordonnรฉes dโun point il faut se rรฉfรฉrer ร partir dโun autre point. Et cette position change lorsque le systรจme de rรฉfรฉrence est aussi changรฉ. Par exemple, Madagascar se trouve ร 400 km de lโAfrique mais ร 3200 km de lโAsie. Il y a plusieurs types de systรจme de rรฉfรฉrences dont certain sโeffectue dans le plan et dโautres dans lโespace. Ici on parle beaucoup de celui dans lโespace. Spรฉcifiquement on choisit le systรจme de coordonnรฉes sphรฉriques.
La raison cโest quโen faisant une รฉtude dโune sphรจre, dโune boule ou des choses qui ont de la mรชme forme, le mieux cโest dโutiliser le systรจme de coordonnรฉes sphรฉriques. Dโailleurs, ce systรจme nous aide aussi ร dรฉcouvrir les causes des plusieurs faits sur le globe terrestre. En outre, nombreux sont les รฉlรจves et mรชmes รฉtudiants qui ont des difficultรฉs en imaginant tout simplement la position dโun point dans un espace car cela est trรจs abstrait pour eux. Ainsi, lโobjectif de ce mรฉmoire est dโapporter une modeste application des connaissances mathรฉmatiques dans les sciences physiques surtout la mรฉcanique. Il a pour but aussi dโaider les รฉlรจves, les รฉtudiants de bien imaginer la position dโun point dans lโespace.
ESPACES VECTORIELSย
Soient K un corps commutatif dโunitรฉ 1, muni de deux lois + et * cโest-ร -dire : (K, +,*,1) et E un ensemble vectoriel muni de deux lois ยซ + ยป et ยซ * ยป telles que :
โข Une loi de composition interne ยซ + ยป est une addition qui, ร tout couple vectoriel (x, y), associe le vecteur somme x+y, cโest-ร -dire :
+ : EรE โ E
(x, y) โ +(x, y) = x+y
โข Une loi de composition externe ยซ * ยป est une multiplication par un scalaire qui, ร chaque vecteur x et ร chaque scalaire ฮป, associe le vecteur ฮป*x, cโest-ร -dire :
* : KรE โ E
(ฮป, x) โ *(ฮป, x) = ฮป*x
Exemples
N indique lโensemble des entiers naturels et R lโensemble des nombres rรฉels.
1- โ nโN*, si K = Rn et E = R alors : Lโaddition + est dรฉfinie par : โ x, y โE : (x1, x2,โฆ, xn) + (y1, y2,โฆ, yn) = (x1+y1, x2+y2,โฆ, xn+yn) La multiplication par un scalaire est dรฉfinie par : โ ฮปโR,โ xโR n , on a : ฮปx = ฮป (x1, x2, โฆโฆ,xn) = (ฮปx1, ฮปx2,โฆ., ฮปxn) On voit alors que (Rn , +,*) est un espace vectoriel sur R.
2- Si E = FD : ensemble des applications dโune partie D de R vers R, et K = R, alors : Lโaddition dans FD est dรฉfinie par :โ f, gโFD : S = f+ g โ โ xโD : S(x) = f(x) +g(x) La multiplication par un rรฉel est dรฉfinie par : โ ฮปโR, โ fโFD : g = ฮปfโ โ xโD : g(x) =ฮป f(x). On a vรฉrifie aussi que (FD, +,*) est un R- espace vectoriel.
SOUS- ESPACES VECTORIELS
Soit F une partie dโun K- espace vectoriel E tel que (E, +, *).
Dรฉfinition
On dit que (F, +, *) est un sous- espace vectoriel de E si :
โข F โ ร
โข โ x, yโF : x + yโF
โข โ ฮปโK, โ xโF : ฮป*xโF .
Cโest-ร -dire : si F est non vide, stable par lโaddition vectorielle + et pour la multiplication par un scalaire et les restrictions de ces deux lois ร F munissent F dโune structure dโespace vectoriel sur K.
Exemples
1. {0} et E sont des sous- espaces vectoriels de E.
2. Si F1 et F2 sont deux sous- espaces vectoriels de E, alors F1โฉ F2 est un sous- espace vectoriel de E et F1+ F2 = {u/ โ (u1, u2) โE1รE2 : u = u1+u2} lโest aussi.
BASE ET DIMENSION DโUN ESPACE VECTORIEL
BASE
Dรฉfinition
On appelle base dโun K- espace vectoriel E, tout systรจme des vecteurs de E qui est ร la fois libre et gรฉnรฉrateur. Soit B = (e1, e2,โฆโฆ, en) une base de E, alors tout vecteur de E sโexprime de faรงon unique comme รฉtant une combinaison linรฉaire des vecteurs de B. Cโest-ร -dire : โ xโE, โ ! (a1, a2,โฆโฆ,an) โR n / x = a1e1+ a2e2+โฆโฆ+ anen, avec les scalaires a1, a2,โฆ..,an sont les coordonnรฉes de x dans la base B.
Exemples
1. Lโensemble des nombres complexes C est un R- espace vectoriel et B = {1, i} est une base appelรฉe base canonique de C.
2. B1 = {i, j} et B2 = {i, j, k} sont des bases canoniques respectivement de E2 dans la gรฉomรฉtrie plane et de E3 dans lโespace. Etโ uโE2 : u = xi+yj etโ vโE3 : v = xi+ yj+ zk .
Remarques
Si E possรจde un systรจme gรฉnรฉrateur dโordre n alors tout systรจme dโordre supรฉrieur ร n est liรฉ.
Consรฉquences
1. lโordre dโun systรจme libre est au plus รฉgal ร lโordre dโun systรจme gรฉnรฉrateur.
2. Si E possรจde une base dโordre n (nโN*) alors toute base de E a n vecteurs.
DIMENSION DโUN ESPACE VECTORIEL
Lโordre n commun ร toutes les bases de E est appelรฉ dimension de E sur K. On dit alors que E est un espace vectoriel de dimension n sur K. Et on รฉcrit : dimKE = n.
Remarques
1. Si dimKE =1, alors : E est appelรฉ droite vectoriel.
2. Si dimKE = 2, alors : E est appelรฉ plan vectoriel.
3. Dans un R- espace vectoriel C, B = {1, i} est une base et dimRC = 2 .
Consรฉquences
Dans un espace vectoriel de dimension n, on a :
1. Tout systรจme libre dโordre n est une base ;
2. Tout systรจme gรฉnรฉrateur dโordre n est une base.
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Table des matiรจres
INTRODUCTION
PARTIE I : QUELQUES RAPPELS
CHAPITRE I : ESPACES VECTORIELS
I. 1- ESPACES VECTORIELS
I. 2- SOUS- ESPACES VECTORIELS
I. 3- AUTRES DEFINITIONS
I. 4- BASE ET DIMENSION DโUN ESPACE VECTORIEL
I. 5- NORME DโUN VECTEUR ET VECTEUR UNITAIRE
I. 6- PRODUIT SCALAIRE DE DEUX VECTEURS
I. 7- BASE ORTHONORMEE
I. 8- PRODUIT VECTORIEL ET PRODUIT MIXTE
I. 9- DERIVEE DโUN VECTEUR
I. 10- VECTEURS EQUIPOLLENTS
CHAPITRE II : SYSTEMES DE COORDONNEES
II. 1- MOUVEMENT-REPERE
II. 2- LES DIFFERENTS TYPES DE SYSTEMES DE COORDONNEES
CHAPITRE III : ELEMENTS DE CINEMATIQUE
III. 1- DEFINITION
III. 2- MOUVEMENT COMPOSE DโUN POINT
PARTIE II : REPERE SPHERIQUE
CHAPITRE IV : SYSTEME DE COORDONNEES SPHERIQUES
CHAPITRE V : ELEMENTS DE CINEMATIQUE
V. 1- VECTEUR POSITION
V. 2- VECTEUR VITESSE
V. 3- VECTEUR ACCELERATION
V. 4- FORCE DE CORIOLIS
PARTIE III : RESOLUTION DES PROBLEMES
CHAPITRE VI : FIL A PLOMB
VI. 1- DEFINITION
VI. 2- FIL A PLOMB
VI. 3- DIRECTION DU FIL A PLOMB
CHAPITRE VII : DEVIATION VERS LโEST DE TOUT OBJET EN CHUTE LIBRE DโUNE ALTITUDE IMPORTANTE
CHAPITRE VIII : SURFACE DโUNE SPHERE ET VOLUME DโUNE BOULE
VIII. 1- SURFACE DโUNE SPHERE
VIII. 2- VOLUME DโUNE BOULE
CHAPITRE IX : CENTRE DโINERTIE DโUNE DEMIE SURFACE SPHERIQUE ET DโUNE DEMIE BOULE
IX. 1- DEFINITION
IX. 2- PROPRIETE DE SYMETRIE
IX. 3- DETERMINATION PRATIQUE DU CENTRE DโINERTIE DโUNE DEMIE SPHERE
IX. 4- DETERMINATION PRATIQUE DU CENTRE DโINERTIE DโUNE DEMIE BOULE
CHAPITRE X : MATRICE DโINERTIE
X. 1- OPERATEUR DโINERTIE DโUN SOLIDE (S) EN UN POINT O
X. 2- MATRICE DโINERTIE DANS UNE BASE ORTHONORMEE DIRECTE
PARTIE IV : COORDONNEES SPHERIQUES EN GEOGRAPHIE
CHAPITRE XI : COORDONNEES GEOGRAPHIQUES
XI. 1- LATITUDE
XI. 2- LONGITUDE
CHAPITRE XII : COORDONNEES SPHERIQUES EN GEOGRAPHIE
XII. 1- MERIDIENS
XII. 2- PARALLELES
XII. 3- ALTITUDE
CONCLUSION