Le système bancaire face aux financements du secteur prive

Le « développement économique » est un mot d’ordre de tous les dirigeants, notamment ceux des pays en développement. Dans le contexte économique contemporain, le secteur privé est considéré comme un acteur principal pour l’atteinte de cet objectif. Plus précisément le développement d’un pays passant par les investissements de secteur privé. Le financement de ces derniers implique à son tour par le système bancaire. Ces relations ont été depuis longtemps prouvées par plusieurs auteurs à l’instar comme Schumpeter et Hicks, ils affirment le rôle principal du secteur bancaire dans le démarrage du développement industriel. Par ailleurs le fait nous prouve que les pays actuellement développés ou émergents ont tous un secteur financier comme les banques très pesant dans leur économie, et y assurant des financements efficients. Ce poids peut atteindre jusqu’à 4 fois du PIB pour les pays comme la France ou jusqu’à 22 fois du PIB pour les pays comme Luxembourg qui ont fait de la finance comme principale activité.

Le secteur privé travaille étroitement avec les banques pour le financier. Toutefois, des problèmes subsistent en matière de rationnement de crédit. En effet, en accordant des crédits à ses clients, les banques créent de la monnaie, elles procurent à l’économie des instruments de paiement. Elles collectent de l’épargne et interviennent sur les marchés de capitaux. Ainsi, dans leur fonction, elles doivent, d’une part satisfaire les besoins en crédit de sa clientèle en terme de crédit et d’autre part, dégager des marges d’intérêt tout en se considérant les risques qui y sont afférés.

LE SYSTEME BANCAIRE

« Un système bancaire est un ensemble de banques et d’autres établissements financiers et d’une Banque Centrale qui entretiennent des relations financières de créances et d’engagements les uns vis-à-vis des autres ainsi que vis-à-vis des agents non financiers » .

Les banques

Définitions

Le mot banque vient de l’italien « banca » qui signifie « comptoir de vente ». Par la loi de la république malagasy n° 64-025 tiré à partir de l’article.1 de la loi française du 13 juin 1941, la banque est définie comme des entreprises ou établissements qui font profession habituelle de recevoir du public sous forme de dépôts ou autrement des fonds qu’ils emploient pour leur propre compte, en opération d’escompte, en opération de crédits ou en opération financière.

Selon le dictionnaire économique, une banque est une institution habilitée à effectuer des opérations de banque, c’est-à-dire : gestion des moyens de paiement, octroi de crédits, réception de dépôts du public, prestation de service d’investissement. Une banque est une entreprise dont l’activité principale consiste à recevoir l’épargne en dépôt, à accorder des crédits et à fournir d’autres services financiers.

Historique de l’activité bancaire

Historiquement, l’activité bancaire a été exister depuis l’antiquité et n’a cessé d’évoluer jusqu’à nos jours. Pendant l’antiquité, les temples sont les centres bancaires connus (Dellephes- Ephise). Dès la Vème siècle avant Jésus Christ, on trouve cependant « les Trapézistes » qui ont les banquiers laïcs en Grèce. A Rome, les banquiers ont apparu assez tardivement au IIème siècle avant Jésus Christ sous la république, l’activité bancaire est le monopole de catégories de citoyens les chevaliers ou publicains, tenaient des livres de caisse et établissement de relevés de compte.

En Moyen âge, après une période de stagnation causée par les invasions de la disposition du grand commerce et la prohibition du prêt à l’intérêt l’activité bancaire reprend au XIème siècle avec la renaissance du commerce. Les grandes opérations financières sont pratiquées par les templiers (qui sont les créateurs des arbitrages de change et de la comptabilité à double partie) et également par les Lombards. Les grandes foires (Champagne, Lyon) développent des mouvements de fonds mais l’insécurité du transport donne naissance à la « lettre de paiement » qui permet le transfert effectif de numéraire.

Pendant la renaissance au XVIIIème siècle, le développement des échanges à la renaissance donne une impulsion considérable à la banque. C’est l’époque des grandes banques (Médicis-Fugger) on voit apparaitre la lettre de change et la technique de l’escompte. On assiste à la création de véritable établissement bancaire à Milan, Venise et notamment Gênes. Une profonde transformation part de l’Angleterre au XVIIème siècle. En effet, les orfèvres et les banquiers de Londres commencent à accepter les dépôts, ce qui entraine l’usage des chèques.

Au XIXème siècle, les structures bancaires connaissent une double évolution. D’une part, le développement industriel et le développement commercial ainsi que l’apparition des grandes sociétés rendent nécessaire la création de banque puissante. D’autre part, le privilège de l’émission de billets de banque remplaçant petit à petit la monnaie métallique, est retirée aux banques privées au profit des banques d’émissions.

A l’époque contemporaine, la profession bancaire est réglementée par les lois de 1941 complétées par celles de 1945. Nul n’est autorisé à pratiquer le commerce de banque s’il n’est pas inscrit sur une liste dressée par le CNC, ce dernier, avec la CCB et l’APB constituent les trois organismes de contrôle du système bancaire.

Les activités bancaires

La banque a deux activités principales à savoir les dépôts et les crédits :
➤ Les dépôts :
L’argent qu’ils confient à la banque est appelé « dépôt ». En échange, celle-ci leur verse des intérêts, qui dépendent du type de compte. Les épargnants ici sont des particuliers ou des entreprises. D’une manière générale, plus le compte offre de flexibilité en termes de paiements et de retraits, plus les intérêts sont bas. Ceux qui sont versés sur un compte courant ou un compte privé sont donc inférieurs aux intérêts d’un compte d’épargne ou de placement, car ces derniers occasionnent moins de charges à la banque. De plus, l’argent placé sur un compte d’épargne (également appelé « compte de dépôt ») est en partie « lié », c’est-à-dire que seul un montant précis peut être retiré sans autres formalités. Tout retrait d’un montant supérieur doit être annoncé quelques mois à l’avance ou fait l’objet de frais.
➤ Les crédits :
Pour les banques, les emprunteurs sont des particuliers ou des entreprises qui ont besoin d’argent pour consommer ou pour réaliser un investissement. En échange de cet argent, ils versent à la banque des intérêts, fixés notamment en fonction de la durée du crédit et du risque de défaillance. Par risque de défaillance, on entend la probabilité qu’un emprunteur ne puisse pas rembourser le crédit. Plus ce risque est grand, plus les intérêts demandés sont élevés. Certains crédits sont couverts par un nantissement (sûreté ou garantie), ce qui permet d’accorder des intérêts plus faibles, car la banque peut utiliser l’objet nanti en cas d’insolvabilité. C’est, par exemple, le cas des crédits hypothécaires, qui permettent à un emprunteur d’acquérir un bien immobilier. Si l’emprunteur n’est pas en mesure de rembourser le crédit, la banque peut réaliser le gage en vendant ce bien.

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Table des matières

INTRODUCTION
PARTIE I : APPROCHE THEORIQUE
CHAPITRE 1 : DEFINITIONS ET CONCEPTS
SECTION 1 : LE SYSTEME BANCAIRE
SECTION 2 : LE FINANCEMENT DU SECTEUR PRIVE
CHAPITRE 2 : FONDEMENTS THEORIQUES DES RELATIONS ENTRE LE SYSTEME BANCAIRE ET FINANCEMENTS DU SECTEUR PRIVE
SECTION 1 : REVUE DE LA LITTERATURE
SECTION 2 : FONDEMENT THEORIQUE DES RELATIONS ENTRE SYSTEME BANCAIRE ET LE FINANCEMENT DU SECTEUR PRIVE
CONCLUSION DE LA PREMIERE PARTIE
PARTIE II : APPROCHE EMPIRIQUE (CAS DE MADAGASCAR)
CHAPITRE 3 : LE SYSTEME BANCAIRE MALAGASY ET LE FINANCEMENT DU SECTEUR PRIVE
SECTION 1 : LE SYSTEME BANCAIRE MALAGASY
SECTION 2 : LE SECTEURS PRIVE MALAGASY
CHAPITRE 4 : LE SYSTEME BANCAIRE DE MADAGASCAR FACE AUX FINANCEMENTS DU SECTEUR PRIVE
SECTION 1 : NIVEAU DU FINANCEMENT BANCAIRE ENVERS LE SECTEUR PRIVE
SECTION 2 : ADEQUATION ENTRE BESOIN DU SECTEUR PRIVE ET LE
FINANCEMENT DU SECTEUR BANCAIRE
CONCLUSION DE LA DEUXIEME PARTIE
CONCLUSION GENERALE

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