GENERALITES
ย ย ย ย ย ย ย ย ย ย La relation โ paludisme-grossesse โ est connue pour รชtre un problรจme de santรฉ publique dans les pays dโendรฉmie. Il est cependant frappant de constater que les recommandations souvent prรฉcises de lโOrganisation Mondiale de la Santรฉ (OMS) et des autoritรฉs sanitaires sont rarement prises en compte, probablement par manque de moyens dans les services de base, mais aussi ร cause dโun certain fatalisme des populations et des professionnels vis ร vis dโun phรฉnomรจne si frรฉquent et si ancien quโil semble totalement intรฉgrรฉ aux circonstances normales de la vie. Tout aussi intรฉressant est le fait de noter combien son importance, la diversitรฉ et la gravitรฉ de ses effets restent mรฉconnues et peu explorรฉes (9). De fait, lโรฉtude des effets du paludisme sur la femme enceinte et sur le fลtus est dโune grande complexitรฉ :
– pour la femme enceinte, lโinfection plasmodiale peut rester asymptomatique, avec ou sans parasitรฉmie apparente ; elle peut provoquer une anรฉmie, des accรจs fรฉbriles, des atteintes viscรฉrales, en particulier du cerveau, des reins et des poumons, tous ces symptรดmes pouvant conduire au dรฉcรจs ;
– pour le fลtus et le nouveau-nรฉ, le paludisme peut se traduire par une infection placentaire, un retard de croissance intra-utรฉrin, une transmission verticale de lโinfection, une mort fลtale ou pรฉrinatale.
En matiรจre de santรฉ publique, lโanรฉmie maternelle et le faible poids ร la naissance prรฉsentent un intรฉrรชt particulier, car ils sont eux-mรชmes des facteurs de vulnรฉrabilitรฉ, mais aussi des dรฉterminants dโautres complications graves survenants plus tardivement (9). Cette premiรจre partie de notre รฉtude visera ร comprendre les mรฉcanismes dโinteraction existant entre le parasite du paludisme et la femme enceinte; un premier chapitre rappellera les gรฉnรฉralitรฉs sur le vecteur du paludisme et son cycle chez lโhomme, avant que soient abordรฉes les interactions entre le parasite et la femme enceinte.
Le problรจme de rรฉsistance
ย ย ย ย ย ย ย ย ย Le Plasmodium Falciparum prรฉsente un taux croissant de rรฉsistance aux mรฉdicaments antipaludรฉens couramment utilisรฉs, en particulier ร la chloroquine (17) ; apparue dans le sudest asiatique et en Amรฉrique Latine en 1960 (18), la chloroquino-rรฉsistance du P.falciparum sโest รฉtendue ร lโAfrique de lโEst, puis ร lโAfrique Centrale pour gagner enfin lโAfrique de lโOuest. Le problรจme majeur des รฉquipes de santรฉ de ces pays est de proposer une stratรฉgie curative efficace dans le traitement des accรจs simples. Plusieurs types dโantimalariques sont ainsi utilisรฉs: la chloroquine dans les zones de non rรฉsistance, la mรฉfloquine en Afrique, lโassociation quinine-tรฉtracycline dans plusieurs pays dโAsie du sud-est, lโassociation pyrimรฉthamine-sulfadoxine en Asie du sud-est, en Amรฉrique du Sud et en Afrique, et plus rรฉcemment les dรฉrivรฉs hydrosolubles du qinghaosu. Madagascar nโa pas รฉtรฉ รฉpargnรฉe puisque lโapparition dโune rรฉsistance de P.falciparum ร la chloroquine y fut suspectรฉe par GOASGUEN dรจs 1975 ; elle fut confirmรฉe in vivo chez des sujets malades et enfin in vitro sur des parasites provenant de sujets malades en 1981, justifiant la place de Madagascar dans le groupe II de la classification internationale des zones de rรฉsistance ร la chloroquine (groupe I : pas de P.Falciparum ou absence de chloroquino-rรฉsistance ; groupe II : chloroquino-rรฉsistance prรฉsente mais modรฉrรฉe, groupe III : prรฉvalence รฉlevรฉe de chloroquino-rรฉsistance ou multirรฉsistance) (18). Des rรฉsultats rรฉcents obtenus au laboratoire du paludisme de lโInstitut Pasteur de Madagascar ont mis en รฉvidence une augmentation progressive de la rรฉsistance de P. falciparum aux amino-4- quinolรฉines (18), passant de 7 % de rรฉsistance in vivo (R1 + R2) entre 1982 et 1986, ร 18 % entre 1987 et 1994, augmentation corrรฉlรฉe par les tests in vitro. Cette situation constitue un danger, particuliรจrement pour les sujets dont la prรฉmunition au paludisme est modรฉrรฉe, et risque de compromettre ร lโavenir la prise en charge communautaire des accรจs palustres par la chloroquine et la chimioprophylaxie chez les groupes ร risque. Les tests in vitro menรฉs rรฉguliรจrement depuis nโont par contre toujours pas dรฉcelรฉ de souche type R3, ce qui conforte pour lโinstant la stratรฉgie dโutilisation de la chloroquine adoptรฉe par le gouvernement malgache.
Le cycle chez lโhomme
ย ย ย ย ย ย ย ย Le dรฉveloppement des Plasmodiums chez lโhomme emprunte deux cycles: lโun exoรฉrythrocytaire, intra-hรฉpatique, lโautre intra-รฉrythrocytaire. Tous deux sont des cycles asexuรฉs ou schizogoniques. Au cours de la piqรปre, lโanophรจle infestรฉe injecte des sporozoรฏtes, formes infestantes contenues dans la glande salivaire de lโinsecte; ces sporozoรฏtes ne font que transiter une demiheure dans les capillaires sanguins avant de se rรฉpartir dans tout lโorganisme ; seuls survivront ceux ayant gagnรฉ le foie, oรน ils se localisent dans les hรฉpatocytes .
a) La phase hรฉpatique : Le dรฉveloppement des mรฉrozoรฏtes (ils prennent une forme plus arrondie appelรฉe trophozoรฏte) et leur multiplication repoussent en pรฉriphรฉrie le noyau de la cellule qui finit par constituer une masse appelรฉe schizonte ou corps bleu ; bientรดt la cellule รฉclate, libรฉrant de nombreux mรฉrozoรฏtes, formes uninuclรฉรฉes qui initieront la phase รฉrythrocytaire. (A noter que les trophozoรฏtes peuvent connaรฎtre une รฉvolution retardรฉe, restant dans le foie ร lโรฉtat de formes dormantes appelรฉes hypnozoรฏtes, dont lโactivation ultรฉrieure est ร lโorigine des rechutes de P.vivax et de P.ovale).
b) La phase sanguine : Les mรฉrozoรฏtes libรฉrรฉs gagnent la circulation sanguine, pรฉnรจtrent par effraction dans les hรฉmaties et deviennent chacun un trophozoรฏte ; celui-ci se dรฉveloppe, grossit et son noyau se multiplie; il en rรฉsulte un schizonte qui se charge progressivement dโun pigment spรฉcifique dโorigine parasitaire, lโhรฉmozoรฏne. La multiplication du noyau forme dans lโhรฉmatie un corps en rosace ; parallรจlement, lโhรฉmoglobine de lโhรฉmatie parasitรฉe se dรฉgrade et apparaissent selon lโespรจce plasmodiale en cause des organites spรฉcifiques : granulations de Schรผffner (P.vivax et P.ovale) ou tรขches de Maรผrer (P.falciparum); la lyse des hรฉmaties parasitรฉes est contemporaine de lโaccรจs thermique clinique. Le corps en rosace dilatรฉ et mรปr รฉclate, libรฉrant des mรฉrozoรฏtes : lโhรฉmozoรฏne et les dรฉbris libรฉrรฉes par lโรฉclatement des shizontes sont phagocytรฉs par les leucocytes polynuclรฉaires ou mononuclรฉaires qui deviennent โ mรฉlanifรจres โ, ainsi que par les cellules macrophagiques du foie, de la rate et de la moelle hรฉmatopoรฏรฉtique. Les mรฉrozoรฏtes libรฉrรฉs vont envahir immรฉdiatement de nouvelles hรฉmaties, initiant ainsi de nouveaux รฉrythrocytaires. La durรฉe de ces cycles varie en fonction de lโespรจce plasmodiale : environ 48 heures pour la fiรจvre tierce et 72 heures pour la fiรจvre quarte. Aprรจs plusieurs cycles schizogoniques apparaissent dans les hรฉmaties des รฉlรฉments ร potentiel sexuel appelรฉs gamรฉtocytes, mรขles et femelles, qui permettront la poursuite du cycle chez le moustique.
Impact de lโรฉcologie humaine et du dรฉveloppementย
โข La distance entre les habitations et le gรฎte : le taux dโinoculation diminue ร mesure que lโon sโรฉloigne des gรฎtes larvaires des anophรจles vecteurs.
โข Lโhabitat et les coutumes: lโabsence de murs et leur prรฉcaritรฉ favorise lโaccรจs des anophรจles aux dormeurs, et leur dรฉpart des maisons.
โข Les modifications anthropiques du milieu: la destruction de la forรชt, le dรฉveloppement agro-industriel basรฉ sur la maรฎtrise de lโeau, constituent des risques de prolifรฉration de gรฎtes trรจs productifs en moustiques.
Lacunes et dรฉtรฉrioration des systรจmes de santรฉ
ย ย ย ย ย ย ย ย ย ย Lโun des enseignements que lโon peut tirer de lโexpรฉrience de la lutte antipaludique est que tant la prรฉvention que le traitement nรฉcessitent un systรจme de santรฉ solide. Des organisations indรฉpendantes de lutte contre le paludisme ne peuvent pas subsister ; elles ont gรฉnรฉralement pour effet de dรฉtourner les ressources et lโattention nรฉcessaires ร lโamรฉlioration du systรจme de santรฉ existant. Bien souvent lโaccรจs ร un personnel soignant qualifiรฉ est impossible. Lโaccรจs des personnes dรฉfavorisรฉes aux soins de santรฉ est entravรฉ par des considรฉrations de prix et de temps. Aux premiers niveaux de soins, il arrive que le personnel de santรฉ prescrive des mรฉdicaments inadaptรฉs et que certains patients ne se conforment pas au schรฉma thรฉrapeutique recommandรฉ, que les mรฉdicaments soient inefficaces face ร la pharmaco-rรฉsistance ou en raison de leur piรจtre qualitรฉ, et que les cas de paludisme sรฉvรจre soient mal diagnostiquรฉs ou ne fassent pas lโobjet de soins spรฉcialisรฉs. Les carences au niveau des soins sont ร lโorigine dโune morbiditรฉ et dโune mortalitรฉ paludรฉennes รฉvitables et favorisent en outre le dรฉveloppement de la pharmacorรฉsistance du fait de lโutilisation de doses non optimales. La lutte contre le paludisme au XXI รจme siรจcle devra comporter un renforcement des systรจmes de santรฉ et une collaboration รฉtroite avec les populations afin de cerner et dโaborder leurs problรจmes spรฉcifiques (20).
Modifications immunologiques liรฉes ร la grossesse
ย ย ย ย ย ย ย ย ย Dans la grossesse normale, le fลtus constitue une greffe semi-allogรฉnique: la mรจre et le fลtus ne partagent que 50% de leurs marqueurs tissulaires et leurs systรจmes immunitaires devraient se rejeter mutuellement. La greffe, dโinstallation progressive est rendue possible par la mise en place de lโunitรฉ utรฉro-placentaire, lโadaptation du systรจme immunitaire maternel et lโimmaturitรฉ du systรจme immunitaire fลtal. Lโunitรฉ utรฉro-placentaire rรฉsulte de lโinstallation du trophoblaste dโorigine fลtale dans la dรฉciduale maternelle, qui provient de la transformation de lโendomรจtre utรฉrin (21). Cette unitรฉ nโest pas une barriรจre physique totale, la minceur du syncytiotrophoblaste permettant un trafic cellulaire bilatรฉral faible mais significatif, comme en tรฉmoignent par exemple les accidents hรฉmolytiques par incompatibilitรฉ rhรฉsus. Les mรฉcanismes immunologiques liรฉs ร la grossesse rรฉsultent des interactions de chacun des รฉlรฉments de cette unitรฉ utรฉro-placentaire :
โข Plus de 30% des cellules de la dรฉciduale sont des leucocytes: macrophages, lymphocytes TCD8+ (lymphocytes de phรฉnotype CD8), et une population prรฉpondรฉrante de cellules NK-like (monocytes โ Natural Killer โ). Les macrophages, les lymphocytes et la dรฉciduale elle-mรชme libรจrent des facteurs immuno-suppresseurs, notamment de la prostaglandine E2 et du facteur de croissance tumorale (TGF-B) : ces facteurs sโopposent ร lโaction de lโinterleukine-2 (IL-2) et limitent lโaction des lymphocytes T sans avoir dโeffet sur les cellules matures ; ils moduleraient localement le nombre de cellules cytotoxiques de la dรฉciduale.
โข Le syncytiotrophoblaste sรฉcrรจte dโautres facteurs immuno-rรฉgulateurs : certaines interleukines (IL-3, IL-6) ainsi que du Granulocyte Macrophage Colony Stimulating Factor (GM-CSF) qui serait le facteur primordial de croissance du fลtus (21).
โข Enfin, certaines hormones de la grossesse (cortisol, ลstrogรจnes, progestรฉrone) induiraient la synthรจse de facteurs immuno-suppresseurs par lโaxe hypothalamohypophysaire (21). Lors de lโexpulsion du placenta, une partie de la dรฉciduale persiste dans lโutรฉrus, ce qui peut permettre la persistance de cellules immunitaires mรฉmoires locales lors dโune grossesse ultรฉrieure . Rรฉcemment, une thรฉorie a รฉtรฉ proposรฉe pour expliquer les modifications immunologiques au cours de la grossesse. Rappelons que les lymphocytes T CD4+ (lymphocytes T de phรฉnotype CD4) se rรฉpartissent en deux sous-populations en fonction des lymphokines (glycoprotรฉines de faible poids molรฉculaire secrรฉtรฉes par les lymphocytes T, et mรฉdiateurs de lโimmunitรฉ cellulaire) quโils produisent:
โข la sous population โ TH1 โ produit lโinterleukine-2 (IL-2), le facteur de nรฉcrose tumorale (TNF-ฮฑ) et lโinterfรฉron (INF-ฮณ) ;
โข les lymphocytes โ TH2 โ produisent certains types dโinterleukine : IL-4, IL-5 et IL-10.
Schรฉmatiquement, les TH-1 induisent une rรฉponse de type cellulaire alors que les TH2 favorisent une rรฉponse humorale. Par les cytokines quโelles produisent, chacune des deux sous-populations renforce ses propres cellules et inhibe lโautre sous-population. Le systรจme immunitaire peut donc rรฉpondre de deux faรงons ร une mรชme infection et la protection peut รชtre TH1- ou TH2-dรฉpendante selon la nature du pathogรจne. Au cours de la grossesse, lโunitรฉ utรฉro-placentaire produit surtout des cytokines detype TH-2, notamment IL-10; la rรฉponse humorale est donc favorisรฉe aux dรฉpends de la rรฉponse cellulaire (21). Il est possible que lโunitรฉ fลto-placentaire se protรจge ainsi des effets dรฉlรฉtรจres de la rรฉponse TH-1 puisque, in vitro, le TNF- et INF- altรจrent le tissu trophoblastique tandis que lโINF- et IL-2 activent les cellules NK de la dรฉciduale qui dรฉtruisent le trophoblaste. Un renforcement de la rรฉponse TH-2 permettrait de contrebalancer la diminution de la rรฉponse cellulaire.
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Table des matiรจres
LISTE DES SIGLES ET ABREVIATIONS
INTRODUCTION
PREMIERE PARTIE REVUE DE LITTERATURE
1 – GENERALITES
2 – CONSIDERATIONS SUR LE PALUDISME
2.1- LES AGENTS PATHOGENES DU PALUDISME
2.1.1. Le Plasmodium Falciparum
a) Gรฉnรฉralitรฉs
b) Le problรจme de rรฉsistance
2.1.2. Le Plasmodium Vivax
2.1.3. Le Plasmodium Ovale
2.1.4. Le Plasmodium Malariae
2.2 – LE CYCLE DU PLASMODIUM
2.2.1. Le cycle chez lโhomme
a) La phase hรฉpatique
b) La phase sanguine
2.2.2. Le cycle chez lโanophรจle
2.3 – FACTEURS GENERAUX DE RECRUDESCENCE DU PALUDISME
2.3.1. Impact de lโรฉcologie humaine et du dรฉveloppement
2.3.2. Conflits civils et migrations humaines ร grande รฉchelle
2.3.3. Changements climatiques et environnementaux
2.3.4. Lacunes et dรฉtรฉrioration des systรจmes de santรฉ
2.3.5. Dรฉveloppement dโune rรฉsistance aux mรฉdicaments et aux insecticides
3 – GROSSESSE ET PALUDISME
3.1 – INTERACTIONS IMMUNOLOGIQUES ENTRE PALUDISME ET GROSSESSE
3.1.1. Modifications immunologiques liรฉes ร la grossesse
3.1.2. Interactions entre paludisme et grossesse
a) Lโinfection placentaire
b) Consรฉquences de lโinfection placentaire
c) Mรฉcanismes immunologiques
3.2 – CONSEQUENCES DU PALUDISME CHEZ LA FEMME ENCEINTE
3.2.1. Anรฉmie
3.2.2. Faible poids ร la naissance
3.2.3. Paludisme et รฉtat prรฉ-รฉclamptique
3.2.4. Avortement et accouchement prรฉmaturรฉ
3.2.5. Paludisme congรฉnital
4 – PROPHYLAXIE DU PALUDISME
4.1 – CHIMIOPROPHYLAXIE
4.1.1. La chloroquine
4.1.2. Le Proguanil
4.1.3. La Mรฉfloquine
4.1.4. Le Pyrimรฉthamine – Sulfadoxine
4.1.5. LโArtรฉmisinine (Qinghaosu) et ses dรฉrivรฉs
4.1.6. Autres mรฉdicaments antipaludiques
4.1.7. Choix dโun mรฉdicament efficace en chimioprophylaxie des femmes enceintes
4.2 – MOYENS DE LUTTE CONTRE LE VECTEUR
4.2.1. Introduction
4.2.2. Les insecticides
a) Les diffรฉrents composรฉs
b)Utilisation des insecticides dans la lutte anti-vectorielle
c) Les moyens de protection individuelle utilisant les insecticides
i) Les moustiquaires imprรฉgnรฉe
ii) Utilisation de rideaux imprรฉgnรฉs
iii) Utilisation de serpentins et de diffuseurs en plaquettes
4.2.3. Les autres moyens de lutte et de protection
a) Les rรฉpulsifs
b) Les agents de lutte biologique
c) Les moyens mรฉcaniques de protection
4.2.4. Lโamรฉnagement de lโenvironnement
4.3 – MISE AU POINT DโUN VACCIN ANTIPALUDIQUE
5 – BILAN ET PERSPECTIVES EN MATIERE DE LUTTE ANTIPALUDIQUE
5.1 – HISTORIQUE DE LA LUTTE CONTRE LE PALUDISME
5.1.1. Avant 1850 : Lโรฉpoque hygiรฉniste
5.1.2. La pรฉriode coloniale : les dรฉbuts de lโapproche scientifique
5.1.3. La pรฉriode des guerres mondiales
5.1.4. 1940-1960 : Lโespoir dโune รฉradication
5.1.5. 1970-1990 : Le retour au rรฉalisme
5.1.6. 1990-2000 : Une histoire riche dโenseignements
5.2 – PERSPECTIVES DE LUTTE
ETUDE PROPREMENT DITE
DEUXIEME PARTIE : ETUDE PROPREMENT DITE
1 – PRESENTATION DES ZONES DโETUDE
1.1 – PRรSENTATION DU FIVONDRONAMPOKONTANY (FIV) DE TOAMASINA 1
1.1.1. Localisation et dรฉlimitation administrative
1.1.2. Cadre physique
1.1.3. Donnรฉes รฉconomiques et dรฉmographiques
1.1.4. Santรฉ
1.2 – LE DISTRICT DE FรNรRIVE-EST
1.2.1. Situation gรฉographique
1.2.2. Donnรฉes dรฉmographiques et รฉconomiques
a) Population
b) Economie
1.2.3. Donnรฉes sanitaires
1.3 – LA COMMUNE DE MAHAMBO
2 – POPULATION ET METHODEย
2.1- CRITรRES DโINCLUSION ET DโEXCLUSION
2.1.1. Critรจres dโinclusion
2.1.2. Critรจres dโexclusion
2.2 – ECHANTILLONNAGE
2.3 – MรTHODES
2.3.1. Mรฉthode dโanalyse des donnรฉes
2.3.2. Rรฉalisation pratique
3 – RESULTATS
3.1 – DESCRIPTION DE LโECHANTILLON
3.2 – IDENTIFICATION DES CONNAISSANCES, ATTITUDES ET PRATIQUE DES FEMMES
3.2.1. Connaissances
a) Connaissances gรฉnรฉrales sur le paludisme
i) Connaissances du paludisme
ii) Connaissance de la cause du paludisme
iii) Connaissance des signes du paludisme
b) Connaissances des complications de la grossesse liรฉes au paludisme
i) Connaissance de lโexistence de complications
ii) Nature des complications citรฉes par les femmes
iii) Frรฉquence des complications
c) Connaissances des moyens de prรฉvention du paludisme
i) Connaissance de lโexistence de moyens prรฉventifs
ii) Moyens de prรฉvention citรฉs
3.2.2. Attitudes
a)Opinions vis ร vis du recours en cas de grossesse
b)Opinions vis ร vis de la chimioprophylaxie antipalustre
i)Effets secondaires de la chloroquine
ii) Explications fournies par les personnes ressources
iii) Disponibilitรฉ en chloroquine
3.2.3. Pratique des femmes concernant la surveillance de la grossesse
a) Modalitรฉs de suivi de la grossesse
b) Pratique des femmes en matiรจre de chimioprophylaxie
i) Prise de chloroquine
ii) Causes allรฉguรฉes de refus de chloroquine
iii) Coรปt de la chloroquine pendant la grossesse
iv) Durรฉe de la prise de chloroquine
v) Posologie de chloroquine suivie
c)Dรฉroulement de la grossesse
3.3 – LES DETERMINANTS QUI CONDITIONNENT LE SUIVI DE LA CHIMIOPROPHYLAXIE PAR LES FEMMES ENCEINTES
3.3.1. Influence des caractรฉristiques socio-dรฉmographiques
a)Influence du lieu de rรฉsidence
b) Influence de lโรขge des femmes
c) Influence du statut marital
d) Scolarisation de la femme
e) Influence du niveau de scolarisation du mari
f) Influence de la profession du mari
g) Nombre de grossesses
h) Nombre dโenfants
i) Niveau de ressources du foyer
j) Influence de lโรฉloignement du centre de santรฉ
3.3.2. Influence des connaissances sur le suivi de la chimioprophylaxie
a)Influence des connaissances gรฉnรฉrales sur le paludisme
i) Connaissance du paludisme
ii) Connaissance de la cause du paludisme
iii) Connaissance des signes cliniques du paludisme
b) Influence de la connaissance des complications du paludisme
i) Connaissance de lโexistence de complications
ii) Influence du ressenti de la frรฉquence des complications
ii) Influence de la connaissance effective des complications
c) Influence de la connaissance des moyens de prรฉvention
i) Connaissance de lโexistence de moyens prรฉventifs
ii) Connaissance effective des moyens de prรฉvention
3.3.3. Influence des attitudes sur le suivi de la chimioprophylaxie
b)Influence des opinions sur le recours en cas de grossesse
c)Influence des opinions vis ร vis de la chimioprophylaxie
i) Effets secondaires de la chloroquine
ii) Influence du ressenti des explications fournies
iii) Influence des avis sur la disponibilitรฉ en chloroquine
3.3.4. Influence du mode de suivi de la grossesse
a)Conditions de suivi de la grossesse
3.3.5. Indicateur de rรฉsultat
TROISIEME PARTIE : DISCUSSIONS ET SUGGESTIONS
1- DISCUSSIONS
1.1 – ANALYSE CRITIQUE DE LโETUDE
1.1.1. Supports de lโinformation
1.1.2. Taux de rรฉponses
1.2 – INTERPRรTATION
1.2.1. Dรฉterminants socio-dรฉmographiques
1.2.2. Influence des connaissances
1.2.3. Influence des attitudes
1.2.4. Quelques commentaires supplรฉmentaires
2 – SUGGESTIONS
2.1 – DรVELOPPEMENT DE STRATรGIES DE COMMUNICATIONS
2.2 – AMรLIORATION DE LโACCรS AUX SERVICES DE SANTE
2.3 – FORMATION CONTINUE ET ENCADREMENT DU PERSONNEL
2.4- ASSOCIER LA COMMUNAUTE ET LES RECOURS TRADITIONNELS
2.5 – SUSCITER DES ETUDES SCIENTIFIQUES
2.6 – PRIVILEGIER LA MULTIDISCIPLINARITE
CONCLUSION
METHODE DE SONDAGE
ANNEXE 3
QUESTIONNAIRE
Question ouverte
DEGRร DE LIBERTร
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