Le sport dans la société française

Le sport dans la société française

Le sport, élément essentiel du bien vivre des territoires

Le sport a un rôle essentiel dans le développement de l’individu mais il tient également une place certaine au niveau collectif dans la société d’aujourd’hui. Il contribue à un effort commun d’éducation et de socialisation. En effet le sport est une notion transversale de notre société. Le sport peut avoir plusieurs rôles :
– L’éducation
– La santé
– L’intégration sociale des individus

Le sport dans un objectif de prévention pour la santé.
Le sport comme facteur d’entretien de sa santé, est une chose bien connue de tous. De plus en plus de personnes sont en quête d’un « mieux-être » d’un « mieux-vivre». La volonté d’une vie plus longue en bonne forme attire dans les salles, les piscines ou les stades de plus en plus de nouveaux adeptes. De plus, les medias et la vision qu’ils diffusent d’un corps idéalisé et en bonne sante contribuent à cette volonté commune et soudaine de faire du sport. Les pratiques d’entretien et d’entraînement se sont déplacées vers les salles de mise en forme (fitness). L’allongement de la durée de la vie, la sédentarité croissante et l’obésité contribuent à faire du sport un objectif de sante publique. C’est donc une attente de plus de la part des citoyens à laquelle doivent répondre les communes.

Le sport a un rôle fort dans l’éducation des plus jeunes.
Le sport à également une dimension éducative importante qu’il faut prendre en compte. En effet, dès le plus jeune âge, le sport permet d’apprendre des valeurs essentielles au développement personnel de chaque individu. Le territoire doit donc répondre aux attentes des écoles et associations en termes d’aménagements et d’accessibilité au sport, de façon à ce que celui-ci puisse apporter le plus de bienfait aux plus jeunes. Cette capacité du sport à touché les plus jeunes et à leur apprendre des valeurs sociales importantes va être approfondie dans la partie ci-après.

Le sport est un véritable créateur de lien social, d’où sont importance au sein des territoires.
Suivant la manière dont il est pratiqué et accompagné, le sport peut être porteur de valeurs essentielles tant sur le plan du développement personnel que collectif. La maîtrise du corps et le développement de la condition physique, le goût de l’effort et de la compétition, la construction de la personnalité et la confiance en soi sont autant de caractéristiques fortes du monde du sport. Les activités physiques et sportives permettent d’appréhender l’esprit d’équipe, la coopération et le respect d’autrui tout en respectant la discipline et les règles, sans oublier des principes fondamentaux sous-jacents : la convivialité, le plaisir et le sens du partage.

La pratique sportive en France

La France dispose d’un réel engouement pour le sport. Près de 65% des français, soit 34 millions de personnes, pratiquent une activité physique ou sportive au moins une fois par semaine tout au long de l’année. En tête des activités les plus pratiquées, demeurent depuis plus de 10 ans : la marche, la natation, le vélo et le joggingfooting. Pour la plupart, les français pratiquent leurs activités physiques de manière autonome. Seulement la moitié des sportifs déclarés sont adhérents d’une association ou d’une structure sportive. La majorité des activités physiques et sportives se déroulent en dehors de tout encadrement professionnel. Le sport en France est organisé, à l’image du pays, de façon pyramidale. En effet, Le ministère de la Jeunesse et des sports couvre l’ensemble du phénomène sportif français et délègue à des fédérations l’organisation effective de chaque discipline. De plus, Le Comité national olympique et sportifs français s’occupe du lien entre les différentes autorités politiques, le comité international olympique et les différentes fédérations sportives.

La pratique sportive des français est le reflet de leurs conditions sociales

Le sport peut se pratiquer de diverse façons. Il est possible d’intégrer un club, ou bien le pratiquer seul, et ce, selon nos envies. La diversité de pratiques du sport est donc bien évidente, cependant ce qui est encore plus important à soulever, c’est la diversité des publics pratiquant du sport. En effet, les sports ne sont pas accessibles de la même manière, en fonction de la tranche d’âge à laquelle on appartient, en fonction de la catégorie socioprofessionnelle que l’on représente, en fonction de notre état de santé, ou même en fonction de notre sexe.

– Les hommes sont légèrement plus sportifs que les femmes. La différence la plus marquée concerne le niveau de participation à des compétitions ou manifestations sportives où les hommes sont beaucoup plus nombreux.
– L’âge est aussi discriminant. Si les seniors (50 ans et plus) continuent à avoir une pratique sportive comparable à celle de l’ensemble de la population, ils pratiquent beaucoup moins souvent au sein d’une structure ou de manière encadrée, et participent peu à des compétitions.
– Enfin, les catégories socioprofessionnelles supérieures et intermédiaires ont un taux de d’activité sportive globalement plus élevé.

La parité homme/femme n’a pas sa place dans le milieu du sport ?
En effet, bien que symbole fort du sport français en ce moment, le sport féminin reste peu représenté, et le taux de participation des femmes aux différents sports se situe loin derrière celui des hommes. Cependant, ces résultats sont dus au fait que les hommes et les femmes ne pratiquent pas les mêmes sports en général. Mise à part le vélo, la natation, la plongée, la marche ou le roller. En effet, les trois quarts des personnes pratiquant le football, le rugby, les autres sports collectifs, ainsi que la pêche, la chasse, la pétanque ou le billard sont des hommes. Les sportives représentent 50 à 75 % des pratiquantes de gymnastique, de danse, d’équitation, de patin à glace ou de randonnée. (cf annexe 1). Ces différences sont dû au fait que le choix des disciplines reflète des aspirations et des modes de pratique différentes. De plus, les femmes pratiquent beaucoup plus souvent leur sport de manière autonome contrairement aux hommes. On peut donc se demander si les structures sportives institutionnelles sont suffisamment adaptées à leurs attentes.

A partir d’un certain âge la pratique sportive n’est plus possible ?
Avec l’âge certains sports collectifs comme, le rugby, le football, ou même des sports individuels, tels que la boxe ou le patinage deviennent vite inaccessibles. Le corps ne peut plus se permettre certains efforts ou certains chocs. On devient alors spectateur des sports qu’on aimait tant, ou l’on se cherche d’autres pratiques sportives plus appropriées. En effet, Seul le vélo, la natation, la randonnée pédestre, la pétanque et la gymnastique attirent plus de 10 % des « seniors ». Ce ne sont pas néanmoins des activités spécifiques aux plus de 50 ans. Elles se pratiquent à tous les âges, car chacun peut s’y adonner selon ses possibilités, du loisir à la compétition (cf annexe 2). Les liens intergénérationnels sont très importants dans une société et donc le sport se doit de les préserver ou même les améliorer.

L’accès au sport est conditionné par le niveau de diplôme et le niveau de vie.
Les pratiques sportives sont conditionnées par le niveau de vie des pratiquants. En effet, certaines nécessitent un équipement spécifique et des déplacements, comme le ski, le golf, la voile etc. D’après l’INSEE, ces activités physiques et sportives coûteuses sont trois à cinq fois plus répandues chez les ménages aisés que chez les moins aisés. Ces écarts de pratique selon le niveau de vie s’amplifient avec l’âge. Après 50 ans, les personnes issues des ménages ayant un faible niveau de vie font tous au plus du vélo. C’est le coût d’accès à certains équipements et les prix d’adhésions aux clubs qui sont les principales causes d’inaccessibilités pour une partie de la population .

C’est notamment pour réduire ces inégalités que le CNOSF s’est engagé en 1995, avec l’Etat et EDF, à créer un réseau d’insertion par le sport.

Le sport met donc de côté certains individus de façon involontaire. Les nonpratiquants doivent constituer une des principales cibles des politiques sportives. Par l’analyse des raisons de ne pas faire du sport, il s’agit d’appréhender les publics les plus éloignés des activités physiques et de comprendre les freins inhérents à la pratique. Les principaux motifs évoqués par les non-pratiquants sont :
– Le manque de temps.
– Le coût des activités, des matériels sportifs ou l’éloignement des équipements.
– Le manque d’intérêt pour le sport.
– L’âge et les problèmes de santé.

Pourtant, plus de la moitié des non-pratiquants a exercé une activité physique ou sportive dans le passé en dehors du sport obligatoire à l’école. Aussi, il apparaît essentiel de redonner le goût, ou le temps, et les moyens à ces personnes de pratiquer une activité physique. L’accessibilité au sport pour tous est donc quelque chose d’essentiel, afin de réduire cette impression de classe sociale au sein d’une commune. Ce problème doit être pris au sérieux. En effet, au sein d’un territoire, le sport permet la mixité sociale, il vise à effacer les différences, à créer des liens et du partage entre les individus. Or pour cela il se doit de pouvoir être pratiqué par tous. Il parait donc évident que le sport est une notion transversale qui régit le bien vivre des territoires. En effet, il permet, lorsqu’il est accessible à tous, la mixité sociale, ce qui entraine des échanges entre individus, la création de valeurs communes et permet de se sentir égal aux autres au sein de son territoire. De plus il permet aux plus jeunes d’apprendre le respect de l’autre, ainsi que d’autres valeurs essentielles au bon fonctionnement du territoire. Le sport permet également à la population de partir en quête du « bien-être » et ainsi d’avoir une vie épanouie. C’est pourquoi le sport se doit d’être accessible pour tous au sein du territoire et de favoriser la mixité sociale. Ce projet individuel va donc traiter de, comment l’aménagement du territoire peut il rendre accessible le sport à tous, de façon à ce que la population du territoire se sente unis et égalitaire. Comment l’aménagement du territoire peut il redonner cette force de cohésion sociale au sport ?

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Table des matières

Introduction
I. Le sport dans la société française
1. Le sport, élément essentiel du bien vivre des territoires
2. La pratique sportive en France
3. La pratique sportive des français est le reflet de leurs conditions sociales
II. Réalisation du diagnostique afin de déterminer l’état actuel du lien entre le sport et la cohésion social dans la commune de Précigné
1. Présentation rapide de la commune
2. Etat des lieux de la population Précignéenne dans le but de montrer les différences sociales
3. Etat des lieux du sport dans la commune de Précigné
4. L’enquête sur le terrain
5. S’inscrire dans une politique régional
III. Le projet : Permettre une meilleure cohésion sociale à Précigné via des aménagements à but sportif
1. Rappel des éléments clefs ressortis du diagnostique
2. Rendre le sport à Sablé sur Sarthe accessible à tous
3. Redéfinir les zones piétonnes afin de garantir la sécurité des usagers tout en créant un circuit de footing
4. Favoriser le développement de liens sociaux grâce aux aménagements pour le sport
5. Les acteurs majeurs du projet
IV. Conclusion
Annexes
Bibliographie

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