Le sous-emploi chez les personnels enseignants et administratifs des établissements d’enseignement privé

Contexte et réalités contradictoires 

« Il faut travailler pour vivre ! » Telle est la réponse donnée spontanément à la question « Pourquoi devrions- nous travailler ? » Certes ! Mais en travaillant, l‟attente de l‟homme ne se réduit pas seulement à la survie. C‟est l‟un des éléments constitutifs de la vie humaine. Il est considéré comme un devoir moral et social qui permet, à juste titre, de déterminer le statut social d‟un individu et sa place dans la société. En effet, les dimensions économique et sociologique du travail sont intimement liées et c‟est pourquoi, la qualité ou bien le type de travail effectué influe sur la vie sociale. Comme être en chômage, ou être sousemployé, ou avoir un travail indécent et inadéquat procure par exemple d‟une manière ou d‟une autre de la frustration. Or, à l‟heure actuelle, ces types de situations sont devenus préoccupants et une baisse progressive de la quantité du travail disponible pour toute la population active est généralement observée dans le monde.

A l‟échelle mondiale , selon le rapport annuel de l‟OIT (Organisation Internationale du Travail) sur les perspectives de l‟emploi dans le monde pour l‟année 2017, le nombre de demandeurs d‟emploi et le taux de chômage devraient demeurer élevés à court terme, alors que la population active continue d‟augmenter. D‟après les prévisions, le taux de chômage dans le monde devrait légèrement augmenter en 2017, pour s‟établir à 5,8 pour cent (contre 5,7 pour cent en 2016) et le nombre de chômeurs croître de 3,4 millions (portant le chômage total à un peu plus de 201 millions en 2017). Si l‟on attend à ce que le taux de chômage reste inchangé en 2018, la croissance de la population active (c‟est-à-dire les personnes qui recherchent un emploi) sera plus rapide que celle des emplois, ce qui traduira par 2,7 millions de chômeurs supplémentaires dans le monde. Et l‟emploi vulnérable touche encore 1,4 milliard de personnes dans le monde qui représente 42% de l‟emploi total en 2017. Les deux régions les plus touchées sont l‟Asie du Sud et l‟Afrique subsaharienne.

La méthodologie

A titre de rappel, comme définition, si on prend celle de VERRIER (1999) , la recherche est une investigation méthodique, portant en général sur un secteur particulier dont il s‟agit de découvrir les facteurs qui l‟influencent, de proposer des hypothèses explicatives et si possible de les vérifier. C‟est-à-dire, la recherche est une quête de vérité sur un domaine précis dans un endroit précis. Elle suit une démarche en cherchant les preuves tangibles sur les faits qu‟elle étudie, qui peuvent-être de dimension historique, politique, social, économique, etc. Ensuite, elle propose des hypothèses résultant d‟une observation ou d‟une induction et devant être vérifiées.

La recherche s‟articule autour de trois concepts fondamentaux, qui sont la démarche, les méthodes et les techniques adoptées par les chercheurs.

Les domaines de la recherche

La sociologie du travail et la sociologie de l‟organisation sont les domaines concernés par cette recherche.

La Sociologie du Travail

La Sociologie du Travail est une branche de la Sociologie. Georges Friedmann la définit ainsi : « L‟étude, sous leurs divers aspects, de toutes les collectivités qui se constituent à l‟occasion du travail ».

La Sociologie du Travail a pour but de questionner les rapports que tissent les hommes et les femmes dans le milieu du travail, en partant du postulat que ces rapports sont multiples, complexes, et concernent à la fois le temps du travail et le temps hors travail, le « dedans » et le « dehors » de l‟entreprise, de « l‟atelier », du lieu de travail.

Le « dedans » se déploie autour de l‟ambiance de travail, des subjectivités au travail (plaisirs et souffrances ; tensions et harmonies…), des modes de gouvernance, des styles de management ou des types de commandement, etc. En jeu sont les conflits, les modes de résistances, les façons effectives d‟organiser le travail dans l‟atelier souvent de façon informelle et opératoire, les pratiques de travail, les tours de main, le rapport parfois ambigu de l‟humain à son poste de travail, les modes d‟apprentissages et de qualification du poste de travail…

Le « dehors » se rapporte aux incidences du travail sur la vie familiale, les loisirs ou les identités sociales conçues comme coextensives des identités professionnelles. Cette dernière dimension interroge aussi les rapports du milieu de travail avec son environnement local, c‟est-à-dire la cité, chère aux philosophes grecs. Le « dehors » concerne aussi l‟espace public, le marché, l‟environnement, bref l‟ensemble des lieux où les univers de travail puisent leurs ressources, trouvent leur justification, et destinent leurs productions, que ces dernières soient positives (création de richesses) ou négatives (impacts toujours possible de l‟activité économique sur l‟environnement).

La Sociologie des organisations

La sociologie des organisations est une branche de la sociologie qui étudie comment les acteurs construisent et coordonnent des activités organisées, analyse et essaie de comprendre leur fonctionnement. Elle se présente comme une science sociale étudiant les entités particulières nommées organisations, et qui applique également les méthodes de la sociologie à l‟étude de ces entités.  En étudiant les phénomènes organisationnels, la sociologie des organisations soulève certaines problématiques liées aux tensions affectant les organisations. Les paramètres d‟étude considèrent: la cohésion sociale, les structures formelles et informelles, l‟adaptation, la hiérarchie et les relations de pouvoir, la circulation des informations et la communication, les situations conflictuelles et pathologiques.

– les études sur la cohésion sociale permet de comprendre comment les organisations parviennent à maintenir leurs structures et leurs identités malgré les tensions qu‟elles subissent ;

– les études sur les structures formelles et informelles cherchent à clarifier les liens entre les structures formelles et les relations sociales informelles au sein de l‟organisation ;

– les interrogations sur l‟adaptation portent sur comment les organisations gèrent l‟innovation et comment elles l‟intègrent pour s‟adapter à leur environnement technique et socioéconomique. Certaines études ont par contre essayé de comprendre comment et pourquoi la structure formelle évolue. D‟autres s‟intéressent à l‟intégration des innovations technologiques aux organisations. D‟autres auteurs se sont focalisés sur l‟étude des changements culturels ;

– le thématique de la hiérarchie et les relations de pouvoir se focalise sur l‟autorité et les différents types de leadership, les différents types de structures organisationnelles, et, la gestion du pouvoir;

– l‟étude de la circulation des informations et les études de la communication ;

– l‟étude sur les situations conflictuelles et pathologiques comme les conflits syndicaux, le stress, les relations interpersonnelles…

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Table des matières

INTRODUCTION
1ère PARTIE : MATERIELS ET METHODES
Chapitre I : La méthodologie
Chapitre II : Les cadres théoriques
Chapitre III : La monographie
2ème PARTIE : RESULTATS
Chapitre IV : La prolifération des établissements scolaires privés dans la CUA
Chapitre V : L’Etat du sous-emploi
Chapitre VI : Les impacts socio-économiques du sous-emploi
3ème PARTIE : DISCUSSION ET RECOMMANDATIONS
Chapitre VII : Interprétations et analyses des résultats
Chapitre VIII : Recommandations
CONCLUSION
Bibliographie
ANNEXES
RESUME

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