L’homme a besoin de méthodes rapides et plus réussies pour gérer son temps de travail en vue d’obtenir un taux de production élevé. Prenons l’exemple d’une production dont le temps coûte chère : celle des studios d’enregistrement d’œuvres musicales. En ce moment, le mouvement musical mondial a déjà pris son chemin pour une grande triomphe au sein de la société. De ce fait, artistes, musiciens se lancent, concourent dans diverses productions musicales. Cependant, la production nationale éprouve quelques difficultés tant au niveau des studios d’enregistrement qu’au niveau des artistes eux-mêmes. Au niveau des studios, ils doivent répondre aux exigences des artistes en matière de qualité d’une part, et d’autre part le principe de concurrence les amènent à chercher des méthodes plus efficaces pouvant minimiser le temps de production.
THEORIE DU SON
LE SON ET LE SIGNAL AUDIOFREQUENCE
Définition du son et du signal audiofréquence
Le son est une vibration générée mécaniquement sous forme d’ondes qui aboutissent au tympan de l’oreille, avant d’être interprétés par le cerveau. Un son se définit d’abord par son intensité matérialisé physiquement par l’amplitude des pressions/dépressions des ondes vibratoires. Il se caractérise également par sa hauteur, c’est à dire par la fréquence des vibrations. Pour être audible par l’homme, sa fréquence doit être comprise entre 20Hz et 20 khz. Au-delà de 20 kHz, on entre dans le domaine des ultrasons, et en dessous de 20 Hz, dans le domaine des infrasons ou « subsonique » .
En terme technique, Les sons musicaux se nomment « signaux audiofréquences » (c’est à dire audible et de fréquences variables) et se caractérisent par des notes. la gamme musicale est composée de sept notes (DO, RE, MI, FA, SOL, LA et SI) caractérisée chacune par sa fréquence. En poursuivant cette énumération, on aboutit aux notes de la gamme supérieure, et ainsi de suite. A l’intérieur d’une octave on trouve encore des notes intermédiaires qui sont les dièses et les bémols.
La dynamique d’une modulation et le niveau nominal
Niveau maximum et niveau de bruit d’un équipement
Tout système électronique, quel qu’il soit (passif ou actif) se caractérise par un niveau maximum et par un niveau de bruit de fond . Le rapport niveau maximum de sortie/niveau de bruit de fond est couramment appelé rapport signal/bruit .
Prenons l’exemple d’un composant passif, une résistance, le niveau maximum correspond donc à la puissance maximale qu’elle peut dissiper, et le niveau de bruit de fond correspond à son bruit thermique c’est à dire sa variation en fonction de la température. Par contre sur un système actif comme la sortie d’un amplificateur, le niveau maximum correspond au niveau de saturation (écrêtage) et le niveau de bruit de fond correspond au bruit de fond qu’il génère auquel s’ajoute le bruit d’entrée qu’il a amplifié. Par définition du bruit de fond, ce sont des signaux parasites se traduisant à l’écoute par un signal indésirable. Cela peut se traduire par un souffle pouvant masquer les signaux Ces signaux parasites peuvent être d’origine : électronique, thermique, électromagnétique ou encore cosmique.
LA CONSOLE DE PRISE ET DE MIXAGE DE SONS
D’après ce que nous avons vu dans le chapitre précédent, le signal audiofréquence devra subir de nombreuses modifications de formes et grandeurs avant sa restitution ou son enregistrement. On groupe généralement, sous le nom de prise et mixage de son, un certain nombre de traitements et corrections effectués, en vue d’avoir une meilleure intelligibilité et d’une audition de niveau satisfaisante. Ces opérations sont faites au plus près de la production :
-en partie dans le studio, dans la salle de spectacle, ou éventuellement en plein air (choix et disposition des microphones);
-en partie, dans une pièce attenante – ou un local mobile – appelée » Régie » ou cabine de prise de son.
Un enregistrement (ou une diffusion) peut être réalisé dans le cas le plus simple en connectant directement un microphone à l’entrée micro d’un magnétophone ou d’un amplificateur. Mais cependant dès qu’il s’agit de « mixer » c’est à dire de mélanger ou bien de manipuler plusieurs sources, un équipement plus complet est nécessaire : c’est la console de prise de son appelée aussi console de mélange.
Synoptique
La console de mélange est un véritable centre d’aiguillage et de contrôle où les modulations sont dosées, corrigées puis mélangées et enfin dirigées sur une ou plusieurs sorties. Quelle qu’en soit sa complexité, on peut scinder une console en deux sections principales :
– La section d’entrée : les voies de la console qui reçoivent et traitent individuellement chaque modulation. Le nombre de voies détermine donc le nombre d’entrées de la console.
– La section de sortie : les « généraux » (appelés groupes lorsqu’il sont plus de deux) réalisent le mélange des signaux.
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Table des matières
INTRODUCTION
Chapitre I : Le son et le signal audiofréquence
A – Définition
B – La mesure d’un signal audiofréquence
1 – Le niveau du signal et la modulation
2 – Le niveau du signal exprimé en décibels
C – La dynamique d’une modulation et le niveau nominal
1 – Niveau maximum et niveau de bruit d’un équipement
2 – La dynamique d’une modulation et le niveau nominal
D – Les distorsions non linéaires
1 – La distorsion d’harmonique
2 – La distorsion d’intermodulation
3 – La distorsion de raccordement
E – L’adaptation d’impédance
Chapitre II – La console de prise et de mixage de sons
A – Introduction
B – Synoptique
C – Les éléments de la console
1 – La section d’entrée : La voie
1-a – L’étage d’entrée
1-b – Inverseur de phases et filtres
1-c – Etage correcteur
1-d – Réglage du niveau de sortie de voie
1-e – La sortie de voie
2 – La section de sortie
2-a – Le général, le réseau de mélange
2-b – Groupe, sous-groupe et pré-mélange
2-c -La sortie directe de voie
D – La console de studio multipiste
1 – Fonctionnement d’un magnétophone multipiste
2 – Les différentes possibilités avec la multipiste
3 – Les éléments d’une console multipiste
3-a – La section d’entrée
3-b – La section de sortie
3-c – La section de monitoring
E – Réflexions et améliorations
Chapitre III – Contrôle automatique des niveaux de sortie des voies
A – Introduction
B – But
C – Le VCA (Voltage Controlled Amplifier)
D – La conversion numérique analogique
1 – Description générale
2 – Les techniques de conversion
2-a – CNA à fonctionnement parallèle/série
2-b – La conversion directe
2-c – La conversion indirecte
E – Le multiplexage
F – Les différents modes de mixage automatique
1 – Le mode « Write » (écriture)
2 – Le mode « Read » (lecture
3 – le mode « Update » (mise à jour)
G – La mémorisation des données
CONCLUSION