LE SIMULATEUR DE SIGNAUX GNSS
Principe de la trilatรฉration
La trilatรฉration est un concept gรฉomรฉtrique qui permet de calculer les coordonnรฉes dโun point dans un plan a lโaide de trois points de rรฉfรฉrences (Sauriol B, 2008). Elle se base uniquement sur les coordonnees de ces points ainsi que les distances les separant du point dont on veut calculer la position. En connaissant la distance entre un point de reference et le point desire (le point M dans la Figure 1.1), on affirme que se dernier ce trouve sur un cercle de centre le point de reference et de rayon la distance les separant. De cette maniere, et en obtenant les deux distances restantes, le point M nโest que lโintersection des trois cercles. La Figure 1.1 illustre le principe de la trilateration dans un espace a deux dimensions. Figure 1.1 Principe de la trilatรฉration en 2D. La trilateration peut sโappliquer aussi pour un espace tridimensionnel. Les cercles de la Figure 1.1 se transforment, alors, en spheres centrees en les points de references et de rayon les distances d1, d2 et d3. La Figure 1.2 illustre le resultat de la trilateration en trois dimensions.
En effet, lโintersection de deux spheres donne naissance a un cercle qui intercepte la troisieme sphere en deux points. La position ne peut encore etre determinee avec precision dโou le besoin dโun quatrieme point de reference qui permettra de lever lโambiguite sur la decision. Figure 1.2 Principe de la trilatรฉration en 3D. Si on connait les coordonnees (xi,yi,zi) des quatre points de references et les distances di, on peut determiner, en resolvant le systeme dโequations (1.1), les coordonnees (xM,yM,zM) du point desire. Dans un cas ideal, la resolution de ce systeme donne une solution unique. Toutefois, dans la pratique, des erreurs surviennent au niveau des positions des points de reference et des distances. Lโintersection des spheres nโetant plus un point dans lโespace, on obtient une region de probabilite qui est representee par la Figure 1.3 pour un espace a deux dimensions.
Le positionnement par satellites
Les systemes de positionnement par satellites utilisent la methode de la trilateration afin de calculer la position dโun recepteur. Les points de references dans ces systemes constituent la constellation des satellites gravitant autour de la terre. Il faudrait donc connaitre leurs positions de facon precise. Ensuite, il suffit de mesurer la distance separant le satellite du recepteur avec une precision compatible avec la precision de navigation quโon veut obtenir. Les satellites emettent continuellement des signaux radio qui contiennent leurs positions et lโinstant dโenvoi te. Le recepteur a la tache de calculer le temps de reception de ces signaux tr. Connaissant leur vitesse de propagation (c : vitesse de la lumiere), on en deduit la distance separant le recepteur du satellite : d = c(tr โte ) (1.2) Le calcul du temps de propagation doit etre extremement precis, car une erreur dโune microseconde dans le temps provoque une erreur de 300 m en position. Le temps dโenvoi des signaux est determine par les horloges atomiques embarquees a bord des satellites.
Ce sont des horloges atomiques extremement couteuses, mais aussi extremement fiables et stables. Le temps dโarrivee est donne par le recepteur qui possede une horloge de moindre qualite. Au niveau du temps dโarrivee, il y a donc une erreur provoquee par le recepteur (Sauriol B, 2008). La difference entre le temps dโenvoi et le temps de reception est calcule par le recepteur, ensuite il en deduit la distance qui le separe du satellite. Cette distance est biaisee principalement a cause des imperfections de lโhorloge du recepteur, elle est appelee pseudodistance (Sauriol B, 2008). Dans la section precedente, nous avons conclu quโil faudrait quatre points de references pour arriver a calculer une position. Dans le fait, il est facile de lever lโambiguite sur la position, car une des solutions se trouve sur la surface de la terre alors que la deuxieme se situe dans lโespace. Par consequent, trois satellites suffiraient pour determiner la position dโun recepteur. Cependant, ce nโest pas le cas en pratique.
En effet, en plus des erreurs dโhorloges des satellites dont la correction est envoyee dans le message de navigation, les erreurs causees par lโhorloge du recepteur engendrent une imprecision au niveau du calcul de la pseudo-distance. On suppose, donc, quโil y a un biais entre le veritable temps de reception des signaux et le temps determine par le recepteur. Pour eliminer ce biais, un quatrieme satellite est requis et ainsi, le recepteur doit resoudre le systeme dโequations (1.3) pour determiner sa position (Sauriol B, 2008).
Dรฉfauts reliรฉs au dessin du circuit imprimรฉ La taille de certains composants nโa pas ete prise totalement en compte lors du dessin du circuit imprime de la carte RF ce qui a conduit a une difficulte lors de lโassemblage et de la soudure des composants sur la carte. Les problemes que nous avons remarques sont les suivants :
โข Lโhorloge de reference touche le transformateur RF (Balun) sur la couche superieure du circuit (encadre en blanc sur la Figure 1.14). Nous avons remedie a ce probleme en enlevant une petite partie metallique de la coquille de lโhorloge de reference;
โข Un connecteur JTAG (Joint Test Action Group), dedie pour un des deux CPLD de la carte, a ete place pres du cable coaxial reliant la sortie de la PLL du signal L1 au modulateur. Lors de lโassemblage de la carte, nous nous sommes apercus que le connecteur JTAG touchait le cable coaxial (Conducteur externe a la masse) et nous nous sommes rendu compte, lors du debogage de la carte, quโil causait un court-circuit vu quโune patte du connecteur JTAG est connectee a VDD. Nous avons, alors, resolu ce probleme en placant une gaine en caoutchouc sur le cable coaxial et nous avons incline les pattes du connecteur JTAG pour quโil soit accessible pour la reprogrammation du CPLD sans recourir au detachement du cable coaxial. La partie encadree de la Figure 1.14 illustre le defaut et la correction realisee;
โข Lโempreinte, ou en anglais footprint, du connecteur PCI express avec lequel la carte est connectee a la plate-forme a ete mal dessine. Lors de la soudure de ce connecteur, il sโest avere que les trous, dans la carte RF, etaient plus petits que les pattes du connecteur.
Nous avons, alors, aplati ces pattes par une pince pour quโils puissent se placer correctement sur la carte. Ces problemes ne causent pas une degradation des performances de la carte RF du simulateur, elles sont juste des defauts mineurs a eviter lors dโune deuxieme iteration. Les solutions sont simples a realiser. Pour le premier probleme, il suffit de decaler un peu le transformateur RF et ajuster les connexions. De meme pour le deuxieme probleme, il suffit de decaler un peu le connecteur JTAG ou de modifier son orientation. En ce qui concerne le dernier probleme, il suffit dโaugmenter le diametre des trous dans lโempreinte du connecteur.
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Table des matiรจres
INTRODUCTION
CHAPITRE 1 LE SIMULATEUR DE SIGNAUX GNSS
1.1 Principe du positionnement par satellite
1.1.1 Principe de la trilateration
1.1.2 Le positionnement par satellites
1.2 Specifications des systemes GPS et Galileo
1.2.1 Specification du systeme GPS
1.2.2 Specifications du systeme Galileo
1.3 Presentation globale du simulateur de signaux GNSS
1.4 Architecture du simulateur
1.4.1 Partie logicielle
1.4.2 Partie IF
1.4.3 Partie RF
1.5 Description de la partie RF du simulateur
1.6 Defauts relies au design RF final
1.6.1 Defauts relies au dessin du circuit imprime
1.6.2 Defauts relies aux choix des composants
1.7 Conclusion
CHAPITRE 2 SYSTEME DE CONTROLE DE PUISSANCE RF
2.1 Description du systeme de controle de puissance
2.2 Architecture et fonctionnement du systeme de controle de puissance
2.2.1 Calibration de la puissance
2.2.2 Controle de gain
2.2.3 Controle automatique de puissance
2.2.4 Controle de puissance dans le temps
2.3 Choix des composants pour la realisation du systeme de controle de puissance
2.3.1 Les coupleurs
2.3.2 Le detecteur de puissance
2.3.3 Le convertisseur analogique numerique
2.3.4 Le convertisseur numerique analogique
2.3.5 Le CPLD
2.3.6 Le VGA
2.4 Algorithmes de controle de puissance
2.4.1 Algorithme No 1
2.4.2 Algorithme No 2
2.5 Communication entre la partie logicielle et le systeme de controle de puissance
2.5.1 Protocole de communication du systeme de controle de puissance
2.5.2 Communication entre la partie logicielle et la partie IF
2.5.3 Communication entre la partie IF et la partie RF
2.6 Interface dโutilisation du systeme de controle de puissance
2.7 Validation du systeme de controle de puissance
2.7.1 Validation des composants du systeme de controle de puissance
2.7.2 Validation de la communication entre la partie logicielle et la partie RF
2.7.3 Validation du fonctionnement du systeme de controle de puissance
2.8 Conclusion
CHAPITRE 3 SYSTEME DE CONTROLE DU RAPPORT C/N0
3.1 Principe du controle du rapport C/N0
3.1.1 Definition du rapport C/N0
3.1.2 Fonctionnement du systeme de controle du rapport C/N0
3.1.3 Interface graphique de lโusager
3.2 Survol de notions sur le bruit
3.2.1 Fonction dโautocorrelation
3.2.2 Processus stationnaire au sens large
3.2.3 Densite spectrale de puissance
3.2.4 Le bruit blanc
3.3 Solutions dโimplementation dโun bruit banc
3.3.1 Implementation analogique
3.3.2 Implementation numerique
3.4 Generation dโun bruit blanc gaussien
3.4.1 Variable aleatoire gaussienne
3.4.2 Algorithmes de generation de variables aleatoires gaussiennes
3.5 Implementation du generateur de bruit blanc gaussien
3.5.1 Quantification des fonctions f et g
3.5.2 Generation des variables aleatoires uniformes
3.5.3 Architecture du generateur de bruit blanc gaussien
3.5.4 Optimisation de lโarchitecture du generateur de bruit blanc gaussien
3.6 Validation du systeme de controle du ratio C/N0
3.6.1 Le spectre du bruit genere
3.6.2 Plage de controle de la densite du bruit
3.6.3 Validation du controle de bruit avec les recepteurs
3.7 Conclusion
CONCLUSION
ANNEXE I Details sur les composants du systeme de controle de puissance
ANNEXE II Les ADC de type SAR
ANNEXE III Boucle a verrouillage de phase
ANNEXE IV Matrice de transition du LP-LFSR
ANNEXE V Registres utilises
ANNEXE VI Schemas electriques des cartes du systeme de controle de puissance
ANNEXE VII Procedure de test du CAN
BIBLIOGRAPHIE
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