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Phase dโincubation
Asymptomatique, varie de moins de 24heures ร 3 semaines.
Plus cette phase est courte, plus le tรฉtanos est grave.
Phase dโinvasion
48 heures. Pรฉriode sรฉparant le premier symptรดme de la contracture gรฉnรฉralisรฉe.
La premiรจre manifestation est :
Le trismus qui correspond a une limitation de lโouverture de la mรขchoire. Il sโagit dโune contracture bilatรฉrale et symรฉtrique des massรฉters. Apparait dโabord au cours de la mastication puis devient permanente, irrรฉductible, parfois douloureuse, entraine lโarrรชt de lโalimentation.
Lโexistence dโune fiรจvre doit faire รฉvoquer une complication infectieuse.
Le trismus peut รชtre frustre, dans ce cas il sera mis en รฉvidence par le โนโนTest de lโabaisse langue captif dโArmenguaudโบโบ qui consiste ร toucher avec une abaisse langue la paroi postรฉrieure du pharynx.
Lโindividu non atteint : rรฉflexe nausรฉeux et tentative dโexpulsion de lโabaisse langue, lโindividu atteint va mordre lโabaisse langue sans chercher ร le recracher.
La contracture peut sโรฉtendre aux autres muscles de la face donnant ainsi le โนโนrictus sardonicusโบโบ caractรฉrisรฉ par: des commissures labiales tirรฉes en dehors, des lรจvres serrรฉes, des plis naso-gรฉniens marquรฉs, des fentes palpรฉbrales rรฉduites, des sourcils froncรฉs et des rides du front accentuรฉs. [37]
La phase dโรฉtat
Elle est caractรฉrisรฉe par une contracture gรฉnรฉralisรฉe permanente :
extension descendante de la contracture aux autres muscles :
โข Au niveau de la nuque : La nuque est raide, la tรชte rejetรฉe en arriรจre ;
โข Au niveau du pharynx et le larynx : elle entraine une dysphagie indolore avec stase salivaire, spasmes laryngรฉs ;
โข Au niveau des muscles para-vertรฉbraux : accentuation de la lordose lombaire responsable dโune hyper extension du rachis qui est incurvรฉ alors que la tรชte est rejetรฉe en arriรจre. Cโest lโattitude en opisthotonos;
โข Au niveau du diaphragme : dyspnรฉe puis apnรฉe ;
โข Au niveau de lโabdomen : lโatteinte des muscles abdominaux donne une contracture indolore, permanente, invincible rรฉalisantโนโน le ventre de boisโบโบ (peut simuler un abdomen chirurgical) ;
โข Au niveau des membres : Leur atteinte est tardive, membres supรฉrieurs en flexion et membres infรฉrieurs en extension, le plus souvent les contractures prรฉdominent sur le membre oรน siรจge la porte dโentrรฉe.
En dehors de complication, lโรฉtat de conscience reste clair. [57 ; 52 ; 37]
Sur ce fond de contracture gรฉnรฉralisรฉe, permanente se greffent des paroxysmes sous forme de spasmes toniques ou tonico-cloniques, douloureux, imprรฉvisibles ou provoquรฉs par des stimuli mineurs (bruit, lumiรจre, toucher). Le syndrome dysautonomique se rencontre dans les formes grave, il est de mauvais pronostic : sueurs profuses, hyper/hypothermie, brady/tachycardie, hyper/hypotension artรฉrielle.
Formes cliniques
Tรฉtanos localisรฉ
Rare, le tรฉtanos localisรฉ correspond ร une atteinte limitรฉe au site dโinoculation. Il est lโorigine dโune contracture ou dโune hypotonie qui peuvent รชtre modรฉrรฉes et persistantes et tรฉmoignent alors vraisemblablement dโune immunitรฉ partielle vis-ร -vis de la toxine tรฉtanique.
Le pronostic est toujours favorable, sous rรฉserve dโextension secondaire, mais quelque fois la rรฉgression des contractions est trรจs lente.
Tรฉtanos cรฉphalique
Il se voit lorsque la porte dโentrรฉe siรจge au niveau de la face. Les contractures sont localisรฉes avec ou sans paralysie faciale ou des nerfs oculaires du cรดtรฉ de la plaie.
Ces formes sont rares et graves, on distingue 2 formes essentielles :
โข Tรฉtanos cรฉphalique de Rose :
Il survient 8 ร 15 jours aprรจs une plaie dans le territoire du nerf facial ; Il se manifeste par un trismus unilatรฉral et une paralysie faciale pรฉriphรฉrique du cรดtรฉ de la porte dโentrรฉe.
โข Tรฉtanos ophtalmoplรฉgique de Worms :
Cโest une atteinte rare et grave qui fait suite ร une plaie de lโorbite et entraine une para- lysie oculomotrice associรฉe ร une paralysie faciale homolatรฉrale. [37]
Tรฉtanos nรฉonatal
Il survient 7 ร 10 jours aprรจs la naissance, le plus souvent de porte dโentrรฉe ombilicale, il est favorisรฉ dans certaines rรฉgions dโAfrique par : les accouchements ร domicile, le mode de section du cordon ombilical mais รฉgalement lโapplication de certains topiques traditionnels sur le cordon. Cependant on a identifiรฉ dโautres portes dโentrรฉes (percรฉes dโoreilles prรฉcoces, circoncision qui sโeffectue plus prรฉcocement en zone urbaine) [76].
Sur le plan clinique, le premier signe est un refus de tรฉter, puis une faiblesse et enfin contracture avec spasmes, le faciรจs est caractรฉristique donnant un aspect dit de ยซ petit vieux ยป avec un front plissรฉ, des paupiรจres fermรฉes avec force, des lรจvres serrรฉes et projetรฉes en avant en ยซ museau de carpe ยป et une accentuation du sillon naso-gรฉnien. La mortalitรฉ est de lโordre de 80%.
Paraclinique
Le diagnostic du tรฉtanos est clinique et ne nรฉcessite aucun examen complรฉmentaire.
Aucun test biologique ne permet dโaffirmer ou รฉcarter le diagnostic, lโรฉlectromyogramme peut รชtre utile dans le cas douteux, notamment si la porte dโentrรฉe nโest pas retrouvรฉe (7 ร 23% des cas), qui montre :
๏ญ Une dรฉcharge continue des unitรฉs motrices ou
๏ญ Un raccourcissement ou
๏ญ Une absence de lโintervalle silencieux normalement observรฉ ร la suite dโun potentiel dโaction. [57 ; 37]
Diagnostics diffรฉrentiels
Devant un trismus plusieurs diagnostics peuvent รชtre รฉvoquรฉs :
๏ Causes locales : Causes traumatiques (fracture mandibulaire, arcade zygomatique, fracture condylienne), causes infectieuses (stomatite, cellulite perimaxillaire, infection dโorigine dentaire, arthrite temporomandibulaire) et cause tumorale.
๏ Causes gรฉnรฉrales : Causes neurologiques (tumeur ou lรฉsion vasculaire bulboprotuberentielle, mรฉningite, encรฉphalite), causes toxiques (neuroleptiques, strychnine) et causes mรฉtaboliques ou carentielles (hypoglycรฉmie, Gayet Wernicke). [52 ; 37]
EVOLUTION ET PRONOSTIC
Les รฉlรฉments de surveillance
๏ Clinique : Les constantes : tempรฉrature, le pouls, tension artรฉrielle, frรฉquence respiratoire, lโรฉtat dโhydratation et de nutrition, la diurรจse et lโรฉtat de la conscience.
Les signes cliniques du tรฉtanos: trismus, contracture, dysphagie, paroxysmes.
Lโexamen complet de tous les appareils, en particulier respiratoire, cardiovasculaire, urinaire, cutanรฉ ;
La surveillance du traitement notamment les accidents liรฉs aux myorelaxants, aux antibiotiques, ร la sรฉrothรฉrapie hรฉtรฉrologue โฆ.
๏ Paraclinique : la radiographie du thorax de face sera rรฉalisรฉe tous les deux jours ร la recherche de complications infectieuses ;
La numรฉration formule sanguine et CRP seront rรฉalisรฉes toutes les 48 heures pour surveiller lโinfection et guetter une surinfection nosocomiale ; Un ionogramme sanguin tous les deux jours ;
Surveillance de la fonction rรฉnale par la mesure de la crรฉatinine et de lโurรฉe sanguine tous les deux jours.
Modalitรฉs รฉvolutives du tรฉtanos
๏ La guรฉrison : Sous traitement bien conduit et une surveillance clinique, biologique รฉlectro-cardiographique permanente et rigoureuse la guรฉrison survient au bout de 4 ร 6 semaines [40]. Les contractures cรจdent sous lโeffet des sรฉdatifs, la rรฉcupรฉration progressive de lโautonomie respiratoire est effective avec reprise de lโalimentation normale.
๏ Les complications : Elles sont frรฉquentes, et souvent la cause du dรฉcรจs :
โข Les complications respiratoires : Elles peuvent engager le pronostic vital ร court terme, surtout dans les 48 รจres heures.
Il sโagit principalement dโun spasme laryngรฉ ou dโun blocage thoracique pouvant aboutir ร une asphyxie par arrรชt respiratoire.
On peut รฉgalement observer des รฉpisodes de dรฉsaturation parfois profondes survenant au cours des paroxysmes tonicocloniques, favorisant certains arrรชts cardiaques [18] ;
โข Les complications infectieuses : Elles sont au premier plan, essentiellementnosocomiales [14]. Pneumopathie acquise sous ventilation mรฉcanique, infections urinaires, les septicรฉmies, les infections sur cathรฉter, les otites, les parotidites les kรฉrato conjonctivites sont frรฉquentes ;
โข Les complications cardiovasculaires : Elles sont frรฉquentes et graves. Il sโagit de :
๏ญ Arrรชt cardiaque brutal et inopinรฉ
๏ญ Anomalies du rythme cardiaque, de bradycardie, de tachycardie, dโarythmie auriculaire ou ventriculaire.
๏ญ Variation de pression artรฉrielle : hypertension ou collapsus.
๏ญ Troubles neurovรฉgรฉtatifs : se traduisent par une tachycardie, une hypertension artรฉrielle avec troubles de la repolarisation ร lโECG, une augmentation du dรฉbit cardiaque, des sueurs abondantes et une hyperthermie. Lโรฉvolution se fait en lโabsence de traitement vers un รฉtat de choc avec vasoconstriction pรฉriphรฉrique et bradycardie.
๏ญ Complications thrombo-emboliques [37] ;
โข Les complications digestives : La dilatation gastrique ainsi que lโilรฉus paralytique sont trรจs souvent rencontrรฉes et aggravรฉes par la sรฉdation.
Lโhรฉmorragie digestive par rupture dโulcรจre de stress est rare [28].
โข Les complications ostรฉo-articulaires : Il sโagit le plus souvent de fractures secondaires aux contractures des muscles paravertรฉbraux. Elles se produisent souvent prรฉcocement et plus frรฉquentes chez les sujets de moins de 20 ans. Il sโagit habituellement de fractures tassements des vertรจbres dorsales (entre la 3รฉme et la 8รฉme vertรจbre dorsale), les fractures cervicales et lombaires รฉtant rares.
Parfois ces fractures sont latentes ou nโentraรฎnent quโune gรชne modรฉrรฉe, elles sont alors mises en รฉvidence par un clichรฉ radiographique systรฉmatique. Ailleurs elles provoquent une dรฉformation cyphotique voire un thorax en carรจne. [29]
La luxation temporo-mandibulaire survenant en cas de tรฉtanos grave.
โข Les complications mรฉtaboliques : Elles sont frรฉquentes du fait dโun hyper catabolisme, dโune rhabdomyolyse (au cours des paroxysmes) ou dโune sรฉcrรฉtion inappropriรฉe dโhormone antidiurรฉtique [20].
Ces complications sont dominรฉes par la dรฉshydratation, lโinsuffisance rรฉnale, les troubles hydro รฉlectrolytiques avec surtout une hyperkaliรฉmie et une acidose mรฉtabolique, lโhypoglycรฉmie et la dรฉnutrition [8].
โข Les complications liรฉes au terrain : La prรฉvision de ces terrains rend particuliรจrement important lโinterrogatoire initial concernant notamment lโinsuffisance coronarienne, lโulcรจre digestif et la cirrhose, les allergies diverses, le diabรจte, lโHTA, lโinsuffisance respiratoire chronique, lโinsuffisance rรฉnale chronique, les problรจmes urologiques. [63] Chez les patients porteurs dโune cardiopathie notamment ischรฉmique, une aggravation de celle-ci est toujours redoutable.
โข Les complications iatrogรจnes : Il sโagit de complications allergiques liรฉes au traitement (antibiotiques, sรฉrum, myorelaxant) ร type de prurit, dโurticaire voire de choc anaphylactique.
La maladie sรฉrique du 9รจme jour est รฉgalement possible avec fiรจvre, adรฉnopathies surtout cervicales, รฉruption gรฉnรฉralisรฉe maculopapuleuse.
Le coma thรฉrapeutique dรป ร des sรฉdatifs tels que le diazรฉpam ร forte dose.
Le syndrome de sevrage aprรจs arrรชt des benzodiazรฉpines.
Les complications des moyens de rรฉanimation, de la ventilation assistรฉe (pneumothorax, pneumo mรฉdiastin, fistule trachรฉale) on peu รฉgalement noter des myopathies de rรฉanimation.
๏ Les sรฉquelles :
โข Rรฉtractions musculotendineuses : Une fois le tรฉtanos guรฉri, des rรฉtractions musculotendineuses exceptionnellement une rupture tendineuse ou des sรฉquelles dโactes thรฉrapeutiques notamment des stรฉnoses trachรฉales post trachรฉotomie, prolongent parfois lโincapacitรฉ.
โข Les paraostรฉoarthropathies (POA) : Sont les sรฉquelles les plus importantes du tรฉtanos, plus frรฉquemment observรฉes chez les sujets de 40 ร 60 ans [22].Elles apparaissent vers le 20รจme et le 60รจme jour sur le plan clinique avec une symptomatologie ร type de rรฉduction de la mobilitรฉ des articulations, de douleur, chaleur et de gonflement dans un contexte fรฉbrile.
Les localisations prรฉfรฉrentielles sont le coude et lโรฉpaule, elles peuvent รชtre responsables de complications neurologiques par compression des troncs nerveux (nerfs mรฉdian ou cubital).
Les mesures prรฉventives contre la formation des ostรฉomes sont : le rรฉgime pauvre en calcium, lโemploi de diazรฉpam ร hautes doses par son effet myorelaxant, une kinรฉsithรฉrapie prudente.
โข Paralysies pรฉriphรฉriques : Les paralysies classiques post sรฉrothรฉrapiques de topographie type C4-C6 avec amyotrophie du grand dentelรฉ, du deltoรฏde, des muscles sous รฉpineux et sus รฉpineux ne se voient plus de mรชme le syndrome de FISHER aprรจs injection de SAT. [22]
Pronostic :
Le pronostic est conditionnรฉ par la gravitรฉ du tableau clinique, en fonction de la durรฉe de lโincubation et de lโinvasion, le type de porte dโentrรฉe, la frรฉquence des paroxysmes, le terrain sous jacent et la survenue des complications.
Pour apprรฉcier le pronostic, plusieurs classifications ont รฉtรฉ proposรฉes
la carie dentaire
Dรฉfinition
Selon lโOMS : ยซla carie est un processus localisรฉ dโorigine externe apparaissant aprรจs lโรฉruption des dents qui sโaccompagne dโun ramollissement des tissus durs de la dent et รฉvolue vers la formation dโune cavitรฉยป [47].
รpidรฉmiologie
La carie dentaire est une maladie multifactorielle. Elle touche toutes les tranches dโรขge, lโOMS estime ร plus de cinq milliards les personnes atteintes par cette pathologie.
De nombreuses รฉtudes rรฉvรจlent que la carie au dรฉbut du 20รฉme siรจcle รฉtait beaucoup plus prรฉsente dans les pays industrialisรฉs que ceux en voie de dรฉveloppement. Mais ร la fin du 20รฉme siรจcle, la tendance a changรฉ avec une prรฉvalence qui a augmentรฉ dans certains pays en voie de dรฉveloppement et elle a diminuรฉ surtout chez les enfants dans les pays du Nord [51].
Etiopathogรฉnie
Selon lโOMS, la carie dentaire est une des maladies chroniques les plus frรฉquentes chez lโรชtre humain. Elle peut atteindre aussi bien les dents temporaires que les dents permanentes. La carie est une maladie gรฉnรฉralisรฉe par lโinteraction de quatre facteurs (la plaque dentaire, le terrain, lโalimentation et le temps) et se dรฉveloppe selon quatre รฉtapes [42].
๏ผ Destruction de lโรฉmail ;
๏ผ Atteinte de la dentine ;
๏ผ Invasion de la pulpe ;
๏ผ Invasion des tissus environnants.
Consรฉquences et complications
La carie dรฉtruit les couronnes dentaires, conduit ร la perte du point de contact inter-dentaire, favorisant lโaccumulation de dรฉbris altรฉrรฉs qui provoquent une inflammation de la papille inter-dentaire. Les ยซchicotsยป dentaires rรฉsultant de la destruction coronaire peuvent constituer des รฉpines irritatives pour la muqueuse buccale conduisant ร des lรฉsions chroniques sous forme tumorale sur la langue, au niveau des joues et des lรจvres ou des complications infectieuses.
Elle entraรฎne รฉgalement des troubles de lโocclusion et de lโarticulation temporomandibulaire.
Le parodonte et les maladies parodontales
Le parodonte.
Il dรฉsigne lโensemble des tissus soutenant et entourant les dents. Du point de vue anatomique, le parodonte est constituรฉ :
๏ผ De la gencive,
๏ผ Du ligament alvรฉolo-dentaire ou desmodonte,
๏ผ De lโos alvรฉolaire,
๏ผ Du cรฉment
Ce sont des tissus labiles aux manifestations inflammatoires, dรฉgรฉnรฉratives, nรฉoplasiques et infectieuses.
Classification des maladies parodontales
La classification la plus rรฉcente a รฉtรฉ adoptรฉe. Elle a รฉtรฉ proposรฉe en 1999 (ARMITAGE) [7] ร lโissue dโune confรฉrence de consensus mondial. Elle est une synthรจse plus clinique et plus exhaustive quโauparavant et vient complรฉter la prรฉcรฉdente classification en apportant des รฉlรฉments de prรฉcisions.
Schรฉmatiquement la classification repose sur deux groupes :
๏ผ les maladies limitรฉes au parodonte superficiel, c’est-ร -dire les gingivites ;
๏ผ les maladies intรฉressant les tissus parodontaux profonds de soutien des dents : les parodontites.
Gingivites
Elles sont classรฉes, dโaprรจs MARIOTTI (1999) [50], en maladies gingivales induites ou non par la plaque.
๏ผ Maladies gingivales induites par la plaque dentaire :
โข Gingivites associรฉes uniquement ร la plaque dentaire ;
โข Maladies gingivales modifiรฉes par des facteurs systรฉmiques ;
โข Maladies gingivales modifiรฉes par la prise de mรฉdicaments ;
โข Maladies gingivales modifiรฉes par la malnutrition.
๏ผ Maladies gingivales non induites par la plaque dentaire
โข Maladies gingivales dโorigine bactรฉrienne spรฉcifique ;
โข Maladies gingivales dโorigine virale ;
โข Maladies gingivales dโorigine fongique ;
โข Maladies gingivales dโorigine gรฉnรฉtique ;
โข Manifestations gingivales de conditions systรฉmiques.
Parodontites
Ce sont les affections du parodonte profond, qui se caractรฉrisent par une perte dโattache clinique entraรฎnant la formation de poche parodontale, par migration de lโattache รฉpithรฉliale en direction apicale.
Elles comprennent :
โข la parodontite chronique anciennement appelรฉe ยซ parodontite de lโadulteยป,
โข la parodontite agressive,
โข la parodontite due aux manifestations de maladies systรฉmiques,
โข la parodontite ulcรฉro-nรฉcrotique qui appartient au groupe des ยซ maladies parodontales nรฉcrosantes ยป,
โข la parodontite associรฉe ร des lรฉsions endodontiques.
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Table des matiรจres
INTRODUCTION
PREMIERE PARTIE : REVUE DE LITTERATURE
I.RAPPEL SUR LE TETANOS
I.1. Le tรฉtanos : quelques date
I.2. EPIDEMIOLOGIE
I.2.1. Morbiditรฉ et Mortalitรฉ du tรฉtanos
I.2.2. Rรฉpartition selon lโรขge
I.2.3. Rรฉpartition selon le sexe
I.2.4. Autres Rรฉpartitions
I.2.5. Portes dโentrรฉe
I.3. BACTERIOLOGIE
I.4. PHYSIOPATHOLOGIE
I.5. ETUDE CLINIQUE
I.5.1. Phase dโincubation
I.5.2. Phase dโinvasion
I.5.3. La phase dโรฉtat
I.5.4. Formes cliniques
I.5.5. Paraclinique
I.5.6. Diagnostics diffรฉrentiels
I.6. EVOLUTION ET PRONOSTIC
I.6.1. Les รฉlรฉments de surveillance
I.6.2. Modalitรฉs รฉvolutives du tรฉtanos
I.6.3. Pronostic
I.7. TRAITEMENT
I.7.1. Les buts
I.7.2. Traitement curatif
I.7.3. Traitement prรฉventif
II.RAPPELS SUR LA CAVITE BUCCALE
II.1. LA CARIE DENTAIRE
II.1.1.Dรฉfinition
II.1.2.รpidรฉmiologie
II.1.3. Etiopathogรฉnie
II.1.4. Consรฉquences et complications
II.2. LE PARODONTE ET LES MALADIES PARODONTALES
II.2.1. Le parodonte
II.2.2. Classification des maladies parodontales
DEUXIEME PARTIE : TRAVAIL PERSONNEL
I. CADRE DโETUDE : LE SERVICE DES MALADIES INFECTIEUSES DU CHU DE FANN (DAKAR)
I.1. Description des lieux
I.2. Le personnel
II. PATIENTS ET METHODES
II.1. Type et pรฉriode dโรฉtude
II.2.Population dโรฉtude
II.2.1.Critรจres dโinclusion
II.2.2.Critรจres dโexclusions
II.3.Recueil des donnรฉes
II.4. Saisie et analyse des donnรฉes
II.5.Contraintes
III. ETUDE DESCRIPTIVE
III.1. Aspects รฉpidรฉmiologiques
III.1.1. Rรฉpartition de la population dโรฉtude selon le sexe
III.1.2. Rรฉpartition de la population dโรฉtude selon lโรขge
III.1.3. Rรฉpartition de la population dโรฉtude selon lโorigine gรฉographique
III.1.4. Rรฉpartition de la population dโรฉtude en fonction du statut matrimonial
III.1.5. Rรฉpartition de la population dโรฉtude selon la profession
III.1.6. Rรฉpartition de la population dโรฉtude selon la scolarisation
III.1.7. Rรฉpartition de la population dโรฉtude selon le niveau de scolarisation
III.1.8. Rรฉpartition de la population dโรฉtude selon lโexistence et le type de tare
III.1.9. Rรฉpartition de la population dโรฉtude selon lโexistence du carnet de vaccination
III.1.10.Rรฉpartition de la population dโรฉtude selon le dรฉlai dโhospitalisation
III.2. Aspects cliniques
III.2.1. Rรฉpartition de la population dโรฉtude selon la forme clinique
III.2.2. Rรฉpartition de la population dโรฉtude selon la durรฉe dโincubation
III.2.3. Rรฉpartition de la population dโรฉtude selon la durรฉe dโinvasion
III.2.4. Rรฉpartition de la population dโรฉtude selon les signes cliniques ร lโadmission
III.3. Aspects รฉvolutifs
III.3.1. Rรฉpartition de la population dโรฉtude selon Le stade clinique de Mollaret
III.3.2. Rรฉpartition de la population dโรฉtude en fonction du score de Dakar
III.3.3. Rรฉpartition de la population dโรฉtude en fonction des complications
III.3.4. Rรฉpartition de la population dโรฉtude selon le type de complication
II.3.5. Rรฉpartition de la population dโรฉtude en fonction du type de surinfection
III.3.6. Rรฉpartition de la population dโรฉtude selon lโexistence de sรฉquelles
III.3.7. Rรฉpartition de la population dโรฉtude selon la durรฉe dโhospitalisation
III.3.8. Rรฉpartition de la population dโรฉtude selon lโรฉvolution globale
DISCUSSION
COMMENTAIRES
I. EPIDEMIOLOGIE
I.1. Sexe
I.2. Age
I.3. Lโorigine gรฉographique
I.4. Profession
I.5. Scolarisation
I.6. Selon les tares
I.7. Selon le statut vaccinal
I.8. Selon le dรฉlai dโhospitalisation
II. CLINIQUE
II.1. Selon la forme clinique
II.2. La durรฉe dโinvasion
II.3. Selon les signes cliniques
III. ASPECTS PRONOSTIQUES
III.1. Selon le stade
III.2. Selon le score
IV. LES ASPECTS EVOLUTIFS
IV.1. La durรฉe dโhospitalisation
IV.2. Les complications et sรฉquelles
IV.3. La lรฉtalitรฉ
CONCLUSION ET RECOMMANDATIONS
BIBLIOGRAPHIE
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