Le rôle des ong dans le developpement local

« Le développement local, tel que décrit et conceptualisé, r ecouvre en réalité des pratiques anciennes dont l’origine remontent très loin dans le temps. Sous des vocables certes différents, du genre développement à la base ou développement communautaire, il y’a eu au Sénégal, la pratique du développement local sous l’impulsion du pouvoir central au tout début de l’indépendance du pays » .’

Après une longue éclipse, il est de nouveau f ortement que stion de développement local, avec son institutionnalisation à travers la création d’un département ministériel.

Des politiques na tionales de développement s’articulent a ujourd’hui, a utour d’un retour à l’échelle locale, loin des politiques jacobines qui ont régné dans les Etats centralisés. Cette démarche actuelle de développement découle d’un constat d’échec d es anciennes formes de gouvernance à l’image des anciens modèles de conduite du développement mises en œuvre dans la plupart des Etats Africains au lendemain des indépendances. Ces modèles de développement ont par la suite laissé beaucoup d’Etats se d élabrer et se h eurter à de graves dysfonctionnements.

Dans les pays en développement, ce sont les villes qui cristallisent les dysfonctionnements car elles sont soumises à une paupérisation aggravée par le manque de moyens financiers des pouvoirs locaux. Ainsi, le devenir urbain est devenu aujourd’hui un sujet d’actualité comme l’écrivait Félix Guattari «(…) le phénomène urbain a changé de nature, il n’est plus un problème parmi d’autres, il est le problème numéro un, problème carrefour des enjeux économiques, sociaux, écologiques et culturelles. La ville produit le destin de l’humanité (…), l’avenir de l’innovation social, de la création dans tous les domaines » .

PROBLEMATIQUE 

Contexte et justification

La problématique du dé veloppement a toujours été une préoccupation pour la communauté internationale. Si, cette question intéresse tous les pays, elle revêt cependant un caractère particulier pour ceux en voie de développement. Après les indépendances, le développement était devenu le défi majeur des Etats africains .C’est pourquoi à l’époque, i ls ont systématiquement pratiqué une centralisation administrative et financière, destinée à renforcer leur autorité et leur capacité d’intervention, grâce aux organisations de coopération et d’assistance au développement. Dès lors, les projets de développement intégrés étaient conçus par les administrations nationales et leurs services déconcentrés de manière descendante.

Toutes les politiques de développement étaient donc élaborées et mises en œuvre par l’Etat. Ainsi au Sénégal, la S.O.D.E.V.A. (Société de Développement et de Vulgarisation Agricole), la S.O.M .I.V.A.C . (Société pour la Mise en Valeur en Casamance), la S.A.E.D. (Société d’Aménagement et d’Exploitation des Terres du Delta) et la S.O.D.A.G.R.I. (Société pour le Développement Agricole et Industriel) étaient tous des projets représentatifs de ces politiques des années 1960 et ont nécessité beaucoup d’investissements.

Dans ces nombreux projets financés de l’extérieur, la participation des populations a consisté à effectuer des travaux définis par les agents de l’Etat et les représentations des bailleurs de fonds. Il n ’était p as question que les populations participent aux prises de décisions, la mise en valeur et le contrôle des politiques de développement. En outre, ces populations ne pouvaient pas prendre librement et seules certaines décisions concernant l’organisation de leur vie. Dans la plupart des pays de l’Afrique subsaharienne, le modèle de développement a é té élaboré non pas sur la base d’un programme concerté, intégrant l es stratégies des acteurs de base, mais sur un modèle de gestion dirigiste et centralisé ou l a logique interventionniste faisait de l’Etat postcolonial le principal acteur du développement socio-économique.

Cependant, lorsque plus tard, les promesses de ces politiques centralisatrices ne furent pas réalisées, l’Afrique s’est vue davantage enfoncée dans une crise multiforme sans précédent. Ainsi, les Etats africains ont été confrontés aux difficultés croissantes d’assurer l’offre de service public et de satisfaire la demande sociale en matière d’éducation, de santé, d’emploi, de loisir et de gestion de cadre de vie. Ce centralisme étatique n’a pas permis de promouvoir le développement tel qu’attendu par les populations. Il s’est finalement avéré inefficace pour résoudre harmonieusement les préoccupations sociale, économique et culturelle qui émanent de la base. Cela a traduit également la crise des modèles de développement mis en œuvre au lendemain d e la décolonisation en Afrique.

Ce constat d’échec a engendré des changements de centres d’intérêts aussi bien du côté des bailleurs de fonds que de la communauté scientifique par rapport à la problématique générale du développement. Aussi bien pour les bailleurs de fonds que pour l es acteurs de la coopération décentralisée : ONG et collectivités du Nord, la revalorisation du rôle des acteurs sociaux, est désormais devenu le point focal. Ceux-ci demandent et exigent même que la participation active des populations soit mise au devant du partenariat.

A partir de cette époque, le retour aux acteurs de base a donné naissance à ce qui est communément appelé : « développement local », une nouvelle approche du dé veloppement qui est devenu une conditionnalité de l’aide au développement. Elle a engendré, dans la majorité des pays du sahel et particulièrement au Sénégal, des politiques de décentralisation jugées nécessaires pour atteindre le bien être des populations. En effet, le Sénégal est l’un des rares pays de l’Afrique de l’Ouest qui s’est, très tôt, engagé dans la voie de la décentralisation. De part sa position centrale dans le dispositif colonial français en Afrique de l’Ouest, le Sénégal a connu très tôt l’avènement de communes (1872) de plein exercice (1960) disposant d’un conseil municipal élu (1966).

PRESENTATION DE LA REGION DE KAOLACK

La région de Kaolack de même que celle de Fatick appartenaient avant la conquête coloniale aux royaumes du S ine et du S aloum. Ces royaumes qui ont une parenté commune, sont souvent assimilés en un. De plus, c’est au XIVème siècle qu’ils sont tous les deux fondés, le Sine par Maïssa Waly Dione et le Saloum par Mbégane Ndour. C’est en 1984 que l’ex région du S ine Saloum, scindée, a donné naissance aux régions de Fatick et de Kaolack.

A la réforme de 2002, la région comprenait 48 collectivités locales : une région, six communes (Kaolack, Kaffrine, Koungheul, Nioro, Ndoffane et Gandiaye), et quarante et une communautés rurales. Aujourd’hui, la région est encore divisée en deux par le décret du 10 Septembre 2008 donnant ainsi la région de Kaolack comprenant les départements de Kaolack, Nioro et Guinguinéo et la région de Kaffrine qui comporte les départements de Kaffrine, de Koungheul, de Mbirkilane et de Malem Hoddar. Située au cœur de la zone éco géographique du bassin arachidier qui s’étend sur les régions administratives de Louga, Diourbel, Thiès, Fatick, Kaffrine et Kaolack, la nouvelle région de Kaolack est limitée au Nord et à l’Ouest par la région de Fatick et à l’Est par la nouvelle région de Kaffrine, et au Sud par la république de Gambie.

LES CARACTERISTIQUES DE LA REGION DE KAOLACK

Les données physiques

Il s’agit ici de l’analyse des conditions physiques. Pour ce faire, on présentera de manière générale le climat, les sols, la végétation et, l’hydrographie de la région.

Le climat :
De type soudano-sahélien, le climat de la région de Kaolack se caractérise par des températures moyennes, élevées d’Avril à Juillet (15 – 30°c à 35 – 40°c), une saison sèche qui dure de 8 à 9 mois (de Novembre à Juin – Juillet) et une courte saison des pluies de Juin – Juillet à Octobre. Les précipitations se situent entre 800 et 900 mm par an. Kaolack est une zone où la canicule est rudement ressentie. Cependant, selon le SRSD/Kaolack  « la région de Kaolack a connu en 2008 des températures supportables avec une moyenne annuelle maximale de 35,3°c, température jamais atteinte depuis 1998. Par contre, la moyenne annuelle minimale a atteint une hausse d’environ 1° par rapport à toutes les années depuis 1998 ».

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Table des matières

INTRODUCTION GENERALE
PROBLEMATQUE
APPROCHE METHODOLOGIQUE
PREMIERE PARTIE : PRESENTATION GENERALE ET PRINCIPALES CARACTERISTIQUES DE KAOLACK
CHAPITRE I : PRESENTATION ET CARACTERISTIQUES DE LA REGION DE KAOLACK
I. PRESENTATION DE LA REGION DE KAOLACK
II. LES CARACTERISTIQUES DE LA REGION DE KAOLACK
CHAPITRE II : LA VILLE DE KAOLACK DANS LA REGION
I. SITUATION ET POIDS ECONOMIQUES DE LA VILLE DE KAOLACK
II. LE DEVELOPPEMENT HUMAIN ET SPATIAL
III. LES PROBLEMES ENVIRONNEMENTAUX
DEUXIEME PARTIE : LA GOUVERNANCE URBAINE A KAOLACK
CHAPITRE I : LES ACTEURS INSTITUTIONNELS
I. LE CONSEIL MUNICIPAL
II. LES SERVICES DECONTRES DE L’ETAT
CHAPITRE II : LA DYNAMIQUE ORGANISATIONNELLE
I. LES DYNAMIQUES ASSOCITIVES OU O.C.B
II. LES PARTENAIRES AU DEVELOPPEMENT
TROISIEME PARTIE : LES REALISATION DES ORGANISATIONS NON GOUVERNEMENTALES A KAOLACK
CHAPITRE I : LES REALISATIONS DES ONG ET LEUR IMPACT
I. PRESENTATION DES ONG CIBLEES
II. LES ACTIVITES OU ACTIONS DES ONG CIBLEES
III. L’IMPACT DES ONG CIBLEES
CHAPITRE II : LES CONTRAINTES DES ONG ET RECOMMANDATIONS
I. LES CONTRAINTES
II. RECOMMANDATIONS
CONCLUSION GENERALE
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES
LISTE DES TABLEAUX
LISTE DES GRAPHIQUES, CARTES ET PHOTOS
TABLE DES MATIERES
ANNEXE

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