Dans la conjoncture actuelle, chaque pays ne peut échapper au processus de la mondialisation et de l’économie. Et les pays africains ne peuvent se mettre en reste pour ne pas se risquer d’être écrasés par la voracité des grandes puissances à s’accaparer de toutes les miettes. En effet, avec l’appauvrissement très marqué du continent africain, il s’avère que l’idylle entre l’Europe et l’Afrique n’est pas bénéfique pour cette dernière. Aussi il sera temps pour elle de s’orienter vers une autre puissance pour assurer la relève et jouer le rôle de locomotive pour l’aider à s’émerger aux yeux du monde.
PRESENTATION DU PROJET
HISTORIQUE DU PROJET
Conscients des dangers de marginalisation, mais aussi du potentiel des outils de la technologie de l’information (TIC), les pays scandinaves (Suède, Danemark et Finlande) ont été les premiers dès les années 80, à développer et à mettre en œuvre le concept des télécentres dans le but d’intégrer leurs populations rurales dans le processus national de développement économique et social.
Le modèle a été ensuite rappliqué dans les années 90 en Amérique du nord (terre neuve et labrador au Canada) en Europe (Manchester en Grande-Bretagne). Fort de ces expériences et lors de la conférence mondiale sur le développement des télécommunications tenue à la valette (natte) en mars 98, il a été recommandé aux pays les moins avancés (PMA) de recourir aussi à cette stratégie de télécommunication et un appel a été lancé aux partenaires en développement pour qu’ils assistent les PMA dans leurs efforts .
En réponse, l’UIT / BDI, en exécution du plan d’action de la valette, a entrepris de supporter les PMA à développer et à mettre des stratégies des télécentres. De nombreux partenaires en développement (ex : Canada, USA, UNDP, UNESCO, la Banque Mondiale, le Danemark, les Pays-Bas, le secteur privé international) ont répondu favorablement à cet appel et dans certains cas en partenariat avec l’UIT/ BDI. C’est ainsi que dès 1999, le phénomène des télécentres a pris une ampleur sans précédent, tant au niveau des projets d’implantation que dans la réflexion d’ouverture de la communauté internationale. Plus particulièrement, en Afrique, des expériences des télécentres ont été réalisées en Afrique du sud (programme d’implantation de télécentres de l’agence du service universel : 65 télécentres), au Bénin (Cybersenghai, Malanville), au Burkinafaso (centre multimédia municipal de Ougandou), au Mali (Tombouchou), en Tanzanie (Sengrema), au Mozambique et en Ouganda (Nakaseke).
Ces expériences ont été supportées par les principaux partenaires suivant : l’UIT / BDI, le centre de recherche pour le développement international (DRDI) du Canada, l’UNESCO, la francophone learn link de l’USAID. Mais surtout le secteur privé local qui a largement investi dans la création de cybercentres et / ou de télécentres privés avec ou sans signature d’accord de franchise avec l’opérateur historique national Parmi les exemples de succès de ces opérations, on peut citer le cas du Sénégal, du Gagna, du Togo.
Dans le cas de Madagascar, le document stratégique pour la réduction de la pauvreté (DSRP) contient les axes prioritaires du gouvernement en matière de lutte contre la pauvreté et bon nombre des projets peuvent inclure les communications comme outils concourant à faciliter l’atteinte des objectifs de ces projets. Il prévoit dans sa politique de développement des zones rurales, le désenclavement de ces zones en permettant aux populations d’avoir accès à la technologie de l’information et de la communication (TIC) .
CARACTERISTIQUES DU PROJET
Objectifs du projet
La classification typologique des télécentres est très controversée dans la littérature des chercheurs. Si tout le monde s’accorde à définir le télécentre comme un lieu privatif où le public peut accéder à des services de télécommunication, la dénomination des divers modèles qui se sont développés ces dix dernières années, ne fait pas toujours l’unanimité.
Toutefois, le monde s’accorde sur le fait que l’essentiel reste la viabilité de télécentre pour garantir la fourniture des services au plus grand nombre et pendant une longue période. Dans le cadre des modèles du présent projet, notre étude nous commande d’exclure l’approche des modèles dites « multipurpose-community télécentres (MCTS) » objet des projets pilotes dans certains pays africains (Mali, Ouganda). Par contre, nous y traiterons les modèles fondés sur l’approche commerciale tout en y associant la stratégie permettant d’atteindre les objectifs de développement économique et social. Il s’agit d’implanter un télécentre privé (c’est à-dire réalisé par des investisseurs privés conçu et exploité selon les lois du marché) dans la région de Miarinarivo, une localité sise dans la partie Ouest de la province autonome d’Antananarivo.
ETUDE DE MARCHE
DESCRIPTION DU MARCHE
Par définition, un marché est constitué par l’ensemble des clients capables et désireux de procéder à un échange leur permettant de satisfaire un besoin ou un désir. A partir de notre étude, nous avons pu constater qu’il n’existe pour l’instant de concurrents potentiels sur le marché. L’un des atouts de ce projet est son lieu d’implantation qui est un endroit stratégique c’est-à-dire bien fréquenté par une autre catégorie de clients avides de connaissance et d’actualité.
Le lieu d’implantation
La ville de Miarinarivo est située à 88Km de la capitale, suivant RN1, et réputée par un vent caractéristique de Mamolakazo. Le fivondronampokontany de Miarinarivo est limité :
– A l’Est par le fivondronampokontany d’Arivonimamo
– A l’Ouest par le fivondronampokontany de Tsiroanomandidy
– Au Nord par le fivondronampokontany de Fenoarivo-Be
– Au Sud par le fivondronampokontany de Soavinandriana .
Il comprend 14 communes et couvre une superficie de 2953 Km2 Le fivondronampokontany de Miarinarivo représente l’assiette des clients potentiels car sa population compte de 219251 Habitants avec une densité humaine de 74Habitants / Km2 Cette population est essentiellement jeunes avec un pourcentage de 21,4% de l’ensemble de la population, notamment des élèves (environs 45 621 élèves) des étudiants, des demandeurs d’emplois, des collectivités, des entreprises .
La présentation du circuit de distribution
Le circuit de distribution est le chemin suivi par notre entreprise pour la vente de nos produits. Dans la définition du marketing MIX, le choix d’un circuit de distribution est délicat parce qu’il est :
➜Un élément peu élastique
➜Un élément autonome de l’entreprise .
Pour le choix de ce circuit de distribution, nous avons décidé d’adopter une distribution directe pour les deux raisons suivantes :
– Un service ne se stocke pas comme une marchandise, il est indispensable
– Un service pour se réaliser a besoin d’implication personnelle du client .
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Table des matières
INTRODUCTION
PREMIER PARTIE : IDENTIFICATION DU PROJET
CHAPITRE I : PRESENTATION DU PROJET
Section 1 : Historique du projet
Section 2 : Caractéristiques du projet
CHAPITRE II : ETUDE DU MARCHE
Section 1 : Description du marché
Section 2 : Analyse de l’offre
Section 3 : Analyse de la demande
Section 4 : Le mode de commercialisation
Section 5 : La fixation du prix
CHAPITRE III : THEORIE GENERALE SUR LES OUTILS D’EVALUATION
Section 1 : La valeur actualisée nette (VAN)
Section 2 : Le taux de rentabilité interne (TRI)
Section 3 : La durée de récupération des capitaux investis (DRCI)
Section 4 : L’indice de profitabilité (IP)
DEUXIEME PARTIE : LA CONDUITE DU PROJET
CHAPITRE I : LES TECHNIQUES DE PRODUCTION
Section 1 : Identification des matériels
Section 2 : Technique de la production envisagée
Section 3 : Le planning de production
Section 4 : Les autres charges liées à la production
CHAPITRE II : LA CAPACITE DE LA PRODUCTION
Section 1 : Evaluation de la production et du chiffre d’affaire
Section 2 : Les achats prévisionnels
CHAPITRE III : ETUDES ORGANISATIONNELS
Section 1 : Organigramme type adopté
Section 2 : Description des principales fonctions
Section 3 : Recrutement du personnel
Section 4 : Organisation du travail
TROISIEME PARTIE : ETUDE FINANCIERE DU PROJET
CHAPITRE I : LE COUT DES INVESTISSEMENTS
Section 1 : Le coût des investissements
Section 2 : Le fonds de roulement
Section 3 : La méthode de financement
Section 4 : L’évaluation des amortissements
CHAPITRE II : ETUDE DE FAISABILITÉ
Section 1 : Le compte de résultat prévisionnel
Section 2 : Le plan de trésorerie
Section 3 : Le bilan de départ
CHAPITRE III : EVALUATION DU PROJET
Section 1 : Evaluation économique
Section 2 : Evaluation sociale
Section 3 : Evaluation financière
Section 5 : Le calcul des ratios de rentabilité financière
CONCLUSION GENERALE
BIBLIOGRAPHIE