Le rôle des archives : du traditionnel aux nouvelles orientations

Bl LES ARCHIVES DEPARTEMENTALES DU NORD

PRESENTATION GENERALE

Chaque chef lieu de département français possède une direction des archives. Ce service administratif, scientifique et culturel est mis à la disposition de l’ensemble des autres services. Dans le département du Nord, les archives se situent dans la ville de Lille, au 22 rue Saint-Bernard près du boulevard Montebello.
Les archives départementales sont facilement accessibles au public, ce service étant bien desservi par le métro.
En effet, le lecteur peut s’y rendre facilement en empruntant la ligne 2 du métro et en s’arrêtant, soit à la station Porte des Postes, soit à Montebello. La station Porte des Postes étant également lieu de passage de bus, le lecteur peut donc utiliser ce transport en commun. Il lui est aussi possible de venir en voiture, bien que les archives départementales ne disposent pas d’un parking qui leur soit réservé.
On accède facilement à ce service car les horaires d’ouverture sont souples : du lundi au jeudi la salle est ouverte au public de 9 H à 12H et de 13H à 17H30, le vendredi de 9H à 12H et de 13H à 16H30 et le samedi une permanence est tenue de 9H à 12H. La fermeture annuelle a lieu pendant la deuxième quinzaine du mois de juillet. Les facilités d’accès aux archives départementales du Nord étant prises en compte, il convient maintenant de s’interroger sur ce que sont les A.d.N.
La création de cette administration remonte à la Révolution. En modifiant le système de l’Ancien Régime, l’administration s’est occupée de la conservation de ses archives et de celles des organismes supprimés. Actuellement, le service des A.d.N a pour rôle de recueillir l’ensemble des dossiers élaborés par l’Etat et ses services extérieurs, l’administration départementales et les établissements publics pour leur fonctionnement.
On croit volontiers que ces archives constituent un tas volumineux de documents morts et poussiéreux. Néanmoins, s’il a été jugé utile d’organiser la sauvegarde et la mise en œuvre de cette masse documentaire, c’est bien parce qu’il importait de répondre à des besoins administratifs et scientifiques exprimés très nettement de toute part.
Notons que de leur classement méthodique et de leur accessibilité immédiate dépend toute possibilité d’exploitation. Effectivement, il en a toujours été ainsi. Afin de justifier leurs droits, toutes les personnes aussi bien physiques que morales, publiques que privées doivent conserver leurs titres : seigneurs, évêques, abbayes…Pas de possessions sans titre. Les chartriers abritent donc les documents indispensables : (achat, rentes, donations, reconnaissance de vassalité…Les comtes de Flandre disposent de riches chartriers et de comptes abondants9. D’ailleurs conscient de l’intérêt administratif et historique de cet immense fonds, Louis XIV ne manque pas de le faire saisir lors de sa conquête de Lille en 1667. Il désigne immédiatement un archiviste spécial, chargé de sa conservation et de son inventaire : Denis Godefroy.
Au milieu du XIXème siècle, entrent aux A.d.N. les fonds de l’évêché-archevéché de Cambrai, de l’officialité10 et du chapitre métropolitain : ce fut là un enrichissement inappréciable. S’y trouvaient en particulier le plus ancien document original datant de 804 ainsi que quatre diplômes de souverains germaniques scellés de bulles d’or. Aux côtés des archives de chapitres viennent prendre place près de deux cents fonds d’établissements religieux importants.
Les cours de justice, les administrations provinciales, l’université de Douai et les collèges de jésuites sont également bien représentés. Parmi les archives provenant de l’Ancien Régime, on signalera : les registres de baptêmes, mariages et sépultures tenues par les curés, les minutes de notaires et celle des tabellions puis les titres de famille.
A la Révolution, la plupart des institutions civiles, religieuses et judiciaires sont supprimés ; le sort des fonds d’archives seigneuriales et ecclésiastiques, objets des lois de séquestre révolutionnaires, est divers. On en brûle certes une partie, mais le reste est centralisé au chef lieu du département sous la responsabilité d’un archiviste. Avec la création des préfectures, la masse des dossiers à classer accrue.

LE FONDS DES ARCHIVES DEPARTEMENTALES DU NORD

Sous le vocable « fonds », en archivistique, on sous-entend l’ensemble des documents de toute nature qu’une personne physique ou morale a automatiquement produits ou reçus dans l’exercice de son activité, rassemblés et organisés en conséquence de celle-ci et conservés en vue d’une utilisation éventuelle.
Le fonds des A.d.N. présente une grande richesse, il est d’ailleurs considéré comme le deuxième dépôt de France après celui de la Seine, aussi bien en nombre de visiteurs que du point de vu de la taille du fonds. Cependant, nous allons tenter d’en présenter des pièces extraordinaires, soit parce qu’elles sont rares, soit à cause de leur côté pittoresque.
Une lettre émise par le roi de France désigne le sieur D’Artagnan comme gouverneur de la ville de Lille. Effectivement, D’Artagnan, capitaine des mousquetaires du Roi, a été nommé le 15 avril 1672, gouverneur de Lille. Le fait que la vie de ce soldat d’élite ait été magnifiée par Alexandre Dumas, donne à ce document d’archivé un côté ludique.
La loi communale de 1924 permet aux maires de déposer leurs archives de plus de cent ans aux Archives départementales. C’est pourquoi on ne pouvait négliger la présentation de ces documents. Le choix du récolement s’impose, en effet ce type d’outils documentaire expose un large panel des différentes sortes de pièces conservées au sein des archives communales.
Les archives hospitalières renferment des archives précieuses, en l’occurrence, l’une des pièces les plus prestigieuses du musée des A.d.N. Il s’agit de l’acte de fondation de l’Hospice Comtesse, datant de 1236. Ici Jeanne, comtesse de Flandre et de Hainaut ordonne de fonder « en l’honneur de la glorieuse Vierge » un hôpital pour son salut, celui de ses successeurs et de son mari. Toute fondation d’hôpital nécessite un placement sous le vocable d’un saint intercesseur, ici un des plus important de la chrétienté médiévale, la Vierge. Cette protection religieuse est nécessaire car elle permet de placer l’hôpital à l’abri de tous les maux. Ce type de fondation n’a pas de d’objectif religieux. Sa vocation n’est pas la guérison intellectuelle mais uniquement les soins palliatifs et l’accueil de certaines catégories de personnes tels les voyageurs.

LE ROLE DES ARCHIVES : DU TRADITIONNEL AUX NOUVELLES ORIENTATIONS

AILES FONCTIONS TRADITIONNELLES

AIDER LES CITOYENS DANS LEURS DEMARCHES

Les services administratifs demandent à consulter par an deux à trois mille dossiers qu’ils ont eux-mêmes versés (permis de conduire, rectorat, dossiers de pupilles…). Quant au simple particulier, il peut souhaiter consulter le cadastre, obtenir des extraits de jugements, vérifier une hypothèque…
Lors de ce stage, j’ai eu l’occasion d’aider des gens à consulter le cadastre : ils venaient vérifier la délimitation d’un terrain leur appartenant. Dans ce cas, les Archives départementales aident les citoyens à prouver leur droit sur une propriété, à l’instar des bibliothèques publiques dont une des missions est d’apporter au public la documentation nécessaire à la défense de ses droits. Notons que les missions de ces administrations publiques se complètent. Le citoyen va d’abord se renseigner sur ses droits à la bibliothèque puis au service d’archives pour les justifier. La conservation des documents dans les dépôts d’archives correspond donc essentiellement à un besoin pratique. Les bibliothèques et les centres d’archives appartiennent bien au même réseau documentaire.
On a pu dire que les Archives, dépôt des actes publics intéressant l’Etat et les collectivités locales, étaient « l’Arsenal de l’Administration ». Elles gardent les preuves d’un passé éloigné ou immédiat. A notre époque, la « paperasse », certes proliférante, reste néanmoins indispensable. La plus grande partie doit être éliminée. Ce travail méthodique est l’une des tâches de l’archiviste. Faute de place, on l’a dit, et par suite de l’extension vertigineuse de la masse des papiers publics, les administrations s’en débarrassent rapidement en les versant aux Archives à qui ils en confient la gestion. De cette gestion intelligente dépend la bonne marche de l’Administration. Sans ce rôle de « mémoire collective » du département (ou du pays) que jouent les Archives, comment envisager le fonctionnement correct de la collectivité?
En outre, ce rôle d’« Arsenal » connaît un renouveau en raison des mutations rapides et profondes des structures sociales, dues à la multiplication des interventions administratives dans le secteur privé. Un concept s’impose désormais jusqu’à l’évidence : lorsqu’il s’agit de grands travaux, de vastes marchés, d’expansion ou d’aménagement, il est indispensable d’avoir préalablement réalisé la synthèse des expériences antérieures. Cette synthèse doit, bien entendu, reposer sur une information précise et détaillée. En d’autres termes, prévoir à notre époque est, plus que jamais, projeter le passé dans l’avenir que l’on veut préparer. C’est avoir la plus méticuleuse connaissance du « précédent ». Et c’est ici que le rôle des Archives s’avère irremplaçable. Ainsi les Archives s’inscrivent dans les préoccupations contemporaines; elles en deviennent même un des ressorts.
Ces fonctions tendent à se développer de plus en plus et deviennent très abondantes, car une « mémoire » doit pouvoir enregistrer, avoir de la capacité et permettre aussi un accès facile à l’information emmagasinée. De cette mémoire immédiate nos sociétés ont chaque jour davantage besoin.

PROPOSER AUX HISTORIENS UN EVANTAIL DE SUJETS DE RECHERCHE

On a pu dire que les Archives étaient le « grenier de l’histoire ». Elles sont, en fait, par essence même, le conservatoire du patrimoine historique du département et l’atelier de prédilection où la science historique s’élabore. Tout ce qui concerne l’histoire de l’Homme doit s’y trouver regroupé. C’est pourquoi elles ne peuvent pas être tenues pour le réceptacle passif et poussiéreux des papiers des administrations publiques. Au contraire, elles sont un instrument de documentation actif au bénéfice des historiens. Le document administratif se transforme en document historique. Un parallèle peut être fait à ce niveau entre centre d’archives et bibliothèque spécialisée. En bibliothèque spécialisée, comme celle rattachée à une U.F.R., le lectorat est connu du service. Il est composé d’étudiants spécialisés dans cette discipline et de professeurs. Les documents s’y trouvant sont donc tous ou presque de niveau universitaire. Alors qu’une bibliothèque publique se doit de pouvoir proposer à ses publics un éventail de documents pouvant être abordés par des lecteurs de différents niveaux culturels et surtout recouvrir un peu tous les domaines disciplinaires. ( On ne donne pas le même document à un enfant qu’à un adulte.
Les Archives, à l’instar d’une bibliothèque d’U.F.R., reçoivent un public venu faire des recherches centrées sur une discipline (histoire, histoire de l’art). Etant donné que leur public n’est pas prédéfini, les Archives possèdent des livres. En effet, plus de 30 000 ouvrages sont consultables. La majorité concerne plus particulièrement l’histoire locale et est adressée à un public de niveau universitaire. D’autres sont des ouvrages de référence et se situent en salle de lecture. Des périodiques sont aussi disponibles. Les Archives proposent aux chercheurs un ensemble documentaire concernant jusqu’à la plus petite de nos localités, le plus humble de nos ancêtres. Elles proposent également une information sur l’évolution des collectivités locales dont les aspects et les problèmes s’insèrent dans les événements nationaux et en sont le reflet. Mais avant tout, il faut souligner à quel point la gestion du patrimoine historique est liée à la gestion du patrimoine artistique ancien de notre département, à sa conservation, sa restauration ou son exploitation. Quel éclairage donner à un monument ou à un objet si ce n’est celui qu’il faut rechercher dans les papiers laissés par les artistes qui les ont créés? Seule cette documentation peut leur donner vie réelle. Les archives sont donc, de part leur nature, à la base même de la connaissance que l’on peut avoir du passé de notre région, que ce soit par des travaux scientifiques, des ouvrages de vulgarisation… On peut envisager de supprimer les Archives départementales (c’est ce que la guerre à d’ailleurs fait dans certains départements). On ferait alors disparaître une base de culture irremplaçable.
L’arrêt de l’activité des archivistes reviendrait à stopper net toute une progression dans le domaine de la recherche, puisqu’il n’aurait plus de collecte de la documentation, ni exploitation permettant de la rendre accessible.
Les connaissances historiques, que transmettent hâtivement mais constamment les puissants et rapides moyens d’information qui caractérisent la société contemporaine, sont reprises en profondeur par les Archives qui peuvent mettre à la portée de chacun les moyens de se forger une vision dynamique de l’Histoire, du milieu culturel au sein duquel il vit. C’est ici une mission que Archives et bibliothèque ont en commun.
D’ailleurs, la bibliothèque publique a pour fonction de mettre à disposition du lecteur un ensemble de documents afin qu’il se forge sa propre opinion.

LES NOUVELLES ORIENTATIONS

Développer de nouvelles formes de valorisation du patrimoine est réellement le principal enjeu pour l’avenir des Archives départementales du Nord. Tout en étant un lieu d’Histoire et de mémoire, les archives doivent se tourner vers les méthodes modernes d’animation de leur service. Cet enjeu passe d’abord par l’action du service éducatif, puis par la volonté d’un accès plus rapide aux documents.

LE SERVICE EDUCATIF OU COMMENT DONNER ENVIE AUX ENFANTS DE CONNAITRE LEUR HISTOIRE

L’équipe se compose d’un professeur d’histoire détaché par le Rectorat (M. Fouret), d’une assistante de conservation (Melle Vasseur) et d’un emploi-jeune (M. Zegaoui).
L’ouverture des Archives aux scolaires et au grand public fait partie intégrante des préoccupations des archivistes d’aujourd’hui. Cela relève aussi d’une volonté politique.
La simple présence d’une page consacrée au service éducatif des archives sur le site du rectorat, confirme cette tendance. Dans le domaine de l’action éducative, pédagogie et archivistique sont intimement liées.
Dans quel but ce contact avec les documents écrits et figurés ? C’est pour faire connaître à tous les sources de notre histoire, pour illustrer et vivifier un enseignement historique reçu en classe mais souvent oublié, pour éveiller de façon constructive le goût du passé. Afin également de mieux comprendre l’état présent et pour aider à former le sens critique. Le document d’archives a donc sa place dans toute action culturelle.
Les archives bénéficient de l’aide de professeurs spécialisés auxquels l’Education Nationale attribue quelques heures de détachement (6 heures hebdomadaires dans le Nord).

LE SERVICE INFORMATIF OU COMMENT ACCEDER RAPIDEMENT AUX DOCUMENTS ?

L’ouverture toujours plus large des Archives territoriales rend la question de leur informatisation urgente. C’est pourquoi aux A.d.N. l’informatisation est en cours. Les Archives sont un monde où, contrairement à la documentation, il y a peu de logiciels dédiés à leurs activités. Les A.d.N. ont retenu le progiciel C.L.A.R.A. A ce jour il n’est pas encore possible pour les lecteurs d’utiliser, l’O.P.A.C., celui-ci n’ayant pas encore atteint sa forme aboutie.
Au cours de ce stage, j’ai aidé à l’informatisation du fonds, notamment en saisissant des analyses de la série H37 concernant l’abbaye d’Anchin. Afin « d’évaluer » l’accessibilité du logiciel, je me suis mise dans la position d’un lecteur n’ayant jamais utilisé ce support informatique. Le premier contact se fait avec la connexion au logiciel ; le lecteur doit alors accéder à l’O.P.A.C. sans identification, suit une page d’accueil et le moment de choisir l’activité : le lecteur peut faire une recherche simple, experte, avoir accès au compte lecteur ou encore visionner la présentation des services annexes de la bibliothèque. J’ai suivit dans l’ordre ce cheminement.
Pour une recherche simple, l’utilisation de C.L.A.R.A. est facile. Il suffit d’entrer un terme dans le champ analyse. La recherche en mode expert est aussi accessible, la seule différence étant que l’on peut combiner plusieurs champs. Remarquons qu’il est dommage que les lecteurs étrangers ne soient pris en compte qu’au moment de la connexion au logiciel. En effet, les autres pages ne sont déclinées qu’en langue française.
Si ce progiciel me paraît accessible, ce n’est peut-être pas le cas pour tous les lecteurs. Il serait judicieux, afin de former les usagers, de prévoir une initiation de mise en pratique du logiciel. Pour combler une certaine réticence à utiliser le matérie informatique, il faudrait mettre à disposition une fiche explicative indiquant, dans un vocable simple, les étapes à suivre pour une bonne utilisation du logiciel.

LES PROBLEMES RENCONTRES PAR LE PUBLIC EN SALLE DE LECTURE

La salle de lecture est le seul lieu ouvert au public dans un service d’archives. Elle en est la vitrine, la face « émergée de l’iceberg ». J’y ai accueilli et aidé les lecteurs dans leurs recherches.
Ainsi, j’ai eu l’occasion de relever quelles étaient les difficultés rencontrées ; difficultés majoritairement techniques.

Le local

Aux A.d.N., trouver la salle de lecture est simple. On ne peut y accéder que par un grand escalier en colimaçon. Cette facilité ne concerne que les personnes capables de se déplacer librement. En effet, ce moyen d’accès ne permet pas aux gens à mobilité réduite d’aller dans cette salle sans demander l’aide d’autrui. Lors de la construction de ce bâtiment, en 1961, on n’a pas pris en compte ce type de public. Peut-être qu’à l’époque, la grandeur du dépôt importait plus que la facilité d’accès ? En salle de lecture, une personne est toujours chargée d’accueillir les nouveaux lecteurs et d’expliquer le fonctionnement de la salle. Notons que cette médiation avec le personnel peut être rebutante pour des lecteurs timides ou farouches de leur indépendance. La signalétique devrait aider ce type de personne. Cela serait possible si elle était visible et vecteur d’indications claires et informatives. Aux A.d.N., nous ne sommes pas dans cette situation. Sur les étagères sont signalées les fichiers matières et auteurs. Jusqu’ici aucune difficulté majeure. Sur des classeurs est indiqué « EJ COMMUNES FACHES HAULDIN ». Pour un néophyte, ces étiquettes ne sont pas significatives. « EJ » est la cote habituellement attribuée aux versements communaux, et Fâches et Hauldin sont les communes concernées par ces archives.
La plupart des questions qui m’ont été adressées portait essentiellement sur les outils aidant les généalogistes dans leurs recherches. Ne retenons comme type d’instrument de recherche que les tables décennales. Ce sont des listes nominatives et datées de ceux qui ont reçu les sacrements réservés aux laïques. Elles sont classées par commune. Aux A.d.N., ces tables se situent dans la salle de lecture sur la mezzanine et rangées dans l’ordre alphabétique des communes. La difficulté pour un nouveau lecteur réside dans le déchiffrage des étiquettes apposées sur la tranche de ces registres. Nous pouvons y trouver l’indication suivante : « VALENCIENNES 1883-1892 N. ». Cela signifie que la table décennale concerne la commune de Valenciennes et les naissances ayant eu lieu entre 1883 et 1892. Il est vrai que le lecteur comprend vite une fois l’explication donnée.
Néanmoins, c’est une perte de temps de répéter plusieurs fois la même chose à chaque nouveau venu. Non pas que cela n’entre pas dans le cadre de l’activité de celui qui est chargé de l’accueil, mais le temps gagné par un étiquetage significatif et par le développement des abréviations, pourrait être mis à profit pour aider à l’approfondissement d’une recherche.

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Table des matières
Remerciements
Introduction
PREMIERE PARTIE : PRESENTATION DES ARCHIVES
A/ Historique
Du Moyen Age à l’Ancien Régime
L’époque moderne
L’époque contemporaine
Le XIXème siècle
Le XXème siècle
B / Les Archives départementales du Nord
Présentation générale
Le fonds des A.d.N
DEUXIEME PARTIE : LE ROLE DES ARCHIVES : DU TRADITIONNEL AUX NOUVELLES ORIENTATIONS
A/ Les fonctions traditionnelles
Aider les citoyens dans leurs démarches
Proposer aux Historiens un éventail de sujets de recherche
B/ Les nouvelles orientations
Le service éducatif ou comment donner envie aux enfants de
connaître leur histoire
Le service informatif ou comment accéder rapidement aux documents
C/ Les problèmes rencontrés par le public en salle de lecture
Le local
Les recherches sont parfois compliquées par d’impondérables petits tracas
L’incompréhension global du cadre de classement
Les outils de recherche sont déroutants pour le public
La commande se fait par l’intermédiaire d’une fiche
La consultation des archives pose problème
TROISIEME PARTIE : LES ARCHIVES DANS NOTRE SOCIETE
AI Des documents représentant la mémoire collective
B/ Une démarche identitaire entravée par de nombreuses contraintes
Cl Vers une nouvelle politique des Archives
Conclusion
Bibliographie
Table des annexes

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