Télécharger le fichier pdf d’un mémoire de fin d’études
La croissance miraculeuse des Nouveaux Pays Industrialisés
L’émergence de ces pays traduit la division du tiers monde. Des pays se sont intégrés dans l’économie mondiale et se trouvent en concurrence avec les pays industrialisés. La croissance repose sur leur insertion dans le commerce international. Ayant de faible niveau de salaire, ces pays ont exporté des produits industriels à forte intensité de main d’œuvre, d’où le développement de l’épargne, l’élévation du niveaue dsalaire avec un effort d’éducation et de formation. Ainsi, ils en pu aborder des activités de plus en plus sophistiquées incorporant des techniques nouvelles.
Ces pays se caractérisent par une augmentation significative de leur revenu par habitant et de leur part dans le revenu mondial, par une intégration rapide à l’économie mondiale du point de vue du commerce international et financier.
Croissance bloquée des Pays Moins Avancés
Les causes du blocage se portent sur une agriculture, essentiellement, une culture d’autoconsommation, faiblement productive; une économie dépendante des exportations de produits primaires (agricoles ou miniers) ; un endettement pèse sur les capacités d’investir.
Les régions et provinces se diffèrent non seulement du point de vue géographique et dans le mode de peuplement mais également dans la variét des potentialités. Dans les zones rurales, la surpopulation et le morcellement des exploitations agricoles limitent l’amélioration du rendement. Le développement des activités économiesdépend des normes morales, des coutumes et des croyances dans chaque région. Les gens s’accrochent aux traditions ce qui est source de rigidités sociologiques, économiques etechniquest.
L’agriculture ne parvient pas à assurer leur autos uffisance alimentaire et ces pays bénéficient de l’aide internationale. Les matièrespremières exportées sont de plus en plus moins compétitives. Il y a tendance à la dégradation du ermet de l’échange des matières premières, d’où une acquisition de quantités moindres de produits manufacturés par rapport aux périodes antérieures.
On peut constater que leur économie se divise en deux secteurs : secteur traditionnel et secteur moderne. Les habitants, se trouvant en milieu rural, forment le secteur traditionnel. Ce secteur est caractérisé par une organisation sociale centrée sur la communauté villageoise, par une vie économique centrée sur la production agricole destinée essentiellement à la communauté, par une technique rudimentaire et un équipement en capital technique presque inexistant. Ce système est classé comme étant désintégré car lahésionco du groupe se détruit progressivement et l’équilibre économique traditionnel est brisé. etteC désintégration pourra aboutir à un développement économique, si le secteur capitalisteest capable une réintégration.
Le secteur moderne ou secteur capitaliste est initié par les étrangers, tel est le cas des exportations de produits primaires dont les collecteurs des grandes plantations leur vendent les produits; pourtant, des nationaux ont réussi à en prendre part. En effet, les échanges entre ces deux secteurs se réduisent à des relations financières (salaires attribués à la main d’œuvre, achat de produits locaux et vente de marchandises générales aux ruraux).
Au sujet du commerce extérieur, l’exportation de produits primaires et l’importation de biens de consommation finale et d’équipement pour le secteur moderne se font par les grandes compagnies commerciales, mais les commerçants serve nt d’intermédiaire entre le secteur moderne et le secteur traditionnel. Ces commerçants jouent les rôles de collecteur des produits locaux, de fournisseurs de biens de consommation et de banque usurier.
L’industrialisation est encore peu développée et ortementf dominée par les étrangers. Les industries des PMA ne peuvent assurer que la production de biens de consommation courante.
Le caractère s’exprime non seulement dans la nature de la spécialisation mais aussi dans le degré d’articulation entre le secteur d’exportation et l’ensemble de l’appareil productif. En général, les PED se spécialisent dans les segmentsdes marchés les moins décisifs comme les marchés du café, de la vanille, du girofle et ceuxdes produits miniers. Au point de vue production, pour ces produits primaires exportés, elle stagne ou diminue tandis que leur valorisation, à l’échelle internationale, est soumise à des fortes fluctuations cycliques avec une tendance à la baisse. De plus, multiples sont les c oncurrents producteurs n’arrivant pas à s’organiser entre eux pour imposer leurs prix aux pays acheteurs. En outre, les pays développés, grâce à leurs progrès techniques, écoulent, sur le marché des produits de substitution ou des produits synthétiques; ce qui laisse une place de moins en moins importante aux matières premières venant des pays producteurs des ressources naturelles. Pour les produits manufacturés (biens de consommation et biens d’investissement) que ces pays importent en raison de la faiblesse dans le secteur industriel, les coûts de production des objets manufacturés qui augmentent fortement se répercutent aux consommateurs de tout pays acheteur. Une évolution irréversible du terme de l’échange a donc lieu au détriment des produits primaires. Avec la dépendance à l’égard de l’exportation, tout changement de tendance sur le marché mondial de produits primaires possède diverses conséquences sur l’accumulation du capital et la croissance interne. D’un autre côté, le secteur d’exportation est faiblement articulé au reste de l’appareil productif national de chacun de ces pays, d’où une réduction des effets d’entrainement sur l’ensemble de l’économie.
L’environnement socio-économique est caractérisé arp l’écart entre la croissance démographique et l’augmentation de la production agricole et par le décalage entre l’essor démographique et les possibilités d’emploi. D’aprèsles experts, d’une part, la croissance démographique est susceptible d’entrainer un certain nombre d’activités pouvant restaurer le niveau de vie. L’accroissement du volume de la main d’œuvre disponible ne représente pas un obstacle, il permet l’utilisation des travailleurs pour augmenter la production avec un équipement réduit au minimum et la création de capital nouveau notamment dans le domaine de l’infrastructure. D’autre part, la pression démographique se présente comme un frein à la croissance économique. Pour le maintien du niveau de vie, la population additionnelle doit recevoir le même équipement en capital que la population existante et que la productivité et le revenu par tête ne baissent pas. De ce fait, l’investissement de maintien est considéré comme prioritaire face aux investissements destinés à augmenter la productivité de chaque travailleur et le niveau de vie en général.
L’agriculture dans le monde
Cette section sera orientée vers la place du secteur agricole dans le monde. On parlera, spécialement, des différents types de système agricole comme l’agriculture intensive traditionnel et moderne.
Agriculture intensive
L’agriculture intensive est un système de production agricole accès sur l’accroissement de la productivité physique exprimée par une augmentation du volume de production rapportée aux quantités de moyens utilisés. Elle se fait grâce à la mécanisation et par l’utilisation d’intrants : semences, engrais, pesticides,…. L’agr iculture intensive peut se concentrer sur deux systèmes opposés à savoir : l’agriculture traditionnelle et l’agriculture moderne. Ces dernières se différencient en fonction des moyens mis en œuvre e t de l’importance de la main d’œuvre engagée.
Agriculture traditionnelle et intensive
Dans le cadre d’un système agricole traditionnel et intensif, le travail humain, c’est-à-dire le nombre d’unité de travail humain ou UTH par unité foncière, est d’une grande importance. Le foncier est considéré comme la ressource rare et lamain d’œuvre abondante et faiblement rémunérée. Par conséquent, la productivité est plusélevée pour le foncier mais faible pour l’UTH.
Agriculture moderne et intensification
L’agriculture moderne implique une optimisation de l’emploi des moyens de production (foncier, travail, capitaux) en fonction des prix des produits livrés sur le marché. Le but est d’assurer, en principe, la compétitivité des produits. L’agriculture moderne intensive est caractérisée par la réduction du coût du travail oudu temps de travail par unité physique de production dans le coût de production. La productivité du travail est donc élevée, de même celle des capitaux fixes immobilisés et du foncier.
Les rôles de l’agriculture dans l’économie mondiale
Les pays sont classés selon le niveau de leur PIB et de leur spécialisation dans les activités économiques. Dans les pays à vocation agricole, l’agriculture possède une grande place dans la croissance économique. Pour ces pays, le défi majeur est de promouvoir l’agriculture à jouer son rôle de moteur de la croissance et de réduire de la pauvreté.
Pour les pays en mutation, l’agriculture contribue au développement de manière moins importante. L’accroissement des inégalités en milieux ruraux et urbains en termes de revenu crée des tensions politiques et sociales. La réduction de la pauvreté nécessite la croissance dans l’agriculture et dans l’économie rurale non agricole.
On remarque que dans ces deux catégories de pays, la pauvreté se concentre en zones rurales. Dans les économies urbanisées, la contribution del’agriculture est de faible part dans la croissance. L’agriculture agit comme tout autre secteur marchand, elle est prédominante dans quelques régions. Elle a l’aptitude de réduire la pauvreté rurale en insérant les ruraux pauvres en tant que producteurs directs et en leur créant desemplois.
Libéralisation du commerce
Entre 1980 et 2004, les états les plus pauvres ontconnu une croissance plus faible, d’où une disparité des revenus. La rapide libéralisationdu commerce en 1990 a possédé des conséquences variables dans les régions. Les milieux ruraux à forte concentration industrielle sont pénalisés, ils ont progressé plus lentement dans la réduction du degré de pauvreté et de ses incidences. Cette pénalisation existe en raison de la mobilité très limitée de la main d’œuvre entre les régions et les industries. En comparant les niveaux de revenus, ceux des ruraux évoluent moins rapidement que ceux des travailleurs industriels bien que les disparités se présentent relativement faible en Inde. Dans ce pays, les réformes récentes ne visaient pas l’agriculture. Mais actuellement, cette dernière jouit d’un intérêpolitique car les agents économiques en Inde évoquent que les potentialités de l’agriculture ne sont pas encore exploitées au sujet de la diminution de la pauvreté. En Inde, c’est le secteur tertiaire qui a le plus contribué dans la croissance au début, puis en vient la participationintense de l’agriculture.
Nouvelle technologie et discrimination sociale positive
En Inde, les inégalités des groupes culturels, sociaux et ethniques se présentent par des accès différents aux opportunités économiques. Lestribus défavorisées vivent dans une partie d’un village éloignée du village principal. Les équipements sanitaires, l’eau potable, les routes, les écoles à la disposition des tribus déshéritéessont souvent de très mauvaise qualité par rapport à ceux consommés par les tribus privilégiées.
Le gouvernement peut intervenir pour réduire les négalités en finançant les zones peuplées de pauvres. Cela assure un plus haut niveau d’investissement pour le logement des défavorisés. Ces politiques n’amoindrissent pas significativement les distorsions des autorités locales consacrant plus de ressources aux villageois principaux. Pour briser ces inégalités, les approches communautaire et participative ont dégagé des possibilités pour les groupes marginaux d’acquérir du pouvoir en bousculant les normes culturelles et en déplaçant les structures de l’autorité traditionnelle.
Les nouvelles technologies mettent en relation les villages, la production, la consommation et la gouvernance. Elles réduisent aussi la dépendance aux normes traditionnelles.par exemple, les différents moyens de communication modifient les préférences des consommateurs ruraux. Des possibilités profitables s’offrent aux populations rurales du fait des changements technologiques dans l’agriculture, des technologies d’information, du commerce et du transport. L’accès à l’éducation et à de nouvelles connaissances peut contribuer à l’éradication des inégalités et peut également nforcerre ces inégalités car l’accessibilité des informations est très indispensable dans ces techniques.
Régions retardataires dans un pays à forte croissance agricole
Le Bihâr est une des régions les plus en retard en Inde en termes de croissance économique. Cette région relève le défi de la gouvernance dans les zones à forte potentialité agricole. Bihâr est doté en terres fertiles et en ressources en eau. Il possède la capacité d’atteindre de productivité équivalente à celle des autres régions indiennes. Par contre, la performance de Bihâr est nettement inférieure à cel le du pays. Cette région emploie 80% de sa population active qui génère environ 40% de son PIB. Cette faible performance est due spécialement à l’agriculture. La prouesse de l’agriculture a diminué de 2% par an au début de 1990 et a accru de moins de 1% par an dès 1995.
Les raisons de cette faiblesse de la productivité en sont : une diversification lente aux cultures à forte valeur ajoutée, des investissements inadéquats pour étendre et entretenir les systèmes d’irrigation, une dominance de petites fermes fragmentées et qui jouissent des terres illégales, une faible transparence dans la commercialisation, une vulgarisation et une recherche publique inadaptée. Le Bihâr, dans le but d’améliorer sa croissance, se retrouve face à multiples défis tant au point de vue économique que sur le plan administratif. L’intervention du gouvernement afin subvenir aux besoins des agriculteurs et fournir des services de soutien n’a pas eu beaucoup de succès. Faute de stratégie floue, de faible capacité institutionnelle et de faible niveau de responsabilité des agents, la principale raison étant la structure sociale semi féodale divisée en castes. La participation communautaire et les transferts de responsabilité dans la fourniture de techniques agricole et d’irrigation obtiennent de la réussite.
Le Japon
Pour l’agriculture japonaise, on analysera d’abord les généralités sur l’économie en Japon, ensuite la production et importation de ce pays et enfin l’évolution des structure agricole.
L’économie japonaise
Le Japon est un archipel volcanique composé de quatre îles dont Hokkaido, Honshu, Kyushu et Shikoku. Ces îles représentent 96% de la superficie totale soit 378 000 km2. Les zones de montagnes et de forêts représentent les deux tiers du territoire et la surface agricole seuleme 12.6%. Cet archipel est dépourvu de ressources naturelles et énergétiques. Ces facteurs naturels expliquent en partie la faiblesse du taux d’autosuffisance alimentaire de même la taille des exploitations agricoles.
L’agriculture japonaise se caractérise par un grand nombre de petits exploitants dont la plupart a une taille inférieure à 2 hectares. Seules 48 000 exploitation soit 2% du total ont une superficie supérieure à la taille précédente. Dansle Hokkaido seulement, la moitié de ses 58 000exploitations ont une taille supérieure à 10 hectares. Le nombre total d’exploitation s’élève à 2.9 millions dont 2.2 millions d’exploitation professionnelles, parmi les quelles 441 000 sont à temps plein.
En 2002, le secteur primaire employait 5% de la population active et fournissait 1.3% du PIB. L’urbanisation et l’industrialisation massive du pays ont conduit à une baisse de la population rurale et de la population active du secteur primaire suivi d’une diminution régulière de la surface cultivée et de la production totale. Or plus de 40% des 5 millions d’hectares cultivables sont consacrés à la riziculture protégée. La production est subventionnée par une caisse de contrôle du riz fixant les prix et garant issant aux agriculteurs un revenu élevé.
Le Japon constitue la deuxième puissance économique mondiale après les Etats Unis. Son PIB s’élève en 2003 à 4300.9 milliards de Dollars et il se place au huitième rang mondial pour son PIB par habitant. A partir d 1990, le Japon a connu une période de déflation dont il s’en est sorti au milieu de 2000. En 2001, le taux de chômag e a dépassé 5% et s’est redescendu à 4.7% en 2004. La population du Japon compte 9.4 millions de personnes constituant seulement 7.4% de la population totale ; 3.4 millions ont une activité uniquement agricole c’est-à-dire 36% seulement. Pour l’effectif de la population, 55% ont plus de 55 ans contre 25% pour l’ensemble de la population active. La surface agricole est passée de 12.6% à 14.2% en 20 ans grâce à une évolution de la déprise des terres agricoles.
Production et importation
La production agricole japonaise n’est pas négligeable. Cette production constitue, principalement en valeur, des légumes, de riz ; l’élevage laitier, les fruits et les volailles. Les chiffres suivants illustrent ces propos : 1.4 millions de tonnes de légumes, 9 millions de tonnes de riz, 1.1 millions de tonnes de blé et d’orge, 4.2 millions de tonnes de betterave à sucre, 1.2 millions de tonnes de canne à sucre, 4 millions de tonnes de pommes de terre et patates douces, 3.2 millions de tonnes de fruits, 3 millions de tonnes de viandes, 2.3 millions de tonnes de fruits, 3 millions de tonnes de lait, 2.4 millions de tonnes de lait, 2.4 millions de tonnes d’œufs…. Cette production est insuffisante pour répondre à la demande intérieure. Sur la base du taux d’insuffisance globale de 40%, les habitudes alimentaires des japonais font place aux protéines animales. Ce taux recouvre des disparités non négligeables. Il varie en fonction des productions, pour la viande bovine, 650 000 tonnes d’importation dont 44% ; 50% c’est à dire1.3 millions d’importation pour la viande porcine et 67% dont 1. 3 millions de tonnes pour la viande de volailles.
En général, le Japon couvre ses besoins en riz mais ouvre un contingent annuel à droit nul lors des négociations du cycle de l’Uruguay (GATT) soient 767 000 tonnes de riz non décortiqué. Ce riz est stocké et utilisé pour l’industrie de transformation ou pour l’aide alimentaire. Les importations de céréales est de 26millions de tonnes dont 65% de maïs et 20% de blé. Pour les fruits, le taux d’autosuffisance est de 44%.
En 2004, le Japon produit 11.4 millions de tonnes de riz lui permettant le dixième rang mondial. Cette quantité est aussi insuffisante et oblige le Japon à importer du riz, notamment de la Californie. Concernant les céréales, blé, orge,avoine, cultivées dans le Nord d’Honshu et sur l’île d’Hokkaido sont en train de reculer. Les Japo nais complètent leurs ressources aux près des Australiens et Américains. Le Japon est le premier importateur de céréales du monde avec 26 millions de tonnes par an en moyenne. Faute de manque de pâturage, l’élevage se développement peu, il constitue une activité traditonnelle à Hokkaido et au Nord de l’île d’Honshu. Le thé, la soie, le coton, la canne à sucre constituent les principales productions du sud du Japon. 70% des fermes ont moins de un hectare de superficie, beaucoup d’agriculteurs travaillent à mi temps dans l’industrie.
L’évolution des structures agricoles
Le tarif douanier est défini comme le principal instrument de politique commerciale employée par le Japon. Les droits à l’importation sont très faibles, le secteur agricole est protégé contre la concurrence étrangère. Le tarif nationalle plus favorisé ou NPF évolue en moyenne à 18.8% en 2006, est appliqué aux produits agricoles .Par contre, d’autres produits dans nombreux sous secteurs agricoles bénéficient de d’autres protections tarifaires NPF spécialement élevés tels sont les cas des graines, des produits laitiers, du sucre. Le Ministère de l’agriculture japonais ou l’Agricultural Livestock Industries Corporation (ALIC) administre des contingents tarifaires afin de protéger les produits les plus sensibles tels que le riz, le blé, l’orge, les produits laitiers et amidon. L’ALIC est un organisme placé sous l’autorité du ministère en question.
Des aides directes sont attribuées aux producteursde riz dans le cadre du programme de limitation de la production de riz. Ces aides se présentent sous forme de compensation, de variation de revenus, de prix ou de coûts de production ; de versement. Leur montant s’élève à 641.8 milliards de Yen pour la mesure globale de soutien et de 68.2 milliards de Yen pour le versement direct pour le riz. De plus depuis 2005, le ministère de l’agriculture œuvre pour des politiques agricoles évoluant vers une plus grande concentration d’aides sur les agriculteurs principaux avec d’autres mesures dans le cadre de la politique commerciale comme les clauses de sauvegarde, les assurances, les stockages. En Mars 2005, un plan fondamental pour l’alimentation, l’agriculture et les zones rurales est adopté. Les buts visés en sont la rehausse du coefficient d’autosuffisance, l’assurance de l’inno cuité et de la sécurité des produits alimentaires, de susciter la confiance des consommateurs, de canaliser le soutien apporté par l’Etat vers les agriculteurs principaux et de promouvoir les exportations de produits agricoles de qualité. Les industries agroalimentaires ou IAA au Japon comptent environ 40 000 entreprises qui emploient autour d’un million de salariés. Ce secteur représente 12% de la production industrielle japonaise : 22 415 milliards de Yen soit 163.8 millions d’Euros en 2005. La production agroalimentaire se caractérise par un extrême morcellement de l’activité reflétant la diversité des produits du pays. Près de 60% des IAA sont de trèspetites entreprises ou TPE employant moins de dix salariés mais on constate que plus de trenteIAA dont le chiffre d’affaires est plus d’un milliards d’Euros.
Le chômage et le sous emploi
Le chômage se définit par une situation d’un travailleur qui a perdu son emploi et qui n’en trouve pas d’autre ou une situation d’une pers onne, en âge de travailler, diplômée ou non, qui n’a jamais travaillé régulièrement. On peut distinguer plusieurs types de chômage:
· Chômage saisonnier : correspond à une situation dan s laquelle les travailleurs n’ont d’occupation que pendant un intervalle de l’année.
· Chômage déguisé ou chronique : se caractérise par nu excédent de main d’œuvre par rapport aux besoins, compte tenu des moyens et des méthodes de travail utilisés, c’est-à-dire que le travailleur est titulaire d’un emploi et en mêmetemps chômeurs déguisé. Cet état est assimilé à un sous emploi, on le rencontre tant dans le sect eur agricole que dans le secteur informel.
A Madagascar, la progression de la population active est plus rapide que celle de l’emploi. Le chômage déguisé se voit notamment dans les campagnes. Cela tient du manque de diversité des cultures, de l’insuffisance d’un outillage perfectionné, de l’inadéquation d’une structure foncière caractérisée par les petites exploitations familiales. Un accroissement de la population une réduction des terres cultivées par nu agriculteur, par conséquent, on observe l’excédent de main d’œuvre par rapport aux besoins et l’exode rural.
Afin de pouvoir constater la contribution de l’agriculture dans l’économie malgache, l’analyse portera en premier lieu sur les généralités sur le milieu rural à Madagascar, en second lieu sur l’agriculture et l’élevage et en troisième lieu, les moyens efficaces pour mettre l’agriculture au service du développement.
Les systèmes d’enquête auprès des ménages
L’objectif global de toute stratégie de réductionde la pauvreté est de contribuer au bien-être économique et social des populations pauvres. Les données relatives au secteur de l’eau et de l’assainissement s’obtiennent à partir des enquêtes auprès des ménages faits par l’INSTAT et par des inventaires des infrastructures .
A Madagascar, plusieurs types de systèmes d’enquêt furent appliqués ; à savoir :
L’Enquête National Démographique t Sanitaire ou ENDS 92 qui s’est passé en 1992.
Le Recensement Général de la Population et de l’Habitat (RGPH) établi en 1993.
L’Enquête Permanente auprès des Ménages ou EPM : ila été fait en 1993à 1994.
MICS ou Multiple Indicators Cluster Survey fait en 1995.
EDS 97 ou Enquête Démographique et de Santé de 1997.
Dans ces systèmes, l’approche s réalise par interview directs auprès des ménages. Les informations sont découpées selon les provinces, districts, communes,….le milieu rural se différencie du milieu urbain.
Au sujet de l’approvisionnement en eau, les enquêtes sont faites dans le but de connaitre les sources d’eau qu’utilisent les ménages.
Les indicateurs utilisés dans l’étude
Plusieurs sont les indicateurs étudiés pour l’analyse de l’accès à l’eau potable. On va citer quelques uns:
– Le robinet dans le logement : dans le milieu urbain, ce type de système d’approvisionnement en eau est fréquent. Il abouti un niveau de 16.2% contre seulement 0.6 en, en terme de proportion, en milieu rural. Ceci est dû à l’existence de centre hydroélectrique tel que la JIRAMA (Jiro sy Rano Malagasy) dans les villes.
– Le robinet public ou borne fontaine : c’est le système le plus utilisé dans les zones urbaines puisque sa part atteint alors qu’en milieu rural, elle n’est que 3.8%.
– Puits aspirante : sa part dans les deux types de sphères économiques est moindre, elle est de 3.7% en secteur urbain et de 0.3% en secteur rural.
– Puits : sont très pratiques tant dans les zones rurales qu’urbaines. Leurs proportions sont respectivement de 16.9% et 21.8%
– Citerne ou réservoir d’eau est manière moindrement appliquée sa proportion reste constante dans les deux milieux, elle est de 0.4%.
– Source : l’eau de source possède beaucoup d’usagers surtout en zones rurales. Elle atteint une proportion de 40.6%c’est à dire presque la moitié des ruraux usent de l’eau de source pour satisfaire leurs besoins. La source n’est cependant pas faiblement utilisée dans l’urbain, le montant est de 13.6%.
– Rivière et ruisseau : leur usage sont assez élevésdans les campagnes car leur proportion atteint 30%. Cette dernière est de 9.7 dans les villes.
– Il existe d’autres moyens permettant d’avoir accès à l’eau. Les taux d’applications relatives à ceux la sont de 2.3% et 2% respectiveme nt en milieu rural et urbain.
Ces chiffres sont donnés par le RGPH 93 et se situent dans le tableau 12b. D’autres informations et données chiffrées sont reportées enannexe dans les tableaux 12a, 12c, 12d. Ces derniers renforcent les informations obtenues dans le tableau 12b cité précédemment.
Les problèmes dans l’accès à l’eau potable et les mesures prises pour y faire face.
On parlera tout d’abord des problèmes d’accès à l’ eau potable et ensuite des solutions possibles pour les contrer.
– Les problèmes.
Dans l’ensemble, les moyens d’approvisionnement en eau les plus appliqués à Madagascar sont, par ordre d’importance, les sources, les rivières, les puits. Ces eaux ne sont guère fiables. Cela peut provoquer des impacts négatifs sur le bien-être de la population, notamment sur le plan sanitaire. C’est en milieu rural que se concentre cet approvisionnement en eau polluée et ce qui cause diverses maladies particulièrement les maux de ventre s’abattant surtout aux enfants de moins de 5 ans.
De plus, les animaux d’élevage, par exemple les ruminants, boivent ces eaux. D’autres personnes les utilisent également pour se laver, nettoyer leurs vêtements et tant d’autres activités faute des infrastructures comme les toilettes. Par conséquent, ces eaux sont, extrêmement polluées.
– Les mesures prises comme solutions.
Pour résoudre les problèmes, le gouvernement malgache met en place des programmes de sensibilisation de la population sur l’importance de l’acquisition de l’eau potable. Il finance la construction des bornes fontaines et incite les gens à les utiliser. Le but est de satisfaire les besoins du peuple malgache.
Au sujet de l’assainissement, non seulement une sensibilisation du peuple sur la valeur de la propreté environnementale s’impose mais il faut également les aider à faciliter l’obtention aux infrastructures adéquates. Tels sont les cas des établissements de toilettes et de douches publiques, des bassins publiques et tant d’autres.
|
Table des matières
Partie 1: développement du secteur agricole
Chapitre 1: La croissance et l’agriculture dans le monde
Section 1: Définition et mesure et étapes de la croissance
1-Définition de la croissance
2-La mesure de la croissance
3-Les étapes de la croissance
a) La croissance dans les pays développés
b) La croissance miraculeuse des Nouveaux Pays Industrialisés
c) Croissance bloquée des Pays Moins Avancés
Section 2: L’agriculture dans le monde
1-Agriculture intensive
a) Agriculture traditionnelle et intensive
b) Agriculture moderne et intensification
2-Les rôles de l’agriculture dans l’économie mondiale
Chapitre 2: Le rôle de l’agriculture dans la croissance des pays en mutation
Section 1: La Chine
1-La croissance chinoise
a) Responsabilisation des ménages
b) Hausse de prix importante au niveau national et international
2- Les techniques utilisées dans le secteur agricole
a) Historique
b) L’irrigation
c) Les recherches
3-Commercialisation
Section 2: L’Inde
1-Historique
2-Libéralisation du commerce
3-Nouvelle technologie et discrimination sociale positive
4-Régions retardataires dans un pays à forte croissance agricole
Section 3: le Japon
1-L’économie japonaise
2-Production et importation
3-L’évolution des structures agricoles
Partie 2 : Secteur agricole à Madagascar
Chapitre 1: Généralités sur le milieu rural à Madagascar
Section 1: Aspects humains
1-Santé
a) Généralités sur le système sanitaire à Madagascar
b) Les indicateurs produits par le secteur
-Les indicateurs de ressources
-Les indicateurs de résultats ressources
2- Education
a) Les différents niveaux de l’enseignement
-L’éducation de base
-L’enseignement secondaire
-L’enseignement supérieur
b) Les indicateurs du secteur éducatif
-Indicateurs de la demande d’éducation
-Indicateurs de la situation d’éducation
c) Les problèmes et solutions
-Les problèmes
-Les solutions
Section 2: La situation économique
1-La pauvreté
2-Le chômage et le sous emploi
3-Approvisionnement en eau potable
a) Les systèmes d’enquête auprès des ménages
b) Les indicateurs utilisés dans l’étude
c) Les problèmes dans l’accès à l’eau potable et les mesures prises pour y faire face
-Les problèmes
-Les mesures prises comme solutions
Chapitre 2: L’agriculture et l’élevage
Section 1: L’agriculture
1-La production
a) Le mode de production agricole
-Les outils et intrants nécessaires dans la production
-Modes de culture du riz
b) Irrigation
c) Matériels et équipements
2-La commercialisation
Section 2: L’élevage
1-La production
2-La commercialisation
Chapitre 3: Moyens efficaces pour mettre l’Agriculture au service du développement
Section 1: Les solutions relatives aux problèmes de l’agriculture
1-Diversification de la production
2-Amélioration de la qualité des produits
3-Amélioration des semences
4-Formation des paysans pour qu’ils aient les connaissances et une capacité décisionnelle qui déterminent l’utilisation des facteurs de production
Section 2: Les solutions relatives aux problèmes de l’élevage
1-Intensification de l’élevage
2-Vaccination des animaux
3-Construction des abattages suivant les normes internationales
Section 3: Les autres issues s’appliquant au secteur agricole tout entier
1-La vulgarisation agricole
2-La construction des infrastructures
3-L’amélioration de l’éducation
4-le regroupement des paysans
5-Sécurisation foncière
6-Industrialisation de l’agriculture
7-Libéralisation du secteur agricole
8-Système de finance rurale
9-La place de l’agriculture malgache dans l’intégration internationale
CONCLUSION
BIBLIOGRAPHIE
Télécharger le rapport complet