Le rôle de la banque mondiale en afrique

La Banque Mondiale représente l’institution qui aide les pays du monde pour leur développement. Dans le cadre des objectifs du millénaire pour le développement, consistant à réduire de moitié la pauvreté dans le monde, la Banque tient une place prépondérante surtout en Afrique. Ainsi, le rôle de la Banque Mondiale en Afrique appelle une analyse sur les flux et les structures de financement effectué par la Banque dans cette région. L’analyse s’appuie sur le montant de l’aide de la Banque Mondiale et la répartition de ce montant suivant les secteurs dans le cas de l’Afrique subsaharienne et de Madagascar à partir de l’année 2000 jusqu’à nos jours.

LA BANQUE MONDIALE 

La Banque Mondiale a été crée le 1er Juillet 1944 lors de la Conférence de Bretton Woods. La Banque Mondiale a pour mission de réduire la pauvreté et d’améliorer le niveau de vie des populations dans le monde. La Banque Mondiale comporte 5 institutions dont la Banque Internationale pour la Reconstruction et le Développement ou BIRD. ; l’Association Internationale pour le Développement (IDA) ; la Société Financière Internationale (SFI) ; l’Agence Multilatérale de Garantie des Investissements (MIGA) et le Centre International pour le Règlement des Différends relatifs aux Investissements (CIRDI).

LA BANQUE INTERNATIONALE POUR LA RECONSTRUCTION ET LE DEVELOPPEMENT (BIRD)

La Banque Internationale pour la Reconstruction et le Développement, BIRD, a été crée en 1944 lors de la Conférence de Bretton Woods. La BIRD a une mission distincte à l’aide des ressources à sa disposition pour servir de moyens aux pays emprunteurs.

La mission de la BIRD :
Lors de sa création, la BIRD a eu comme principale mission : la reconstruction de l’Europe suite à la deuxième guerre mondiale. A partir de 1950, la BIRD commence à fournir de l’aide aux pays en voie de développement dans la lutte contre la pauvreté. La BIRD vise le développement des investissements privés à l’étranger, la fluidité des échanges internationaux et l’équilibre des balances de paiement. Cette mission sera concrétisée à l’aide des ressources.

Les ressources de la BIRD :
Afin de réaliser sa mission, la BIRD dispose des ressources financées principalement par la vente de ses obligations sur les marchés internationaux des capitaux. La BIRD émet les obligations auprès des banques, des compagnies d’assurances et autres… Une partie des ressources proviennent du capital versé par les pays membres de la BIRD. Ces ressources sont utilisées pour supporter le fonctionnement de la B.M et fournir de contributions à l’IDA ainsi que servir d’allègement de la dette et des prêts qui sont les moyens de la BIRD.

Les moyens de la BIRD :
La BIRD accorde des prêts, des garanties, des produits de gestion de risques et des services d’analyse et de conseil à ses pays membres.

Les prêts consentis par la BIRD constituent ¾ des prêts de la B.M. Ces prêts sont remboursés sur une période de 15 à 20 ans avec un différé d’amortissement de 5 ans. La BIRD offre également des garanties pour les risques courus pour le défaut de paiement du service de la dette de l’Etat et pour les risques de crédit du secteur privé. Les services d’analyse et de conseil fournis par la BIRD portent sur des travaux de recherche économique concernant l’environnement, la pauvreté, le commerce et autres, ainsi que des études économiques et sectorielles qui évaluent les perspectives économiques des pays. La BIRD, par l’assistance technique, aide les pays en leur donnant des formations afin d’acquérir des connaissances et des compétences. Tous ces moyens sont fournis aux pays emprunteurs de la BIRD.

Les pays emprunteurs de la BIRD :
La BIRD, compte 185 pays membres qui sont ses actionnaires, et coopère avec les pays à revenu intermédiaire et les pays les plus pauvres considérés comme solvables. Pour adhérer à la BIRD, un pays doit être membre du FMI. Etant donné que le FMI détermine le quote-part du pays affilié à la BIRD pour évaluer le capital versé par celui ci. Les pays qui ont accès exclusivement aux prêts de la BIRD se situent en Amérique Latine et Caraïbes, en Afrique du Nord et Afrique du Sud, et en Europe et Asie Centrale. La BIRD, une des institutions de la B.M, contribue ainsi à la réduction de la pauvreté, un objectif partagé avec l’IDA.

L’ASSOCIATION INTERNATIONALE POUR LE DEVELOPPEMENT (IDA)

L’IDA, Association Internationale pour le Développement a été crée en 1960 dans le but d’aider les pays les plus pauvres du monde car certains pays ne pouvaient pas emprunter à la BIRD dû à son taux élevé. L’IDA est une partie intégrante de la B.M et fait ainsi appel aux compétences de celle-ci et applique les mêmes critères que la B.M dans ses opérations. Parallèlement à la BIRD, l’IDA a ses buts, ses ressources, et des moyens utilisés dans les pays emprunteurs.

Les buts de l’IDA

L’IDA a pour objectif la réduction de la pauvreté, l’amélioration de la croissance et des conditions de vie de la population. Dans ce cas, l’IDA tend à augmenter la production, à promouvoir la gouvernance et l’investissement ; à améliorer l’éducation et la santé, surtout dans la lutte contre le VIH/SIDA, le paludisme et la tuberculose. Pour obtenir une croissance effective, l’IDA encourage aux pays des politiques économiques qui favorisent le développement rural, l’entreprise privé et les pratiques écologiquement durables. La réalisation de ces buts nécessite de multiples ressources.

Les ressources de l’IDA

Les ressources de l’IDA proviennent essentiellement des contributions des pays membres les plus riches dont les Etats-Unis, le Royaume Uni, le Japon, l’Allemagne, la France, la Suède, l’Italie et le Canada. L’IDA compte 166 pays membres et 40 donateurs. Les bailleurs de fonds de l’IDA se réunissent tous les trois ans afin de reconstituer les ressources. La dernière reconstitution, la quatorzième, tenu en 2005 prendra fin en Juin 2008. D’autre part, les ressources de l’IDA sont issues des prélèvements opérés sur le revenu de la BIRD. Les remboursements des crédits antérieurs effectués par les emprunteurs constituent aussi les ressources de l’IDA.

Le rapport de stage ou le pfe est un document d’analyse, de synthèse et d’évaluation de votre apprentissage, c’est pour cela chatpfe.com propose le téléchargement des modèles complet de projet de fin d’étude, rapport de stage, mémoire, pfe, thèse, pour connaître la méthodologie à avoir et savoir comment construire les parties d’un projet de fin d’étude.

Table des matières

INTRODUCTION
PARTIE I : LA BANQUE MONDIALE
Chapitre I : La BIRD
1. La mission de la BIRD
2. Les ressources
3. Les moyens
4. Les pays emprunteurs
Chapitre II : L’IDA
1. Les buts
2. Les ressources
3. Les moyens
4. Les pays emprunteurs
Chapitre III : La SFI
1. La mission
2. Les principes
3. Les moyens et les activités
Chapitre IV : La MIGA
1. Les investissements
2. Les garanties
3. L’assistance technique
Chapitre V : Le CIRDI
1. La Convention de 1966
2. Les Règlements de 1978
3. Les accords du CIRDI
PARTIE II : LA BANQUE MONDIALE ET L’AFRIQUE SUBSAHARIENNE
Chapitre I : Les relations de la Banque Mondiale et l’Afrique subsaharienne
i.Les institutions de la Banque Mondiale en collaboration avec l’Afrique subsaharienne
ii.Les programmes économiques de la Banque Mondiale en Afrique subsaharienne
b. L’élaboration de la SAP
c. Le Plan d’action pour l’Afrique
d. L’IPPTE et l’IADM
Chapitre II : Les flux et les structures de financement de la Banque Mondiale en Afrique subsaharienne de 2000 à nos jours
1. Les flux
2. Les structures
PARTIE III : LA BANQUE MONDIALE ET MADAGASCAR
Chapitre I : Les relations de la B.M et Madagascar
1. Un survol historique de la relation B.M. et Madagascar
2. Les programmes économiques de la B.M à Madagascar de 2000 à 2006 et pour les années à venir
a. Le DRSP et la SAP 2000
b. La Stratégie d’Aide aux Pays provisoire 2002-2003
c. La Stratégie d’Aide aux Pays 2004-2006
d. Le MAP et la SAP 2007-2011
e. Le CARP
3. Madagascar et les autres institutions de la B.M
a. La SFI et Madagascar
b. La MIGA et Madagascar
Chapitre II : Les flux et structures de financement de la B.M à Madagascar: 2000 – 2006 et plus
1. Les flux selon les programmes économiques
2. Les structures financées
3. Le montant des CARP et des allègements de la dette
CONCLUSION

Lire le rapport complet

Télécharger aussi :

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *