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L’administration des missionnaires étrangers (1953-1991)
Depuis sa création jusqu’en 1991, l’Imprimerie a été dirigée par des missionnaires étrangers jusqu’en 1991 où l’administration a été transmis aux nationaux. Durant cette période, cinq directeurs ont marqué l’histoire de l’institution à savoir : René Villeneuve (1953-1955), Hecketsweiler (1955 –1976), Robert Roeland (1976-1984), Michel Chaigne (1984-1991). L’imprimerie avait cumulé en même temps l’activité d’éditeur, imprimeur et libraire. Cette période a été marquée par un investissement important et une diversification de la production mais le style de direction ressemblait à un style autocratique qui avait l’apparence d’un style d’administration coloniale selon l’appréciation des anciens employés car il n’y avait qu’un seul administrateur à la fois. C’est peut-être à cause de cela que les responsables de l’Eglise ont pensé à la promotion des nationaux dans l’administration.
L’administration des nationaux (1991- maintenant)
A partir de cette date, l’administration a été partagée entre trois administrateurs : le directeur, le trésorier ou administrateur financier et le directeur de la publication. Durant cette période jusqu’ici, sept directeurs ont marqué l’histoire de l’institution à savoir : Rajaonarison Velomanantsoa (1991-10992), Ravelomanantsoa John Fanomezana (1992-1993). Mme Razafindrabe Francine (1993-1995), Rajaonarison Roger Prosper (1995-2003), Razanajatovo Raymond (2003-2007), Ramamonjisoa Pierre (2008- octobre 2015), Rafanomezantsoa Lova (novembre 2015- maintenant). Cette période a été marquée par un style de direction participative où administrateurs et employés contribuent ensemble dans le développement de l’institution par l’intermédiaire du comité directeur dirigé par les administrateurs de l’Organisation supérieure qu’est l’Union de l’Eglise Adventiste de l’Océan Indien. Chaque directeur a établi son organigramme mais il n’y avait pas de grande différence avec ce qui sera décrit dans le partie « structure » de l’organisation.
La gouvernance
L’imprimerie est dirigée par deux administrateurs : administrateur général et administrateur financier. Elle est gouvernée par un comité directeur composé de ses administrateurs, des représentants du personnel et des administrateurs de la hiérarchie supérieure qu’est l’Union de l’Eglise Adventiste de l’Océan Indien.
Politique et stratégie9
Pour accomplir sa mission, l’Imprimerie a mis en place une politique de développement et une stratégie bien définie.
Politique de développement
Le développement des entreprises doit prendre en compte l’individu et son environnement dans une recherche sur la prédominance de l’être sûr l’avoir, du social sur le capital et de l’écologique sur la technologique. Pour le cas de la Imprimerie Adventiste, la politique à long terme se résume en quelque points importants suivants :
• Mettre l’accent sur l’amélioration constante de la qualité.
• Chercher une pénétration croissante du marché dans les domaines actuels du marketing.
• Développer le produit et la base de marché.
• Rechercher de nouveaux produits et / ou marchés pour investir les ressources de la manière la plus efficace pour produire des résultats à long terme. De tels résultats seront plus précieux s’ils donnent une croissance constante à la société par opposition aux résultats ponctuels.
• Maintenir une mission mondiale.
• Maintenir un haut niveau de capacité technique.
• Avoir une visibilité positive dans la communauté.
Pour réaliser cela l’Imprimerie a mis en place des stratégies à long, à moyen et à court terme.
L’acceptation ou la poursuite de la mission
Ayant eu connaissance de l’entité et après discussion avec la direction, la Lettre de Mission a été dressée et signée par le représentant de la direction. Ce document obéit aux règles de la norme internationale d’audit (ISA) 210 Accord sur les termes des missions d’audit. Ceci n’a pas été le premier accord entre l’entité et le cabinet (General Conference Auditing Service ou GCAS) qui est mandaté officiellement par la dénomination pour auditer toutes ses institutions à travers le monde13. Mais GCAS n’est pas le seul cabinet autorisé par la dénomination, des cabinets externes sont aussi autorisés à faire l’audit de certaines institutions si les conditions requis dans le règlement de travail (Southern Africa-Indian Ocean Division Working Policy ou SIDWP) SA 05 30 sont réunis. La procédure de sélection d’auditeur externe est mentionnée par l’Annexe C dudit règlement. La lettre de mission pour l’audit de l’imprimerie se présente en Annexe 1.
Le concept d’acceptation ou de poursuite d’une mission d’audit ou plus précisément d’une mission de certification des comptes repose non seulement sur les textes règlementaires mais aussi sur le code de déontologie et surtout sur les normes d’exercice professionnel (ISA), à savoir : les normes 200, 210, 230, 240, 250 et 315. Ces normes ont pour objectifs de définir :
– ISA 200 : les principes applicables à l’audit des comptes mis en oeuvre dans le cadre de la certification.
– ISA 210 : l’établissement d’une lettre de mission.
– ISA 230 : la documentation de l’audit des comptes.
– ISA 240 : la prise en considération de la possibilité de fraudes lors de l’audit des comptes.
– ISA 250 : La prise en compte du risque d’anomalies significatives dans les comptes résultant du non-respect de textes légaux et réglementaires.
– ISA 315 : La prise de connaissance, dans ses aspects généraux, de l’entité et de son environnement et de son contrôle interne ainsi que de l’évaluation du risque d’anomalies significatives dans les comptes.
Cette étape est matérialisée par la lettre de mission dressée par le cabinet et signée par l’entité à auditer. Sont mentionnés dans cette lettre : l’objet de la mission (audit financier et de conformité), la philosophie et l’étendue de l’audit (exprimer une opinion sur les états financiers et revue de la conformité au Règlement du Travail de la Division de l’Afrique Australe-Océan Indien de l’Eglise Adventiste du Septième Jour), la responsabilité de l’entité, l’équipe d’audit, l’arrangement du travail sur terrain, la durée de la vérification et la facturation.
Dans le cadre du présent projet, la lettre de mission est attachée dans le programme d’audit comme un fichier de travail sous le numéro 2200.10 après avoir effectué un entretien avec le dirigeant de l’entité et une discussion avec l’équipe d’audit (fichier de travail numéro respectivement 2300.16 et 2500.01 dans le programme) . Cette lettre ne sera établie que si l’auditeur arrive à avoir une connaissance de l’entité et analyser les risques, préalable à l’acceptation ou à la poursuite de la mission.
La prise de connaissance de l’entité et l’évaluation du risque d’anomalies
La prise de connaissance et l’évaluation du risque d’audit reposent en premier lieu sur les compétences de l’auditeur ainsi que son esprit critique et son jugement professionnel. En second lieu cette étape se repose sur la connaissance générale d’ensemble et particulière qu’il acquiert de l’entité à vérifier. Et enfin elle se repose sur les normes d’exercice professionnel (ISA) suivantes : 230, 240, 250, 315, 320, 610, 620 et 63015.
Les normes d’exercice professionnel concernant cette étape sont relatives aux constats que doit faire l’auditeur et à la réflexion qu’il doit mener pour remplir sa mission. Elles ont pour objectifs de définir :
– ISA 230 : Les modalités de la documentation de l’audit permettant à un lecteur qui n’a pas participé à la mission de comprendre les travaux réalisés par l’auditeur pour formuler son opinion.
– ISA 240 : Les éléments que doit prendre obligatoirement en compte le commissaire aux comptes quant aux possibilités de fraudes entrainant une incidence dans les comptes.
– ISA 250 : Les risques pouvant avoir une incidence dans les comptes relevant de la non prise en compte du respect de textes légaux et réglementaires concernant l’entité.
– ISA 315 : Les critères à prendre en considération quant à la connaissance de l’entité, de son environnement ainsi que son contrôle interne conduisant à l’évaluation du risque d’anomalies significatives pouvant figurer dans les comptes.
– ISA 320 : Les anomalies significatives et les seuils de signification y afférents pouvant avoir une incidence sur l’opinion.
– ISA 610 : La prise de connaissance et l’utilisation des travaux de l’auditeur interne ou les éléments de contrôle mis en place dans l’entité réduisant le risque d’anomalie pouvant figurer dans les comptes.
– ISA 620 : Les conditions d’intervention d’un expert permettant d’éclairer l’auditeur sur un ou plusieurs points particuliers de sa mission nécessitant un avis sur un domaine hors de sa compétence.
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Table des matières
Introduction générale
Partie 1 : Descriptif de l’entité, cadre théorique et méthodologie
Chapitre I- Descriptif de l’entité
Section 1-Identité de l’entité
Section 2- Structure
Section 3- Référentiels comptables
Chapitre II- Cadre théorique : démarche d’audit, assertion d’audit et seuil de signification
Section 1- Démarche d’audit
Section 2- Assertions d’audit
Section 3- Le Seuil de Signification
Chapitre III- Méthodologie détaillée
Section 1- Démarche d’audit de stock
Section 2- Assertions sur les stocks
Section 3- Progiciel d’audit et Programme d’audit des stocks
Partie 2 : Analytique
Chapitre IV- Analyse du contrôle interne
Section 1- Définition et objectif
Section 2- Le risque d’audit, le seuil de signification et le questionnaire du contrôle interne
Section 3- Evaluation et validation des procédures de stocks
Chapitre V- Examen des comptes
Section 1- Revue analytique
Section 2- Procédures supplémentaires
Section 3- Evaluation et rapport
Chapitre VI : Proposition d’amélioration du système de contrôle interne
Section 1- Propositions générales d’amélioration du système de contrôle interne
Section 2- Propositions spécifiques d’améliorations du système de contrôle interne
Section 3- Limites des propositions
Conclusion générale
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