Le réseau d’A.E.P et d’assainissement au niveau du G.U.T

Le réseau d’A.E.P et d’assainissement au niveau du G.U.T

L’assainissement

Stratégie dans le secteur de l’assainissement

Présentation de l’unité de Tlemcen : L’unité ONA de la wilaya de Tlemcen a été créée en 2006, rattachée administrativement a la zone d’Oran, elle assure la gestion du service public s’assainissement au niveau de la wilaya. Sur le plan administratif la wilaya de Tlemcen est subdivisée en 53 communes regroupées en 20 Daïras. Les systèmes d’assainissement de la wilaya exploités fin 2016 sont : *Les réseaux d’assainissement de cinquante-deux (52) communes sur les 53 que compte la wilaya, soit un linéaire de 1954km sur un linéaire total de 1970km ; ce qui représente un taux de gestion de 98% [16]. >Trois (03) stations de relevage : Ouled Ben Damou, Legfaf, Chetouane. >Trois (03) stations d’épuration dont deux (02) boue activée : Ain El Houtz, Maghnia et une (01) lagune naturelle : Sidi Senouci, avec une capacité totale de 312.000 Eq/Hab. >Cértification avec reconduction du système d’assainissement de la ville de Tlemcen (Step + Réseau) au système de Management Environnemental selon le référentiel ISO 14001 version 2004. >Réutilisation des eaux usées épurées : Membre du comité de suivi de la réutilisation qui se tient mensuellement au niveau de la STEP d’Ain El Houtz (avec un volume moyen mensuel réutilisé de 394.403m³, et un périmètre irrigué de 912 ha) [16].

Exploitation

Les ouvrages d’assainissement d’une agglomération constituent un patrimoine précieux et fondamental relatif aux services rendus à la communauté quant à son bien-être social vis-àvis de : – la prévention contre les inondations et les effondrements – la prémonition contre les maladies à transmission hydriques et les nuisances – la protection de l’environnement contre la pollution
La mission principale de l’exploitation des réseaux est de véhiculer les eaux vers les stations d’épuration en évitant tout désagrément à la population
La gestion d’un réseau d’Assainissement consiste à assurer son bon fonctionnement en fournissant une maintenance correcte des divers organes le constituant et en remédiant par des opérations adéquates aux insuffisances prévisibles ou constatées.
L’exploitation d’un système d’assainissement se traduit par : -l’entretien des ouvrages et des équipements annexes par des opérations de conservation ou de réhabilitation -Evacuer les eaux pluviales et les eaux usées dans les meilleures conditions et en toutes circonstances sauf les eaux pluviales au-delà des limites de réception fixées par le maître de l’ouvrage par le choix d’une période de retour et un évènement pluvieux exceptionnel -tenir compte des exigences de l’environnement et de la santé publique telles qu’elles sont dictées par les objectifs de la qualité du milieu récepteur en fonction des usages souhaités
L’exploitation des systèmes d’assainissement doit conserver ces trois objectifs et se fixer deux autres complémentaires : – Exploiter au mieux les ouvrages construits pour leur garantir une durée de vie « normale » – Minimiser les dépenses d’exploitation tout en respectant les objectifs sus visés
Ces objectifs ne sont pas aussi contradictoires qu’on peut le penser la question technique d’un système qui prend en compte tous les aspects de l’exploitation peut à terme se révéler économe que le réseau soit séparatif ou unitaire, visitable ou non visitable , les responsables de l’exploitation doivent connaître un certain nombre d’information , fournies par la surveillance et en suivre l’évolution.Toute mise en place d’un système quelconque de surveillance nécessite au préalable l’établissement de la carte d’identité du réseau que l’on désire contrôler.
Ainsi une exploitation convenablement élaborée comporte une série de tâches qui doivent être organisées et suivies – Connaissance physique et hydraulique des réseaux et leur archivage – Organisation et déclenchement opportun des opérations de curage et de conservation des ouvrages et des équipements du réseau – Contrôle du traitement des stations d’épuration – Contrôle de la quantité des eaux à la sortie et à l’entrée du collecteur – Avis technique sur les raccordements au réseau public et suivi de l’exécution des branchements

Mode d’intervention

Mise en place progressive de l’entretien systématique On remarque, en matière d’égouts, que même lorsque les actions préventives sont menées, ceci ne supprime pas totalement les actions curatives d’urgences, dès lors, la bonne gestion d’un réseau d’assainissement doit s’articuler sur le principe suivant : – 10 à 15% des moyens en matériel et en personne consacrés à l’intervention d’urgence – 85 à 90% réservés à l’entretien systématique
Ainsi devront être pris en charge toutes les opérations de surveillance du bon fonctionnement de la totalité du système d’Assainissement Les visites préalables d’inspection permettent d’examiner et de définir l’occurrence de l’encrassement. L’analyse et la comparaison d’une telle exploitation restituent des coûts liés aux caractères Systématiques, à l’efficacité fonctionnelle des ouvrages, avec un souci de rendre plus efficace les interventions et l’approche d’un curage optimisé.

Les moyens d’exploitations

Dès lors que l’on parle d’exploitation et de moyens d’exploitation, il convient tout de suite de séparer deux cas :  Celui des Ouvrages visitables  Celui des Ouvrages non visitables

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Table des matières

Introduction général
CHAPITRE 1 : Aperçu générale sur la « G.I.R.E »
I.1. Notions
I.2. Valeur et prix à ne pas confondre
I.3. Valeur de l’eau : concepts utiles
I.4. Coût de l’eau : concepts utiles
I.5. Gestion de la demande grâce aux instruments économiques
I.6. Autonomie financière et dimension sociale de l’eau
I.7. Contexte mondial
CHAPITRE II : La G.I.R.E DANS UN CONTEXTE PARTICULIER
II.1. CAS DE TLEMCEN
II.2 Constat
II.3. Population, besoins, production et taux de couverture
II.3.1 Population
II.3.2. Besoins en eau
II.3.3. Volumes produits
II.3.4. Besoin/Production
II.3.5. Origine et affectation de la ressource
II.3.5.1. Station de dessalement
II.3.5.2. Barrages
II.3.5.3. Ressources Souterraines
II.3.6. Fonctionnement du système
II.3.6.1. Points Forts du système
II.3.6.2. Points Faibles du Système
II.3.7. Répartition de la ressource par origine et par commune
II.3.7.1. Couloir Ouest
II.3.8. Taux de couverture
II.3.9. Production par habitant
II.4. Mode de gestion et programme
II.4.1. Gestion ADE
II.4.2. GESTION APC
II.4.3. Programme de développement par commune en cours
II.5. Le réseau d’A.E.P et d’assainissement au niveau du G.U.T
II.5.1. l’A.E.P
II.5.1.1. Réseau de distribution
II.5.1.2. Rendement et performances du réseau d’A.E.P
II.5.1.2.1. Rendement du réseau
II.5.1.2.1.1. Rendement « production »
II.5.1.3. Evaluation du réseau d’A.E.P
II.5.1.3. Taux moyen annuel de renouvellement du résea
II.5.2. L’assainissement
II.5.2.1. Stratégie dans le secteur de l’assainissement
II.5.2.2. Exploitation
II.5.2.2.1. mode d’intervention
II.5.2.2.2. Les moyens d’exploitations
II.5.2.3. Taches Opérationnelles
II.5.2.4. Entretien des réseaux
II.5.2.4.1. Définition
II.5.2.4.2. Entretien
II.5.2.4.3. Service d’entretien
II.5.2.4.4. Surveillance
II.5.2.4.5. Surveillance et inspection
II.5.2.4.6. Méthodes anciennes de gestion
II.5.2.5. Les méthodes de curage
II.5.2.5.1 Méthodes traditionnelles de curage
II.5.2.5.2. triangle manuel ou mécanique
II.5.2.5.3. Les brosses flexibles
II.5.2.5.4. Le curage par boule
II.5.2.5.5. Le curage à l’aide d’un treuil
II.5.2.5.6. Les cureuses hydromécaniques
II.5.3.5.7. Les aspiratrices
II.5.3.5.8. Les combinés cureuses aspiratrice
II.5.2.6. Evaluation du réseau d’assainissement
II.5.2.7. Information sur le réseau d’assainissement
II.5.2.7.1. Rendement réclamation/intervention
Chapitre III : Future du secteur de l’eau
III.1.moyens mis en œuvre pour l’amélioration du réseau d’A.E.P et d’assainissement
III.1.1. création des nouvelles sociétés de gestion des eaux
III.1.2. Cellule de veille
III.1.3. La diversification des ressources en eau
III.1.3.1. Le développement des barrages et retenues collinaires
III.1.3.2. Le recours au dessalement d’eau de mer
III.2. Les réformes juridique et institutionnelle dans le secteur de l’eau
III.2.1 Un cadre juridique ambitieux et clair
III.3. Impact économique
Conclusion