Le réaménagement d’une route

NORMES ET CARACTERISTIQUES GENERALES

                   Les paramètres fondamentaux adoptés pour l’établissement du tracé en plan et du profil en long sont tirés de l’instruction sur l’Aménagement des Routes Principales du Ministère de l’Equipement et du SETRA de 1994 (France). Le réaménagement de la route RN6 a dans l’ensemble les caractéristiques géométriques d’une route en rase campagne de vitesse référence de 80km/h. Les sections conservées (simplement renforcées) conservent leur géométrie, qui restent voisine de celles d’une route de 80km/h de vitesse de référence. Le cas échéant, lors de l’étude de l’exécution, la vitesse de référence pourra être réduite à 60km/h sur les sections les plus sinueuses afin de diminuer la pente des dévers.

PROFILS EN TRAVERS

         Les divers pentes des profils en travers type pour les sections de chaussée neuve se résument comme suit :
– Pente de la chaussée en toit (rayon en plan ≥ 900 m) :
• chaussée revêtue : 2,5% ;
• accotements : 2,5% ;
– Pente de la chaussée déversée (rayon en plan < 900 m) :
• variable selon le rayon de 2,5% à 7% ;
• accotement côté bas du dévers : idem chaussée revêtue ;
• accotement côté haut du dévers : 2,5% vers l’extérieur.
Pour les sections simplement renforcées, ces dispositions pourront être amendées pour tenir compte de la situation existante, la pente des accotements restant dans tous les cas dirigée vers l’extérieur. La largeur de la couche de base c’est-à-dire chaussée avec accotements est égale à 8,00 m dans le cas général. Dans les zones d’argile gonflant la largeur est égale à 10,50 m.Cette largeur est variable dans les agglomérations où elle est fonction de l’emprise disponible. La couche de revêtement a pour largeur qui est de 5,50 m

Exploitations de la terre

                La grande diversité de ses ressources naturelles confère à la Région de la SOFIA, de grandes potentialités agronomiques. En l’année 2001, on dénombre 19 920 ha de surface totale cultivée (d’après : Annuaire-Statistique 2001). Voici les types de cultures fréquentes occupant ces surfaces. La riziculture est essentiellement de type traditionnel. Les opérations culturales se résument aux préparations du sol selon la méthode traditionnelle : préparation manuelle avec deux piétinages successifs par les bœufs, qui est encore la formule prépondérante dans la région. Cependant, la méthode plus moderne qui consiste à labourer la parcelle à la charrue, tend de plus en plus à être adoptée en corrélation avec la diminution relative du cheptel bovin. La région de la SOFIA bénéficie de l’existence de vastes plaines favorables à la riziculture. Le sol est riche et n’a pas encore besoin de fertilisation. Les ressources en eau pour l’irrigation existent dans la plupart des Sous-préfecture. Mais les problèmes rencontrés ne sont pas des moindres. L’inondation trop importante de certains périmètres limite les possibilités de faire deux ou trois cultures ; la dégradation des berges des rivières sur un baiboho entraîne un changement de lit des rivières. D’autre part, le captage des eaux est difficile dans certaines Sous-préfectures. L’érosion importante des bassins versants entraîne l’ensablement des rivières et des plaines et de façon plus général, l’enclavement physique de certaines zones productrices. Cet ensemble de fait constitue les facteurs de blocage du développement de la riziculture dans la région. Afin de développer cette filière, les actions à entreprendre seront essentiellement : le désenclavement des zones de production pour une meilleure circulation des excédents actuels, la création et la réhabilitation des périmètres irrigués, la création de centres de formation professionnelle en agriculture, les appuis organisationnels, techniques et financiers des agriculteurs, le renforcement des encadrements et l’organisation des filières en impliquant tout les intervenants, de la base (paysans) à la finalité du produit.Les vastes étendues agro-pédologiques au niveau des Sous-préfectures de Mampikony et de Port-Bergé ont fait l’objet de mises en valeur des cultures spéculatives concurrentielles, à savoir le coton et le tabac. A titre d’information, les informations ci-dessous peuvent être exprimées :
– Arachide : 1 are par exploitant ;
– Coton : 1,2 hectare par exploitant ;
– Tabac : 24 ares par exploitant.

TERMINOLOGIE DES DEGRADATIONS

1. Ravinements : Ce sont des déformations qui sont dues aux ruissellements des eaux sur chaussée, et aussi dû à la mauvaise évacuation des eaux dans les ouvrages d’assainissements. Leur évolution se manifeste par une cavité à grand rayon et des mauvais profils en travers. Pour les solutions, il faut procéder au curage et réparation des ouvrages d’assainissements et créations d’autres ouvrages s’il n’y en a pas, mais aussi le reprofilage de la chaussée.
2. Nids de poule : C’est la formation de petits trous sur la chaussée et cavité en profondeur apparaissant sur la surface de la chaussée, qui est due à l’usure de la couche de roulement et départ des matériaux, formation de la flaque d’eau à cause de la mauvaise pente du profil en travers. Si on ne procède pas à des traitements, il pourrait y avoir une formation d’affaissement. Pour les solutions, on procède à des points à temps et/ou reprofilage léger.
3. Les fissurations : Elles résultent de la fatigue en flexion, au cisaillement ou en traction imposés par les efforts verticaux et horizontaux ou par les efforts dus au retrait thermique des couches des chaussées ; ou par la mauvaise mise en œuvre. La lutte contre la pénétration des eaux de surfaces ou la formation des nouvelles fissures consiste à renforcer la structure si ces fissures proviennent de la fatigue de la chaussée.
4. L’épaufrement des rives : Il est dû à la largeur insuffisante de la chaussée et/ou le mauvais compactage des bords de chaussée ou défectuosité dans l’accotement.
5. Les bourbiers (fotaka) : Ils sont présents dans les zones de sol argileux lors des saisons de pluie, car ces sols sont très sensibles à l’eau, c’est-à-dire que son teneur en eau augmente très vite.

Le rapport de stage ou le pfe est un document d’analyse, de synthèse et d’évaluation de votre apprentissage, c’est pour cela chatpfe.com propose le téléchargement des modèles complet de projet de fin d’étude, rapport de stage, mémoire, pfe, thèse, pour connaître la méthodologie à avoir et savoir comment construire les parties d’un projet de fin d’étude.

Table des matières

INTRODUCTION
PARTIE 1 : PRESENTATION DU PROJET
Chapitre I : PRESENTATION DU BUREAU D’ETUDE
Chapitre II : DESCRIPTION GENERALE DU PROJET
Chapitre III : CARACTERISTIQUES GEOMETRIQUES
Chapitre IV : MONOGRAPHIE DE LA ZONE D’INFLUENCE
PARTIE 2 : ETUDES TECHNIQUES
Chapitre I : L’ETAT GENERAL DE LA CHAUSSEE
Chapitre II : PROVENANCE ET QUALITE DES MATERIAUX
Chapitre III : DIMENSIONNEMENT DE LA CHAUSSEE
Chapitre IV : ETUDE HYDROLOGIQUE
Chapitre V : ETUDE HYDRAULIQUE
Chapitre VI : ETUDE MECANIQUE D’UN DALOT
Chapitre VII : TECHNOLOGIE D’EXECUTION DES TRAVAUX
PARTIE 3 : EVALUATION DU COÛT DU PROJET
Chapitre I : DEFINITIONS DES PRIX
Chapitre II : BORDERAU DETAIL ESTIMATIFS
PARTIE 4 : IMPACTS ENVIRONNEMENTAUX DU PROJETS
CHAPITRE I : IMPACTS ENVIRONNEMENTAUX DU PROJETS
CHAPITRE II : ANALYSES ET SUGGESTIONS
CONCLUSION GENERALE
BIBLIOGRAPHIE
ANNEXES

Télécharger le rapport complet

Télécharger aussi :

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *