Le Programme Alimentaire Mondiale (PAM)
Historique
Le Programme alimentaire mondial (PAM) est l’organisme d’aide alimentaire de l’ONU. La plus grande organisation humanitaire du monde, le PAM fournit principalement de la nourriture aux personnes souffrant de la faim. En moyenne, chaque année, le PAM nourrit 90 millions de personnes dans 80 pays, dont 58 millions d’enfants. Suite à une série de catastrophes durant l’année 1962, l’assemblée générale de l’ONU décida en 1963 de créer le PAM. Son but principal est d’apporter une aide d’urgence aux populations souffrant de la faim, mais l’aide au développement fait également partie de son travail. Son siège se trouve à ROME en Italie.
Domaines d’activité du PAM
La mission du Programme alimentaire mondial est d’éliminer la faim et la pauvreté dans le monde, en répondant aux besoins d’urgence et en appuyant le développement économique et social. Le PAM vise aussi à réduire le taux de mortalité infantile, à améliorer la santé des femmes enceintes et à lutter contre la carence de micronutriments et contre les maladies comme le VIH et le SIDA. A Madagascar, le programme est surtout axé sur les urgences à travers le PRRO et le « school feeding » qui est actuellement axé sur le Sud de Madagascar. Néanmoins, des centres ambulatoires de nutrition et des centres de traitement de lèpres et de tuberculoses sont aussi dans les domaines d’actions du PAM à Madagascar.
L’aide alimentaire du PAM est particulièrement axée sur les femmes et les enfants, les plus touchés par la faim et la pauvreté. 25% des personnes souffrant de la faim sont des enfants. Pour lutter contre la faim chez les enfants, le PAM fournit des repas de midi gratuits dans les écoles publiques et même privées, pour permettre aux élèves les plus pauvres d’aller à l’école et de se concentrer sur leurs leçons plutôt que sur leur faim.
En 2008, le PAM a atteint 86000 enfants au sud de Madagascar. En plus des repas du midi, le PAM distribue aussi des rations alimentaires pour les familles des enfants, une autre façon de convaincre les parents d’envoyer leurs enfants (et surtout leurs filles) à l’école.
Le PAM a pour objectif de fournir une aide alimentaire
Aux victimes de catastrophes naturelles tel le tremblement de terre au Pakistan en 2005. En 2008, durant le cyclone Ivan, le PAM a déployé un Hélicoptère pendant les urgences à Madagascar Aux personnes réfugiées ou déplacées à l’intérieur de leur propre pays – contraintes de tout abandonner à la suite de conflits, d’inondations, de sécheresses ou d’autres catastrophes naturelles, telles celles survenues en Haïti, au Soudan et au Sierra Leone. Aux pauvres souffrant de la faim qui n’arrivent pas à sortir du cercle vicieux de la pauvreté et de la malnutrition .
Le PAM en chiffres (Fighting Hunger Worldwide, 2009)
Le PAM emploie un personnel de 10 587 personnes en 2006, dont 92% travaillent directement sur le terrain. A Madagascar, le PAM emploie quelques 40 personnes réparties essentiellement entre le sud et la capitale En 2007, son budget atteignit de 2,9 milliards de dollars, mais le budget nécessaire en 2008 est de 3,65 milliards de dollars du fait de la hausse des cours des matières premières. En avril 2008, ce budget restait très déficitaire, il manquait 756 millions de dollars. En 2006, le PAM a distribué plus de 4 millions de tonnes de nourriture à 87.8 millions de personnes dans 78 pays différents. La grande majorité des personnes assistées (63.4 millions) ont été atteintes grâce aux opérations d’urgence du PAM (dont celles au Kenya, au Liban et au Soudan).
Les deux États qui contribuent le plus à la lutte contre la faim sont, et de loin, les États-Unis et le Royaume-Uni. Cette aide n’est pas totalement réservée au budget du PAM:
⊕ L’aide américaine atteint 4500 millions de dollars en 2005, mais elle baisse à 3700 millions l’année suivante.
⊕ L’aide britannique est de 835 millions de dollars en 2006, en forte hausse, après 628 millions de dollars en 2005.
⊕ L’aide allemande reste relativement stable: 340 millions de dollars en 2005, 382 millions de dollars en 2006.
⊕ L’aide française reste plutôt faible, avec 67 millions de dollars en 2005 et 82 millions de dollars en 2006; l’urgence de la situation alimentaire mondiale conduisant le gouvernement à envisager une aide de près de 100 millions de dollars en 2008, versés à 70% au PAM.
PRESENTATION DE LA SERIE ETUDIEE
L’indice général des prix
L’Indice de Prix à la Consommation est un indicateur général de l’évolution des prix des biens et services consommés par les ménages. Il existe différents outils de mesure de la variation des prix des biens et des services, mais l’Indice de Prix à la Consommation (IPC) est le plus important et le plus largement utilisé; il sert à titre d’exemple :
♦au calcul des variations des paiements effectués par le gouvernement.
♦à établir et à évaluer les politiques économiques.
♦à indexer une valeur monétaire donnée au fil du temps afin d’en préserver le pouvoir d’achat… (mesurer l’inflation).
Organisation de la collecte
Durée de la collecte
En tenant compte de l’accessibilité des lieux, de la vitesse de remplissage et de contrôle des données par les agents de terrain, l’opération de collecte a duré 3 mois pendant le dernier trimestre de l’année 2005 (Etudes & analyses , 2009) .
Equipe de collecte
L’équipe centrale de la Direction des Statistiques des Ménages, ayant participé à cette opération de collecte de données, a assuré la formation des enquêteurs et contrôleurs. Les équipes périphériques constituées par les 7 Directeurs interrégionaux, premiers responsables de l’INSTAT dans leurs régions respectives, ont été étroitement associées au processus de conception, de formation et de collecte. Ils ont pleinement participé à la coordination et à la réalisation de leurs opérations respectives, soutenus chacune par un superviseur. L’enquête a été effectuée par 69 équipes dont chacune est constituée d’un contrôleur et de deux enquêteurs.
Mode de collecte
Chaque équipe a dû établir sa propre liste dans chaque zone de dénombrement. Les enquêteurs de chaque équipe ont assumé cette tâche dès leur arrivée sur le lieu de l’enquête. A partir des listes de ménages ainsi dénombrés, le contrôleur de l’équipe, après avoir calculé le pas de tirage et affecté un nombre aléatoire pour le premier ménage, tirait par le procédé de tirage systématique, un échantillon de 16 ou 18 ménages à enquêter par zone suivant qu’il s’agisse du milieu urbain ou rural. La réalisation de l’entrevue est assurée par les enquêteurs dans la journée, suivie dans la soirée d’une petite réunion au niveau de chaque équipe afin de pouvoir contrôler les questionnaires remplis, et ceci durant toute la période de collecte. Chaque ménage est normalement visité à l’occasion d’un seul passage avec nécessité de la présence du chef de ménage ou d’un des membres du ménage considéré comme responsable des décisions importantes, ceci dans le but d’avoir une vision rétrospective sur une année.
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Table des matières
INTRODUCTION
LA PROBLEMATIQUE
CHAPITRE 1. PRESENTATION DE L’ORGANISME D’ACCUEIL
Section 1. Le Programme Alimentaire Mondiale (PAM)
I. Historique
II. Domaines d’activité du PAM
III. Le PAM a pour objectif de fournir une aide alimentaire
IV. Le PAM en chiffres (Fighting Hunger Worldwide, 2009)
CHAPITRE 2. PRESENTATION DE LA SERIE ETUDIEE
Section 1. L’indice général des prix
Section 2. Organisation de la collecte
I. Durée de la collecte
II. Equipe de collecte
III. Mode de collecte
Section 3. Inflation
I. Introduction
II. Les causes de l’inflation
1. La demande
2. La monnaie
CHAPITRE 3. ANALYSE STATISTIQUE
Section 1. Présentation de la méthode
I. Introduction aux modèles ARIMA
II. Les processus autorégressifs
III. Les processus intégrés
IV. Les moyennes mobiles
Section 2. La méthodologie de Box et Jenkins
I. L’identification
II. L’estimation
III. Le diagnostic
Section 3. Application : utilisation de la procédure ARIMA sous SPSS
I. Identification
1. Présentation des données
2. Vérifier ou obtenir la stationnarité
3. Analyse des fonctions d’auto corrélation
4. Détermination de l’ordre de différenciation
II. Estimations du paramètre Auto – Régressif AR(p) et de la Moyenne Mobile MA (q)
III. Validation du modèle
1. Vérification des corrélogrammes des résidus
CHAPITRE 4. ANALYSE CONJONCTURELLE
Section 1. Le contexte national
I. Le secteur reel
II. Le commerce extérieur
III. Les finances publiques
1. Les recettes publiques
2. Recettes publique
3. Les dépenses Publiques
4. Le déficit public
IV. Le secteur extérieur ou la balance de paiement
1. La balance de paiement
2. Le taux de change
V. Le secteur monétaire
1. La masse monétaire
2. Le crédit à l’Etat
3. Le crédit à l’économie
Section 2. Le contexte international
I. Le commerce mondial
II. L’inflation mondiale
III. Le marché pétrolier
Section 3. La relance de l’économie
I. La reconnaissance internationale
II. La création monétaire
1. Objectif
2. Les moyens de création monétaire
CONCLUSION
BIBLIOGRAPHIE
BIBLIOGRAPHIE