L’utérus
Il s’agit d’un organe musculaire creux destiné à contenir l’œuf fécondé pendant son développement jusqu’à l’accouchement. Il se trouve dans la cavité pelvienne, entre la vessie en avant et le rectum en arrière. L’utérus comprend deux parties, le corps et le col utérin séparés par un petit étranglement appelé isthme. La cavité utérine mesure 55 mm en moyenne chez les nullipares et 65mm pour les multipares. Elle se continue latéralement avec les trompes par les ostium utérins et en bas, avec le vagin, par l’orifice cervical. Du point de vue structural, la paroi utérine est composée de trois tuniques : la séreuse ou périmètre, le myomètre et l’endomètre qui subit une modification physiologique au cours du cycle menstruel.
Spermatogenèse
C’est la fonction exocrine des testicules. Il s’agit d’une cascade de différenciation des cellules germinales de la périphérie vers le centre du tube séminifère, sous le contrôle hypothalamo-hypophysaire et faisant intervenir les cellules de Leydig et de Sertoli. Elle nécessite une température relativement basse entre 32 et 35°C. Les spermatozoïdes formés à ce niveau sont immobiles. Ils seront transportés et stockés dans l’épididyme où ils acquièrent leur mobilité. Le cycle spermatique dure 74 jours en moyenne chez l’espèce humaine.
Les causes masculines
Elles sont dominées essentiellement par les asthénozoospermies et plus rarement par les azoospermies. Les causes peuvent être sécrétoires, pré-testiculaires ou testiculaires, mais aussi excrétoires (1). Les causes pré-testiculaires sont représentées par l’hypogonadisme hypogonadotrope et l’hyperprolactinémie liée à un adénome sécrétant ou secondaire à un traitement anti-dopaminergique. Les causes testiculaires comprennent les problèmes constitutionnels et les problèmes acquis. L’azoospermie constitutionnelle se rencontre dans le cadre du syndrome de KLINEFELTER ou en cas de cryptorchidie. Dans cette dernière, les testicules ectopiques se trouvent dans une température nuisible à la spermatogenèse. Parmi les causes acquises, on note l’orchite ourlienne responsable d’une atrophie testiculaire irréversible ; les orchites bactériennes ; la radiothérapie et la prise des médicaments perturbant la spermatogenèse. Les traumatismes ou torsion testiculaire, les lésions thermiques ou trophiques chez les paraplégiques, ainsi que les varicocèles peuvent aussi perturber la spermatogenèse. Les azoospermies excrétoires ou post-testiculaires se résument essentiellement en une sténose urétrale d’origine infectieuse ou post-traumatique, à une anomalie congénitale et à des causes psychogènes avec anéjaculation ou impuissance. Une vasectomie antérieure peut constituer une cause de stérilité.
Stérilité et chirurgies antérieures
Une relation entre chirurgie pelvienne antérieure et stérilité a été évoquée dans la littérature. D’après COUET (1), une chirurgie antérieure multiplie respectivement par 4,7 et 7,1 le risque d’atteinte tubaire en cas de stérilité primaire et secondaire. Selon l’étude menée par WASEEM et coll (2) à propos de 43 cas: 72,20% des femmes souffrant de stérilité secondaire ont déjà eu une notion de chirurgie antérieure contre 28% pour les stérilités primaires. Cette prédominance de risque de stérilité secondaire a été aussi confirmée par notre étude. Les adhérences post-opératoires en sont les principales causes. Leur prévention repose sur l’utilisation des techniques mini-invasives, le contrôle parfait de l’hémostase, l’usage des molécules à visée anti-inflammatoire et anticoagulante et tout récemment par l’hydratation des organes intra-péritonéaux avec des cristalloïdes (36).
|
Table des matières
INTRODUCTION
PREMIERE PARTIE : RAPPELS
RAPPELS
1. ANATOMIE DE L’APPAREIL REPRODUCTEUR
1.1. APPAREIL REPRODUCTEUR FEMININ
1.2. APPAREIL REPRODUCTEUR MASCULIN
2. PHYSIOLOGIE DE LA REPRODUCTION
2.1. GAMETOGENESE
2.2. FECONDATION
2.3. NIDATION
3. RAPPELS SUR LA STERILITE
3.1. DEMARCHE DIAGNOSTIQUE
3.2. LES ETIOLOGIES
3.3. PRISE EN CHARGE THERAPEUTIQUE
DEUXIEME PARTIE : ETUDE PROPREMENT DITE
1. OBJECTIFS
2. METHODOLOGIE
2.1. CADRE D’ETUDE
2.2. CRITERES D’INCLUSION
2.3. CRITERES D’EXCLUSION
2.4. PARAMETRES ETUDIES
2.5. METHODE DE CALCUL
3. NOS RESULTATS
3.1. PARAMETRES EPIDEMIOLOGIQUES
3.2. PARAMETRES CLINIQUES
3.3. PARAMETRES PARACLINIQUES
3.4. ETIOLOGIES DE LA STERILITE
3.5. CONDUITE THERAPEUTIQUE
3.6. RESULTATS THERAPEUTIQUES
TROISIEME PARTIE : COMMENTAIRE ET DISCUSSION COMMENTAIRE ET DISCUSSION
1. SUR LE PLAN EPIDEMIOLOGIQUE
2. SUR LE PLAN CLINIQUE ET PARACLINIQUE
3. SUR LE PLAN ETIOLOGIQUE
4. SUR LE PLAN THERAPEUTIQUE
CONCLUSION
ANNEXE
BIBLIOGRAPHIE
Télécharger le rapport complet