Le précurseur de la notion de l’accumulation du capital

Le précurseur de la notion de l’accumulation du capital

François QUESNAY (19694-19774), dans la pensée Physiocrate : « le capital joue un rôle essentiel dans la production, et le problème à résoudre est celle de la reconstitution du capital dépensée ou avancé en vue de la production ». Dans le processus de production, la société est divisée selon la fonction de leur place (ouvriers, fermiers et propriétaires fonciers). L’approche physiocratie de la moitié du 18ème siècle, toute production exige, au démarrage des avances sous la forme d’un capital initial. Donc, il implique un certain niveau de production dont il est destiné à la reconstitution du capital. Le processus de production d’une économie de la second moitié du 18ème siècle d’avant la première révolution industrielle, qui occupe les fermiers et les ouvriers comme la seule classe productive. Les physiocrates pour qui le travail n’atteint pas ce niveau de formalisation d’une forme dénaturée et autonome. Pour eux, le travail représente une action complémentaire au fonctionnement de la mécanique naturelle. Le travail est considéré, d’une part, par rapport à la nature et se caractérise par sa dimension physique, d’autre part, il est un facteur déterminant de la formation de la société et de l’organisation sociale. Il se coïncide sur l’idée de J. B Say (1803) « Le revenu de la société que le produit net des terres et qui concluaient que la société n’avait à consommer qu’une valeur égale à ce produit net, comme si la société n’avait pas à consommer tour entière une valeur qu’elle a créée tout entière » . Ainsi, le précurseur relie logiquement ces deux dimension du travail ; le travail de l’homme n’est pas un facteur autonome de création de valeur, mais interagir avec les forces de la nature. D’où, le capital est important sur la création de richesse et source de la croissance. Même s’il existe la différence n’entraine pas de discontinuité entre les forces qui agissent dans la nature et celles qui président aux mécanismes des sociétés et de l’économie, précisément parce qu’elles sont reliées entre elle par des lois naturelles. L’étude de l’économie consiste à examiner le fonctionnement de la machine naturelle, l’économie politique se fonde sur une économie de la nature pour représenter le fonctionnement des sociétés chez Thomas R. Malthus (1798) . Cela veut dire qu’augmenter la quantité de capitaux fixes, c’est accroitre le produit net des entreprises agricoles en économisant des avances annuelles. La production des facteurs de production, au sens moderne de terme a progressé et amélioré la rentabilité de l’entreprise agricole. Cette différence permet aux physiocrates de décrire l’efficacité de l’activité agricole, de distinguer la petite culture, peu productive de la grande culture productive. Ce n’est pas lé force de travail de l’ouvrier qui distingue la productivité des fermes, mais le travail des animaux employés pour élaborer la terre qui accroit la productivité. L’action des capitaux fixes représente donc une puissance mécanique plus importante que le travail de l’homme.

Ailleurs, on introduit les avances primitives ce sont du capital fixe d’exploitation (outillage et bêtes) utilisées par les fermiers dans ses activités. Le physiocrate a émergé en réaction que l’enrichissement provenant de l’accumulation de richesses, mais l’augmentation de richesse est mobilisé par le bon fonctionnement de l’amélioration du capital. On comprend pourquoi l’industrie et commerce ne crée pas de richesse car il ne crée pas des matières. L’industrie se contente de transformer les matières. « La classe productive est la seule qui fait des avances correspond aux investissements en capital fixe que les agriculteurs utilisent pour produire » . Elle est donc la seule qui entretient le capital fixe pour améliorer le niveau de production en concurrencé sur le marché. L’agriculture est la source de la richesse et le commerce est secondaire. Pour commercialiser et répartir la richesse créée par l’agriculture, il faut innover la gestion du capital productif. Le système économique des physiocrates, c’était leur affirmation selon laquelle seule l’agriculture crée un excédent, c’est-à dire une plus-value, et par conséquent le travail agricole est le seul productif, au sens capitaliste du terme.

D’autre part, la théorie classique, le capital est le facteur mobilisateur du travail. Le système de la doctrine d’Adam Smith (1723-1790), il cherche la source de richesse à partir de la mobilisation de travail. Selon la théorie d’Adam Smith (1776), le capital fixe est le facteur mobilisateur du travail. Le système reconnaît que le matériel et le capital ne se produit pas seulement par le travail industrie mais aussi pour la réalisation des services. Il déclare positivement que le fonds productifs ou capitaux est utilisé dans l’agriculture, dans les manufactures et dans le commerce. Le capital est en tant qu’un facteur mobilisateur, il est la source de la richesse ainsi le capital privé se forme en capital national, alors le capital national n’est qu’un sorte de capital individuel. Il faut éduquer le producteur pour entretenir l’accumulation du capital fixe en pouvant tirer le profit dans l’exercice de professions industrielles. Les propriétaires peuvent échanger le travail productif et augmenter les richesses, autrement dit investir et assurer la croissance. Toute augmentation de salaire doit augmenter le prix nature des marchandises, proportionnellement à la part qu’il représente dans celui-ci ; mais comme l’augmenter de la rémunération de travail à la même cause que celle de sa productivité. Ainsi, un accroissement du capital productif, ou de la part du profit qui s’échange contre le travail productif, elle s’accompagne d’une diminution de la quantité de travail incorporé dans les marchandises. Il reconnut dans la division de travail la cause de l’accroissement des richesses et l’effet d’une certaine faculté d’échange à l’aide du capital fixe .

Ensuite, la notion du capital sur les principes de Ricardo (1772-1823), il s’inspire dans la théorie de la rente ; la composition technique du capital est en revanche, absolument nécessaire pour traiter les changements techniques dans le cadre de la théorie de la valeurtravail. Si l’on admet que les innovations dans les méthodes de production des différentes marchandises ne sont pas interdépendantes ; un système économique viable dans toute production exige du travail, la totalité du capital est circulant . Dans la tradition classique, la composition physique des moyens de production est la même dans toutes les activités productives, de toutes les branches de la production. Il est généralement admis que la théorie de Ricardo de la valeur-travail suppose l’égale répartition dans le temps des quantités de travail direct et indirect employées dans toutes les branches. Il est contraire aux utilisations du capital productif dans des entreprises. Pour J. Stuart Mill (1848), la forme de l’accumulation du capital doit repartir d’une façon inégale respectivement par la capacité de production de certaine branche d’activité au sein de l’entreprise. Il faut faire l’investissement déséquilibre pour éviter la surproduction et le gaspillage de l’argent ou le sur capital. L’évaluation du capital du point de vue économique est deux méthodes possibles : les prix font la différence et les quantités de travail qui le combinent en mettre valeur la productivité. D’après Ricardo, le résultat de l’investissement pour les capitaux à productivité décroissante est la rente pour la production d’un produit qui a un prix unique.

Le prolongement de l’accumulation du capital : Karl Marx

Après l’invention de la théorie précurseur, Karl Marx a prolongé dans son approche sur le terme capital. Il a une nouvelle vision que chaque année, les capitalistes transforment une partie de la plus-value produite en capital. Cette transformation d’une partie de la plus-value en capital « accumulation du capital » chez Marx (1867). Plus le développement capitaliste se poursuit, plus la part de la plus-value consommé par les capitalistes s’amoindrit, donc cela veut dire que le plus grands devient l’amélioration du capital celle qu’ils ont accumulée. On peut dire que l’accumulation du capital progresse de manière illimitée, l’appareil productif de la société est allongé. Pour Marx, l’accumulation du capital est cyclique dans son essence, ce qui se traduit nécessairement par des évolutions phénoménologiques oscillatoires pour le taux de profit, la production et les revenus. Le régime du capital dans lequel l’intensité capitalistique stagne ou augmente au cours d’un cycle selon le degré d’exploitation des travailleurs. D’où, le développement du système de production est amélioré par le processus de l’accumulation du capital fixe et ce capital augmente par transformation de tout ou partie de la plus-value en achat de biens d’investissement. En terme de croissance, l’investissement exige proportionnellement un surcroit de travail vivant dans une entreprise, c’est-à dire par la composition technique, le rythme de croissance de la demande de travail est différence entre la croissance du capital fixe et celui de l’intensité capitalistique. Le capital est avant tout un type de relation sociale, dans la mesure où les capitalistes ne peuvent posséder et accumule du capital que grâce au rapport social qu’ils entretiennent avec les travailleurs. Marx part de l’analyse de l’école classique pour qui le capital est constitué par tous les moyens de production avancés par les capitalistes durant le cycle de production . Le capital productif est constitué des biens que le capitalistique acquiert afin de produire, machines et matières premières, ce que Marx appelle le capital constant, ainsi que la force de travail salarié que Marx nomme le capital variable. C’est le facteur de base de la production pour connaître une progresse favorable.

Le décollage de l’entreprise dépend aux moins deux facteurs de production le plus utilisé : capital et travail ; donc les variations de la demande de travail dépendent de la composition du capital en niveau et en variation relatives et du niveau courant du taux d’exploitation. On peut faire une substitution entre le capital et le travail qui dépend par le niveau de capacité financière de l’entreprise en réalisant la production. Pourtant, quand on parle coût de la force de travail, on détermine sa relation avec le rapport de plus-value ; la durée du travail ou sa grandeur extensive, son degré de l’intensité, suivant lequel différentes quantités de travail sont dépensées dans le même temps, son degré de productivité. Dans le compte de bilan et le compte de résultat, dégage l’ensemble du patrimoine d’une entreprise et le résultat réalisé. Ensuite, le résultat positif alimente les acquisitions nouvelles de moyens de production ainsi que les salaires des producteurs supplémentaires embauches ; parfois elle finance seulement l’accumulation du capital fixe conformément au principe de rémunération des travailleurs à la fin du cycle de production. La croissance de la plus-value est plus forte que celle des salaires et finance une vive accumulation du capital, mais la hausse progressive des salaires commences à retarder la marche de l’accumulation que va en diminuant. Parce que le taux de croissance de l’intensité capitalistique dépend de l’amélioration de mode de l’accumulation du capital, l’adaptation des nouvelles méthodes de production correspond à la composition du capital intensive provoqué par la concurrence. L’intensification du capital par travailleur associée à une proportion de travailleurs actifs identique en début de cycle accroit sans cesse la productivité du travail et ces gains sont principalement captés par les capitalistes. Pour commenter, interpréter et comprendre les évolutions concrètes, il faut en tenir compte l’accumulation du capital est nécessairement cyclique dans les sphères de production et de la répartition.

Par suite, l’analyse du capital comme « détour de production », due à Eugen von BôhmBawerk (école autrichien), a marqué l’histoire de la pensée économique. Habituellement les agents économiques font usage, consomment leurs ressources pour obtenir des biens ou des services immédiatement consommables. Bôhm-Bawerk entend cependant souligner que dans certains cas, l’utilisation de ressources ne vise pas une consommation immédiate, mais la création d’un capital productif. Capital productif constitué sous la forme de biens, qu’il a fallu produire en consommant des ressources diverses, et en particulier de temps de travail. Or cette consommation des ressources est lois d’être un gaspillage : Bien au contraire, par la constitution et la mobilisation de ce nouveau capital productif, concrétisé par de biens de production, il devient possible de produire davantage et/ou mieux dans le futur. En ce sens, le capital ainsi formé constitue un détour de production effectivement, plutôt que de donner lieu à une production directe et immédiate de biens de consommation, on préfère investir et en quelque sorte détourner des ressources pour acquérir des biens de production, qui par suite accroitront la production future de biens de consommation. Pour Bôhm-Bawek, une telle utilisation du capital démontre l’existence d’un arbitrage inter-temporel : Les agents économiques qui investissent de la sorte préfèrent opter pour une consommation présente plus faible en faveur d’une consommation future plus forte. Ce qui parait être un détour aujourd’hui, se révélera être un raccourci demain.

Ainsi dans ce sens-là, le mode de production capitaliste ne crée pas seulement les produits ou services, dans le soif de plus-value du capitaliste. La force motrice qui mène à l’élargissement illimité de la reproduction, il fait encore de cet élargissement une loi de production, une condition d’existence économique pour le capitaliste individuel par Rosa Luxemburg (1913). Le capitaliste transforme son bénéfice réalisé durant l’exercice en capital, c’est- à dire qu’il accumule. Cette dernière, c’est la transformation de la plus-value en capital actif, c’est là l’expression capitaliste de la production élargie. « L’investissement correspond à l’accroissement de l’équipement en capital, que cet accroissement porte sur le capital fixe » par Keynes (1883-1946). Donc ce mode d’accumulation a pour objet d’améliorer la quantité et/ou la qualité de prochaine production en entretenir la fidélité des clients. L’élargissement de la production est généralement obtenu au moyen d’un accroissement du capital ; Pour élargir sa reproduction, il a besoin de moyens de production, donc la reproduction élargie dans le sens capitaliste, reçoit par conséquent dans son expression spécifique d’accroissement de capital au moyen d’une capitalisation progressive de la plus-value ou, comme dit Marx « L’accumulation du capital ». Plus on accumulera et plus on pourra réaliser de plus value sous la forme naturelle qui est la forme du capital, à la capacité illimitée d’expansion de la production. Ainsi, depuis le XXème siècle, on corrige la forme de l’accumulation du capital pour devenir la force de l’entreprise à augmenter la production écoulé sur le marché comme source de la croissance. L’économiste Schumpeter (1883-1950) met plus l’accent sur le développement du progrès technique au sein des entreprises plutôt que sur le rôle d’une accumulation du capital. Pour Joseph Schumpeter (1942), il fait du progrès industriel la clé du changement : « L’impulsion fondamentale qui met et maintient en mouvement la machine capitaliste est imprimée par les nouveaux objets de la consommation, les nouvelles méthodes de production et de transport, les nouveaux marchés, les nouveaux types d’organisation industrielle, tous éléments créés par l’initiative capitaliste ». La production autour de 1900 et donc à promouvoir une croissance intensive basée sur l’utilisation du capital et la substitution capital/travail.

Le rapport de stage ou le pfe est un document d’analyse, de synthèse et d’évaluation de votre apprentissage, c’est pour cela chatpfe.com propose le téléchargement des modèles complet de projet de fin d’étude, rapport de stage, mémoire, pfe, thèse, pour connaître la méthodologie à avoir et savoir comment construire les parties d’un projet de fin d’étude.

Table des matières

Introduction
Chapitre I : La Revue de littérature
Section I. 1. Le précurseur de la notion de l’accumulation du capital
Section I. 2. Le prolongement de l’accumulation du capital : Karl Marx
Section I. 3. Les théories modernes de la croissance par l’accumulation du capital
Section 3. 1. Les imperfections et remaniement : Harrod-Domar et Robert Solow
Section 3. 2. Les sources de financement de l’accumulation du capital
Chapitre II : Les résultats empiriques de l’accumulation du capital
Section II. 1 : L’observation sur l’investissement : cas de la France
Section 1. 1 : Le rythme de l’accumulation du capital
Section 1. 2. La rentabilité et le niveau des marges
Section 1. 3. L’utilisation des fonds propres
Section II. 2 : Analyse de la situation de Madagascar
Section II. 3. Interprétation des résultats empiriques
Section 3. 1 : L’importance de l’accumulation du capital dans la production
Section 3. 2 : L’élévation de financement de l’entreprise
Section II. 4. Commentaire sur l’étude de l’accumulation du capital
Chapitre III : Le débat théorique
Section III. 1 : La controverse des auteurs sur l’accumulation du capital
Section 1. 1. Par rapport à la théorie précurseur
Section 1. 2. Par rapport à la nouvelle théorie contemporaine
Section 1. 3. Les enjeux de l’accumulation du capital
Section 1. 4. Les limites de l’accumulation du capital
Section III. 2. La piste de recommandation sur l’amélioration du capital
Section 2. 1. L’intensité concurrentielle
Section 2. 2. Les suggestions pour le choix de type d’investissement
Conclusion
Bibliographie

Lire le rapport complet

Télécharger aussi :

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *