Le poids dominant des hydrocarbures

Le poids dominant des hydrocarbures

L’Algérie est un pays exportateurs net du pétrole, dans la mesure où, le secteur des hydrocarbures représente, depuis 1975, plus de 90% des exportations du pays et la part des secteurs hors hydrocarbures demeurent, jusqu’à présent, négligeable. Le tableau ci-dessous permet d’apprécier la part des exportations d’hydrocarbures dans les exportations totales du pays et de prendre mesure du poids des recettes d’hydrocarbures entant que source principale de financement de l’économie. Jusqu’à 2008 les exportations d’hydrocarbures ne cessent d’augmenter passant de 4937 à 77362 million de dollars, la progression des exportations particulièrement en 2008 où les cours mondiaux du pétrole ont atteint 145 USD pour le prix de baril par rapport à l’année 2007 où le prix était de 57,08 USD. Puis en 2009 on remarque une chut libre des exportations des hydrocarbures, elles ont baissé de plus de 50 % par rapport à l’année de 2008, en passent de 145 USD en juillet 2008 à moins de 34 dollars le baril en 2009, suit d’une crise financière internationale. Le volume des exportations d’hydrocarbures s’est chiffré en 2014 à quelque 60 mds USD contre 69,80 mds USD en 2013, en baisse de 8%. Cette diminution est essentiellement imputable à la chute des prix des hydrocarbures certes, mais aussi à la hausse des importations (+ 6,45%) et à la baisse des exportations en général (- 3,21%). Pour ce qui concerne l’année 2015 les exportations des hydrocarbures, elles se sont réduites en passant à 35,724 mds USD en 2015 contre 60,304 mds USD (-40,76%). Les exportations hors hydrocarbures ont également baissé à 2,063 milliards USD en 2015 contre 2,582 mds USD en 2014 (-20,1%).

Climat d’IDE non favorable

L’Algérie est, aujourd’hui, contrainte à diversifier son économie afin d’assurer sa pérennité et sa stabilité. Dans ce sens, un nouveau cadre de coopération entre l’Algérie et la banque mondial va être mis en place sur la période allant de 2011à 2014. Cette coopération entre l’Algérie et la Banque mondiale été mis en place dans l’objectif de diversifier l’économie et stimuler la création d’emploi. L’Algérie est désormais à un tournant dans son développement économique, selon la Banque mondiale. Certes, le pays a réalisé, ces dernières années, d’importants progrès économiques, mais l’économie national reste, cependant, excessivement dépendante des hydrocarbures. Elle est également dépendante de la volatilité des prix du baril sur les marchés internationaux. S’agissant du renforcement de la croissance, il est, notamment, question de soutenir la mise en oeuvre de la stratégie du développement agricole et rural, améliorer le climat d’investissement, en particulier pour les PME, et moderniser le secteur financier. Pratiquement, les flux nets d’IDE ont connu durant la période 2004-2013 des fluctuations remarquables : faibles durant la période 2002-2007 ; acceptable durant la période 2008-2011. Le tableau suivant montrent l’évolution des flux d’IDE entrants pour la période (2004-2013) et les différents indicateurs de mesure: L’Algérie a enregistré une baisse de 60% des investissements étrangers en 2009 par rapport à l’année 2008. Cette baisse est-elle la conséquence des mesures d’encadrement des investissements directs étrangers prises dans le cadre de la loi de finances complémentaire 2009 ou est-elle liée à la conjoncture mondiale morose ? En tout cas, le FMI s’est posé la question des effets négatifs de ce recul sur l’attractivité de l’économie algérienne. Quand on regarde l’évolution des IDE en Algérie en 2009 et au début 2011 on observe, dans le secteur hors hydrocarbures et hors secteur financier, une baisse d’environ de 60% en 2009 par rapport à 2008. En 2010, alors que dans beaucoup de pays émergents, on observe une reprise assez importante des flux de capitaux, on n’a pas observé un tel rebond en Algérie. En général, l’économie algérienne n’attire que peu d’IDE. Sur toute une période allant de 1980 à 2012, leur taux n’a cessé de baisser pour atteindre 0.1% des IDE mondiaux entre 2009 et 2010. Cela s’explique par la faiblesse de l’attractivité du pays mais aussi par le volume des IDE vers les pays développés, mais encore vers les pays émergents.4

• Produits de la pêche Au cours de premier semestre de l’année 2015, l’exportation des produits de la pêche vers les pays de la GZALE compte une part de 0,4% du total des exportations algériennes HH vers cette zone est évaluée à 0,3 million USD contre 0,63 million USD au premier semestre, soit une baisse de 52%. Les exportations algériennes globales des produits de la pêche d’une valeur de 10,5 millions USD, vont en majorité vers l’Espagne (75,8%) et dans une moindre mesure l’Italie (8,3%), la Tunisie (5,3%), l’Arabie Saoudite (5,2%), Malte (4,8%), et la France (0,7%). L’évaluation de l’impact de l’accord d’association avec l’Union Européen el les pays Arabes (les principaux partenaires de l’Algérie), fait ressortir que la faiblesse du volume des exportations Algériennes hors hydrocarbures vers ces deux pays est du au fait qu’il soient confrontés à des contraintes liées à des conditions techniques et réglementaires d’accès à ces marchés du plus restrictives.

Le fait est que les deux marchés, en dépit de clauses claires restes fermés aux produits Algériennes, contrairement aux produits Européens et Arabes qui bénéficient d’un accès privilégié au marché Algérien. Il ressort de l’étude de la situation des exportations hors hydrocarbures en Algérie que ces vdernières, malgré les dispositifs d’aide et de soutiens, demeurent faible, marginales et représente une structure très étroite. A ce titre en souligne que Les institutions citées ne sont que des institutions d’accompagnement et mesures de facilitations leur efficacité ne pourra être tangible que lorsque leur rôle sera bien défini et s’inscrira dans le cadre d’une vision globale ou dans un projet, chose malheureusement qui fait défaut. Exporter ne veut pas seulement dire vendre à l’étranger pour découler plus de produits et en tirer des bénéfices, c’est aussi se confronté aux divers formes du risques qui rend en péril les deus opérateurs : les exportateurs et les importateurs.

Les exportateurs pour soulever des fonds et structurer et mener à bien leurs opération d’exportations se tourne vers la banques qui est le maillon principale de toute la chaine d’exportation, qu’il s’agisse du préfinancement du financement ou du paiement de l’opération. Il s’avère que bon nombre de techniques bancaire sécurisent les transactions à travers la garantie de l’exportateur. De plus les banques, rend les opérations d’exportation plus souples et rapides. Les institutions bancaires depuis longtemps ont occupé une place prépondérante dans le parcoure de l’exportateur, ceci et sans doute lié au rôle majeur qu’elles ont toujours occupé comme réponse au besoin de financement de leur transaction commerciale avec l’étranger. L’Algérie comme tout les pays n’est pas isolé du monde des échanges et son ouverture sur l’économie de marché permet l’exportation aux entreprises.

Dans ce cadre une séries de mesures ont étés mises en 2011 par la Banque d’Algérie qui vise à promouvoir les exportations HH ainsi qu’à améliorer l’environnement de l’entreprise concernant le délai et le taux de rapatriement des recettes d’exportation qui est passé de 120 jours à 180 jours et l’augmentation du taux du 20% à 40% s’ajoute le développement du marché du change interbancaire on autorisant aux banques d’effectuer entre elles des opérations de prêt et d’emprunt en devises librement convertible sur le marché interbancaire des changes dédiées à la couverture du risque du change sur les opérations d’importations et d’exportations de biens porter sur une période allant jusqu’à 180 jours. Ce chapitre se penche sur l’étude générale du rôle des banques dans l’accompagnement et le financement des exportateurs. Il sera scindé en deux sections : La première sera consacré à la présentation de la domiciliation bancaire des exportations en Algérie, l’ouverture du dossier de domiciliation, sa gestion et son suivi, pour illustré par la suite les techniques du financement des exportations. Dans la section qui suive l’accent sera mit sur le risque du change et les garanties bancaire fournit en faveur de l’exportateur.

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Table des matières

Introduction générale
Chapitre I : Les exportations Algériennes entre le soutien accordé et inventaire des problèmes rencontrées
Section 1 : La situation des exportations en Algérie
1.1. Caractéristiques des exportations Algériennes
1.1.1. Le poids dominant des hydrocarbures
1.1.2. Structure des exportations hors hydrocarbures par groupes d’utilisation est peut diversifiée
1.1.3. Expériences des pays pétroliers en matière de diversification des exportations
1.2. Causes de l’échec de la diversification et de l’exportation hors-hydrocarbures en Algérie
1.2.1. Baisse des entreprises exportatrices
1.2.2. Climat d’IDE non favorable
1.2.3. Autres raisons
Section 2 : la politique de l’Etat pour promouvoir les exportations hors hydrocarbures
2.1. Avantages et facilitation accordés aux exportations hors hydrocarbures
2.1.1. Les avantages fiscaux
2.1.1.1. Exonération en matière d’impôts directs
2.1.1.2. Exonération en matière de taxes sur le chiffre d’affaires
2.1.2. Contrôle des changes
2.1.3. Régime douaniers suspensifs à l’exportation
2.1.3.1. L’entrepôt des douanes
2.1.3.2. Admission temporaire
2.1.3.3. Réapprovisionnement en franchise
2.1.3.4. Exportation temporaire
2.2. Les organismes d’appui aux exportateurs
2.2.1. Le Fond Spécial pour la Promotion des Exportations (FSPE)
2.2.1.1. Le potentiel que représente le FSPE aux exportateurs
2.2.1.2. Les limite du FSPE
2.2.2. ALGEX
2.2.2.1. Apport d’ALGEX dans l’amélioration de l’environnement de l’exportation hors hydrocarbures
2.2.3. La CAGEX
2.2.3.1. Le potentiel qu’offre la CAGEX aux exportateurs
2.2.3.2. Les limite de la CAGEX
2.2.4. Le couloir vert
2.2.5. La CACI
2.2.5.1. Les avantages qu’offre la CACI aux exportateurs
2.2.5.2. Les limites de la CACI
2.2.6. Algérie Conseil Export (ACE
2.3. Accords et conventions internationaux
2.3.1. Accord d’association avec l’EU8
2.3.1.1. L’évaluation de l’impact de l’accord d’association sur les exportations hors hydrocarbures
2.3.2. Adhésion à la Grande Zone Arabe de Libre Echange (GZALE
2.3.2.1. Exportations Algériennes hors hydrocarbures vers la GZALE
2.3.2.2. Evaluation par secteur l’impact de l’accord de Libre Echange sur les exportations Algériennes hors hydrocarbures vers la GZLE
Chapitre II : Le rôle des banques dans le financement des exportations en Algérie
Section 1 : La domiciliation bancaire et le financement des exportations en Algérie
1.1. La domiciliation bancaire des exportations en Algérie
1.1.1. Ouverture du dossier de domiciliation à l’exportation
1.1.2. La gestion et le suivi du dossier de domiciliation
1.1.2.1. Apurement de la domiciliation
1.2. Les outils du financement des exportations
1.2.1. Le crédit acheteur et le crédit fournisseur
1.2.1.1. Le crédit acheteur
1.2.1.2. Le crédit fournisseur
1.2.2. Les autres types du financement des exportations
1.2.2.1. Le crédit de préfinancement
1.2.2.2. L’avance en devises à l’exportation
1.2.2.3. La mobilisation de créances nées sur l’étranger
1.2.2.4. L’affacturage
1.2.2.5. Le forfaitage
1.2.2.6. Le crédit-bail international (leasing
Section 2 : La couverture de risques de changes inhérents aux opérations d’exportations et la fourniture des garanties bancaires
2.1. Les garanties bancaires en faveur de l’exportateur
2.1.1. Lettre de crédit STAND-BAY
2.1.2. Le crédit documentaire
2.1.3. Les autres garanties
2.1.3.1. Les garanties directes
3.1.3.2. Les garanties indirectes
3.1.3.3. L’assurance-crédit
2.2. La couverture bancaire du risque du change à l’exportation
2.2.1. La couverture à terme
2.2.2. Les avances en devises
2.2.3. L’option de change
2.2.4. SWAPS en devise
2.2.5. L’affacturage
2.2.6. L’assurance de change
Conclusion
Chapitre III : Etude empirique de la relation entre les PME et les banques dans le cas du financement d’une opération d’exportation
Section 1 : cadre générale de l’enquête
1.1. Le choix de l’échantillon
1.2. Le questionnaire
1.3. Choix de questions
Section 2 : Analyse des résultats et recommandations
2.1. Le dépouillement et l’analyse des questionnaires
2.1.1. La relation banque- PME exportatrice du point de vue des banques
2.1.2. La relation banque- PME exportatrice du point de vue des PME
2.2. Les interprétation
2.3. Les recommandations
2.3.1. Les recommandations adressées aux banques
2.3.2. Les recommandations adressées aux PME
2.3.3. Les recommandations adressées à l’Etat
Conclusion générale
Bibliographie
Liste des abréviations
Liste des tableaux et des figures
Table des matières

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