Le poids démographique est un fléau commun à tous les pays du monde. La planète terre compte aujourd’hui plus de 7.35 Milliard. Cette croissance démographique est alimentée par deux phénomènes : La forte natalité et la migration. En fait la surpopulation des villes est une réalité et ses conséquences sur la nature sont dramatiques. La croissance de la population entraînant une croissance des villes toujours plus importantes, par leur taille et par leur nombre d’habitants au mépris de l’environnement.
La ville est perçue comme un lieu d’épanouissement, un lieu où la vie est meilleure par l’abondance de centre de santé, éducatif, commercial, tout cela attirent la population vers Antananarivo. A part cette attraction, il y a les facteurs qui poussent la population à quitter leur terre natale : Il peut s’agir de l’insécurité, les intempéries, la famine, la diminution de la parcelle familiale due à la multiplication des membres de la famille. A Antananarivo la forte natalité et le dynamisme de la population vers la ville endommage l’environnement, incluant nombreux domaines tels que la santé, l’éducation, l’agriculture, le paysage de la ville, le cadre de vie.
CONCEPT FONDAMENTAUX ET DEMARCHES METHODOLOGIQUE
COMPREHENSION DU THEME DE RECHERCHE, CADRE CONCEPTUEL
CONTEXTE
La démographie est l’étude quantitative et qualitative des caractéristiques de la population et de leur dynamisme dans le temps et dans l’espace. L’augmentation de la population mondiale notamment depuis la révolution industrielle entraine une série d’incidences importantes sur l’évolution des sociétés et des nations dans le monde. Elle peut constituer au-delà d’un certain seuil, un frein au développement, une source de pollution, de dégradation de l’eau, de l’air, et des sols. Aussi des cadres de vie qui sont indispensable à la survie de l’écosystème. La population mondiale est estimée à 7.35 Milliards au premier juillet 2015, Le taux d’accroissement démographique annuel en est de 12% et environ 54% vivent en milieu urbain (ONU). Mais cette augmentation de la population tend à la baisse, grâce à la diminution de l’indice de fécondité. Ce dernier étant accusé d’être la principale cause de l’explosion démographique, elle varie selon les continents, les pays et les villes. La croissance démographique se fait dans le cadre d’un type de régime démographique, caractérisé par le taux de mortalité, le taux de natalité et l’accroissement naturel. En conséquence l’accroissement démographique d’une ville est déterminée par le régime auquel elle appartient et aussi de la migration. Dans le cas des pays développés le régime démographique est marqué par une faible natalité et une faible mortalité. Cela fait que l’accroissement naturel de ces pays est faible, c’est de ce fait qu’ils connaissent une population vieillie. La seule source remarquable qui stimule leur croissance démographique est la migration qu’ils doivent faire face surtout actuellement.
Pour le cas des pays sous-développés, le régime démographique est marqué par une natalité forte et une faible mortalité. Par conséquent le taux d’accroissement naturel est très fort, et la proportion de la population jeune est majoritaire, c’est le cas de Madagascar. A Madagascar avec une superficie: 587 040 km² la distribution de la population dans l’espace est inégale avec une moyenne de 36,25 hab. /km2. En juillet 2014 la population malgache a été estimée à 23.201.926 millions d’habitants, (Source CIA world Factbook-version du mars 31,2015).
Phase préliminaires de la recherche
Analyse bibliographique
Les ouvrages généraux
GENDREAUP F, GUBRY P ; VÉRON J, 1997 : «La complexité de la relation entre population et environnement». Les auteurs ont démontré que la croissance démographique n’étant pas le seul facteur dégradant de l’environnement. Il y en a aussi l’élément économique. En Ile-de-France, le doublement en quelques années de la distance entre le lieu de travail et le domicile a considérablement augmenté la consommation énergétique et a accru la pression sur l’environnement. La croissance démographique conduit à une intensification de l’exploitation de l’environnement naturel en augmentant, d‘une part, la pression sur l’espace et les ressources naturelles pour se procurer les moyens de subsistance et en multipliant, d‘autre part, la production de déchets et la pollution. De ce fait les Nations-Unies a projeté, la stabilisation de l’effectif total de la population mondiale, mais il faut aussi savoir comment, quand et à quelle hauteur elle se stabilisera. Il s’avère nécessaire donc de mettre en place des mesures de restriction. La dégradation environnementale est causée par plusieurs facteurs, dont le principal accusé par les environnementalistes est la poussée démographique. Plus la population augmente dans un espace quelconque, plus les besoins des hommes qui y vivent s’accroissent. En parallèle de cet accroissement on assiste à une consommation sans limite et une surexploitation diminuant ainsi les ressources alimentaire, énergétique, et foncière. Ce fléau devrait inciter les dirigeants mondiaux à établir des mesures de stabilisation de la population. En effet au niveau local et au niveau mondial le danger est présent.
ZINZINGOHOUE P, 1997 : «La pollution de l’air en Afrique…» Il met l’accent sur la pollution atmosphérique engendré par les automobiles, et les méfaits de la pollution atmosphérique sur la qualité de vie (air, eau, sol, espace vital), la santé publique et l’équilibre de l’écosystème. Si les causes des pollutions sont bien connues en Afrique, leurs conséquences sur la santé publique, l’espace vital et l’environnement n’ont jamais fait l’objet d’une étude systémique.
Les principaux responsables de la pollution de l’air sont les rejets industriels, les gaz d’échappement, les déchets ménagers, les déchets industriels et les cigarettes. D’abord ils sont introduits et enfouis dans le sous-sol par certains, au mépris de la santé des populations. Ensuite les ordures ménagères sont une menace réelle qui coûte très chère aux économies nationales en termes de nuisances au cadre de vie, à la santé publique, à la qualité de l’air, de l’eau et des sols. Leur élimination, encore rudimentaire, pose des problèmes aux pays africains. Enfin l’auteur accuse l’automobilisme comme le principal responsable de la pollution atmosphérique observée dans les régions à fortes activités humaines et économiques. Les pots d’échappement crachent des vapeurs, des poussières et des microparticules qui empoisonnent l’air et condamnent les populations à respirer un air vicié et périlleux (irritation des gorges, des bronches, des poumons, des yeux…) aux conséquences souvent mortelles pour les enfants, les personnes âgées… Les nuisances de cette pollution coûtent en moyenne 10 % à 15 % du PIB.
Les villes africaines ont connu en quelques années une explosion démographique (20 % à 30 % de la population active) et la circulation automobile y est très dense La pollution automobile est un enjeu de santé publique ; elle est responsable de : la pollution de l’air (les gaz d’échappement et leurs agents polluants volatils), la pollution des sols et des eaux (des huiles, des acides, des carcasses rouillées polluent les eaux de surface et la nappe phréatique par temps de pluies), la pollution du cadre de vie (des carcasses abandonnées dans la nature mettent en péril l’écosystème), les détériorations de santé publique et d’hygiène (pollution des aliments, Complications respiratoires et pulmonaires, cancers, pollution sonore…), des accidents de circulation et son cortège de blessés et de morts. Les populations urbaines sont condamnées à respirer un air empoisonné par des polluants crachés par les pots d’échappement.
La grande concentration de populations urbaines, la densité de la circulation automobile, l’importance du transport routier national, la vétusté des véhicules constituent une source d’émission de dioxyde de carbone par les pots d’échappement. le défaut d’entretien et la mauvaise carburation des moteurs sont les principales causes de pollution automobile. Malgré tout ce composant (CO2) est nocif dans la mesure où elle est à quantité élevé dans l’air, suscite des problèmes de santé, principalement des problèmes respiratoires qui en revanche «touchent surtout les enfants ». Néanmoins la quantité du dioxyde de Carbonne dans l’air dans les pays du Sud est alimentée aussi par les déchets industriels toxiques, les déchets radioactifs, les déchets ménagers et industriel non toxique. Dans certains cas ces pollueurs, peuvent dégrader en même temps l’eau et le sol par le déversement des produits nocifs tel que l’huile moteur, l’essence, gas-oil .
En fait la dégradation de la qualité de l’air est favorisée par plusieurs facteurs, en Afrique comme à Madagascar à part les déchets industriels, toxiques et les déchets radioactifs et les déchets ménagers et les déchets industriels non toxiques, l’automobile est un fléau connu sur ces effets néfastes sur la santé humaine. Elles sont à l’origine de la présence de microparticules, la poussière et la fumée dans l’air. Non seulement le nombre de véhicule à Antananarivo ne cesse d’augmenter créant le ralentissement de la vie quotidienne par les embouteillages, sachant que bon nombre de la population Tananarivien utilise le Taxi bé comme moyen de transport .
RAKOTONIRIANA H.M.S, 2004: «Pollution et environnement : problèmes et impacts dans les milieux défavorises d’Antananarivo», mémoire de maitrise. L’auteur développe l’idée selon lequel le problème environnemental connaît une dimension internationale. Les aspects et les sources de ce problème sont très divers. Dans les pays en voie de développement comme Madagascar, la dégradation des ressources est principalement due à l’accroissement de la population et à la pauvreté. Cet accroissement de la population alimenté par l’exode rurale entraîne une multitude de problèmes pour l’environnement provoquant ainsi la dégradation des conditions de vie urbaine (promiscuité, pollution …).
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Table des matières
INTRODUCTION GENERALE
INTRODUCTION DE LA 1er PARTIE
PARTIE 1 : CONCEPT FONDAMENTAUX ET DEMARCHES METHODOLOGIQUE
CHAPITRE I : COMPREHENSION DU THEME DE RECHERCHE, CADRE CONCEPTUEL
I.1.CONTEXTE
I.1.1.Les Objectifs de recherches
I.1.2.Hypothèses
I.1.3. Démarche
I.1.4. Le choix de la zone d’étude
I.2.Phase préliminaires de la recherche
CHAPITRE II : PRESENTATION DE LA ZONE D’ETUDE
II.3- Les données humaines
CONCLUSION
PARTIE II : ANTANANARIVO : UNE VILLE DE FORTE DENSITE ET A ENVIRONNEMENT POLLUE
CHAPITRE III : UNE INFRASTRUCTURE VETUSTE ET DISPROPORTIONNELLE FACE A UNE URBANISATION CROISSANT
III.1. Une pression démographique de plus en plus forte
III.1.2. Inégale répartition de la population urbaine
III.2. Infrastructures insuffisants, inadéquat et détériorés
III.2.1. Stagnation, et pollution des eaux courantes par les déchets
III.2.2. Aménagement des zones sensibles, et Inondations répétitives pendant les périodes pluviales
Le 1er Arrondissement se situe dans une zone de remblaiement en grande partie
III.2.3.Construction anarchique un point marquant sur le problème majeur de la ville
Conclusion
CHAPITRE IV : Collecte et traitement des déchets ménagers, un défi permanent de la commune urbaine d’Antananarivo
IV.1.1. Principaux difficultés rencontrés par la commune urbaine
IV.1.2. Les facteurs sociaux d’éparpillement des ordures
CHAPITRE V : POLLUTION CAUSE PAR LE GRAND NOMBRE DE VEHICULE
V.1. Un air irrespirable dans le centre-ville
CONCLUSION GENERALE
Bibliographie
ANNEXE